L'histoire de l'autodrome de Linas-Montlhéry

Livre Audio Partie 1(Livre voitures Anciennes françaises)

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Le thème « Livre voitures Anciennes françaises » abordé sur youtube par Lyes Vlog

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Vous noterez la durée (11:05:59s), le titre (Steve Jobs « Ce livre audio est une biographie de créateur d’apple steve jobs un des plus grands génies de notre époque ».

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Quel budget envisager pour un livre d’automobile ?

Le tarif d’un livre sur les voitures anciennes varie largement selon la qualité et le type d’édition :

  • Livres Généralistes: Les ouvrages d’introduction coûtent généralement entre 30 et 60 euros.
  • Ouvrages Spécialisés et Beaux Livres: Attendez-vous à des prix de 80 à 200 € pour les éditions illustrées.
  • Livres de Collection et Éditions Limitées: Les livres signés ou limités peuvent dépasser les 200 €, selon leur rareté.

Pourquoi les prix de certains livres peuvent-ils être si élevés ?

Si vous cherchez à économiser, envisagez d’acheter des livres d’occasion. Des sites comme Rakuten, eBay ou les librairies de seconde main sont de bonnes sources pour trouver des ouvrages en bon état à des tarifs avantageux. Les forums de passionnés ou les groupes de collectionneurs peuvent aussi s’avérer utiles.

Qu’est-ce qui rend certains livres si onéreux ?

Les prix des livres de collection voiture peuvent apparaître élevés à cause de leur qualité d’édition et de leur valeur ajoutée. Les éditions limitées, ainsi que les ouvrages anciens ou signés, sont recherchés pour leur rareté. De plus, les livres de luxe incluent souvent des photographies et des documents exclusifs, des reliures en cuir ou des étuis, ce qui les rend précieux pour les collectionneurs.

Méthodes pour choisir un livre fiable

Sélectionner un livre de qualité sur les voitures anciennes nécessite d’examiner attentivement quelques critères importants :

  1. L’Expertise des Auteurs: Recherchez des livres rédigés par des experts renommés, tels que des historiens ou des journalistes dédiés dans l’automobile. Cela garantit des recherches approfondies et des informations fiables.
  2. Les Illustrations et la Qualité d’Édition: Un livre sur les voitures anciennes est d’autant plus précieux lorsqu’il est bien illustré. Choisissez des livres avec de belles photos qui reflètent l’essence des véhicules et leur caractère. Une bonne qualité d’édition, avec une reliure robuste et du papier de qualité, assure un livre agréable à lire.
  3. Les Avis et les Critiques: Avant de faire un acquisition, il est conseillé de consulter les avis et critiques des lecteurs. Les passionnés d’automobile partagent souvent leurs retours en ligne, ce qui peut éclairer votre choix.

Les bonnes raisons de choisir un livre sur les voitures anciennes

À l’ère numérique, il peut sembler plus simple de trouver des informations sur lesvoitures anciennesen ligne. Cependant, lesouvragesrestent un choix privilégié pour les fans. Un livrebien documentéet illustré permet d’explorer l’histoire automobileen profondeur, offrant une qualité d’édition et un savoir-faire qui garantissent uneexpérience de lectureinégalée. À la différence des ressources en ligne, qui peuvent êtrefragmentéesouincomplètes, les livres de collection fournissent desanalyses détaillées, fréquemment écrites par desexpertsou des journalistes du secteur.

Leslivres dédiés aux voitures anciennesne sont pas simplement des sources d’information, mais aussi de véritablesobjets de collection. Certains livres contiennent des photographies exclusives, des dessins techniques, et des essais qui ne sont pas disponibles ailleurs. Avoir unlivre sur son modèle favoriou sur une époque particulière devient alors unplaisirqui transcende la simple lecture.

Les variétés de livres : Rétrospectives versus spécialisés ?

Avant de faire unachat, il est essentiel de saisir les multiples types d’livresqui existent. En fonction de vos besoins ou des préférences du destinataire si vous recherchez uncadeau, certains types d’livres seront plus indiqués.

Rétrospectives sur l’histoire des voitures

Ces publications englobent habituellement plusieurs décennies d’histoire automobile, mettant en avant des modèles variés issus de diverses marques, styles et époques. Elles sont pleines d’informations utiles et constituent un excellent point de départ pour les passionnés débutants ou pour ceux qui s’intéressent à l’histoire globale de l’automobile. Les rétrospectives soigneusement illustrées présentent un tableau captivant, soulignant l’évolution du design, des technologies et des tendances. Ce type de ouvrage est une option parfaite pour uncadeau, car il s’adresse à un public diversifié sans être trop restrictif.

Les livres artistiques

Les splendides livres sur les voitures anciennes sont souvent publiés en grand format et sont particulièrement appréciés pour leur qualité visuelle. Dotés de photographies en haute définition et d’images d’archives uniques, ces livres sont idéaux pour être affichés et consultés. Ce type de publication est très recherché tant pour son attrait esthétique que pour son contenu informatif.

Les publications focalisées sur une marque ou un modèle

Pour ceux qui aiment les voitures anciennes et qui sont particulièrement attachés à une marque ou à un modèle, un livre spécialisé peut être un excellent choix. Il existe de nombreux ouvrages qui examinent de manière approfondie des marques prestigieuses comme Ferrari, Bugatti, Harley-Davidson ou la Citroën 2CV. Toutefois, ces livres peuvent poser un problème pour un collectionneur averti : il se peut qu’il ait déjà ce livre en sa possession, ou qu’il ne couvre pas les aspects qui l’intéressent réellement. Si le destinataire a un goût pour une période ou un type de véhicule plus large, une rétrospective pourrait s’avérer plus adaptée.

Le Choix Optimal pour Chaque Amoureux des Voitures

Choisir un livre sur les voitures anciennes peut être un vrai plaisir, que ce soit pour étoffer votre collection ou pour faire un cadeau significatif. Que votre préférence aille vers une rétrospective ou un ouvrage dédié, il est important de prendre le temps d’explorer les diverses options afin de dénicher celui qui répondra le mieux à votre passion ou à celle du destinataire. Des livres bien réalisés, regorgeant d’histoires et d’images, sont des joyaux pour les fans d’automobiles anciennes et des souvenirs précieux à garder.

Les véhicules d’époque, véritables trésors de l’histoire automobile, impressionnent par leur esthétique, leur ingénierie, et leur impact culturel. Les passionnés désirent souvent enrichir leurs connaissances à travers des livres de collection, mais le choix est immense. Comment déterminer quel livre est le meilleur, que ce soit pour soi-même ou pour offrir ? Ce guide vous aidera à naviguer entre les différents types d’livres, les points de vente et les prix.

Où se procurer des livres de collection automobile

La sélection du bon livre est également conditionnée par le point de vente. Voici quelques options pour trouver des livres de qualité :

  • Librairies Spécialisées et Salons de l’Automobile: Quelques librairies se concentrent sur les livres d’automobiles, offrant des éditions rares ou anciennes. Les salons d’automobiles et les événements pour collectionneurs présentent souvent des stands où des livres spécifiques sont disponibles.
  • Sites de Collection et Plateformes en Ligne: Des sites tels qu’AbeBooks, eBay, Amazon et Le Bon Coin offrent un large éventail de livres, y compris des éditions d’occasion. Pour les livres rares, les sites dédiés en livres d’occasion ou les catalogues de bibliophilie constituent de bonnes solutions.
  • Bourses aux Livres et Bibliothèques: Certaines bibliothèques permettent d’emprunter des livres rares, et les bourses aux livres peuvent offrir des articles intéressants à des prix attractifs.

Une FAQ complète sur le sujet des livres de voiture ancienne est maintenant accessible(lien vers le site). Les informations fournies vous permettront d’évaluer la qualité et l’expertise des ouvrages disponibles.

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#Steve #Jobs #Livre #Audio #Partie

Retranscription des paroles de la vidéo: [Musique] seul ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent publicité Apple 5t font 1997 introduction la genèse de ce livre tout a commencé au début de l’été 2004 par un appel téléphonique de Steve Jobs il m’avait toujours de loin en loin témoigner une certaine amitié avec des rapprochements soudains quand il lançait un nouveau produit et qu’il voulait la couverture médiatique du temps ou de CNN puisqu’à l’époque je travaillais pour ces deux sociétés mais en 2004 ce n’était plus le cas et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de nouvelles de Steve Jobs on a évoqué un peu l’Institut Aspen que j’avais rejoint dernièrement et je lui ai proposé de venir donner une conférence lors de notre université d’été dans le Colorado il m’a répondu qu’il serait ravi de venir mais qu’il ne montrait pas sur scène il voulait en réalité se promener avec moi et me parler cela m’a paru quelque peu curieux j’ignorais à l’époque que c’était son modus operandy quand il avait une affaire délicate à régler j’appris donc au cours de cette marche qu’il souhaitait que j’écrive une biographie sur lui j’avais récemment publié celle de Benjamin Franklin et travailler sur celle d’Albert Einstein je me suis demandé avec amusement si Steve Jobs avait la faculté de se placer dans la suite logique des deux précédents jugeant qu’il était au milieu de sa carrière et que la vie lui réservait encore bien des rebondissements j’ai décliné l’offre dans 10 ou 20 ans peut-être lui ai-je répliqué quand vous aurez pris votre retraite j’avais rencontré Steve Jobs la première fois en 1984 parce qu’il était venu au siège de Time life à Manhattan pour déjeuner avec l’équipe de rédaction et faire l’article pour son nouveau Macintosh il était déjà vif à l’époque et avait fustigé un correspondant du Time qui avait eu le malheur d’écrire sur lui un article un peu trop indiscret mais en conversant avec lui après la réunion j’ai été comme tant d’autres personnes avant moi fascinés par le personnage par sa passion et son intensité on est resté en contact même après son éviction d’Apple quand il avait quelque chose à présenter par exemple l’ordinateur de Next ou un film Pixar son œil irrésistible se braquer sur moi il m’emmenait alors manger des sushis dans un restaurant de Manhattan pour me dire qu’il venait de réaliser le chef-d’œuvre de sa vie j’aimais bien l’homme quand il eût retrouvé son trône à Apple on lui a consacré la une du Time peu après sachant que nous préparions une série sur les grandes figures du siècle il m’avait suggéré quelques idées il avait lancé sa campagne où il présentait sa propre collection d’icônes et dans certains cas nos choix se recoupaient il était fasciné par ces gens qui avaient laissé leur marque dans l’histoire de l’humanité après que j’ai refusé sa proposition d’écrire sa biographie Il m’a appelé de temps en temps un jour je lui ai envoyé un email pour lui demander si c’était vrai comme le prétendait ma fille que le logo d’Apple était un hommage aux mathématicien Alan Turing qui après avoir percé les codes de la machine et digma était le pionnier de l’informatique moderne c’était suicidé en croquant une pomme trempée dans du cyanure Jobs Marie torqué qu’il aurait bien aimé avoir eu cette idée mais que ce n’était pas là l’origine du logo ce fut alors le point de départ d’une discussion sur les débuts d’Apple et malgré moi j’ai commencé à me documenter sur le sujet au cas où un jour je déciderai d’écrire cette biographie quand mon travail sur Einstein est sorti job est venu me trouver à une séance de dédicace que je tenais à Palo Alto et m’a entraîné à l’écart pour me convaincre encore une fois d’écrire ce livre son insistance me surprenait il protégeait d’ordinaire farouchement sa vie privée il n’avait sans doute jamais lu l’un de mes ouvrages un jour peut-être j’ai répondu mais en 2009 sa femme Lauren m’a appelé si vous voulez faire ce livre c’est maintenant Jobs venait à nouveau de s’absenter d’Apple pour raison médicale lorsqu’il m’avait proposé pour la première fois de faire sa biographie j’ignorais qu’il était malade quasiment personne ne le savait son mari m’avait appelé juste avant de se faire opérer d’un cancer a-t-elle expliqué et cela demeurait aujourd’hui encore un secret j’ai décidé alors d’écrire cet ouvrage à ma grande surprise Steve Jobs était d’accord pour n’exercer aucun contrôle sur le texte il n’exigea même pas d’avoir les épreuves avant sa sortie c’est votre livre je ne le lirai pas mais plus tard à l’automne n’ayant plus aucune nouvelle de lui j’ai cru qu’il avait abandonné ce projet j’ignorais alors qu’il avait fait une rechute voyant qu’il ne répondait plus à mes appels j’avais mis le livre de côté puis il m’a téléphoné en fin d’après-midi le 31 décembre 2009 il était chez lui à Palo Alto avec sa sœur l’écrivaine Mona Simpson sa femme et ses trois enfants étaient partis en vacances à la montagne mais job c’était trop faible pour les rejoindre il était d’humeur nostalgie il m’a parlé pendant une heure il m’a raconté comment à l’âge de 12 ans il avait construit un fréquence maître et comment tout jeune il avait trouvé Bill fullet dans l’annuaire et l’avait t’appeler pour le convaincre de lui donner des composants électroniques cette dernière décennie après son retour chez Apple avait été la période la plus créative de sa vie en terme de nouveaux produits mais le plus important insistait-il c’était d’avoir suivi l’exemple de Bill violette et de son ami David pacar créer une société si innovante si dynamique qu’elle survivrait à ses créateurs j’ai toujours cru que je ferai des études dans les sciences humaines mais j’étais vraiment fan d’électronique puis j’ai lu ce que disait Edwin Land de Polaroid l’un de mes héros à propos du carrefour entre l’homme et la technologie et j’ai compris que c’était précisément à cette conjonction que je voulais travailler soudain Steve Jobs me soufflait le thème de sa biographie mes livres sur Franklin et Einstein explorer cette même voix comment la convergence de l’humain et de la science pouvait être source de créativité du moins pour les hommes d’exception cette synergie serait également la clé de voûte de la nouvelle économie du 21e siècle mais pourquoi Jobs m’avait-il choisi pour écrire sa biographie je crois que vous savez faire parler les gens c’était une réponse inattendue j’allais devoir interviewer nombre de personnes qu’il avait mis à la porte trompé ou abandonné et cela risque de lui déplaire au début cela était le cas mais deux mois après il a encouragé tout le monde à se confier des ennemis jurés aux anciennes compagnes il a mis son veto sur aucun sujet j’ai fait des choses dans ma vie dont je ne suis pas fier comme d’avoir mis enceinte ma petite amie à 23 ans et la façon lamentable dont j’ai géré tout ça mais je n’ai pas de cadavre caché dans mes placards j’ai effectué une quarantaine d’entretien avec lui certains en bonne et due forme dans son salon de Palo Alto d’autres moins conventionnel durant de longues promenades d’autres encore au téléphone au fil de mes visites qui se sont étalées sur un an et demi le patron d’Apple s’est confié de plus en plus même s’il a usé de ce que ces anciens collègues appelaient son champ de distorsion de la réalité parfois c’était simplement sa mémoire qui lui jouait des tours parfois il déformait volontairement la réalité m’entend à moi comme à lui-même pour rétablir les faits j’ai recouper ses dires avec plus de 100 personnes amis famille concurrent adversaire et collègue sa femme Lorraine qui m’a été d’un grand soutien dans cette entreprise n’a posé aucune limite à mes recherches et n’a pas demandé non plus à avoir une copie du livre avant sa publication au contraire elle m’encourager à me montrer honnête dans la description des failles comme des qualités de son mari l’épouse de Steve Jobs est l’une des personnes les plus intelligentes et pleine de bon sens qu’il m’ait été donné de rencontrer il y a des parties de sa vie et des facettes de sa personnalité qui sont critiquables mais c’est ainsi m’a-t-elle dit au tout début de mon enquête l’édulcorez rien Steve est un grand manipulateur mais il a un parcours hors du commun je veux que tout soit décrit de façon impartiale le bon comme le mauvais le lecteur jugera si j’ai réussi cette mission je suis sûr qu’il y a des protagonistes dans cette histoire qui ne seront pas d’accord avec certains faits qui diront que je me suis fait prendre dans son champ de distorsion nombre de gens des opinions si tranchées sur Jobs en bien ou en mal qu’on peut subodorer l’existence d’un effet Rochemont j’avais rencontré ce même phénomène quand j’avais entrepris d’écrire la biographie d’Henri Kessinger un travail qui d’une certaine manière a été un bon entraînement pour la rédaction de cet ouvrage mais j’ai fait mon possible pour rétablir une forme d’impartialité et à cet égard j’ai veillé à citer toutes mes sources ce livre retrace le parcours chaotique et intense d’une personnalité hors norme d’un entrepreneur de génie dans le goût de la perfection et la volonté de faire en révolutionné 6 pans entiers de l’économie moderne les micro-ordinateurs le film d’animation la musique les téléphones les tablettes graphiques et la publication numérique on pourrait même en ajouter un 7e celui de la vente au détail avec ses Apple Store Jobs n’a pas bouleversé le concept des magasins mais la totalement réinventé de plus il a ouvert la foi des applications en multimédia pour diffuser des contenus numériques sans passer par des sites internet non seulement il a mis sur le marché des produits novateurs mais il a aussi créé à son second essai une société pérenne qui lui survivra une entreprise à son image attirant dans son giron des designers audacieux et des magiciens de l’électronique qui poursuivront son œuvre c’est également un livre sur le génie inventif humain une époque où les États-Unis cherchent leur second souffle ou les sociétés à travers le monde tant d’établir une nouvelle ère numérique Steve Jobs se dresse comme l’icône de l’invention de l’imagination et de l’audace il avait compris que le défi économique pour le 21e siècle serait de lier créativité et technologie alors il a édifié une multinationale ou l’imagination va de pair avec les progrès technologiques avec ses collaborateurs à Apple ils ont pensé différemment ils ne se sont pas contentés de développer des produits doter des dernières innovations techniques ils ont inventé de A à Z des machines et des fonctionnalités pour des consommateurs qui à l’époque ignoraient encore qu’elles allaient leur devenir indispensable Steve Jobs n’a pas été un patron modèle ni un être humain irréprochable il était trop rugueux pour être l’exemple à suivre hanté par ses démons il pouvait semer colère et désespoir autour de lui mais sa personnalité sa passion et ses produits sont intimement liés à l’image des ordinateurs Apple qui demeure indissociable de leur logiciel l’ensemble forme un tout cohérent son histoire est à la fois instructive et une mise en garde on y apprend de grandes leçons sur l’innovation la relation à autrui le pouvoir et les valeurs humaines Henri V de Shakespeare l’histoire d’un prince immature qui devint un monarque à la fois passionné et sensible arrogant et sentimental inspiré et faible commence par cette déclaration si j’avais une muse de feu qui peut s’élever jusqu’au ciel le plus brillant de l’invention pour le jeune roi le problème était simple il avait à gérer le lait d’un seul Père pour Steve Jobs l’histoire de cette ascension dans le ciel de l’invention débute avec deux paires de parents et par une enfance passée dans une vallée qui venait tout juste d’apprendre à transformer le silicium en or d’où le nom silicon Valle littéralement la vallée du silicium [Applaudissements] [Musique] chapitre 1 l’enfance abandonné puis choisis l’adoption Paul Jobs avait servi dans les garde-côtes pendant la Seconde Guerre mondiale lorsqu’il accosta à San Francisco pour être démobilisé il fit un pari avec ses coéquipiers il trouvera une femme dans les 15 jours il était mécanicien grand tatoué et ressemblait un peu à James Dean mais ce n’est pas sans physique de beau gosse qui lui permet d’avoir rendez-vous avec Clara Agopian une douce et jolie fille d’immigrants arménien Paul Jobs et ses amis avaient réussi à avoir une voiture à l’inverse du groupe avec lequel elle avait prévu originellement de sortir ce soir là 10 jours plus tard en mars 1946 Paul déclara sa flamme et remporta son pari ce serait un mariage heureux de ceux qui durent jusqu’à la mort pendant près d’un demi-siècle Paul reynoldstobs grandit dans une ferme de Truman Town dans le Wisconsin malgré un père alcoolique qui parfois frappait un peu trop fort Paul demeurant un être doux et tranquille derrière sa carapace après avoir abandonné le lycée il avait travaillé dessus de là dans le mail ouest comme mécanicien à l’âge de 19 ans il fut enrôlé dans les garde-côtes bien qu’il ne sache pas nager affecté à l’ USS M6 mai il transporta durant la majeure partie de la guerre des troupes en Italie pour le général Patton ses talents de mécaniciens et de machinistes lui valure plusieurs distinctions malheureusement il se retrouva de temps en temps mêlé à des incidents mineurs durant son service et ne dépassa jamais le grade de matelot Clara naquit dans le New Jersey ou ses parents avaient atterri après avoir fui la répression des Turcs en Arménie toute la famille était ensuite partie à San Francisco dans le méchant quand elle était enfant Clara avait un secret qu’elle avait confié à très peu de personnes elle était déjà mariée mais son mari avait été tué pendant la guerre alors lorsqu’elle avait rencontré Paul Jobs il y avait vu l’espoir d’un nouveau départ comme nombre de gens qui ont connu le tumulte de la guerre les jobs une fois la paix signée n’avait d’autres souhaits que de s’installer quelque part fonder une famille et mener une vie tranquille le jeune couple n’avait pas beaucoup d’argent il partira dans le Wisconsin vivre quelques années chez les parents de Paul puis emménagère dans l’Indiana ou Paul Jobs décrocha un emploi de mécanicien pour l’intonation il avait la passion des vieilles voitures et arrondissaient les fins de mois en restaurant sur son temps libre des autos qui revendaient finalement il quitta son emploi de jour pour devenir vendeur de voiture à plein temps Clara toutefois aimé San Francisco et en 1952 elle convaincu son mari de retourner vivre là-bas ils prirent un appartement dans le 27 Destruct face à l’océan Pacifique juste à côté du Golden Gate Park il trouve un emploi dans une société de crédit en tant que récupérateur il forçait les serrures des voitures des personnes qui n’avaient pas payé leur retraite et confisquer les véhicules il achetait réparer et revendez lui-même certaines de ses autos gagnant ainsi de Coquelles extra néanmoins le couple n’était pas entièrement comblé il voulait un enfant mais Clara avait dû une grossesse extra-utérine l’un des ovules fécondées c’était niché dans la trompe de Fallope et non dans l’utérus et ne pouvait plus avoir de bébé alors en 1955 après 9 ans de mariage il se tournèrent vers l’adoption comme Paul Jobs Joan chibel venait d’une famille rurale du Wisconsin d’origine allemande son père Arthur chibel avait émigré dans les faubourg de grimbay avec sa femme ils eurent un élevage de visons et menèrent avec succès d’autres activités allant de l’immobilier à la photogravure Arthur chibel était très stricte en particulier au sujet des fréquentations de sa fille il s’était fortement opposé à son premier amour un artiste qui n’était pas catholique il était donc prévisible qu’il menace de couper les vivres à Johan lorsqu’il a pris alors qu’elle était étudiante à l’université du Wisconsin qu’elle était amoureuse d’un certain Abdoul Fatah John John Dali un maître assistant musulman originaire de Syrie Jean Dali était le benjamin d’une riche famille syrienne de 9 enfants le père possédait des raffineries d’huile d’olive une armada d’entreprise ayant de grandes propriétés à Damas et à 11 qui décidait quasiment du cours du blé dans la région comme les chibulles les Jandali accordaient une importance cruciale à l’éducation depuis des générations les jandis envoyaient leurs progéniture étudier à Istanbul ou à la Sorbonne Abdul Fatah partis dans un internat jésuite bien qu’il soit musulman décrocha un diplôme à l’université américaine de Beyrouth avant de venir à la faculté de sciences politiques du Wisconsin en tant que doctorant en 1954 Joan se rendit en Syrie avec Abdul Fatah il passait en deux mois à 11 où elle a pris avec les femmes de la famille à préparer des plats syriens parce qu’il revint aux États-Unis Johanne su qu’elle était enceinte ils avaient tous les deux 23 ans mais il décidèrent de ne pas se marier le père de Johan se mourait à l’époque il avait menacé de déshériter sa fille si elle épousait Abdul Fatah l’avortement était une solution compliquée dans une petite communauté catholique alors au début de l’année 1955 Johan fit le voyage jusqu’à San Francisco pour consulter un médecin magnanime qui s’occupait des filles mères mettez leur enfant au monde et trouver discrètement des familles adoptives pour leur bébé Johan ne pose à qu’une seule condition son enfant devait être adopté par des gens ayant fait des études supérieures le médecin des nicha donc pour famille d’accueil un avocat et son épouse mais à la naissance du bébé le 24 février 1955 le couple décida qu’il voulait une fille et se désiste c’est ainsi que le garçon devint le fils nom d’un avocat mais d’un mécanicien et d’une comptable Paul et Clara appelèrent leur bébé Steven Paul jobs il demeurait néanmoins la condition de Johan quand elle découvrit que son enfant avait été placé chez des gens qui n’avaient même pas terminé leurs études secondaires elle refusa de signer les papiers d’adoption la situation reste à bloquer pendant des semaines longtemps après que le petit Steve fut installé chez les jobs finalement Johan revite à la baisse ses exigences et demande à simplement que le couple promette et signe cet engagement noir sur blanc de créer un fond de financement pour pouvoir envoyer le garçon à l’université une autre raison expliquer les réticences de Johan a signé les papiers de l’adoption son père allait mourir elle comptait épouser Jean Dali aussitôt après le décès elle avait le secret espoir comme elle le confira plus tard à son fils en éclatant en sanglot qu’une fois marié elle pourrait récupérer son enfant Arthur cible mourut en août 1955 quelques semaines après l’adoption officielle de l’enfant juste après Noël la même année Johan et Abdul Fatah Jandali se marier à l’Église catholique apostolique de 5 feux à Green Day Abdul Fatah eu son doctorat en sciences politiques l’année suivante il vint un autre enfant une fille nommée Mona après leur divorce en 1962 Johan Ségara dans une vie nomade que sa fille qui devint la grande écrivaine Mona Simpson Nara dans son poignant roman n’importe où sauf ici mais comme le placement de Steve avait été consenti sous X il faudra 20 ans pour que mère et fils se retrouve Steve Jobs su depuis son plus jeune âge qu’il avait été adopté mes parents ont été très francs avec ça ils se revoyait assis sous sept ans assis dans l’herbe devant la maison raconter ça à une fille qui habitait de l’autre côté de la rue tes vrais parents ne voulaient donc pas de toi réplique alors la fille ça a été comme un coup de tonnerre dans ma tête me confie à Jobs je me souviens avoir couru dans la maison en pleurs et mes parents m’ont dit non tu n’as pas compris ils avaient ta mère solennel il me regardait droit dans les yeux nous t’avons choisi toi l’un après l’autre ils m’ont répété ça lentement en insistance sur chaque mot abandonné choisi c’est deux notions de verres intimement liées à la personnalité de Jobs et à la façon dont il considérait sa place dans le monde ses amis les plus proches pensent qu’avoir appris si jeune qu’il avait été abandonné à la naissance avait laissé des cicatrices indélébiles son besoin d’avoir la maîtrise totale dans tout ce qu’il entreprend vient de cette blessure analyse d’héliocom un ancien collègue d’Apple il veut désormais contrôler son environnement pour Steve le produit est une extension de lui-même Greg kaloun qui deviendra ami avec Jobs juste après sa sortie du collège ride il voit un autre effet Steve m’a souvent parlé de cette souffrance de l’abandon c’est ça qui le rendait si indépendant il suivait un autre rythme que nous parce qu’il venait d’un monde différent d’une autre plus tard dans la vie quand il lui précisément l’âge auquel son père biologique l’avait abandonné 23 ans Steve Jobs qui de même avec son propre enfant même si après quelques années il en assumera la paternité pour Chris and Brennan la mère de l’enfant en question ce traumatisme personnel avait laissé chez Jobs plein d’éclats de verre et expliquer une grande part de son comportement il a reproduit le schéma paternel disait-elle Andy Hertzfeld qui travaille à étroitement avec jobs dans les années 1980 fut l’un des rares à être resté proche à la fois de Chris and Brennan et de Steve Jobs le plus étonnant chez Steve c’est qu’il ne peut s’empêcher d’être cruel envers certaines personnes une sorte de réflexe pavlovien la clé du mystère c’est le fait d’avoir été abandonné à la naissance cette déchirure a laissé une marque indélébile c’est là tout le problème job srefud cette hypothèse certains disent que c’est pour ça que j’ai travaillé très dur pour que mes parents biologiques regrette de m’avoir laissé en chemin ou je ne sais quel autre explication fumeuse c’est ridicule savoir que j’ai été adopté m’a peut-être rendu plus indépendant mais je ne me suis jamais senti abandonné juste différent ce sont mes parents qui m’ont donné cette force ce sont eux qui m’ont convaincu que j’étais quelqu’un de spécial plus tard il se hérissera chaque fois que quelqu’un fera référence à Clara et Paul comme à ses parents adoptifs ou laissera entendre que ce n’était pas assez vrai parents c’était mes parents à 1000 % dit-il et quand il évoquait ses géniteurs il pouvait être cinglant ils ont été ma banque de sperme et d’ovule cela n’a rien de méchant c’est juste la vérité des donateurs de gamètes c’est tout ce qu’ils sont rien de plus la Silicon Valley la vie que Paul et Clara offrir à leur fils fut à bien des égards un stéréotype de la fin des années 1950 quand Steve a 2 ans il adoptèrent une petite fille nommépatie et 3 ans plus tard ils emménagèrent dans un lotissement en banlieue la société de crédit pour laquelle Paul travaillait comme récupérateur la CIT la vérité dans ses bureaux de Palo Aldo mais il n’avait pas les moyens de vivre là-bas alors les jobs s’installèrent à Martin vieux une bourgade bien moins cher plus au sud podjob stanta de transmettre à son fils sa passion pour les voitures et la mécanique Steve c’est ton établi à présent avait-il dit après avoir marqué une portion de la table dans leur garage le garçon était impressionné par les dons de bricolage de son père il avait un sens de la conception hors pair et de l’or dans les mains si on avait besoin d’une armoire il l’a construisait quand il a monté notre barrière il m’a donné un marteau pour que je puisse l’aider 50 ans plus tard la barrière est toujours là autour de la maison à Martin lorsqu’il me montrera cette palissade il caressa les planches et se remémora une leçon de son père qui était resté gravé en lui à jamais il était crucial d’apporter un grand soin au panneau arrière qu’il s’agisse d’une barrière ou d’une armoire même si personne ne le voyait il aimait les choses bien faites il était minutieux même pour ce qui était invisible Paul Jobs continua à réparer à revendre des voitures il décorait son garage de poster de ses autos favorites il détaillait pour son fils chaque particularité du modèle les courbes de la carrosserie les prises d’air les chromes la sellerie des sièges chaque jour après son travail le père enfilait son bleu et partait dans son antre souvent avec son garçon sur les talons espérer qu’avec le temps le petit s’y mettrait mais Steve n’aimait pas ce salir les mains il n’a jamais été intéressé par la mécanique mettre les mains dans un moteur n’avait effectivement jamais attiré Jobs réparer des voitures ce n’était pas mon truc mais j’aimais bien être avec mon père même après qu’il suit qu’il avait été adopté il se rapprocha encore de son père un jour alors qu’il avait 8 ans le garçon découvrait une photo de Paul Jobs du temps où il était garde-côte il est dans la salle des machines il a retiré sa chemise et il ressemble à James Dean c’est toujours un grand choc pour un enfant waouh mes parents ont été autrefois jeunes et en plus ils étaient beaux par l’intermédiaire des voitures son père lui donna ses premiers cours d’électronique il n’avait pas une compréhension exhaustive de cette technologie mais pas mal de circuit lui était passé dans les mains avec ses autos et il savait les réparer il m’a appris les rudiments et ça m’intéressait beaucoup mais le plus mémorable c’était leurs excursions pour trouver des pièces tous les weekends on allait dans une casse on cherchait un alternateur un carburateur et toutes sortes de choses le fils regardait le père négocier le prix au comptoir il se débrouillait pas mal en marchandage parce qu’il savait mieux que les vendeurs la valeur réelle des pièces tout ça est assez parent à tenir leur engagement mon fond d’étude grandissait parce que mon père achetait 50 dollars une Ford Falcon ou une autre épave travailler dessus plusieurs semaines et la revendait 250 mais un pot la maison des jobs 286 Diablo comme ses homologues du lotissement avaient été construite par le promoteur Joseph Hechler dans la société SMA 11000 habitations dans toute la Californie entre 1950 et 1974 s’inspirant des maisons simples et fonctionnelles pour Monsieur Tout-le-Monde imaginé par Franck Lloyd Wright Eschler vendait des constructions bon marché ayant de grands espaces ouverts des poutres et des piliers apparents les soldes ciment et une débauche de baie vitrée et de porte coulissante ce que faisait Hechler était remarquable l’explication au cours d’une de nos promenades dans le lotissement ces maisons étaient bien conçues pas cher et de bonne qualité il a donné aux gens à pas revenu le goût de l’épur et de la simplicité il y avait une multitude d’équipements incroyable comme le chauffage par le sol il suffisait de mettre de la moquette dessus c’était vraiment agréable quand on est gosse Jobs disait que c’est grâce à echler que lui était venu cette envie de faire des produits de pointe pour le plus grand nombre j’aime quand on peut proposer quelque chose de beau et d’utile pour un coup maudite disait-il en désignant les maisons Deschler aux lignes épurées cela a été ma vision originale pour Apple c’est cela qu’on a tenté de faire avec le premier Mac et c’est ce qu’on a fait pour l’iPod en face de la maison des jobs habitait un agent immobilier prospère il n’était pas particulièrement brillant se souvenait Jobs mais il semblait gagner des fortunes alors mon père s’est dit si lui peut le faire pourquoi pas moi il a travaillé dur il a suivi des cours du soir à passer son diplôme d’agent immobilier et s’est lancé vaillamment dans le secteur mais le marché juste à ce moment-là s’est effondré la famille se retrouve apprise à la gorge pendant plus d’un an à l’époque où Steve était à l’école élémentaire sa mère entra comme comptable chez variant de la société une société qui fabriquait des appareils scientifiques et les jobs contracter un nouveau prêt un jour son instituteur de CM1 lui demanda qu’est-ce que tu ne comprends pas dans l’univers Steve Jobs répondit je ne comprends pas pourquoi mon père tout à coup n’a plus d’argent en même temps il était très fier de voir que son père n’avait jamais eu une attitude servile ou mielleuse qui aurait fait lui un meilleur vendeur il faut lécher les bottes des gens pour réussir dans l’immobilier et ça il ne savait pas faire ce n’était pas dans sa nature j’admirai ça chez lui Paul Jobs revint donc à la mécanique son père était d’un tempérament doux et gentil des qualités que son fils appréciait même si elle lui faisait défaut mais derrière ces manières placides il avait une détermination des reins comme l’illustre cette anecdote que me raconter un jobs on avait un voisin ingénieur qui travaillait chez Westinghouse un célibataire un peu hippie sur les bords il avait une petite amie elle me gardait quelquefois comme mes parents travaillaient j’allais chez eux après l’école pendant 2h il buvait deux fois je l’ai vu la frapper elle est venue une nuit terrifiée se réfugier chez nous l’autre est arrivé seulement éméché et mon père a fait barrage en disant oui elle est là mais tu ne rentres pas et papa n’a pas bougé on aime se dire que tout était merveilleux dans les années 1950 mais c’est ingénieur avait foutu sa vie en l’air et ils étaient nombreux dans son cas dans la Silicon Valley même les brebis galeuses étaient ingénieur quand on est arrivé ici il y avait des abricotiers et des pruniers à tous les coins de rue mais cela s’est développé très vite avec les recherches militaires le jeune Steve Jobs grandit avec la vallée et eu rapidement envie d’y jouer un rôle plus tard Edwin Land le fondateur de Polaroid puis racontera qu’à la demande d’Eisenhower il avait mis au point des appareils photos pour des avions espion U2 afin de voir ce que préparer les Soviétiques les pellicules étaient livrées dans des caisses de métal et après développement retourner sous bonne garde à la base de la NASA qui se trouvait à saint-nivert pas très loin de là où habitait jobs c’est au cours d’une visite à cette base que j’ai vu mon premier ordinateur cela a été un grand choc une multitude de sociétés travaillant pour la défense se développèrent durant les années 1950 la lokid missile et space Campanile qui construisait des missiles balistiques pour sous-marin fut créé en 1956 juste à côté du centre de recherche de la NASA 4 ans plus tard à l’arrivée des jobs la société employée déjà 20 000 personnes quelques centaines de mètres plus loin Westinghouse construisait des tubes de lancement et des pièces pour les systèmes de guidage il y avait des sociétés sous contrat avec l’armée à tous les coins de rue se rappeler Jobs il planait dans l’air un parfum de mystère et de haute technologie c’était très excitant dans le siège des entreprises œuvrant pour les militaires le secteur des industries de pointe se développa à vitesse grand V tout commençant en 1938 Candé pacar et sa femme emménagèrent dans un appartement au rez-de-chaussée d’une villa à Palo Alto il y avait à l’arrière de la maison une remise qu’occupe pas bientôt au billiulette l’ami de Pacard dans un garage une construction qui se révéla à la fois utile et emblématique de la vallée les deux hommes allaient bricoler leur premier appareil un oscillateur audio à la fin des années 1950 ulet pacar était devenu une grande société qui fabriquait des instruments de mesures électroniques heureusement un lieu fut mise à la disposition des entrepreneurs qui trouvaient leur garage trop exigu Frédéric thermale le directeur de la faculté d’ingénierie de l’Université de Stanford créa une zone industrielle de 300 hectares sur le campus de l’université pour que des sociétés privées puissent développer et commercialiser les idées des étudiants la première entreprise a profité de l’aubaine fut variane associ là où Clara Jobs travaillait avec cette idée de génie thermale fille de la vallée le berceau de la haute technologie explica Jobs lorsqu’il lui disant HP compter 9000 employés et était l’entreprise high-tech ou tout ingénieur souhaitant une stabilité financière rêvait de travailler le grand pôle de développement de la Silicon Valley fut comme tout le monde le sait l’industrie du semi-conducteur William choquelet l’inventeur du transistor chez bernabs dans le New Jersey s’installe à Manon View et créé en 1956 une fabrique de transistor aux silicium et non plus aux germanium très coûteux qui était jusqu’à leur employé mes choquer de vin de plus en plus versatile et abandonna le projet de transistor aux silicium 8 ces ingénieurs dont Robert Nice et Gordon Moore quittèrent la société pour fonder firstar c’est Michael cette entreprise compta jusqu’à 12000 employés mais éclata en 1968 lorsque Noyce après une lutte de pouvoir acharné n’obtint pas la présidence de la Société il débaucha Gordon Moore et crée une autre entreprise qui devint mondialement connu sous son abréviation Intel leur troisième employé fut un jour grave qui développa la société dans les années 1980 en accent la fabrication non plus sur les mémoires mais sur les microprocesseurs en quelques années plus de 50 entreprises s’installeront dans la vallée pour fabriquer des semi-conducteurs les sorts exponentielles de ce secteur suivait la célèbre loi découverte par Moore qui dès 1965 avait tracé la courbe de vitesse de calcul des circuits intégrés suivant le nombre de transistors que l’on pouvait placer sur une puce il avait démontré que ce chiffre doublé tous les deux ans et qu’il n’y avait aucune raison que cette progression diminue ce principe fut vérifié en 1971 quand Intel par 20 à graver une unité de traitement complète sur une seule puce Lindel katni 4 le micro-processeur était né la loi de Moore est restée vraie jusqu’à nos jours et c’est grâce à la fiabilité de ses prévisions en termes de prix de revient que deux générations de jeunes entrepreneurs dont Steve Jobs et Bill Gates ont pu estimer les coûts de production de leur futur inventions l’industrie de la puce électronique donna à la région son nom quand dans nos fleurs un journaliste d’un hebdomadaire économique news écrivit une série d’articles intitulés Silicon Valley USA les 60 km de la vallée Santa Clara qui s’étend du sud de San Francisco jusqu’à San José en passant par Palo Alto avait déjà leur artère économique el camino Rio la voie royale qui autrefois reliait les 21 missions de la Californie et qui aujourd’hui est une avenue grouillante ou se presse société high-tech et startup concentrant chaque année le tiers des investissements à risque des États-Unis en grandissant j’étais imprégné par l’histoire du lieu me raconta Steve Jobs j’avais moi aussi l’envie d’y laisser ma marque la plupart des paires dans mon quartier travaillait dans des secteurs de pointe tel que les cellules photovoltaïques les batteries les radars j’ai grandi dans l’émerveillement pour ces choses et j’étais très curieux je posais à mes voisins des tas de questions le plus important d’entre eux larylong qui habitait cette maison plus loin c’était à mes yeux l’ingénieur typique de chez HP un grand radioamateur et une pointure en électronique il m’a porté des tas de trucs pour que je puisse m’amuser avec en passant devant l’ancienne maison de langue il me désigne à l’aller il a pris un microphone à charbon une batterie et un haut-parleur et installer tout ça dans cette allée il m’a dit de parler dans le micro et le son est sorti tout seul par le haut-parleur le père de Steve Jobs lui avait appris que le signal d’un microphone devait être amplifié pour être audible alors j’ai couru à la maison pour dire à mon père qu’il avait tort si il y a besoin d’un amplificateur répéta à son père et quand Steve lui expliqua le fonctionnement de ce type de micro son père ne voulut pas le croire c’est impossible il y a une supercherie comme je ne voulais pas en démande il a fini par venir avec moi il a bien fallu qu’il se rende à l’évidence le pauvre n’en revenait pas il était dépassé Steve Jobs se souvenait très bien de cet événement parce que pour la première fois y compris que son père ne savait pas tout mais une prise de conscience plus troublante encore se figure en lui il avait toujours admiré les compétences techniques et la sagacité de son père il n’avait pas fait d’étude mais il était très futé il ne lisait pas beaucoup mais travaillait de ses mains n’importe quel système mécanique il pouvait en comprendre le fonctionnement mais devant l’incrédulité de son père ce jour-là le jeune Steve su qu’il était plus vif d’esprit que ses parents ce fut un moment clé pour moi quand j’ai réalisé ça j’ai été rempli de honte je n’oublierai jamais cet épisode cette découverte racontera t-il plus tard à ses amis associés au fait de savoir qu’il avait été adopté lui donna le sentiment d’être un enfant à part différent étranger à la fois au regard de sa famille comme à celui du monde extérieur une autre révélation sur vint quelques temps plus tard non seulement il avait découvert qu’il avait un QI plus élevé que ses parents mais que ces derniers le savaient Paul et Clara Jobs étaient des parents aimants et ils voulurent s’adapter au fait avoir un enfant plus éveillé que la moyenne et animée d’une volonté de faire il se pliait en quatre pour lui le traité comme un être à part et bientôt le jeune Steve s’en aperçu ils se sont sentis investis d’une nouvelle responsabilité il n’arrêtait pas de me nourrir intellectuellement et n’avait de cesse que de me trouver les meilleures écoles possibles il voulait devancer tous mes besoins si job c’est ainsi grandit non seulement avec le sentiment d’avoir été abandonné mais aussi avec la certitude d’être quelqu’un d’atypique c’est ce qui a forgé toute sa personnalité l’école avant même d’entrer à l’école primaire sa mère lui avait appris à lire mais cette précocité ne fut pas sans poser quelques problèmes je me suis beaucoup ennuyé les premières années alors pour m’occuper je chahutais il devint évident que le petit Steve à la fois par nature et par culture n’était pas prêt à entrer dans le moule je n’aimais pas cette nouvelle autorité aveugle et scolaire et ils ont été à deux doigts de réussir à me briser pour un peu ils auraient tué toute curiosité en moi son école primaire la Mona Lisa elle est interrie était une succession de petits bâtiments construit dans les années 1950 à 500 mètres de leur maison l’élève jobs sont bâti l’ennui en faisant des blagues j’avais un bon copain richarentino tous les deux on a fait les 400 coups comme le jour où on avait posé des affichettes disant apporter demain votre animal de compagnie à l’école c’était à mourir de rire tous ces chiens cours sans les chats à travers la cour et les profs qui ne savaient plus aux données de la tête l’autre fois il savait convaincu leur camarades de leur donner le code de leur antivol de vélo on est allé changer toutes les combinaisons et personne n’a pu récupérer sa bicyclette cela leur a pris jusque tard dans la nuit pour régler le problème quand il était en CE2 les canulars devaient plus dangereux un jour on a fait sauter un pétard sous la chaise de notre site mais c’est sterman depuis elle a gardé un petit nerveux rien d’étonnant donc à ce qu’il fut exclu de l’école deux ou trois fois dans l’année son père toutefois qui s’était rendu compte de la précocité de son fils avait rétorqué avec son calme et sa fermeté coutumier qu’il attendait la même prise de conscience de la part de l’établissement ce n’est pas de sa faute explicative aux enseignants c’est à vous de trouver le moyen de l’intéresser Steve Jobs n’avait pas le souvenir que ses parents les puni pour ses bêtises à l’école le père de mon père était alcoolique et le frappait à coup de ceinturon moi autant que je me rappelle je n’ai pas reçu une seule gifle de toute ma vie mon père comme ma mère reprochait à l’école de vouloir m’inculquer des imbécillités plutôt que de stimuler mon intellect Steve Jobs montrait tout jeune déjà un mélange de sensibilité et de dureté de rébellion et de détachement pour la rentrée en CM1 l’école jugea préférable de mettre Steve Jobs et Rick Fiorentino dans deux classes différentes institutrice pour la classe des bons était une matrone volontaire nommée homogène surnommé Teddy et cette femme de 20 pour Jobs l’une de ses bonnes fées après deux semaines d’observation elle jugea que le meilleur moyen d’amadouer Steve était de l’acheter un jour après l’école elle m’a donné un carnet rempli d’exercices de maths elle voulait que je l’emporte à la maison et que je résolve les problèmes j’ai pensé très fort tu peux courir ensuite elle a sorti l’une de ses sucettes géantes tellement grande qu’on en voit pas le bout et elle a dit quand tu auras terminé et si tu as une majorité de bonnes réponses je te donnerai cette sucette plus 5 dollars 2 jours plus tard je l’ai rendu son carnet après quelques mois et n’ai plus besoin de soudoyer son élève j’étais heureux d’apprendre et heureux de lui faire plaisir elle lui rendit cette affection en lui offrant des kits de bricolage où il s’agissait par exemple de fabriquer soi-même une lentille et de construire un appareil photo j’en ai plus appris avec Teddy qu’avec n’importe quel autre professeur si elle n’avait pas été là j’aurais fini en prison cet épisode une fois encore renforçage chez le garçon l’idée qu’il était différent des autres dans la classe j’étais son chouchou elle voyait quelque chose de particulier en moi ce n’était pas seulement son intelligence qu’elle avait remarqué des années plus tard elle aimait montrer une photo de cette année-là prise lors d’une fête le thème était Hawaii Steve Jobs était venu sans la chemise bariolet réglementaire mais sur le cliché il posait au milieu au premier rang en arborant une magnifique chemise il était parvenu à convaincre l’un de ses camarades de lui donner la sienne faire la fin du CM1 mais c’est avait fait passer à Steve déteste mes notes étaient du niveau d’une classe de 5e il était désormais battant non seulement pour ses parents et lui-même mais également pour le corps enseignant qu’il était intellectuellement précoce l’école proposa donc qu’il saute deux classes cela le stimulerait et ce serait plus facile de l’intéresser ses parents jugèrent plus sage de ne le faire passer qu’en 6e la transition fut néanmoins douloureuse socialement il était un enfant solitaire il se retrouvait avec des garçons ayant un an de plus que lui Pise encore il avait changé d’école il était désormais Laquitaine de melon secours le collège ne se trouvait qu’à un kilomètre de l’école élémentaire Mona Lisa mais à bien des égards c’était là-bas une toute autre planète un quartier miné par les guerres ethniques entre Gang il y avait tous les jours des bagarres et du racket dans les toilettes écrivait le journaliste Michael originaire de la Silicon Valley les enfants à porter des couteaux en classe pour impressionner leurs camarades à l’arrivée de Steve Jobs un groupe de collégiens était en prison pour violent réunion et le quart de ramassage scolaire d’un collège voisin avait été détruit parce que l’équipe de lutte contre celle de l’établissement en question le jeune Steve était souvent molesté et au milieu de l’année il posa un ultimatum à ses parents je voulais qu’il me change d’école financièrement c’était difficile ses parents avaient déjà du mal à joindre les deux bouts mais l’adolescence avait leur maître la pression voyant qu’ils hésitaient je leur ai dit que j’arrêtais l’école s’il me laissait à côté alors il cherchait où se trouvait les meilleurs établissements ils ont vidé tout leur compte jusqu’au dernier dollar pour acheter une maison à 21000 dollars dans un secteur moins mal fermé il déménageèrent à 5 km seulement au sud dans une ancienne plantation d’abricotier à sa Flo saltos transformé en lotissement leur maison au 2066 questdrive était une Baptiste plain-pied avec trois chambres et un garage élément indispensable équipé d’une porte roulante donnant sur la rue Paul Jobs pourrait tiré par ses voitures et son fils bricoler ses circuits électroniques entre autres à tout la maison se trouvait juste à la lisière de la circonscription de la cappotino salivaires secours l’une des écoles les plus sûrs de la vallée quand on a emménagé la il y avait encore des arbres fruitiers mais précise à Jobs alors que nous nous approchons de son ancienne maison le gars qui vivait juste à côté mais expliquer comment être un bon jardinier respectueux de la nature et faire du compost avec lui tout poussait je n’ai jamais mangé plus sain de toute ma vie c’est à cette époque que j’ai commencé à m’intéresser à l’agriculture biologique même s’il n’était pas de grand croyant Paul et Clara Jobs voulaient que leur fils est une éducation religieuse il emmenait donc à l’église luthérienne presque tous les dimanches ce rituel prit fin quand il eut 13 ans la famille était abonné à Life et en juillet 1968 le magazine publié en couverture la photo d’enfants du Biafra mourant de faim job son portable magazine à l’église le dimanche et apostrophe le pasteur si je lève mon doigt Dieu sait avant moi qu’elle doit je vais lever oui Dieu c’est tout je ne suis vu montera la couverture de Life Dieu est donc au courant pour ça et pour ce qui arrive à ses enfants Steve je sais que c’est difficile à comprendre mais oui il sait le garçon déclara alors qu’il ne voulait plus rien savoir d’un tel Dieu il ne remise jamais les pieds dans une église il passa toutefois plusieurs années à étudier et à pratiquer le bouddhisme zen pour lui le christianisme était à son apogée quand il prenait la quête spirituelle plutôt que d’enseigner le dogme cette religion s’est perdue elle sait trop soucier de la foi et non plus d’apprendre au fidèle à vivre comme Jésus et avoir le monde avec ses yeux je crois que les religions sont autant de portes d’entrée de la même maison parfois je pense que cette maison existe réellement parfois j’en doute cela demeure un grand mystère Paul Jobs travaillait alors un spectra physique une société à côté de Santa Clara qui fabriquait des lasers pour la recherche et le domaine médical en tant que mécanicien il construisait les prototypes en suivant scrupuleusement les plans des ingénieurs Steve Jobs était fasciné par ce besoin absolu de perfection les lasers nécessitent un alignement parfait des pièces peut raconter à Steve Jobs pour des applications en médecine ou dans l’aéronautique le montage devait être d’une précision micrométrique il disait mon père des trucs comme voilà ce que nous voulons et nous le voulons dans un seul bloc de métal pour que les coefficients de dilatation soit par tous les mêmes et papa devait trouver le moyen de le faire il fallait fabriquer quasiment toutes les pièces ce qui signifiait que Paul Jobs devait inventer les outils et les matrices spécifiques pour les usinés son fils était fasciné mais il passait rarement à l’atelier ça aurait été sympa qu’il m’apprenne à manipuler un tour et une fraiseuse malheureusement je n’ai jamais pris le temps de le faire parce que j’étais davantage intéressé par l’électronique un été Paul Jobs en Monastir dans le Wisconsin rendre visite à sa famille à la ferme la vie rurale ne l’attirait pas mais une image le fera pas il assiste à la naissance d’un veau et il fut étonné de voir le petit animal se mettre debout au bout de quelques minutes et commencer à marcher personne ne le lui avait appris c’était déjà accablé en lui un bébé humain ne peut faire ça j’ai trouvé ça stupéfiant même si pour tous les autres ça paraissait normal il avait écrit cette scène avec des termes d’électronique c’est comme si le corps de cette bête et son cerveau était programmé pour fonctionner ensemble dès la mise sous tension sans apprentissage pour la classe de 3e Steve Jobs à la au lycée homster high un grand campus avec des bâtiments de ciment de deux étages à l’époque pas en rose qui abritait 2000 élèves l’établissement avait été conçu par un célèbre architecte de prison il voulait ses constructions indestructibles Steve met la marche il faisait chaque jour aller et retour les 2 km à pied qui séparait sa maison de l’école il avait quelques amis de son âge mais il fréquentait surtout des élèves de terminale qui baignaient dans le mouvement contestataire de la fin des années 1960 c’était le temps où l’on commençait à parler de geek et de hippie c’était vraiment des gabrillants moi je m’intéressais au maths et à l’électronique eux aussi mais également au LSD au paradis artificiel en vogue dans la contre-culture de l’époque c’est plaisanterie désormais avaient pour dénominateur commun l’informatique une fois il installe un réseau de haut-parleur dans toute la maison mais puisque les haut-parleurs pouvaient faire office de microphone il avait construit une station d’écoute dans un placard grâce à laquelle il pouvait savoir ce qui s’est déroulait dans toutes les pièces une nuit alors qu’il espionnait avec des écouteurs sur la tête la chambre de ses parents son père le prix sur le fait et exigea qu’il démonte son installation le garçon passait de nombreuses soirées dans le garage de larrylong l’ingénieur qui habitait à 100 mètres de leur ancienne maison langue offrit finalement à Steve le microphone à charbon qu’il avait tant fasciné et lui fait découvrir les produits kiskats des appareils électroniques à assemblés soi-même tel que des postes de radioamateur les kit été livrés avec le châssis le boîtier les plaques et toutes les pièces avec un codage de couleur et le manuel de montage donnait également la théorie et expliquer comment fonctionnait l’appareil on avait alors l’impression de pouvoir comprendre et construire tout ce qu’on voulait une fois qu’on a monté une ou deux radios quand on voit une télévision dans un catalogue on est persuadé qu’on peut en construire une pareille même si ce n’est pas le cas j’ai eu beaucoup de chance parce que quand j’étais gosse mon père il est fait croire que je pouvais tout faire de mes mains l’angle fut entré également au club des explorateurs de yullet pacar une quinzaine d’élèves se réunissait tous les mardis soirs dans la cafétéria de l’entreprise il faisait venir un ingénieur de la société pour nous parler de ses travaux mon père m’a emmené là-bas toutes les semaines j’étais aux anges HP était un pionnier des LED on parlait donc des diverses utilisations possibles de ces diodes électroluminescentes comme Paul Jobs travailler pour une société qui fabriquait des lasers ce sujet n’intéressa particulièrement un soir après une conférence il convaincu un ingénieur HP travaillant sur les lasers de lui faire visiter le laboratoire d’holography mais l’apothéose pour moi ce fut quand j’ai vu le premier ordinateur de bureau que HP développé son petit nom était le 9100a ce n’était jamais qu’une calculatrice mais en même temps c’était le premier véritable micro-ordinateur un monstre de 20 kg et à mes yeux il était la beauté incarnée on incitait les gosses du club des explorateurs a mené des projets personnels et Steve Jobs décida de construire un fréquencemètre capable de compter le nombre de pulsations par seconde d’un signal pour ce faire il avait besoin de certains composants que HP fabriqué il décrocha donc son téléphone et appela le PDG à l’époque il n’existait pas de liste rouge alors j’ai cherché dans le bottin Bill violette appallo Aldo et je l’ai appelé chez lui c’est lui qui a décroché et nous avons bavardé pendant 20 minutes il m’a donné les pièces mais également un emploi à l’usine où il fabriquait des fréquences mètres Steve Jobs il travaille à pendant tout l’été après sa première année à Amsterdam ont permis déposer le matin et venez me rechercher le soir son travail consistait principalement à visser des écrous et des boulons sur une chaîne d’assemblage les ouvriers de la chaîne ne voyaient pas d’un très bon œil qu’un gamin est décrocher ce job en appelant le PDG je me souviens avoir dit à l’un des contremaître j’adore ce boulot et quand je lui ai demandé ce qu’il aimait le plus il m’a répondu moi c’est baiser Steve Jobs s’était mis dans la poche les ingénieurs à l’état au-dessus il y avait des beignets et du café tous les matins là-haut alors je monte à l’étage et je traînais avec eux Steve Jobs aimé travailler il distribuait également les journaux son père le conduisait en voiture quand il pleuvait et durant sa première année au lycée il travaillait les weekends et pendant les vacances comme manutentionnaire dans un grand magasin d’électronique Altec cet endroit était à l’électronique ce qu’une casse auto était en voiture un paradis pour les chineurs sur près d’un hectare des composants neufs ou usagés parfois classés sur des rayonnages parfois jetés en vrac dans des packs ou laisser en ta à l’extérieur au bout du complexe du côté de la baisse se souvint Jobs il y avait une partie grillagée abritant des restes de sous-marins du projet Polaris qui avait été démonté et vendu pour être recyclé tous les boutons et manettes de contrôle étaient encore là les couleurs étaient le gris et le vert militaire mais il y avait ces commutateurs et ses voyants rouges et ambres et ces gros leviers énormes pour un peu on se disait que si on en a baissé un on risque de faire sauter tout Chicago au comptoir du magasin croulant sous les catalogues ou couverture déchiqueté les clients se pressaient pour marchander des contacteurs des résistances des condensateurs et parfois une puce mémoire dernier cri dans le domaine des pièces automobiles son père négocié d’une main de maître car il connaissait mieux que les vendeurs la valeur de chaque article Steve Jobs fille de même grâce à sa connaissance des composants et son goût pour le marchandage il part 20 à gagner de l’argent il se rendait dans les marchés aux puces spécialisés dans l’électronique tel que celui de San José acheter à bas prix un circuit usagé qui contenait quelques composants de valeur et les revendait à son chef à Altec l’adolescent peut avoir à 15 ans et avec l’aide de son père sa première voiture c’était une nage mais tu parles que Paul Jobs avait restauré et équipé d’un moteur mg Steve Jobs ne l’aimait pas mais s’il n’avait pas osé le dire à son père l’idée d’avoir sa propre voiture était trop tentante aujourd’hui la nage mettre pas tu ne peux pas être une superbe voiture mais à l’époque c’était la voiture la plus ringarde qui soit mais bon c’était une voiture donc j’étais très content au bout d’un an le garçon avait mis suffisamment d’argent de côté avec ses divers petits boulots pour s’acheter une Fiat 850 rouge avec un moteur Abarth mon père est venu avec moi pour l’inspecter le fait de gagner de l’argent et de pouvoir m’offrir quelque chose c’était vraiment très excitant ce même été entre la seconde et la première Steve Jobs commencé à fumer de la marijuana j’ai goûté pour la première fois cet été-là à 15 ans et je me suis mis à fumer régulièrement un jour son père trouva de l’herbe dans la Fiat c’est quoi ça de la marijuana répondit tranquillement le garçon c’est l’une des rares fois où j’ai vu mon père en colère contre moi mais encore une fois Paul job se plie à la volonté de son fils il voulait que je lui promette de ne plus jamais fumer de l’herbe mais j’ai refusé en terminale Steve Jobs touchera aussi au LSD au haschich explorera les effets hallucinogènes liés à la privation de sommeil j’étais quasiment tout le temps entre deux joints on prenait parfois de l’acide le plus souvent dans les champs ou dans les voitures l’adolescence était également épanouie intellectuellement au cours de ces deux dernières années au lycée il se trouvait à la croisée des chemins d’un côté il y avait les passionnés d’électronique de l’autre les passionnés de littérature et de création artistique j’écoutais alors beaucoup de musique je lisais et autre chose que des revues scientifiques Shakespeare Platon j’adorais le Roi Lion ces autres livres de chevet étaient Moby Dick les poèmes de Dylan Thomas celui alors demandé pourquoi elle se sentait un lien particulier avec le Roi Lion et le capitaine nakabe deux personnages parmi les plus déterminés de toute la littérature mais il a élu dès ma question alors je n’ai pas insisté quand j’étais en dernière année au lycée continue a-t-il en changeant de sujet j’avais un professeur incroyable en littérature il ressemblait à Hemingway et nous a emmené faire un raid en raquette dans le Yosemite si Jobs suivait un cours qui devint légendaire dans la Silicon Valley le cours d’électronique de John McCallum un ancien pilote de l’US Navy qui n’avait pas son pareil pour intéresser ses élèves en hésitant pas par exemple à monter une bobine de Tesla pour créer de redoutable SARC électrique sa petite réserve dont il prêtait la clé à ses meilleurs élèves croulaient sous les transistors et autres composants électroniques il avait l’aisance d’un monsieur chips pour expliquer la théorie et en déduire aussitôt des applications pratiques telles que le montage en série ou en parallèle de résistance et de condensateur pour construire des amplificateurs ou des postes récepteurs de radio la classe de ma colum se trouvait dans un bâtiment annexe aux allures de remise au fin fond du campus à côté du parking Steve Jobs voulu me le montrer c’est là que ça se passait m’expliquait-il en regardant l’atelier par la fenêtre du bâtiment et à l’autre porte là-bas c’était la salle de mécanique automobile cette juxtaposition était à l’image des patients respectives du Père et du Fils ma colombe croyait dans la discipline militaire et au respect de l’autorité pas Steve Jobs le garçon ne tentait plus de cacher son aversion à l’égard de toute forme d’autorité et son attitude était un mélange déroutant d’assiduité et de rébellion son ancien professeur dira plus tard il était souvent dans un coin à faire son truc et éviter tout contact avec moi comme avec le reste de sa classe ma colombe se méfie à toujours de Steve Jobs jamais ne lui donna une clé de sa caverne d’Ali Baba un jour le garçon a besoin d’une pièce que le lycée n’avait pas il aplat donc le fabricant PCV la société Brooks à T3 et le raconta qu’il concevait un nouvel appareil et qu’il voulait tester leurs composants la société le lui envoyer par avion quelques jours plus tard quand ma colombe lui demanda comment il s’était procuré cette pièce Jobs lui dévoile avec un mélange de défi et de fierté les dessous de l’affaire l’appel en PCV l’histoire qu’il avait inventé j’étais furieux explique à ma colombe ce n’était pas le comportement que j’attendais de mes élèves la réponse de Steve Jobs fut sans équivoque je n’avais pas d’argent pour l’appel et eux ils ont plein de fric Steve Jobs suivi le cours de ma colombe une seule année au lieu des trois proposés pour l’un de ses projets il construisit un circuit pourvu d’une cellule photoélectrique qui fait ses office d’interrupteur quand celle-ci recevait de la lumière un montage du niveau de n’importe quel lycée il préférait de loin jouer avec des lasers grâce à ce que lui avait appris son père avec quelques amis il créa des jeux de lumière pour des fêtes avec des faisceaux laser animés par des miroirs placés sur les membranes des haut-parleurs [Musique] chapitre 2 un couple improbable les deux Steve Vosges pendant qu’il suivait les cours de ma colombe Steve Jobs se lit à d’amitié avec un ancien de l’école qui était le chouchou de l’ex militaire toute promotion confondue et une légende vivante à Roomster high pour ses prouesses en électronique si vous ne bosniaque dont le frère cadet faisait partie de l’équipe de natation de Steve Jobs était de 5 ans son aînés et on savait beaucoup plus long que lui en électronique mais socialement et psychologiquement il était encore un lycéen à tarder comme Steve Jobs Steven Wozniak avait beaucoup appris de son père mais le renseignement avait été différent Paul Jobs avait abandonné ses études au lycée il réparer des voitures et faisait des coquets profits en achetant au meilleur prix ses pièces Francis vosniaque surnommé Jerry était un ancien étudiant et mérite de quinté et ancien bac de l’équipe l’école avait en haute estime les inventeurs et les concepteurs qu’elle formait et mépriser les commerciaux et ce en général qui faisaient des affaires Francis vosniak devint un spécialiste des fusées chez lockid où il concevait des systèmes de guidage pour missile mon père disait qu’il n’y avait rien de plus noble sur terre que l’ingénierie me confie à Steve Wozniak selon lui ce sont les ingénieurs qui tirent la société vers le haut vosniaque se revoyait tout petit dans le bureau de son père avec toutes sortes de composants électroniques devant lui c’était l’un de ses premiers souvenirs papa les avait étalés sur une table pour que je puisse jouer avec il regardait fasciné son père sur un écran vidéo transformer une sinusoïde en une ligne droite parfaite pour lui montrer qu’un de ses circuits fonctionnaient convenablement je ne comprenais pas trop à l’époque ce qu’il faisait mais à mes yeux c’était forcément quelque chose d’important et de très utile Bose comme on l’appelait possède une foule de question sur les éléments de circuit qui traînait partout dans la maison et son père sortait un tableau pour lui donner un petit cours d’électronique m’expliquer le fonctionnement d’un transistor en remontant jusqu’à la théorie des atomes et des électrons au CE1 je connaissais l’effet d’une résistance non pas par des équations mais grâce au schéma qui m’avait dessiné Francis VOST donna un autre enseignement à son fils un précepte qui demeura ancré dans l’esprit de vosse jusqu’à l’âge adulte et qui mot de la sans doute sa personnalité atypique et juvénile ne ment jamais mon père croyait en l’honnêteté en l’honnêteté absolue c’est la chose la plus importante qu’il m’est apprise je ne sais pas mentir et c’est le cas aujourd’hui encore la seule exception qu’il fait à ce principe c’est quand il s’agit de faire une plaisanterie il inculqua également à son fils une aversion pour tout ambition excessive c’est là tout ce qui sépare votre Jobs 40 ans après leur rencontre alors que vos assistés à l’inauguration d’un nouveau produit Apple en 2010 il me parle de leurs différences mon père me disait tu dois être au milieu et c’est vrai que je ne voulais pas être au sommet de l’échelle comme Steve papa était ingénieur et c’est ce que je voulais être j’étais bien trop timide pour être un homme d’affaires en CM1 vosniaque était déjà pour reprendre son expression un arrêt il était plus facile de faire les yeux doux à un transistor qu’à une fille il a toujours eu cet aspect voter hirsute du garçon toujours penché sur ses circuits à l’âge de Steve Jobs des couvrait le fonctionnement atypique d’un microphone à charbon va se servait de transistor pour construire un système d’interphone avec amplificateur relais voyant lumineux et sonnerie reliant les chambres de ses camarades dans 6 maisons différentes à la joue Steve Jobs montélims vos assemblées un émetteur récepteur Harley crafters la radio la plus perfectionnée du moment et obtenez sa licence de radioamateur va se passer le plus clair de son temps chez lui à lire les revues d’électronique de son père il se passionne pour les articles sur les nouveaux ordinateurs tel que le puissant éniaque l’algèbre de boules lui venant naturellement il s’émerveillait de sa simplicité d’emploi en classe de 4e il construisit un calculateur utilisant les nombres binaires regroupant sans transistor 200 diodes et autant de résistance sur 10 plaques de circuit il gagne à le concours régional de l’USA bien qu’il y a eu des élèves de terminale parmi les compétiteurs vos devint plus solitaire encore quand ses camarades commencèrent à sortir avec des filles aller à des fêtes autant de défis qui lui paraissaient bien plus complexe que celui de concevoir des cartes électroniques alors qu’autrefois j’ai été apprécié j’avais des amis je faisais du vélo avec eux et tout le reste je me suis retrouvé seul comme une pierre pendant un temps qui m’a paru durée éternité personne ne m’a plus adressé la parole il trouva une échappatoire en faisant des plaques en terminale il construisit un métronome électronique comme ceux qu’on emploie en cours de musique et lu l’impression d’entendre le tic-tac une bombe à retardement alors il retira les étiquettes de grosse pile les scotchés ensemble les branchages à son circuit et plaça le tout dans l’un des casiers de l’école il régla son appareil pour que le tic-tac s’accélère quand on ouvrait la serrure plus tard ce même jour vos fut convoqué dans le bureau du proviseur il pensait que c’était pour lui annoncer qu’il avait gagné une fois encore le concours de mathématiques mais au lieu de ça il tombe amené à nez avec la police le proviseur Mr avait été prévenu quand on avait découvert l’engin il l’avait attrapé courageusement l’avait emporté jusqu’à l’extrémité du terrain de football pour arracher les fils vosse ne plus s’empêcher d’éclater de rire il fut envoyé en maison de redressement où il passe à la nuit ce fut pour lui une expérience mémorable il a pris aux autres détenus comment retirer les fils des ventilateurs pour les brancher au barreau afin que les geôliers reçoivent une décharge électrique quand il est toucherait prendre un coup de jus était un insigne honneur pour Voice qui se voyait déjà ingénieur en électronique c’était le métier qui rentrait il avait un jour fabriqué une roulette de casino d’un genre un peu particulier la partie se jouer avec quatre personnes ayant chacune un pouce dans une fente suivant la case ou s’arrêter la boule l’un des quatre joueurs recevait une décharge nous autres les gars de l’électronique on jouait tous à ce jeu mais c’est poules mouillées de programmeur avec trop les jetons en terminale il travaille à mi-temps chez Sylvania et une opportunité de manipuler pour la première fois un ordinateur il a pris le Ford rang et éplucha les manuel de la quasi totalité des mini-ordinateurs de l’époque en commençant par le PDP 8 de Pokémon puis il étudie les caractéristiques techniques des dernières puces électroniques et tentat d’imaginer ce que pourrait être un ordinateur qui utiliserait ses dernières innovations technologiques il se lance un défi concevoir un circuit aussi efficace mais qui se servirait du moins de puces possible je l’ai fait tout seul enfermé dans ma chambre se souvient-il tous les soirs il tentait d’affiner ses schémas de la veille à la fin de sa terminale il était devenu un expert en la matière je concevais des ordinateurs deux fois moins cher à réaliser que ceux des sociétés existantes mais ce n’était que sur le papier il ne parle jamais de ses recherches à ses amis de toute façon la plupart des jeunes de 17 ans avaient d’autres chats à fouetter lors du weekend de funksgiving wozniaque se rendit à l’Université du Colorado elle était fermée pour les vacances mais il trouva un étudiant en informatique pour lui faire visiter les laboratoires le jeune homme supplie à son père de le laisser aller étudier là-bas même si les coups de scolarité dépassaient de loin les moyens de la famille Francis vosniaque conclut un accord avec son fils il pourrait y aller pendant un an puis il reviendrait poursuivre ses études au collège des Anza l’établissement de la région les événements finalement le contraignent à respecter la seconde partie du contrat car après son arrivée dans le Colorado à l’automne 1969 il se consacra tellement à faire des blagues comme par exemple de faire imprimer des milliers de flyers disant fatnaction qu’il rata deux UV et passa en conseil de discipline en outre il crée un programme pour calculer les nombres de la suite de Fibonacci qui coûte assez cher en temps d’utilisation d’ordinateur que l’université menaça de lui faire payer la facture plutôt que d’avouer ses fautes à ses parents il demande à son transfert à des Hamza Bose pendant ses loisirs entrepris de gagner un peu d’argent il trouva un emploi dans une société qui fabriquait des ordinateurs pour le ministère des Transports routiers un collègue lui fit alors une offre miraculeuse il lui proposa de lui donner quelques puces qu’il avait en trop pour qu’il puisse construire l’ordinateur dont il avait fait les plans vosniaque décida d’utiliser le moins de composants possible à la fois par défi personnel et parce qu’il ne voulait pas abuser de la gentillesse de son collègue le gros du travail fut réalisé dans le garage d’un ami de Fernandez qui habitait au coin de sa rue et qui était encore au lycée de randstader pour se donner du cœur à l’ouvrage les deux garçons engloutissaient des quantités astronomiques de Crimson ils allaient au supermarché de saint-nivert à vélo rapporter leur bouteille consignées pour pouvoir en racheter d’autres c’est ainsi que l’on a baptisé notre ordinateur le crime soda compil sur le principe c’était un calculateur capable de multiplier des nombres qu’on entrait grâce à un ensemble de commutateurs et le résultat était donné en binaire sur un ensemble de l’aide quand l’appareil fut terminé Fernandez décida de présenter à wozniaque un camarade de amster il s’appelle Steve il fait des farces comme toi il construit aussi des trucs électroniques ce fut peut-être la Réunion la plus importante dans un garage de la Silicon Valley depuis celle de youzet et pacar 32 ans plus tôt Steve et moi nous nous sommes assis sur le trottoir en face de la maison de Bo et nous avons parlé à non plus finir on s’est raconté des anecdotes les canulars que nous avions fait les appareils que nous avions construit nous avions tant de points communs ordinaire les gens avaient du mal à comprendre ce sur quoi je travaillais mais Steve saisissait tout de suite et il m’était sympathique il était sec comme un clou et plein d’énergie Steve Jobs aussi était impressionné vous été la première personne que je rencontrais qui en savait plus que moi en électronique disait-il en exagérant son expertise en la matière tout de suite je l’ai bien aimé j’étais un peu plus mûr que mon âge et lui un peu moins que le sien alors ça c’est égalisait vos étaient très brillant mais émotionnellement c’était un vrai gamin en plus de leur intérêt commun pour les ordinateurs ils avaient tous les deux une autre passion la musique c’était une période formidablement riche de ce point de vue comme si on vivait à l’époque de Beethoven Mozart vraiment c’est ce que retiendra l’Histoire posez-moi on était en plein dedans on a cherché un gars à Santa Cruz un dénommé Stephen picking qui publie une chronique sur Bob Dylan Dylan enregistrer tous ses concerts et certaines personnes de son entourage en ont profité rapidement des bandes se sont vendues sous le manteau et ce gars les avait toutes dénicher ses enregistrements devint leur quête on arpentait tous les deux sans José et Berkeley pour trouver ses enregistrements pirates confit vozniak Jobs me parle à longuement de cette période on a acheté les livrets des chansons et ont passé la nuit à les chanter les paroles de Dylan nourrissait l’imagination développer notre sens créatif à la fin j’avais plus de 100 heures de chansons y compris l’intégralité de ces concerts de la tournée 65 et 66 le moment charnière ou Dylan choisit la guitare électrique les deux garçons s’achetèrent chacun un magnétophone à bantèques faut se dire qu’utiliser le sien à basse vitesse pour pouvoir enregistrer un maximum de morceaux sur une seule bande job c’était tout aussi passionné au lieu de gros enceintes je me suis offert un casque dernier cri et j’écoutais Dylan pendant des heures allongé sur mon lit je vous avais fondé un club à amster high qui crée des jeux de lumière psychédélique pour des soirées et faisait des farces à ses temps perdu ils avaient un jour placé un siège de toilette pas en doré au milieu du campus leur organisation s’appelait le Back fright club en l’honneur du nom du proviseur de l’époque bien qu’ils ont quitté le lycée wozniaque et son ami à handball venez prêter main forte groupe qui a la fin de l’année voulait préparer une banderole d’adieu pour leurs camarades de terminale qui quittaient le lycée alors que je traversais avec Jobs le campus 40 ans plus tard il s’arrêta et tendit le doigt tu vois ce balcon c’est là que nous avions installé la bannière ce fut un haut fait d’armes qui sert à jamais notre amitié entre vos et moi ils prirent chez Alban un grand drap il avait éteint aux couleurs de l’école et avait peint une grande main faisant un doigt d’honneur la merde les avait même aidé à la dessiner et leur avait montré comment mettre un ombrage pour lui donner plus de réalisme j’étais jeune moi aussi à pété le dit en pouf en il myrte au point un système de corps des de poulie pour que l’étendard puisse être déployés au moment précis où le groupe de diplômés passerait devant le balcon et ils avaient signé leur œuvre soit jab allusion argotique pour fellation les initiales de vosniak et baume combiné avec quelques lettres du nom de jobs c’est ainsi que le jeune Steve se fie renvoyer une fois encore du lycée pour une autre plaisanterie vosniaque avait construit un petit appareil qui brouillait la réception des téléviseurs il arrivait dans une pièce où des gens regardaient la télévision appuyez discrètement sur le bouton et l’écran se couvrait de neige dans l’instant quand quelqu’un se levait pour taper sur le poste wozniaque lâcher le bouton et l’image revenait une fois qu’il se fut lassé de faire bondir ses victimes de leur siège à volonté il pousse à l’expérience un peu plus loin il parasite à l’image jusqu’à ce que quelqu’un touche l’antenne et par de sa vente manipulation il parvint à convaincre l’infortunité qu’il fallait tenir le râteau d’une main tout enlevant un pied pour rétablir l’image des années plus tard lorsque Jobs au cours d’une présentation eu des difficultés à lancer une vidéo il posa ses papiers et raconta son auditoire l’histoire du boîtier brouilleur va se laver dans sa poche et on arrivait dans le foyer des étudiants où toute une bande regardée un feuilleton genre Star Trek et il brouillait l’image quelqu’un se levait pour intervenir et au moment où il devait un pied il faisait revenir l’image dès que malheureux le reposer au sol il brouillait de nouveau l’écran et en 5 minutes ajoute à Jobs en prenant une posture grotesque le gars se retrouvait comme ça et la salle rit aux éclats la Blue bac leur dernier canular high-tech qui allait être l’élément déclencheur de la jeunesse d’Apple fut conçu un dimanche après-midi lorsque vozniaque lutte un article dans le magazine escouade que sa mère avait laissé pour lui sur la table de la cuisine on était en septembre 1971 il devait partir le lendemain à Berkeley sa 3e université en 3 ans l’article de Ron Rosenbaum intitulé Les secrets de la petite bluebacks décrivait comment des pirates du téléphone avaient trouvé le moyen de passer des appels longue distance gratuitement en reproduisant les tonalités qui routait les signaux du réseau it arrivée à la moitié de l’article raconte vosniaque je n’ai plus m’empêcher d’appeler mon meilleur ami Steve Jobs pour lui dire des passages il savait que Jobs qui entamait sa dernière année au lycée serait l’une des rares personnes à partager son excitation le héros de l’histoire était gentleiper un pirate surnommé Captain Crunch parce qu’il avait découvert que le sifflement émis par ses céréales éponymes du matin était du 2600 Hertz la fréquence utilisée par les routeurs du réseau téléphonique il pouvait ainsi tromper les systèmes et téléphoner à l’international pour le prix d’un appel local l’article révélé que les autres tonalités à fréquence unique pilotant les routeurs étaient listés dans un numéro du Bel sestomac des rayons dès que Steve Jobs reçu l’appel de wazniak il suit qu’il devait à tout prix se procurer un exemplaire de cette revue technique vous est passé me prendre 5 minutes plus tard et on a foncé à la bibliothèque du slack de starford c’était un dimanche et la bibliothèque était fermée mais il savait qu’une porte demeurait souvent ouverte je nous renvoie en train de fouiller fébrilement les piles de magazine c’est Voice qui dénicha le numéro avec toute la liste des fréquences c’était comme si on avait trouvé le Graal on l’a ouvert et miracle on en revenait pas tout était là les tonalités les fréquences tout juste avant la fermeture ce soir-là et # de quoi assembler un générateur de fréquence Jobs avait déjà construit un fréquencemètre quand il était au club des explorateurs il l’employeur donc pour calibrer les tonalités à l’aide d’un cadran il pouvait générer les sons spécifiés dans l’article et les enregistrer à minuit il était prêt à tester leur appareil malheureusement les oscillateurs qu’ils utilisaient manquer de stabilité pour reproduire à l’identique le tri Haddock pour tromper la compagnie du téléphone ça se voyait bien avec le fréquencemètre de Steve explique à Wozniak ça ne pouvait pas fonctionner comme je partais à Berkeley le lendemain matin on a décidé que je pencherai sur une version numérique lorsque je serai là-bas personne n’avait jamais construit une blueback numérique mais vous êtes prêt à relever le défi avec des diodes et des transistors acheter au rayure chaque et avec l’aide d’un camarade musicien ayant l’oreille absolue il réussit à la finaliser juste avant jamais je n’avais été aussi fier de ma vie confiserie aujourd’hui encore je n’en reviens pas d’être parvenu à concevoir un tel circuit une nuit le jeune homme qui t’a Berkeley et se rendit chez Steve Jobs pour essayer son invention il tentèrent d’appeler l’oncle de vosniaque à Los Angeles mais ils firent un faux numéro cela n’avait aucune importance leur appareil fonctionnait bonjour nous vous appelons gratuitement on vous téléphone gratis s’écrier vosniaque la personne à l’autre bout du fil était aussi perplexe qu’à gacée et Steve Jobs ajouter on vous appelle de Californie de Californie avec une bluebacks vous vous rendez compte l’homme ne pouvait comprendre ce qu’il y avait d’extraordinaire puisqu’il habitait lui aussi cet état au début il se servir de leur appareil pour faire des canulars téléphoniques celui qui resta dans les annales ce fut lorsque vozniak appela le Vatican en se faisant passer pour Enrique Kissinger et demanda à parler au pape avec un fort accent allemand nous être à le sommet de Moscou et nous voulons parler à le pape imite encore vozniaque on lui répondit qu’il était 5h30 du matin et que le pape dormait il lutte en ligne un évêque censé faire office d’interprète mais il dure jamais le pape au téléphone il avait compris que Voice n’était pas Kissinger raconte Jobs nous téléphonions d’une cabine public c’est alors qu’il franchir un cap qui scellerait à jamais le mode de fonctionnement du duo vostfr que la bluebacks pourrait être autre chose qu’un amusant passe-temps il pourrait en construire plusieurs et les vendre je me suis procuré le reste des pièces le boîtier l’alimentation le clavier et j’ai évalué le prix auquel on pouvait la vendre m’expliquer Jobs ce qui préfigurait le rôle respectif quand ils fonderait Apple le produit fini avait l’épaisseur de deux jeux de cartes le prix de revient était de 40 dollars Jobs décida de fixer le prix à 150 dollars suivant l’exemple d’autres pirates tel que Captain Crunch il se donnèrent des pseudos Jobs of torbach il faisait la tournée des dortoirs et jouer les VRP pour tenter de placer leur petite boîte magique devant leurs clients potentiels il s’appelait le rides à Londres ou une boîte vocale en Australie tenant la blague du jour Jobs me préciser avec fierté on a construit une centaine de Blue bacs on les a quasiment toutes vendus la bonne rigolade s’arrêtait dans une pizzeria de saint-nivert les deux compères s’apprêtaient à descendre à Berkeley dans l’espoir de fourguet blueback ce qu’il venait d’assembler job avait besoin d’argent était pressé de vendre alors il fit son boniment au groupe de la table d’à côté comme il paraissait intéressé il leur fait une démonstration dans une cabine téléphonique et un plat à Chicago les types leur demandèrent alors de les accompagner jusqu’à leur voiture où se trouvait leur argent on les a donc suivi os et moi j’avais la blueback dans la main et le gars s’est penché dans l’habitacle à fouiller sous le siège et a sorti un flingue je n’avais jamais vu un pistolet de cyprès j’étais terrorisé il a plaqué l’arme contre mon estomac et m’a dit donne-moi ton machin Brother j’étais en proie à la panique il y avait la portière de la voiture juste devant moi peut-être que si je la claqué sur cette ibia on pourrait s’enfuir et s’il y avait aussi de fortes chances qu’il me tire dans le ventre alors je lui ai donné le boîtier bien gentiment ce fut un vol étrange le type qui emporta la bluebacks laissé à Steve Jobs son numéro de téléphone en lui disant qu’il le paierait plus tard si l’appareil marchait Jobs donc rapla et eu le gars en ligne il ne savait pas utiliser l’appareil alors Steve Jobs ne manquant jamais d’un propos lui fixe un rendez-vous dans un lieu public mais vos jobs finalement du repas le cran de se retrouver à nouveau face-à-face avec son pistolet même s’il y avait peut-être 150 dollars à gagner cette expérience ouvrit la voie vers la plus grande aventure de leur vie sans la Blue bac jamais Apple n’aurait vu le jour m’expliquera Jobs j’en suis sûr à 100 % voz et moi à cette occasion avons appris à travailler ensemble nous avons acquis la certitude que nous pouvions résoudre tous les problèmes techniques et lancer un produit ils avaient mis au point un appareil avec un petit circuit qui pouvait faire la nique à des multinationales pesant plusieurs milliards de dollars cela nous a procuré une confiance en nous extraordinaire conclut également vos c’était sûrement une erreur de les vendre mais cela nous a offert un aperçu de ce que l’on pouvait faire moi avec mes talents en électronique et Steve avec sa vision à grande échelle la bluebacks poussant entre les bases du partenariat à venir vozniaque serait le gentil magicien qui viendrait avec ses inventions de génie et Jobs imaginerait comment les présenter les rendre conviviales et les lancerait sur le marché pour gagner de l’argent [Musique] [Applaudissements] chapitre 3 tout lâcher harmonie ouverture détachement Chris and Brenan vers la fin de sa terminale à romstellar au printemps 1972 Steve Jobs fréquenta une hippie nommé prison Brennan qui avait son âge mais était encore en première avec ses cheveux châtain clair ses yeux verts c’est haute pommettes et son allure délicate elle avait le charme d’une princesse Elfe ses parents étaient en pleine rupture ce qui la rendait plus attachante encore on travaillait tous les deux sur un film d’animation on est sorti ensemble elle est devenue ma première véritable petite amie l’explication dira plus tard Steve était un peu fou c’est pourquoi il m’a tirait la folie de Steve Jobs était une folie travaillée il avait commencé depuis longtemps ses régimes drastiques uniquement des fruits et des légumes il était donc fin et musclé comme un lévrier il avait appris à regarder les gens en fixement sans battre des paupières et il cultivait les longs silence émaillés de staccato de parole c’est étrange mélange d’intensité et de détachement associé à des cheveux longs une barbe hirsute lui donnait des aires de chaman parfois il passait pour un être charismatique parfois il faisait carrément peur il tournait en rond dans les pièces comme un aliéné se souvenait crisane il avait beaucoup d’angoisse il y avait comme une grande obscurité autour de lui Jobs prenait de l’acide et il entraîne à crisane dans ses paradis artificiels cela se passait souvent dans un champ de blé dans les environs de saint-nivert c’était génial racontait-il j’écoutais du bac et soudain tous les blés jouaient du bac je n’avais jamais rien connu d’aussi beau et merveilleux j’avais l’impression d’être le chef d’orchestre et que l’âme du compositeur venait me rejoindre en traversant les blés l’été 1972 après sa sortie du lycée Jobs s’installe avec Rizan dans une cabane dans les collines de Los Santos quand il annonça son projet à ses parents son père pique à une colère ta question moins vivant tu ne feras pas ça il s’était déjà récemment disputé à propos de la marijuana et une fois encore le jeune Steve Jobs se montrant un flexible il leur dit au revoir et s’en alla dans sa cabane krisanne passa beaucoup de temps cet été là à peindre elle avait du talent elle pénitent un clown pour Steve qu’il garde à accroché au mur job écrivait de la poésie et jouait de la guitare il se montrait parfois très froid avec elle mais il était également captivant et irrésistible et imposé facilement sa volonté c’était un être éclairé cruel à la fois disait-elle un curieux mélange au milieu de l’été Jobs a failli mourir brûler vif dans sa Fiat rouge il roulait sur Skyland Beauval dans les monts Santa Cruz avec un ami du lycée Tim Brown quand celui-ci en regardant derrière lui vit que des flammes sortaient du moteur d’un ton détaché il dit gare-toi Steve ta voiture est en feu son père malgré leur dispute va dans les montagnes chercher la Fiat pour gagner de quoi s’acheter une nouvelle voiture Jobs demanda à wozniaque de l’emmener au collège de Ransart pour jeter un coup d’œil sur les petites annonces le centre commercial westate à San José chercher des étudiants pour se déguiser et amuser les enfants pour 3 dollars de l’heure Jobs Wozniak et crisane enfilé de gros costumes et des masques et jouer Alice au pays des merveilles le Chapelier Fou et le lapin blanc vosniak avec sa personnalité douce et appliquée trouve à l’exercice amusant je me disais c’est super j’adore les enfants ça me changeait de mon emploi chez HP Steve je crois trouver ce boulot totalement crétin mais moi je voyais ça comme une expérience insolite pour Jobs en effet ce fut un calvaire j’ai tout fait je crevé de chaud les costumes étaient horriblement lourd je n’en pouvais plus à la fin j’avais envie de frapper les gosses la patience n’avait jamais été l’une de ses vertus collège oui 17 ans plus tôt ses parents avaient ouvert un fond de financement quand ils avaient adopté Steve il ferait des études supérieures alors il travaille dur et mirent de l’argent de côté pour que leur fils puisse aller à l’université et Jobs devenant de plus en plus têtu compliquer la situation ils sont j’ai arrêté ses études j’avais envie de partir à New York me dit-il en mesurant à quel point sa vie et peut-être celle de nous tous aurait été différente plus ses parents insistés plus il se braquait il ne souhaitait pas aller dans une université d’État comme Berkeley où était vosniaque même si ces établissements étaient bien plus abordables et il ne voulait pas davantage entendre parler de Stanford qui se trouvait à deux pas et tu lui accorderait sans doute une bourse les gars qui allait là-bas avaient déjà un plan de carrière il n’avait pas la fibre artistique moi je désirais un supplément d’âme faire quelque chose de différent et d’intéressant il ne voyait donc qu’une seule option collège vide un établissement privé dont le programme porté sur les 7 arts libéraux il se situait à Portland dans l’Oregon et c’était l’un des collèges d’enseignement supérieur les plus chers du pays le jeune homme se trouvait avec vosse à Berkeley quand son père la plaque pour lui annoncer qu’il était reçu à ride il tenta encore de le dissuader de partir là-bas sa mère aussi c’était bien trop cher pour eux mais leur fils leur poser un ultimatum soit il allait à ride soit il n’allait nulle part Paul et Clara CDR comme toujours oui ne comptait que 1000 étudiants c’était un établissement deux fois plus petit que ramstead il était réputé pour la liberté de parole qui régnait et son mode de VIP ce qui contrastait curieusement avec son enseignement classique et dogmatique 5 ans auparavant tu me fais rire le gourou de l’illumination psychédélique était venu au campus de ride lors de sa campagne pro LSD ligue for Spears Discovery League pour la découverte spirituelle assis en tailleur il avait prêché comme toutes les grandes religions du passé nous cherchons le divin en nous cette quête ancienne s’inscrit dans notre mantra contemporain harmonie ouverture détachement nombre d’étudiants de read avait pris cette injonction au pied de la lettre plus d’un tiers des jeunes soucieux de se détacher des contingences matérielles abandonner leurs études durant les années 1970 à l’automne 1972 quand vint le moment désinscriptions ses parents emmenaient à Job jusqu’à Portland mais dans un nouvel accès de rébellion il leur interdit de pénétrer sur le campus il ne leur dit ni au revoir ni merci il me narra cet épisode avec une contrition qui ne lui était guère coutumière c’est l’un des moments de ma vie dont j’ai le plus honte je ne leur ai montré aucune gratitude et je les ai blessés je n’aurais pas dû ils avaient tout fait pour que je puisse aller là-bas mais je ne voulais pas les avoir dans mes pattes je voulais que personne ne sache que j’avais des parents je voulais être l’orphelin qui avait traversé tout le pays en train et qui débarquait de nulle part un être vierge sans racine sans relation ni passer à l’arrivée de jobs aride la vie au campus avait connu une mutation profonde l’implication du pays dans la guerre du Vietnam avait reculé et avec lui le mouvement de contestation l’engagement politique avec quasiment disparu la nuit dans les dortoirs on parle moins de changer le monde que de quête individuel Steve Jobs fut grandement influencé par la littérature traitant de spiritualité et d’éveil personnel en particulier le célèbre lui-même ici et maintenant un guide prenant la méditation et l’exploration des merveilles coffret les substances psychédéliques écrits par Rome das anciennement Richard Albert c’était si profond ce texte m’a totalement métamorphosé comme nombre de mes camarades son ami le plus proche était Daniel coq un autre barbu hirsute dont il avait fait la connaissance une semaine après son arrivée il partageait le même intérêt pour le Zen Dylan et l’acide code que fenêtre d’une banlieue pays de New York il était intelligent mais marcher au ralenti son indolence hippie rendue plus mollassone encore par la pratique du bouddhisme cette quête spirituelle l’avait inciter à se défaire de tout bien matériel mais il était néanmoins impressionné par le magnétophone de jobs Steve a débarqué avec un tec à bande et avec tous les enregistrements pirates de Dylan c’était un mec à la fois baba cool et high-tech Steve Jobs passa beaucoup de temps avec code que et sa petite amie Elisabeth 11 même si c’était montré grossier envers elle lors de leur première rencontre quand il lui avait demandé combien il fallait lui donner d’argent pour qu’elle accepte de coucher avec un autre garçon il partait sur la côte en auto-stop discuter un an plus finir sur le sens de la vie assister aux célébrations dans le temple des HARRY Krishna allait au centre zen pour avoir un repas végétarien gratuit on s’amusait beaucoup d’ici 4 que maison n’en apprenait aussi beaucoup philosophiquement pour nous le Zen c’était très sérieux Steve Jobs se mit à fréquenter la bibliothèque et lisait comme code que de plus en plus d’ouvrages sur la spiritualité orientale tel que esprit zen esprit neuf de chenilles au Suzuki autobiographie d’un yogi de paramar Hansa yoga Nanda la conscience cosmique de Richard Maurice Bucker et pratique de la voie tibétaine au-delà du matérialisme spirituel de chez Guillaume trompe pas ils avaient installé une chambre de méditation dans le grenier au-dessus de la chambre d’Élisabeth 11 l’avait décoré avec des dessins indiens un tapis en durée des bougies et des coussins on y accéder par une trappe me raconta Jobs c’était un immense espace on prenait parfois la haut des produits psychédéliques mais le plus souvent on méditait l’engagement de Steve Jobs dans la spiritualité orientale et le bouddhisme ne fut pas une passade de jeunesse ici à Donna totalement avec sa détermination coutumière Steve était à fond dans Lausanne me confie à code que ça a été d’une grande influence chez lui ça se voit encore aujourd’hui dans son approche globale des choses son goût de l’épure sa capacité de concentration Steve Jobs fut aussi très sensible à la place que le bouddhisme laissait est à l’intuition je me suis rendu compte que la compréhension intuitive et la conscience était plus importante que la pensée abstraite et la logique son caractère passionné l’empêchait toutefois d’atteindre le véritable Nirvana son esprit zen n’était pas accompagné d’une paix intérieure de calme et de sérénité il était loin de l’harmonie dans ses rapports avec les autres job c’est code que aimer jouer à une variante allemande des échecs datant du 19e siècle appelé le crickspir ou les joueurs sont dos à dos avec chacun son échiquier et ses propres pièces et sans voir le jeu de l’adversaire un arbitre les informe si le coup qu’ils veulent jouer est possible ou non et ils doivent imaginer où sont les pièces ennemies la partie la plus folle que j’ai jouée avec eux eu lieu pendant un orage se rappelle Elisabeth qui faisait office d’arbitre on était installé devant la cheminée les garçons étaient tous les deux sous acide il jouait si vite que j’avais du mal à suivre un autre ouvrage est une grande influence sur Steve Jobs durant cette première année à weed une influence peut-être trop grande sans viande et sans regret de Francesco la paix qui vantait les bienfaits du régime végétarien pour les hommes comme pour la planète c’est à cette époque que j’ai tiré un trait sur la viande me dit-il mais le livre renforça également son inclination pour les régimes extrêmes imposant des purges des jeunes ou de ne manger uniquement qu’un aux deux aliments par exemple des carottes et des pommes pendant plusieurs semaines d’affilée Jobs et crotte que de 20 et végétariens radicaux dès leur première année à ride Steve est allé encore plus loin que moi relatcote que à un moment il ne se nourrissait plus que de bouillie de céréales Jobs allait dans une coopérative agricole pour trouver ses produits aux vertus miraculeuses date amende carotte en pagaille il s’était acheté un robot mixeur et il se faisait des jus ou des salades on raconte que Steve est devenu tout orange à force d’ingurgiter autant de carottes et ce n’est pas qu’une invention nombre de ses amis se souviennent encore de son teint parfois couché de soleil les régimes de Steve Jobs de 20 obsessionnel quand il eut santé et guérison par le jeune de Arnold eret un nutritionniste radical d’originalement du début du 20e siècle il pensait qu’en ne mangeant que des fruits et des légumes sans amidon il empêchait le corps de sécréter du mucus néfaste pour la santé il préconisait des cures organiques par des jeunes prolongés cela signifie est donc l’arrêt des céréales du riz du pain ou du lait Steve Jobs avertit ses amis des dangers du mucus qui se trouvaient tapis dans leur begos j’ai entraîné tout le monde et comme à mon habitude je n’ai pas fait dans la demi-mesure par moment code que Jobs ne mangez plus que des pommes pendant toute une semaine mais job stanta les véritables jaunes il débuta par des périodes de 2 jours et finalement les figurés une semaine voire davantage les entrecoupant de prise de grande quantité d’eau et de jus de légumes verts après une semaine on commence à se sentir en pleine forme explicative on tire une énorme vitalité à ne pas ingérer toute cette nourriture je débordais d’énergie tous les matins j’avais l’impression que j’aurais pu aller à San Francisco à pied Éric morue à l’âge de 56 ans il marchait dans la rue quand il a glissé sur une flaque et a fait une chute fatale régime végétarien et bouddhisme zen méditation et spiritualité acide et rock n’ roll Steve Jobs venait tout de front à 1000 % comme le voulait l’époque et la quête de l’illumination qui animait les campus même s’il ne touche pas à un transistor durant son séjour à weed la corde de l’électronique continuait de vibrer dans son esprit et un jour cette vibration entra en résonance avec toutes les autres Robert Friedland pour trouver de l’argent Steve Jobs décida un jour de vendre sa machine à écrire IBM électrique il entra dans la chambre de l’étudiant qui s’était proposé de l’acheter et tomba au milieu d’un ébat amoureux Jobs s’apprêtait à rebrousser chemin mais l’étudiant l’invita à prendre une chaise et attendre qu’ils aient fini je me suis dit en voilà qui ne manque pas d’aplomb c’est ainsi que débutant son amitié avec Robert Friedland l’une des rares personnes capables de surprendre Steve Jobs il suffit l’exemple de Freeland et pendant quelques années le prix pour un gourou jusqu’à ce qu’il le considère comme un imposteur et un maître arnaqueur Friedland avait 4 ans de plus que Jobs mais n’avait toujours pas décroché son diplôme fistin rescapé d’Auschwitz devenu un architecte prospère de Chicago Robert Friedland avait commencé ses études dans le Maine mais en deuxième année il fut arrêté en possession de 24000 pilules de LSD pour un montant de 125000 dollars les journaux locaux avaient publié sa photo où on le voyait emmené par les policiers souriant devant l’objectif le visage auréolé de ses longs cheveux blonds il avait été condamné à 2 ans de réclusion à la prison fédérale de Virginie d’où il avait été libéré sur parole en 1972 il était arrivé à weed cet automne là et il fit immédiatement campagne pour être élu représentant des étudiants prétextant qu’il avait besoin de laver son nom suite à cette erreur judiciaire et il fut élu Friedland avait entendu les prêches de Ramdas l’auteur de Remember ici et maintenant lors d’une conférence à Boston et comme Jobs et code que il était un adepte de la spiritualité orientale durant l’été 1973 Friedland était parti en Inde rencontrer le gourou de Ramdas Nîmes carolibaba baptisé par ses fidèles Maradji quand il rentra de ce séjour Friedland avait pris un nouveau nom et déambuler dans le campus en sandales et sari il louait une chambre à l’extérieur du campus au-dessus d’un garage Jobs lui rendait visite là-bas très souvent il aimait la force apparente des convictions de Friedland qui soutenaient qu’un État d’illumination existait et pouvait être atteint il me fit découvrir divers niveaux de conscience me confie à jobs la fascination était réciproque Steve se promenait toujours pieds nus c’est son intensité qui me saisissait le plus quoi qu’il entreprenne il s’y lancer sans retenue tout entier Friedland avait vite remarqué que Jobs manier à merveille silence et paroles pour manipuler les autres personnes l’une de ces tactiques préférées c’était de fixer dans les yeux la personne à qui il parlait il vrillait ses prunelles dans celle de son interlocuteur possède une question et ne le lâchez plus du regard jusqu’à ce qu’il ait sa réponse selon code que certaines manières de jobs ton bon nombre lui restèrent toute sa vie furent empruntés à Friedland c’est Robert qui a appris à Steve comment créer un champ de distorsion de la réalité il était charismatique rusé et tournait toutes les situations à son avantage il était sûr de lui tyrannique Steve admirait ça et le devin à son tour à son contact Jobs assimila également la façon dont Friedland parvenait à être le centre d’attention on aurait dit un commercial en représentation un bonimenteur de foire à Pentecôte que quand à Steve c’était à l’origine un gars effacé timide très discret je crois que Robert lui a pris l’art du commerce à sortir de sa coquille il lui a montré comment s’ouvrir et prendre les commandes en toute circonstances Freedent diffusé autour de lui une aura à haute tension quand il entrait dans une pièce on le remarquait aussitôt Steve était l’exact opposée à son arrivée à vide mais après avoir passé du temps avec Robert il commença à s’imposer en public les dimanches soirs Jobs et Friedland se rendaient au temple d’Harry Krishna à la sortie ouest de Portland souvent code que Élisabeth 11 était du voyage il dansait il chantait à plein poumons on entrait en transe se souvient Élisabeth Robert était à fond dedans et gesticuler comme un fou Steve montrait plus de retenue comme s’il n’osait pas se lâcher puis on leur offrait un repas végétarien en récompense de leurs efforts Friedland avait dirigé une plantation de pommes de 100 ha 60 km au sud-ouest de Portland qui appartenait à un oncle Suisse Marcel Müller un millionnaire excentrique qui avait fait fortune dans l’ancienne rodésie pétri désormais de spiritualité orientale Friedland avait transformé l’exploitation en ferme communautaire baptisé La hand one for job se passe à plusieurs weekends de là-bas avec hotte que Élisabeth et d’autres personnes en quête de l’illumination intérieure il y avait un bâtiment principal une grande grange et un abri de jardin ou code que Élisabeth dormet job eu la charge des pommiers Gravenstein avec un résident de la communauté Greg colonne nous vendions du cidre bio Mexica Friedland Jobs devait avec une équipe de hippie tailler les arbres et leur redonner une nouvelle jeunesse des moines et des disciples du temple avec Krishna venait préparer des festins végétariens qui feraient bon le cumin la coriandre et le safran Steve moured fin quand il est arrivé il se gavait comme une oie se souvient Élisabeth puis il allait se faire vomir pendant des années j’ai cru qu’il était boulimique c’était très troublant parce qu’on se donnait beaucoup de mal pour cuisiner ses repas et il allait tout rendre dans les buissons job s’en est assez de voir fridland se prendre pour un demi-dieu que la communauté devait révérer peut-être avait-il vu enfin clair en repère suppose un code que bien que la ferme fut un refuge contre le matérialisme Friedland commença à la diriger comme une entreprise il demandait à ses fidèles de couper du bois de chauffage et de le vendre de construire des pressoires à pommes et des poêles à bois et autres tâches pour lesquelles il n’était évidemment pas payé une nuit job se dormit sous la table de la cuisine et assista au balai des résidents qui venaient se voler mutuellement leur nourriture dans le réfrigérateur la communauté n’était pas à ses yeux un modèle économique cela devenait paradoxalement ultra matérialiste tout le monde avait l’impression de travailler trop dur pour la ferme de Robert et tous les uns après les autres s’en allaient j’en avais marre moi aussi des années plus tard freedland de 20 milliardaires avec ses mines de cuivre et d’or avec des bureaux avant couvert Singapour et en Mongolie pour la préparation de ce livre j’ai un entretien avec lui lorsqu’il fut de passage à New York le soir même j’envoyais un email à Steve Jobs pour lui parler de mon rendez-vous il me téléphona de Californie dans l’heure qui suivit pour me dire de me méfier il m’a pris que lorsque Robert Friedland avait-il des problèmes de pollution dans certaines de ces mines il l’avait contacté pour lui demander de faire intervenir Bill Clinton en sa faveur mais Jobs n’avait pas donné suite Robert s’est toujours dépeint comme quelqu’un pétri de spiritualité m’explicative mais si la franchi un point de non-retour son charisme ne lui sert plus qu’à manipuler les gens ça fait un drôle d’effet d’avoir connu dans sa jeunesse un apôtre du détachement matériel et de retrouver plus tard au propre comme au figuré un chercheur d’or exit 8 Jobs s’ennuie rapidement à vide il aimait vivre dans ce campus mais pas pour y suivre les cours il tomba de haut lorsqu’il découvrit que malgré son oreille l’enseignement était très coercitif il était censé lire l’Iliade étudier la guerre du Péloponnèse lorsque woznia grandit visite à Jobs il lui agita son emploi du temps sous le nez en se lamentant ils m’ont obligé à prendre tous ses cours c’est un peu comme ça dans tout les facultés il y a un cursus imposé Jobs ne consenti pas à se rendre à ses cours obligatoires et en suivi d’autres de son choix tel que la classe de danse où il pouvait à la fois laisser s’exprimer sa créativité et rencontrer de jolies filles moi je n’aurais jamais eu culot de faire ça confie vosniaque c’est là toute la différence entre Steve et moi mais dans le même temps Jobs se sentait coupable toutes les économies de mes parents sont passés dans les frais de scolarité dira-t-il plus tard en introduction à sa fameuse conférence à Stanford je n’avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire de ma vie et encore moins comment read allait pouvoir m’aider à choisir et j’avais gaspillé tout l’argent que mes parents avaient économisé taulard après dollar durant toute leur vie alors j’ai tout lâché j’ai abandonné mes études et croiser les doigts très fort pour que tout aille pour le mieux Jobs ne voulait pas vraiment quitter oui il voulait simplement arrêter de payer et de suivre des cours qui ne l’intéressait pas curieusement l’établissement accepta ces conditions Steve Jobs avait un esprit très critique une personnalité très attachante racontait Jack Daneman le directeur de la vie étudiante à weed il refusait d’accepter des vérités toutes faites il voulait tout vérifier par lui-même tatman autorise à Jobs à suivre certains cours en auditeur libre et à rester avec ses amis dans les dortoirs même s’ils ne payait plus ses frais de scolarité dès que j’ai quitté officiellement rides j’ai pu me consacrer aux matières qui m’intéressait vraiment il y avait en particulier la calligraphie sa curiosité avait été piqué au vif quand il avait remarqué que la plupart des affiches sur le campus étaient magnifiquement réalisé c’est ainsi que j’ai découvert les polices avec ou sans empattement qu’on pouvait jouer sur l’espace entre les caractères et plein d’autres astuces typographiques c’était beau ancestral artistique il y avait ce petit supplément d’âme qui échappe à la science je trouvais ça réellement passionnant c’est encore un exemple où l’on voit Steve Jobs se placer consciemment à l’intersection de l’art et de la technologie dans tous ces produits la technologie ira de pair avec la beauté l’élégance la fluidité on y sentira la main de l’homme et pourquoi pas de l’amour c’est lui qui voudra des interfaces graphiques agréables et convivial pour l’utilisateur le cours de calligraphie en ce sens est emblématique si je n’avais pas suivi ce cours à weed le Mac n’aurait jamais proposé autant de types de caractères et encore moins des polices proportionnelles et puisque Windows a simplement copié le Mac il est vraisemblable qu’aucun micro-ordinateur n’en aurait dû pour l’heure Jobs menait une vie de bohème en marge de weed il a les pieds nus la plupart du temps nos chaussons des sandales que lorsqu’il neigeait Elisabeth rose lui préparer à manger faisant son possible pour suivre ses régimes drastiques il rapportait des bouteilles de soda à la consigne pour récupérer quelques dollars se rendait le dimanche au temple d’Ari Krishna pour avoir un dîner gratuit il louait 20 dollars par mois un petit appartement sans chauffage aménagé au-dessus d’un garage quand le manque d’argent se fit ressentir il proposa ses services au laboratoire du département psychologie pour réparer les appareils électroniques qu’ils utilisaient pour leurs expériences sur les animaux de temps en temps Chris and Brennan venait lui rendre visite leur relation s’est tirée en pointillé mais le plus clair de son temps le jeune homme suivait les mouvements de son âme et les impératifs de sa quête de l’illumination je suis né à une époque magique me dira-t-il notre conscience était éveillé par le zen et aussi par le LSD même adulte il continuait de vanter les vertus des produits psychédéliques prendre du LSD était une expérience profonde ce fut l’un des moments les plus importants de ma vie le LSD montre l’autre facette des choses on ne s’en souvient plus quand les faits se dissipe mais on sait qu’on l’a vu cela a renforcé mes perceptions a permis de savoir ce qui était essentiel créé plutôt que gagner de l’argent mettra flot le plus de choses possible dans le fleuve de l’histoire et de la conscience humaine [Applaudissements] [Musique] chapitre 4 Atari est l’Inde du zen et de l’art de concevoir des jeux Atari en février 1974 après avoir traîné 18 mois read job the décida de rentrer chez ses parents à l’os altos et de se trouver un emploi ce n’était pas à mission impossible à l’époque dans les années 1970 le San José Marcory compter 60 pages de petites annonces rien que pour le secteur technologie l’une d’entre elles attira son attention amusez-vous en gagnant de l’argent proposait-elle ce jour-là job se pousse à la porte du fabricant de jeux vidéo Atari et dites au directeur du personnel qui était quelque peu surpris par la mise négligée du jeune homme qui ne quitterait pas le bâtiment tant qu’il n’aurait pas décroché un emploi Atari était alors l’endroit où tout le monde voulait travailler son fondateur était un grand costaud nommé Nolan büchnel un visionnaire charismatique avec un talent d’homme de spectacle en d’autres termes un futur modèle pour Jobs lorsqu’il devint célèbre Bushnell roulette en Rolls fumer de l’herbe et tenez ces réunions de travail dans un jacuzzi il avait le don comme Freeland et comme Jobs plus tard de transformer son charme en force de persuasion de cajoler d’intimider et de distandre la réalité par la puissance de sa personnalité son ingénieur en chef était encore un homme jovial taillé aussi comme une armoire à glace mais un petit peu moins excentrique que le patron à mesure que la société prenait son essor il s’est virtué à concrétiser les idées de génie de Bushnell et à tempérer ses coups de folie en 1972 Bushnell demande à alcool de créer une version arcade d’un jeu vidéo appelé pong ou deux joueurs tentaient sur un écran de se renvoyer un carré blanc à l’aide de barres verticales que l’on pouvait déplacer de haut en bas si vous avez moins de 40 ans demandez à vos parents ils connaissent avec 500 dollars l’ingénieur consulte un appareil et le fit installer dans un bar sûr que minori à saint-nivore quelques jours plus tard le gérant du bar téléphonael pour lui annoncer que la machine ne fonctionnait plus il envoya à Cogne régler le problème celui-ci découvrit qu’il y avait tant de pièces dans le monnayeur que cela avait tout bloqué c’était le jackpot quand Jobs camper dans le hall d’ Atari avec ses sandales au pied puis savoir qu’il exigeait un emploi ce fut encore le premier averti on m’a dit on a un hippie à l’accueil il dit qu’il ne partira pas tant qu’on ne l’aura pas embauché je dois appeler la police ou le laisser monter et j’irai torqué amener le moins vite Jobs fut l’un des premiers employés chez Atari il y en avait une cinquantaine à l’époque il travaillait comme technicien pour 5 dollars de l’heure avec le recul je me rends compte que c’était plutôt saugrenu d’embaucher un gars qui sortait de ride sans même avoir fini ses études concède encore mais j’ai vu quelque chose chez ce garçon il était très intelligent enthousiaste et fou de technologie encore une la placer avec download un ingénieur très collé monté le lendemain langue est venu se plaindre ce type est un hippie crasseux qui pue à 10 pas qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça en plus il est rétif comme une vieille carne Jobs croyait dur comme faire que son régime ultra végétarien évitez la production non seulement de mucus mais également de toute odeur corporelle ce qui lui permettait de faire l’impasse sur les déodorants et les douches cette théorie était fausse langue et les autres voulaient qu’on met Jobs à la porte mais Bushnell trouve à une solution l’odeur et le comportement ne me posait pas de problème raconte-t-il Steve n’était pas commode mais je l’aimais bien alors je lui ai demandé de travailler pendant le service de nuit je ne voyais que ça pour lui sauver la mise Jobs de cette manière arriverait au bureau après le départ de l’Inde et de ses collègues mais m’isoler ainsi son arrogance devint légendaire les rares fois où il devait collaborer avec d’autres il ne se gênait pas pour les traités de crétin fini même avec les années Steve Jobs n’a pas changé d’avis j’ai brillé pour une seule raison c’est parce que les autres étaient des nuls malgré cette arrogance ou grâce à elle il gagne à la sympathie du patron d’Atari à l’inverse de mes collaborateurs il avait un réel questionnement philosophique on avait des discussions telles que libre arbitre ou déterminisme j’avais tendance à me dire que notre vie était plutôt écrite que nous étions programmés avec la bonne information nous pourrions prévoir la réaction de toutes les personnes Steve était convaincu du contraire ce point de vue s’accordait avec sa croyance que la volonté pouvait déformer la réalité Jobs a pris beaucoup lors de son séjour chez Atari il améliorera certains jeux en mettant au point des circuits qui produisaient des dessins plus amusants et piloter des interfaces plus conviviales l’exemple de Busnel qui par la force de sa volonté imposer ses propres règles fut une source d’inspiration pour Jobs de plus le jeune homme appréciait la simplicité des jeux Atari ils étaient livrés sans manuel et devait être suffisamment accessible pour qu’un lycéen défoncé ivre mort puis sans comprendre les règles les seules instructions données avec le Star Trek datari était un insérez une pièce de éviter les crayons tous les employés d’Atari n’exécuraient pas Jobs il devint ami avec quelques uns d’entre eux tel run Wayne un dessinateur industriel qui avait lancé un peu plus tôt une fabrique de machines à sous il avait fait faillite mais Jobs fut fasciné par l’idée qu’on puisse créer sa propre société Rome était un type étonnant raconter Jobs il n’arrêtait pas de lancer des entreprises je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme lui il proposa à Wayne de faire des affaires ensemble Jobs annonça qu’il pouvait emprunter 50000 dollars et qu’il pourrait concevoir tous les deux une nouvelle machine à sous et la commercialiser mais Wayne s’était déjà brûlé les doigts je lui ai dit que c’était le meilleur moyen de perdre 50000 dollars se rappelle moins une mais j’admirais sa fougue Steve avait le feu sacré les weekends Jobs aller chez Wayne et parler philosophie avec lui un jour Wayne lui dit qu’il avait un secret à lui confier je crois savoir ce que c’est réplique à Jobs tu aimes les hommes c’est ça ouais il n’a que ça c’était la première fois que je rencontrais un homo je l’ai essayé de questions qu’est-ce que ça te fait quand tu regardes une jolie fille et il m’a donné une image parlante c’est comme regarder un magnifique cheval tu apprécies sa beauté ses lignes mais tu n’as pas envie de coucher avec tu regardes juste quelque chose de beau oui non revenez pas d’avoir révélé à Jobs son secret personne n’était au courant Atari et je pouvais compter sur les doigts de ma main le nombre de gens à qui je l’avais dit dans ma vie mais sur le coup ça m’a paru nécessaire je savais qu’il comprendrait et cela n’a rien changé à nos rapports l’Inde job c’était impatient de gagner de l’argent en 1974 parce que Robert Friedland qui était parti en Inde l’été précédent le pressé de faire son voyage initiatique Friedland avait suivi la balle les enseignements de Nîmes carolibaba Maharaji le kangourou des hippies des années 1960 Jobs décida d’imiter son mentor et convaincu Daniel coquet de venir avec lui ce n’était pas simplement l’aventure qui le tentait pour moi il s’agissait d’une véritable quête je cherchais l’illumination intérieure je voulais savoir qui j’étais et comment être en harmonie avec le monde pourquoi que cette quête était liée au fait qu’il ne connaissait pas ses parents biologiques il y avait un vide en lui un vide béant qu’il essayait de combler quand Jobs annonça aux gens d’Atari qu’il allait partir pour chercher un gourou en Inde le jovial a encore une de cacha pas son amusement Steve débarque dans mon bureau me regarde droit dans les yeux et déclare je pars à la recherche de mon gourou et je réponds c’est vrai génial envoie-moi une carte postale c’est alors qu’il me dit qu’il veut que je participe au frais évidemment je lui rétorque pas même en rêve mais encore une idée Atari avait envoyé à Munich des machines en kit pour être assemblé là-bas et distribuer ensuite par un grossiste à Turin mais s’il y avait un problème les jeux étaient conçus pour le marché américain ou la fréquence du secteur est de 60 hertz il ne fonctionnait donc pas avec les tubes cathodiques européens qu’à danser à 50 Hertz a encore une conçu avec Jobs un dispositif pour résoudre l’incompatibilité et lui proposa de le payer pour qu’il se rende en Europe et lance les modifications ce sera moins cher d’aller en Inde de là-bas lui explicative job s’accepte et tu salueras ton gourou de ma part job se passe à quelques jours à Munich où il régla le problème technique mais en se mettant à dos les cadres allemands ceci se plaignait à encore une en disant qu’il puait était habillé comme l’as de pique et se comportait de façon grossière avec eux est-ce qu’il a trouvé une solution au problème questionnaire encore oui alors si vous avez encore d’autres problèmes appelez-moi je vous enverrai d’autres gars comme lui non non on réglera ça nous-même la prochaine fois répondirent-ils tous en cœur pour sa part Jobs n’en pouvait plus que les Allemands tentent de le gaver de charcuterie et de pommes de terre ils n’ont même pas un mot pour dire végétarien cela mentative quand il lui a encore un autre téléphone la situation s’améliorera quand le jeune homme prit le train pour aller voir le distributeur à Turin les pâtes italiennes et la chaleur latine de son hôte était davantage sa tasse de thé j’ai passé 2 semaines de rêve à Turin qui est pourtant une ville industrielle me raconte-t-il le grossiste était un type étonnant il m’emmenait tous les soirs dîner dans un restaurant improbable où il n’y a que 8 tables et pas de carte on dit au mètre de tel ce qu’on veut et il vous le fait sur place l’une des tables était réservée aux présidents de Fiat c’était vraiment super Jobs se rendit ensuite à Lugano en Suisse où il séjourna chez l’oncle de Friedland ces deux-là qu’il s’envola pour l’Inde quand il atterrit à New Delhi il fut frappé par les ondes de chaleur qui montaient du tarmac et on était seulement en avril on lui avait donné le nom d’un hôtel mais il était plein le chauffeur de taxi lui en conseille à un autre qui était très bien disait-il évidemment le chauffeur touchait une comme parce que l’hôtel en question était un bouge un femme Jobs demanda si l’eau du robinet était filtrée il commit l’erreur de le croire j’ai eu la tourista très vite j’étais malade comme un chien avec une fièvre carabine j’ai perdu 20 kilos en une semaine une fois suffisamment rétabli pour se déplacer il décida de quitter des lits il mis le cap sur aridoir à l’ouest à proximité des sources du Gange ou tous les 3 ans se tenait une grande fête religieuse appelée une Mela 1974 marquait la fin d’un cycle de 12 ans à l’issue duquel les festivités étaient gigantesques la Coumba Mella plus de 10 millions de personnes affluaient dans une ville de la taille de Palo Alto qui d’ordinaire comptait 100000 habitants il y avait des hommes saints partout détente ou tenez audience des sages illustres des gens sur des éléphants c’était dantesque j’étais là pour quelques jours mais j’ai préféré m’enfuir il se rendit en train plus en bus dans une communauté près de Nine Ital au pied de l’Himalaya c’est là que vivait le gourou Nîmes carolibaba du moins où il avait vécu car lorsque job arrive à destination le gourou n’était plus de ce monde du moins pas dans la même réincarnation le jeune homme loue à une chambre avec un matelas au sol chez une famille qui lui fit recouvrer la santé en le nourrissant de plats végétarien il y avait chez eux un exemplaire de l’autobiographie d’un yogi en anglais que le précédent voyageur avait laissé je le lu plusieurs fois parce que je n’avais pas grand-chose d’autre à faire je me promenais de village en village pendant ma convalescence parmi ceux qui vivaient encore dans la communauté il y avait Larry brillant un épidémiologiste qui cherchait à éradiquer la variole et qui plus tard dirigera le département caritatif de Google et la Fondation school il devint l’ami fidèle de jobs un jour on parle à Jobs d’un jeune hindou un homme saint qui a l’air rassemblé ses fidèles dans la propriété d’un riche homme d’affaires c’était l’occasion de rencontrer un sage de faire la connaissance de ses fidèles et aussi d’avoir un bon repas je sentis de très loin l’odeur de nourriture j’avais tellement faim pendant que Jobs manger l’homme sain qui avait l’âge de Jobs le désigna parmi la foule est partie d’un rire hystérique il s’est précipité vers moi en courant m’a attrapé en poussant un ululement et a dit tu es comme un bébé je n’aimais pas être assis le centre d’attention il prit la main de Jobs et l’emmena en haut d’une colline où il y avait un puits et un petit étang on s’est assis et il a sorti un rasoir en acier je pensais qu’il avait un grain et je n’en menais pas l’âge puis il a pris un morceau de savon j’avais les cheveux longs à l’époque il m’a fait un shampoing et m’a rasé le crâne il m’a dit qu’il me sauver la vie Daniel coq arrive en Inde au début de l’été et Jobs revint à Delhi le récupérer à l’aéroport ici on est le pays le plus souvent en car à ce moment-là Jobs avait abandonné sa quête d’un gourou susceptible de lui insuffler une nouvelle sagesse il cherchait davantage l’illumination par une vie d’Asset par la privation et le dénuement malheureusement il ne parvenait pas à trouver la paix intérieure code que m’a raconté une dispute mémorable entre job c’est une indienne sur un marché qui l’accusait d’avoir coupé son lait avec de l’eau toutefois Jobs pouvait se montrer généreux quand ils arrivèrent à Manali une ville à la frontière tibétaine quote que Sophie voler son sac couchage avec ses travers chèque à l’intérieur Steve Manoury et m’a acheté un billet pour que je puisse retourner à Delhi il lui remis aussi tout l’argent qu’il lui restait une centaine de dollars pour parer aux imprévus sur le chemin du retour à l’automne après avoir passé 7 mois en Inde Jobs fit une alt à Londres pour rendre visite à une femme qu’il avait rencontré en Inde de là il avait un vol charter pour Auckland il avait très peu donné de nouvelles à ses parents il essaie de temps en temps une lettre à l’Agence mère connexpress New Delhi quand il y passait c’est donc avec surprise qu’il reçut de leur fils un appel téléphonique de l’aéroport d’Auckland leur demandant de venir le chercher il quittèrent immédiatement Los Altos j’avais le crâne rasé des vêtements indiens et ma peau avait viré au bras à cause du soleil j’étais assis là et mes parents sont passés 5 fois devant moi sans me reconnaître finalement c’est ma mère qui m’a remarqué Steve j’ai dit SALUT MAMAN il ramenait à Los Altos il fallut du temps à leur fils pour se retrouver il y avait tant de voix explorer pour découvrir l’illumination le matin et le soir il méditait et étudier le zen et durant son temps libre il allait à Stanford suivre quelques cours sur la physique et l’électronique la quête l’intérêt de Steve Jobs pour la spiritualité orientale l’hindouisme le bouddhisme zen et la recherche de l’illumination intérieure n’était pas une lubie de jeunesse durant toute sa vie il cherchera à suivre le précepte fondamentaux des religions orientales telles que le chemin expérientiel de la pragena une perception aiguë que l’on atteint intuitivement par la concentration des années plus tard assis dans son jardin de Palo Alto il me parlera des enseignements de son voyage en Inde revenir en Amérique fut pour moi un choc culturel plus violent que d’aller en Inde les gens dans la campagne indienne n’utilisent pas leur intellect de la même façon que nous il suffit davantage à l’intuition et là-bas elle est bien plus développée que partout ailleurs dans le monde l’intuition est très puissante bien plus puissante que l’intellect à mon sens et elle a une grande influence sur mon travail la pensée rationnelle occidentale n’est pas une caractéristique humaine innée elle est acquise et c’est le grand œuvre de la civilisation occidentale dans les villages d’Inde ils n’ont jamais appris une telle pensée ils ont acquis une autre façon de penser qui a certains égards est aussi efficace que la nôtre et à d’autres ne l’est pas du tout c’est le pouvoir de l’intuition et de la sagesse expérientielle en revenant au pays après 7 mois passés dans les villages indiens j’ai vu toute la folie de l’Occident et l’omniprésence de sa pensée rationnelle asseyez-vous et essayez d’observer ce qui se passe dans votre tête vous allez vous rendre compte à quel point votre esprit est agité si vous tentez de le calmer cela empire mais avec du temps et de la persévérance il parvient à s’apaiser et quand ce miracle se produit alors il y a de la place pour entendre des choses plus subtiles c’est à ce moment que notre intuition s’ouvre et que l’on commence à discerner le monde plus clairement et à être davantage dans le présent l’esprit ralentit sa course et on découvre le grand espace du temps le regard porte alors si loin on voit tellement mieux qu’auparavant mais cela exige une discipline de vie cela ne vient qu’avec la pratique le Zen a eu une profonde influence dans ma vie à un moment donné j’ai songé me rendre au Japon et tenter d’entrer au monastère d’Haïti mais mon conseiller spirituel m’a demandé instamment de rester ici il disait qu’il n’y avait rien là-bas qui ne fut déjà ici et il avait raison comme dit le proverbe zen si tu es prêt à sillonner le monde pour trouver un maître l’un d’eux apparaîtra à ta porte Jobs trouva effectivement à mettre pas à sa porte mais ça deux pattes chez lui dans son quartier de Los Altos Chun Rio Suzuki qui avait écrit esprit zen esprit neuf et dirigeait le San Francisco zencenter venez tous les mercredis au centre pour enseigner ses préceptes et méditer avec un petit groupe de fidèles au bout d’un moment job c’est d’autres voulu aller plus loin Suzuki demande alors à son assistant copine Chinon orthographe de proposer une formation à plein-temps Jobs de vente un élève fervent avec Rizan Brandon sa petite amie occasionnelle Daniel codeke Élisabeth rose il se rendit également seul au retraite organisé au passage à la zen Center à monastère à proximité de Carmel ou kobo-officier code que trouver qu’au bout d’amusant son anglais était atroce il parlait constamment par haïku avec des métaphores poétiques et la moitié du temps on y comprenait rien pour moi tout ça était une plaisante distraction sa petite amie Élisabeth prenez ça plus au sérieux on allait aux méditation de koboon on s’asseyait sur nos afous lui sur son estrade on apprenait à se couper de toute pensée parasite c’était des moments magiques un soir alors que nous méditons et qu’il pleuvait qu’au bout nous a montré comment utiliser le bruit ambiant pour nous recentrer sur notre méditation quant à Jobs il s’agissait d’un véritable sacerdoce il commença à se prendre très au sérieux et devint rapidement imbuvable explique quoi Jobs voyaient qu’au bout tous les jours et tous les deux ou trois mois il partait avec lui pour méditer faire la connaissance de koboon a été une expérience fondatrice pour moi à la fin je passais tout mon temps avec lui il avait une femme infirmière à Stanford et deux enfants elle travaillait la nuit alors je pouvais passer la soirée avec lui quand elle rentrait vers minuit elle me mettait gentiment à la porte Jobs se demandait s’il ne devait pas se consacrer entièrement à ses quêtes spirituels mais qu’au bout de lui déconseillère de s’engager sur cette voie il lui suggérait plutôt de rester en contact avec cette facette spirituelle de lui-même tout en ayant une activité dans la société la relation entre les deux hommes fut longue et solides 17 ans plus tard kobuncino officierait au mariage de jobs Jobs toujours dans sa quête de l’illumination intérieure entreprise une thérapie fondée sur le cri primal qui venait d’être développé à Los Angeles par le psychothérapeute Genov elle s’appuyait sur la théorie freudienne stipulant que le névrose provenait des douleurs refoulées de l’enfance Janov prétendait qu’on pouvait les soigner en revivant ses souffrances primales et en les exprimant par le cri Jobs préférés ça à la thérapie par la parole parce qu’il s’agissait d’intuition d’action émotionnelle et non de pensée rationnelle il ne s’agissait pas de réfléchir il s’agissait de faire fermer les yeux prendre une inspiration plonger en soi et ressortir de l’autre côté avec une nouvelle acuité un groupe de disciples de Genov avait ouvert l’origan feeling Center dans les séances se tenaient dans un vieil hôtel de Gênes dirigé comme par hasard par Robert Friedland l’ancien gourou de jobs à Reed dans la communauté en One Ford se trouvait non loin de là à la fin de l’année 1974 Jobs veut s’inscrivit à 12 semaines de thérapie pour un coup de 1000 dollars comme Steve j’étais intéressé par le développement personnel m’explique un code que mais je n’ai pas pu y aller avec lui faute moyen Jobs disait à ses amis proches que le fait d’avoir été abandonné et d’ignorer qui était ses parents biologiques était une douleur de chaque instant Steve tenait à connaître ses parents naturels pour mieux se connaître lui-même précisé à Friedland il savait par Paul et Clara Jobs que c’est géniteur avait fait des études supérieures et que son père était vraisemblablement aussi rien Steve Jobs avait songé un moment à engager un détective privé mais il avait à journée ce projet je ne voulais pas faire de la peine à mes parents il n’arrivait pas à accepter qu’il ait été abandonné déclare Elisabeth rooms il voulait dépasser cette souffrance Greg clown fait la même analyse le fait d’avoir été adopté lui torturer les méninges Steve m’en parler souvent avec le cri primal et les régimes sans mucus il tentait de se purger et plus il se purgeait plus le problème de sa naissance prenait corps il me disait être plein de colère à l’idée d’avoir été ainsi rejeté John Lennon avait entrepris la même thérapie primale en 1970 et en décembre de la même année il composa la chanson mother avec le plastique Ono band les paroles racontent la souffrance de Lennon causée par l’abandon du père et la mort de sa mère quand il était adolescent dans le refrain reviens la complainte maman ne t’en vas pas papa reviens à la maison Elisabeth home se rappelle que Jobs écouter ce morceau en boucle au bout de quelques temps job s’annonçage que sa thérapie ne marchait pas bien il m’a sorti une réponse toute faite et trop simpliste pour être honnête j’ai compris qu’il n’y avait plus rien à attendre adieu la révélation intérieure mais Elisabeth dresse un bilan moins négatif après ça je l’ai trouvé changé Steve était toujours rugueux mais il y avait une sorte de paix en lui du moins pendant un certain temps sa confiance est accrue il s’est senti moins décalé job the semit à croire qu’il pouvait insuffler aux autres cette nouvelle confiance en soi et les pousser à réaliser des prouesses à réussir l’impossible Élisabeth avait rompu avec code que et rejoint un groupe religieux à San Francisco qui lui demandait de couper tous les liens avec ses anciens amis mes Jobs nus que faire de cette injonction il débarquait à la Maison du culte dans sa Ford rangero déclara qu’il se rendait à la ferme de Friedland et qu’il emmenait Élisabeth avec lui avec la même détermination il annonça la jeune femme que c’était elle qui allait conduire pour quitter la secte même si elle ne savait pas passer les vitesses une fois qu’on a rejoint la route il m’a placé derrière le volant et il a passé les vitesses jusqu’à ce que l’on atteigne le 90 km à l’heure puis si il a mis une cassette de Bob Dylan poser sa tête contre mon épaule et c’était endormi il donnait l’impression de pouvoir tout oser et c’était contagieux il remettait sa vie entre mes mains et il m’a fait réussir une chose que je croyais au-dessus de mes forces c’était la partie lumineuse de son célèbre chant de distorsion de la réalité si on a foi en lui il vous fait réaliser des prodiges conclu Elisabeth s’il réclame l’impossible il se produit le premier défi un jour au début de l’année 1975 se trouvait dans son bureau à Atari lorsque one Wayne débarqua tout en émoive est de retour magnifique dis-lui de monter me voir job arrive à pied nu vêtu d’un sari couleur safran avec dans les mains un exemplaire de Remember ici et maintenant qu’il t’en dit à Akon en insistant pour qu’il le dise est-ce que je peux récupérer ma place il ressemblait à un gars à dari Krishna mais j’étais content de le revoir bien sûr lui et j’ai aussi tout répondu à nouveau pour la paix sociale de l’entreprise Jobs pris le service de nuit vosniaque qui habitait dans le quartier et qui travaillait chez HP passer le voir après dîner et jouer aux jeux vidéos d’Atari il était tellement accro à pong qu’il avait construit une version qui fonctionnait sur sa télévision ce qui lui évitait de devoir se rendre au bowling de saint-nivert pour jouer sur la borne d’arcade un jour à la fin de l’été 1975 Nolan büchnel faisant fidèles et prévisions annonçant que les jeux d’adresse de ce type était has been décida de développer une version de pompe pour un seul joueur au lieu de lutter contre un adversaire le joueur devait envoyer la balle contre un mur qui perdait une brique à chaque rebond il aplat jobs dans son bureau et lui demanda de concevoir le jeu il y aurait un bonus à la clé pour chaque puce qu’il parviendrait à économiser en dessous de la barre des 50 unités Bushnell savait que Jobs n’était pas un grand concepteur mais il se doutait à juste titre qu’il embaucherait vosniaque qui traînait toujours avec lui ces deux-là étaient inséparables et vos étaient un magicien de l’électronique vosniaque fut tout excité quand Jobs lui suggéra de l’aider sur ce projet en lui proposant la moitié des gains c’était l’offre la plus belle qu’on met jamais faite qu’on se voit entièrement un jeu job s’annonça qu’il fallait le réaliser en 4 jours en utilisant le moins de puces possible mais il cache à vos que c’était lui et non bûchner qui avait imposé ce délai parce qu’il voulait être à la au moins une femme pour la cueillette des pommes il ne mentionne pas non plus qu’il y aurait un bonus sur le nombre de puces économisé pour un électronicien moyen il fallait un mois ou deux pour mettre au point un jeu comme celui-là explique vosniaque je ne pensais pas pouvoir relever le défi mais Steve m’assura que c’était dans mes cordes alors Vause travaille à non-stop 4 jours durant la journée HP il peaufinait ses plans de montage et après un repas frugal dans un fast-food il filait Atari passer la nuit sur son fer à souder à mesure que fosniaque pour décès circuits Jobs assis à sa gauche câbler les puces sur une plaque pendant que Steve terminait les branchements je jouais à mon jeu préféré un jeu de course de voiture contre toute attente il finir le travail dans les délais et Wozniak utilisa seulement 45 pouces ici les versions diffèrent et pour certains témoins la majorité Jobs donna la moitié de l’argent à vosse et garda pour lui le bonus concernant l’économie des 5 puces 10 ans plus tard vosniaque découvrira dans zap un livre sur l’épopée d’Atari que Jobs avait touché un bonus Steve avait sans doute besoin d’argent mais s’il n’empêche qu’il m’a caché la vérité quand vosgnac pendant l’un de nos entretiens et vos cas cette histoire il marqua de longs silence reconnaissant que cette attitude l’avait blessé j’aurais préféré qu’il soit honnête avec moi s’il m’avait dit qu’il était dans le besoin il savait que j’aurai laissé cet argent c’était un ami entre amis on se soutient pour vosniaque c’est la une différence fondamentale entre eux les tiques a toujours été primordial pour moi et je ne comprends toujours pas les raisons de cette dissimulation mais personne n’est fait dans le même moule quand zappe sortie 10 ans plus tard Jobs avait appelé son ami pour lui dire que c’était un mensonge il m’a affirmé qu’il n’avait aucun souvenir de ce détail raconte votre chose pareille il s’en souviendrait forcément c’était donc la preuve que cela ne s’était pas produit quand avec Jobs je voulais revenir sur cette histoire il se fit silencieux hésitant je ne sais pas d’où vient cette calomnie j’ai donné à vos la moitié de l’argent que j’ai touché cela a toujours été comme ça avec lui vos a cessé de travailler pour Apple en 1978 il n’a plus jamais rien fait dans la société après cette date mais il a eu exactement le même nombre d’actions que moi tout leur souvenir était-il faussés peut-être Jobs n’avait-il jamais dupé son ami possible qu’on s’aide vozniaque ma mémoire peut toujours me jouer des tours et après un moment il sera vise non je me souviens très bien du chèque de 350 dollars et de tous les détails à la sortie de zap il était passé voir Nolan buchenel et Allah a encore pour en avoir le cœur net Bushnell me confirme à ce fait j’ai effectivement parlé de cette histoire de bonus avec Voice et il était très affecté je lui ai dit que oui il y avait bien une prime pour chaque puce économisée alors il a secoué la tête avec un claquement de langue de dépit quel que soit la vérité wozniaque veut passer l’éponge job c’est quelqu’un de complexe son côté manipulateur et la face cachée de tout ce qui a fait son succès volniaque n’était pas comme ça mais comme il le dit il n’aurait jamais créé Apple je préfère oublier sa réplique a-t-il devant mon assistance je ne veux pas juger Steve là-dessus cette expérience chez Atari permis à Jobs d’affiner son approche tes affaires et sa conception de l’électronique il aimait cette simplicité cette convivialité chez Atari insérer une pièce et éviter les crayons cette simplicité a été une révélation pour lui et ce sera le leitmotiv de toutes ses créations explique-moi une qui travaillait avec lui chez Atari Jobs repris également à son compte le credo de Bushnell ne jamais céder Nolan ne se contentait jamais d’un nom comme réponse m’a précisé encore et Steve a adopter cette attitude de management Nolan n’était jamais insultant comme pouvait l’être Steve mais s’il savait la même force de persuasion cela afficher la chair de poule mais ça marchait des choses étaient faites en ce domaine on peut dire que Nolan a été un maître pour Steve Jobs Bushnell et de cet avis pour être un bon chef d’entreprise il faut avoir quelque chose de particulier et j’ai vu cette chose chez Steve il n’était pas seulement intéressé par l’électronique mais aussi par les affaires je lui ai montré qu’il fallait se comporter comme si on allait réussir ce qu’on voulait entreprendre et qu’alors ça se faisait tout seul c’est ce que je dis tout le temps si l’enfant de savoir ce que l’on fait les gens vous suivent [Musique] chapitre 5 l’Apple 1 allumage démarrage connexion des machines bienveillantes divers séisme culturels bouleversaire San Francisco et la silicone varie vers la fin des années 1960 il y avait la révolution technologique initié par l’augmentation des contrats militaires qui avait attiré des sociétés d’électronique des fabricants de plus des concepteurs de jeux vidéo et des fabricants d’ordinateurs il y avait une sous-culture celle des pirates des inventeurs de génie des cyberpanks des dilettantes comme de pure geeks on comptait également dans leur rang des électroniciens qui refusaient d’entrer dans le moule de HP et leurs enfants impétueux qui voulaient faire tomber toutes les barrières il y avait des groupes de recherche quasi universitaires qui menait des expériences in vivo sur les effets du LSD tels que Dogen golbart à l’augmentation Resort Center qui participera plus tard au développement de la souris et des interfaces graphiques ou kenkeys qui faisait l’éloge de la drogue dans des spectacles psychédéliques mais leur musique et lumière animé par une troupe de musiciens qui deviendra le mythique great for dead il y avait également le mouvement hippie issu de la pie generation de Kerouac originaire de la baie de San Francisco et les activistes politiques mais du Mouvement pour la liberté d’expression de Berkeley et englobant tout ça il y avait les divers courants spirituels cherchant l’illumination intérieure zen indouisme méditation yoga cris primal privation sensorielle et massage et Salem Steve Jobs est-elle incarnation de cette fusion du FAR Award et des puces électroniques de la quête de la révélation personnelle et de la haute technologie il méditait le matin suivait l’après-midi des cours de physique à Stanford travailler la nuit chez Atari en rêvant de lancer sa propre entreprise il se passait vraiment quelque chose à cette époque me disait Jobs c’était le berceau de la meilleure musique de great for dead Jefferson et celui des circuits intégrés et d’OVNI inclassable tel que le scarlock initialement technicien hippie n’avait guère d’Atom crochu nombre d’adeptes de la contre-culture considérer les ordinateurs comme des machines oppressives à la Orwell l’œil du Pentagone le Big Brother dans le mythe de la machine l’historien Luis Mumford soutenait que les ordinateurs étaient liberticides et allait détruire les valeurs humanistes l’avertissement inscrit sur les cartes perforées de l’époque ne pas tordre ne pas percer ne pas endommager fut repris avec ironie par les militants contre la guerre du Vietnam mais au début des années 1970 les mentalités changèrent l’ordinateur après avoir été décrié en tant qu’instrument d’un pouvoir bureaucratique devenait symbole de libération et d’expression individuelle écrivez jean-marcoff dans son Essai sur la convergence entre contre-culture et informatique on retrouvait cette idée magnifique dans un poème de Richard brotigan en 1967 loving Grace sous la garde de machines bienveillante la fusion cyberdélique fut officialisée quand timothélerie déclara que les ordinateurs domestiques étaient devenus le nouveau LSD échangea son fameux mantra harmonie ouverture détachement par allumage démarrage connexion le musicien Bono qui devint plus tard un ami de jobs expliquer comment la contre-culture de la baie de San Francisco rebelle adepte du rock et de drogue psychédélique avait pu favoriser l’essor de la cybernétique c’est hippie qui fumait de l’herbe et qui marchait avec des sandales comme Steve ont inventé le 21e siècle parce qu’il proposait une autre vision du monde bien sûr les mentalités rigides en Angleterre en Allemagne au Japon ou sur la côte Est se méfier de ce mouvement les années 1960 furent un bouillon de culture un terreau idéal pour inventer le monde de demain un homme tel que Stewart encourager les adeptes de la contre-culture à faire cause commune avec les pirates informatiques trublion génial qui fourmille à d’idées pendant plusieurs décennies participa à l’une des premières études sur le LSD à Palo Alto avec son ami Ken kizi il lança le tripes festival ou l’acide était à l’honneur et apparaît dans les premières pages du livre à ces tests de temps Wolf avec Douglas un combat il collabora à la célèbre présentation sur les nouvelles technologies intitulée la mère de toutes les démos la grande majorité des gens de ma génération mépriser les ordinateurs écrivez Brandt ils étaient à leurs yeux l’incarnation d’un pouvoir centralisé mais quelques irréductibles qu’on appelait à plus tard des hackers jetèrent leur dévolu sur ses machines et firent-elles des instruments de libération et c’est ainsi qu’il souffrir la voie vers le futur brand si on est le pays avec son roller tracteur un camion boutique qui vendait toutes sortes de produits et de manuels de la contre-culture en 1968 il décida de lancer le rôle de scarlock sur la couverture figurer la célèbre photo de la NASA où l’on voyait la Terre vue de l’espace et la célèbre maxime libre accès aux outils la technologie peut être notre ami telle était l’idée maîtresses de ce catalogue alternatif comme l’écrivait Brian sur la page de garde de la première édition un nouveau pouvoir privé et personnel s’offre à nous l’individu peut désormais mener sa propre éducation trouver sa propre inspiration modeler son environnement et partager son aventure avec tous ceux qui le veulent les outils permettant ce processus ont été répertoriés dans ce catalogue Pacman c’est un poème ainsi je vois Dieu dans les machines et mécanismes qui accomplissent fidèlement leur tâches Jobs devint un grand amateur de ce catalogue en particulier du dernier numéro sorti en 1971 quand il était encore au lycée il emmena avec lui à weed et à la communauté sur le texte de couverture il y avait l’image d’une route de campagne au petit matin du genre de celle que les auto-stoppeurs connaissent bien dessous il y avait ces mots restés affamés et restez fou pour brand job c’était l’incarnation parfaite de ce mélange culturel que le catalogue tentait de prôner il est à l’exacte d’intersection de la technologie et de la contre-culture explique il a cherché à créer des outils pour l’homme le catalogue de brind était publié avec le portolane se tue une fondation dédiée à l’enseignement de l’informatique la Fondation avait aussi aidé à lancer la pipose comme purée Campanile qui n’avait rien d’une compagnie mais était une gazette et une association ayant pour Maxime le pouvoir informatique au peuple ils organisaient des dînés débat le mercredi soir et deux habitués comme French et Fred Moore décidèrent de créer un club plus officiel où l’on pourrait partager les dernières innovations technologiques en matière d’ordinateur personnel tout le monde était émoustillé par le numéro de janvier 1975 de la revue parure mécanex qui faisait sa couverture avec le premier micro-ordinateur en kit l’Alter l’Alter était un coup d’épée dans l’eau un tas de composants pour 495 dollars devant être soudé sur des plaques et qui une fois assemblée ne pouvait pas faire grand-chose mais pour les pirates et les passionnés d’électronique cela préfigurait l’aube d’une ère nouvelle de Gates et power le magazine et se myrte à écrire un basique pour l’Alter la machine rotin également la tension de Jobs et de wozniaque quand un exemplaire de l’alter arrive à la piposcopie le Campanile l’appareil devint le sujet principal de la première réunion du Club que French et moi avait décidé de lancer le Roomba compil le club le groupe se baptisa le rombroux comme bureau club le club des ordinateurs fait à la maison et il s’inscrivait parfaitement dans la mouvance holders la fusion de la contre-culture et de la technologie ce club est devenu à l’air de l’ordinateur personnel ce que fut le café turkshead à l’époque du docteur Johnson un lieu d’émulation et d’échange d’idées moi écrivit le texte de l’affichette pour la première réunion du club qui se teint le 5 mars 1975 dans le garage de Gold French amène le parc vous construisez votre propre ordinateur un terminal informatique une télévision une machine à écrire alors venez retrouver des gens qui partagent la même passion que vous repéra le flyer sur le panneau d’affichage chez HP et après son ami Voice qui accepta tout de suite de lui accompagner cette réunion fut l’un des tournants de ma vie me confier à vosniaque il y avait une trentaine de personnes dans le garage qui chacune se sont présentés quand vint le tour de vozniaque celui-ci explica d’une voix rendue chevrotante par le trac qui l’aimait les jeux vidéos les films à la demande dans les hôtels et concevoir des calculateurs et des terminaux informatiques comme le rapporte le compte-rendu de Moore il y eut la démonstration du nouveau haltère mais le plus saisissant pour volnac ce fut de découvrir la fiche technique d’un microprocesseur en songeant à ce micro-processeur une puce intégrante une unité complète de calcul vos utilisation il avait déjà conçu un terminal avec un clavier et un écran qui pouvait être connecté à un mini ordinateur distant avec un tel micro processeur il pourrait placer un peu de la puissance de calcul du mini ordinateur dans le terminal lui-même pour qu’il puisse devenir un véritable poste de travail informatique un ordinateur de bureau c’était l’idée de génie un clavier un écran et une unité de calcul le tout en un seul appareil pour un usage domestique cette image de l’ordinateur de bureau à soudain jaillit dans ma tête raconte et le soir même j’ai commencé à dessiner les premières esquisses du futur Apple au début il voulait utiliser le microprocesseur qui équipait l’altère un Intel 880 mais chacune de ces puces coûtait pratiquement le prix de mon loyer alors vosniak cherchez une alternative il trouva le Motorola 6800 qu’un ami chez HP pouvait lui avoir pour 40 dollars pièces puis il découvrit chez most technowatiz une puce électroniquement identique pour seulement 20 dollars cela rendait sa machine abordable mais il y aurait un prix à payer à long terme les puces Intel allaient devenir le standard du marché et les ordinateurs d’Apple serait incompatible avec elle chaque jour après le travail vozniaque rentrer chez lui pour dîner devant la télévision et retourner à HP la nuit pour travailler sur son ordinateur il est allé les éléments sur son bureau imaginez le remplacement et les soudés sur la carte mère puis il commença à écrire le logiciel qui permettrait au microprocesseur d’afficher des images sur un écran comme il n’avait pas les moyens de se payer du temps d’utilisation d’ordinateur il écrivit le code à la main après 2 mois de travail il était prêt à tester sa machine j’ai appuyé sur quelques touches du clavier et au miracle les lettres sont apparues sur le moniteur c’était le dimanche 29 juin 1975 un moment charnière pour la micro-informatique c’était la première fois dans l’histoire précise à vosniaque que quelqu’un tapait un caractère sur un clavier et le voilier s’afficher sur l’écran de son propre ordinateur juste sous ses yeux job c’était impressionné il a failli vosniaque question l’ordinateur pouvait-il être mise en réseau était-il possible d’ajouter un disque dur pour mémoriser des données il se mit à aider vosniaque à trouver des composants le point crucial est-elle épouse de mémoire dynamique à accès direct la mémoire vive jobspace à des coups de fil et par 20 ans en obtenir quelques-unes chez Intel gratuitement c’était là tout le don de Steve c’est merveille encore vosniaque il savait comment embobiner un commercial je n’aurais jamais su faire ça j’étais bien trop timide Jobs accompagnait alors fosniaque aux réunion du Rambo compil club portant le moniteur et l’aidant à installer sa machine les séances attirer désormais plus de 100 personnes et se tenait dans l’amphithéâtre du Stanford Lener Axel Rivers Center là où il savait trouver la revue qui leur avait permis de construire la bluebacks les débats étaient dirigés par Lee fast and shine un autre symbole de la convergence entre le monde de la contre-culture et celui de l’informatique il avait quitté l’université était devenu un membre actif du Mouvement pour la liberté d’expression et un militant pacifiste il avait été un temps journaliste pour la revue alternative avait repris ses études d’informatique vers Einstein en maître de cérémonie commençait par un main page des commentaires à chaud puis inviter un intervenant à présenter sa communication et terminer la soirée par une séance à adressage direct ou les gens pouvaient se déplacer et poser des questions individuelles et prendre des contacts vous c’était trop timoré pour parler en public mais les gens s’agglutinaient autour de sa machine après les présentations et il pouvait montrer avec fierté ses progrès moi avait tenté d’insuffler au rond bleu ou un esprit de partage et de collaboration et non de commerce la vocation du club m’a expliqué vos c’était d’aider les autres cela venait tout droit de l’éthique des pirates qui tenait à ce que l’information circule librement et qui se méfiait de toute forme d’autorité ou de contrôle quand j’ai conçu la pôle 1 je voulais le donner gratuitement à tout le monde ce n’était pas précisément la vision de burgence et lui ont terminé d’écrire leur basique pour l’Alter gate c’était tout très que les membres du Rambo est fait des copies de son programme et le fasse circuler alors il écrivit une lettre qui restait dans les annales du club comme le sait le petit monde de l’informatique la plupart de vos membres vole notre logiciel pour trouver ça normal ce que vous faites c’est de dégoûter tout le monde d’écrire de bons programmes qui pourrait se permettre de travailler pour rien j’apprécierais que ceux qui m’ont pillé me contactent pour payer leur dû Steve Jobs de la même manière d’apprécier guerre l’altruisme de vosniak qu’il s’agisse d’une blueback sous un ordinateur tout avait un prix il convaincu alors wozniaque d’arrêter de donner des copies de ses schémas de montage la plupart des gens n’auraient pas le temps de toute façon de construire leur ordinateur pourquoi ne pas assembler nous-même le circuit et leur vendre tout monté c’était l’exemple même de leur symbiose chaque fois que je mettais au point truc génial Steve trouvait le moyen d’en tirer de l’argent pour nous vendre des cartes-mères d’ordinateur ne m’avait jamais traversé l’esprit c’est Steve qui a dit mettons leur lot à la bouche et proposons quelques-unes à la vente Jobs denisha quelqu’un Atari pour imprimer une cinquantaine de circuits cela coûtera environ 1000 dollars plus les frais pour le technicien les deux compères pourraient les vendre 40 dollars pièces et se faire sur l’ensemble un bénéfice net de 700 dollars voicenac est été sceptique pour moi on allait jamais revoir notre argent il avait déjà des problèmes avec son logeur à qui il avait fait des chèques en bois et il était désormais contraint de payer son loyer en liquide mais Steve Jobs savait parler à wozniaque il ne lui promit pas qu’il gagnerait de l’argent mais qu’ils allaient vivre une belle aventure même si on perd notre mise on aura une société à nous lui explicative au volant de son combi Volkswagen pour la première fois de notre vie on aura notre propre entreprise ça c’était de nature à convaincre au vote bien davantage que la perspective de devenir riche les deux meilleurs amis du monde font dans leur propre société waouh j’y suis alors que j’allais foncer comment résister à ça pour trouver les fonds nécessaires vosniaque vendit sa calculatrice HP 65 pour 500 dollars bien que l’acheteur par 20 à l’arnaquer de la moitié de la somme de son côté Jobs vendit son combi pour 1500 dollars son père lui avait déconseillé d’acheter ce van et Jobs reconnu qu’il avait raison ce véhicule était une vraie épave et l’acheteur va trouver Jobs deux semaines plus tard pour lui dire que le moteur avait rendu l’âme job s’accepta de payer la moitié des frais de réparation malgré ses déconvenues les deux jeunes gens avaient en ajoutant leur propre économies un capital de 1300 dollars un produit et un projet il pouvait lancer leur entreprise d’informatique apolliné maintenant qu’ils avaient décidé de créer leur société il fallait lui trouver un nom job s’était parti à la en one femme aider à la taille des Gravenstein et wozniaque Allah le chercher à l’aéroport pendant le trajet jusqu’à l’os altos il cherche à une idée un terme technique emblématique tel que Matrix ou un néologisme tel que exécutec ou d’autres appellations d’une évidence ennuyeuse telle la personne il devait avoir une idée avant le lendemain car Jobs voulait remplir les papiers finalement il proposa Apple Computer j’étais dans la phase pomme de mon régime explicative je revenais de la plantation de pommiers je trouvais ce nom drôle et sympathique et pas intimidant Apple mangea finalement le mot computer en plus cela nous plaçait avant Atari dans l’annuaire il posa un ultimatum si vosgnac n’avait pas une meilleure idée d’ici le lendemain après-midi ce serait Apple et Apple ce fut Apple un excellent choix le nom donné une image de convivialité et de simplicité il était à la fois légèrement décalé et aussi quotidien qu’une part de tarte il y avait un zeste de contre-culture une allusion au retour à la nature à la terre et en même temps ça ne pouvait pas sonner plus américain et les deux mots ensemble Apple Computer créer une juxtaposition amusante les ordinateurs pommes cela avait un petit côté absurde me dit Mike Marcola qui devint peu après le premier président de la compagnie cela interpelle on ne mélange pas les pommes et les ordinateurs cela nous a aidé à nous démarquer des autres vozniaque n’était pas encore prêt à s’engager dans la société à plein-temps il était employé d’acheter dans l’âme il voulait garder son travail de jour Steve Jobs compris qu’il allait avoir besoin d’aide pour débaucher vosniaque de quelqu’un qui pourrait trancher en cas de désaccord entre les deux hommes il fit donc appel à son ami roundwin l’ingénieur de chez Atari qui avait autrefois lancé une société de machines à sous oui il savait que ce ne serait pas facile de convaincre vosniaque de quitter HP et qui lui faudrait du temps en revanche il était urgent de lui faire comprendre que ces schémas d’ordinateur allait être la propriété d’Apple Voice était très attaché à ces circuits à Pontoise il voulait pouvoir s’en servir à son gré et aussi les CHP les utiliser stevez-moi savions que ces circuits seraient le trésor même d’Apple on a passé deux heures autour d’une table chez moi à discuter avec vosse et j’ai pu enfin lui faire entendre raison Wayne lui expliqua qu’on se souviendrait d’un grand inventeur uniquement s’il faisait équipe avec un grand commercial et que pour cela il était nécessaire que ces circuits soient la propriété de la société job fut tellement impressionné par les talents de négociateur de Wayne qui lui offrit 10 % des parts faisant de lui le pitbest d’Apple référence au premier batteur des Beatles pitbest limoger lors de l’enregistrement de leur premier succès et plus essentiel le médiateur tout désigné en cas de désaccord ultérieur entre Jobs et vosniak ils étaient très différents mais ils formaient une paire redoutable déclare Wayne Jobs parfois paraissait démoniaque voz n’était innocence bercée par les anges job ça fait de l’aplomb qui lui permettait d’arriver à ses fins quitte à être manipulateur il pouvait être charismatique parfois réellement impressionnant mais aussi froid et brutal voici un quant à lui était réservé peu sûr de lui ce qui lui donnait cette douceur enfantine vous êtes très brillant dans son domaine me raconte à Jobs mais s’il était comme ses savants qui sont mal à l’aise et maladroit en société il perdait tous ses moyens quand il était face à des personnes qu’il ne connaissaient pas on se complétait bien lui et moi vosniaque aussi de son côté était impressionné par job c’est son sens inné des affaires je n’ai jamais voulu négocier avec les gens ni marcher sur les pieds de qui que ce soit mais Steve pouvait appeler quelqu’un qui ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam et le convaincre de faire quelque chose pour lui il pouvait être très dur avec ce qu’il pensait stupide mais il a toujours été gentil avec moi même des années plus tard quand j’étais un peu dépassé par les événements même s’ils vont se dire avait accepté que ces schémas électroniques appartiendraient à Apple il jugea plus honnête de les proposer d’abord à HP puisqu’il travaillait là-bas j’avais conçu mes circuits chez eux pendant mes heures de travail c’était une question d’éthique alors il présenta son prototype à son supérieur et à une brochette de cadre au printemps 1976 le directeur présent à la réunion fut impressionné pour ne pas dire méduser mais finalement il décida que HP ne pouvait développer un tel produit il s’agissait d’un appareil d’amateur du moins pour le moment et que le marché de HP c’était uniquement le secteur des machines haut de gamme j’étais déçu qu’on fait vos snap mais au moins je n’avais plus de scrupule à entrer chez Apple le 1er avril 1976 Jobs et vosniaque se rendit chez warwin dans son appartement de maintien pour poser les bases du partenariat Wayne disait avoir quelques expériences dans la rédaction de documents juridique il écrivit lui-même le contrat de 3 pages effectivement la prose juridique l’inspirait tous les paragraphes commencés par des formules alambiquées telles que nonobstant toute clause contraire conformément aux alinéasiens culs le cadre venant que l’une des parties susnommées lui gare à son engagement respectif mais la répartition des parts et des profits étaient-elles parfaitement claires 45 % 45 % 10 % et il était stipulé que tout dépend supérieur à 100 dollars nécessitait l’accord d’au moins 2 des associés les responsabilités de chacun étaient écrites noires sur blanc Stéphane vosniak aura la charge de l’ingénierie électronique des projets Steve Jobs de la Direction Générale et du marketing et Wayne de l’ingénierie mécanique et de la documentation Jobs signant lettre script minuscule vos Signac de son écriture cursive appliquée et Wayne d’un gribouille illisible mais ouais une priseur quand Jobs présidente d’emprunter plus d’argent il se souvint de l’échec de sa propre société il ne voulait pas revivre ça Jobs et vosniak n’avait aucun bien personnel mais Wayne qui redoutait un Armageddon financier avec quelques louis d’or cachés sous son matelas comme Apple par ses statuts était une société de personnes et non une société de capitaux les associés étaient tenus pour responsables du passif de l’entreprise Wayne craignait que les créditeurs ne lui tombent dessus alors il revint dans le comté de Santa Clara seulement 11 jours plus tard avec une déclaration de retrait et un avenant au contrat de partenariat ui gare à une réévaluation des charges et devoir entre chacune des parties commencer le document renonce à son statut d’associé il était spécifié qu’en rétribution des 10 % de part qu’il rétrocédait à la société il recevrait 800 dollars dans un premier temps auquel s’ajouterai ultérieurement un second versement de 1500 dollars si Wayne avait gardé ses parts c’est 10 % vaudrait en 2010 approximativement 2 milliards 600 millions de dollars au lieu de ça il vit seul aujourd’hui dans une petite maison de parents dans le Nevada où il joue avec ses bons dimanchos et vit de l’Assistance publique il m’a dit d’avoir aucun regret j’ai pris ma décision à l’époque les deux autres étaient de vrais tornades et je savais que je ne pourrai pas suivre le rythme job The Voice Knack monter sur la scène du Home blue comme pure le club pour présenter leur bébé peu après la création d’Apple vozniaque exhibant son nouveau circuit décrivit le microprocesseur la mémoire de 8 Ko et le Basic qu’il avait écrit il insistait sur la caractéristique qui lui paraissait essentiel il y a un clavier fait pour les humains et non un panneau frontal totalement crétin équipé d’un fatras de LED et interrupteur puis ce fut au tour de jobs de prendre la parole il annonça que l’Apple à la différence de l’alter était un appareil complet équipé de tous les éléments nécessaires à son utilisation il posa alors une question à son auditoire combien seriez-vous prêt à payer pour avoir un petit bijou comme ça il essayait d’estimer la valeur de l’Apple c’était une pirouette oratoire qu’il réutiliserait dans nombre de ses présentations ultérieures le public n’était pas impressionné outre mesure l’Apple avait un microprocesseur bas de gamme pas un Intel 80 mais une personne essentielle resta dans la salle pour en savoir plus il s’appelait polterel et avait ouvert en 1975 un magasin d’informatique qu’il avait appelé le bad chap sur camino Rio amène l’OPA un an plus tard il avait trois magasins et projeté de lancer une chaîne dans tout le pays Jobs ne demandait qu’à lui faire une démonstration privée regardez ça vous n’allez pas le regretter je vous le promets Thérèse suffisamment convaincu pour leur laisser sa carte on reste en contact dit-il je reste en contact comme vous avez dit annonce à Job the lendemain en passant pieds nus les portes du bail chap il conclut la vente Thérèse commande à 50 ordinateurs mais il y avait une condition il ne voulait pas vendre des circuits imprimés à 50 dollars pièces pour lesquels les clients devraient acheter toutes les puces et les monter eux-mêmes cela pouvait amuser quelques passionnés d’électronique mais pas le client lambda il exigeait que les circuits soient assemblés pour cela il était prêt à payer 500 dollars la machine à la livraison et en liquide job s’appela immédiatement wazniaque tu es assis non debout Jobs lui annonça néanmoins la nouvelle j’étais sous le choc totalement abasourdi raconte je n’oublierai jamais cet instant pour honorer leur engagement il leur fallait trouver 15000 dollars i want baume le troisième joyeux luron de Randstad high et son père acceptèrent de leur prêter 5000 dollars job standard de faire un emprunt dans une banque de l’os altos mais le directeur après avoir regardé job de la tête aux pieds refusa il se rendit alors chez Hortons et le refri départ d’Apple en échange de leur participation financière mais le patron déclara qu’il ne donnerait pas un sous à deux jeunes locks du chevelu encore chez Atari voulais bien leur vendre des puces à condition qu’il paye d’avance et en liquide finalement Jobs par 20 à convaincre le directeur de crumble électronex d’appeler polterel pour qu’il lui confirme qu’il avait bien passé commande pour 25000 dollars Thérèse assistait à conférence quand il entendit qu’il y avait un appel urgent pour lui Jobs c’était montrer persuasif avec la standardiste le directeur de Grammer lui dit que deux hippies avaient débarqué chez lui en lui agitant sous le nez un bon de commande du bail chap était 5 canulars Thérèse confirme à la commande et le fournisseur accepta un paiement à 30 jours pour les pièces de jobs le garage bande allusion au logiciel de composition musicale fourni avec tous les Mac littéralement le groupe du garage la maison de jobs à Los Altos de vin l’usine d’assemblage des 50 apollins qui devait être livré au bad chap dans le mois avant que le fournisseur n’exige d’être payé tout le monde fut appelé à la rescousse Daniel code que son ex petite amie Élisabeth room qui avait coupé les ponts avec sa secte et Patty la petite sœur de jobs enceinte jusqu’aux yeux sa chambre vacante comme la table de la cuisine et le garage fut réquisitionné à Elisabeth qui avait suivi des cours de joaillerie il fut confié la tâche de souder les composants la plupart des soudures fonctionnaient mais j’ai eu des courts-circuits sur quelques-unes cela agaçait jobs on a juste le compte pour les puces ce qui était vrai il a muta au service comptabilité en cuisine et assura lui-même l’assemblage quand un circuit était monté il le donnait à vosniaque je brancher chaque plaque à la télévision et au clavier pour la tester explique-t-il si elle fonctionnait je la rangée dans une boîte dans le cas contraire je cherchais quelle soudure poser problème Paul Jobs suspendit sa restauration de vieilles voitures pour que la société Apple puisse disposer de tout le volume du garage il installa un long établi accrocha les plans de l’ordinateur sur la nouvelle paroi de placoplatre qu’il avait monté et construisit une servante avec des tiroirs étiquetés pour ranger tous les composants il fabriqua également une étuve alimentée par des lampes infrarouge pour pouvoir tester la résistance des circuits en chauffe quand il y avait un coup de colère ce qui arrivait souvent quand son fils était dans les parages Paul Jobs calme de nature désamorcer le conflit que se passe-t-il Steve demandait-il tu fais encore ton cador en échange il sollicitait de temps en temps l’autorisation de récupérer la télévision car c’était le seul poste de la maison pour pouvoir regarder la fin d’un match de foot durant ces poses obligatoires job et code que sortaient dans le jardin jouer de la guitare sa mère ne se formalisait pas de voir sa maison transformée en usine et en chambre d’hôtes mais les régimes draconiens de son fils la mettait en fureur elle roulait des yeux devant les obsessions diététiques de Steve se souvient Elisabeth elle voulait simplement le nourrir convenablement et lui sortait des explications toutes plus bizarres les unes que les autres tel que je suis fruite à rien et je ne mange que des feuilles cueillies par des vierges à la pleine lune lorsque voznia fut testé une dizaine de circuits Jobs laissant porta au bailshop tes réelles filles Griezmann il n’y avait pas d’alimentation ni boitier ni moniteur ni clavier il s’attendait à avoir un produit fini mais Jobs lui lança son regard assassin et tes rêves payant au bout de 30 jours Apple était sur le point d’être rentable nous avions pu monter les circuits pour un coup moindre que prévu me raconta Jobs parce que j’avais bien négocié le prix des composants les 50 cartes que nous avons vendu au BAE chap nous payer quasiment les pièces pour une centaine ils allaient pouvoir faire de vrais bénéfices en vendant les 50 derniers circuits à leurs amis et collègues du handball Elisabeth rooms de vente officiellement la comptable à mi-temps de la société pour 4 dollars de l’heure elle faisait le voyage de San Francisco une fois par semaine et tentait de mettre de l’ordre dans les papiers de James et te tenir une comptabilité digne de ce nom pour donner l’image d’une véritable entreprise Jobs Louane boîte vocale qui renvoyait alors tous les appels sur le téléphone de sa mère one Wayne dessine un logo en détournant une gravure illustrant un ouvrage de l’époque victorienne où l’on voyait Nutone à 6 ou son pommier avec pour bannière un extrait d’un poème de words World un esprit voyageant pour toujours sur les mers étranges du savoir seul c’était une maxime curieuse qui correspondait peut-être davantage à rendre moine car Apple Computer une autre phrase de words Wolf celle faisant allusion à la Révolution française aurait peut-être été plus approprié ce fut un don du ciel que d’être vivant et de voir cet homme se lever mais être jeune c’était être le ciel lui-même vozniaque exultait de joie c’était la plus grande révolution qui fut jamais en marche et en en faisait partie Voice avait déjà pensé à la prochaine version de la machine alors il se mirent à appeler leur modèle actuel l’Apple 1 job The Voice sillonner camino Rio pour convaincre les magasins d’électronique en commander en plus c’est 50 exemplaires vendus au Petshop et presque 50 autres amis ils ont construisirent une centaine encore pour les vendre en direct évidemment il y a eu des divergences d’opinion Voice désirer les vendre quasiment à prix coûtant tandis que Jobs voulaient faire de gros bénéfices le point de vue de jobs l’emporta il le proposa à la vente pour le triple du coût de revient soit 33 % plus cher que le prix auquel l’avait acquis le bailshop et les autres magasins 666 dollars moi aussi j’aimais bien les répétitions de chiffres racontent vos sacs le numéro de mon service de blagues au téléphone était le 255 6 6 6 6 Jobs comme son compère ignorait que 666 était cité dans le Livre des Révélations comme étant le nombre de la bête il reçut rapidement des plaintes en particulier après que 666 était apparu dans la malédiction le blockbuster de l’année en 2010 l’un des Apple 1 de l’époque fut vendu chez Christie’s pour 213000 dollars le premier article sur la nouvelle machine paru en juillet 1976 dans interface la Gazette d’un passionné d’électronique aujourd’hui décédé job et ses amis construisaient les ordinateurs encore à la main dans leur garage mais l’article présentait Jobs comme directeur du marketing et ancien consultant d’adary cela donnait à Apple des aires de véritables sociétés Steve Jobs est en contact avec beaucoup de clubs d’informatique ce qui lui permet de sentir le coup de ce marché émergent Marel article en le citant si nous connaissons en amont l’attente et les besoins des consommateurs nous pourrons au mieux exaucer leur souhait Apple avait d’autres rivaux en plus de l’alter en particulier l’insaye 8080 et le solvant de la princesse technology crop pression cette dernière machine était construite par leefarzen style et Golden French du Home group ils avaient tous un stand au premier Salon de la micro-informatique qui se teint en septembre 1976 le weekend de la fête du travail dans un hôtel miteux sur la promenade des Cathy à l’époque d’Atlantic City dans le New Jersey job The Voice Knack prirent un vol TWA pour Philadelphie avec dans les bras leur Apple 1 dans une boîte à cigares et dans une autre le prototype du modèle suivant sur lequel va se travailler assis derrière eux faitenstein en apercevant l’Apple dans sa caisse en bois lança à son compère du bricolage d’amateur wozniaque était agacé par ses commentaires derrière lui je les entendais parler à faire si tant des acronymes tire larigo qui m’était totalement inconnu c pas ça le plus clair de son temps dans la chambre d’hôtel à travailler sur son nouveau prototype il était trop timide pour tenir le stand d’Apple qui se situait tout au fond du hall d’exposition Daniel codeke avait pris le train de Manhattan puisqu’il suivait désormais ses études à Colombia et gérer le stand quand Jobs déambulait dans les allées pour inspecter la concurrence ce qu’il vit ne l’impressionnait pas il était rassuré Vose était le meilleur concepteur du moment et l’apollin et son successeur à n’en pas douter battait tous les autres en termes de fonctionnalités toutefois le solvant avait plus d’allure il était monté dans un boîtier de métal avec un clavier et une alimentation secteur c’était un produit qui faisait sérieux l’apollin présentait aussi mal que ses créateurs [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] chapitre 6 la pôle 2 l’aube d’une ère nouvelle tout-en-un tandis que Jobs rodé dans les allées du premier Salon de la micro-informatique y compris que Paul terrestre du bike shop avait raison les micro-ordinateurs devaient être des produits complets le nouvel Apple décida t-il aurait un beau boîtier un clavier intégré et serait livré avec tous ces éléments de l’alimentation jusqu’au moniteur je voulais créer le premier ordinateur prête à l’emploi m’explicative notre cible ne serait plus une poignée de passionné qui émet assemblée eux-même leur machine et qui savait où trouver des transformateurs et des claviers pour un seul de ces bidouilleurs il y avait 1000 personnes qui attendaient un appareil prêt à fonctionner dans leur chambre d’hôtel en ce weekend de septembre de l’année 1976 vozniaque bricoler le prototype du futur Apple 2 grâce auquel Jobs espérer faire décoller sa société il ne sortira leur prototype qu’une fois tard le soir pour le tester avec un vidéoprojecteur couleur installer dans l’une des salles de conférence posniac avait trouvé un moyen astucieux pour produire un signal couleur avec ses puces et il voulait voir si ça marchait avec les tubes vidéo qui pouvait projeter l’image sur un écran je craignais que la gestion électronique des couleurs sur ces nouveaux appareils soit incompatible avec la mienne me dit-il alors j’ai branché la pole 2 au vidéoprojecteur et ça a marché comme sur des roulettes à mesure qu’il pianoté sur son clavier des lignes de couleur et des arabesques apparaissaient sur l’écran à l’autre bout de la salle la première personne à avoir fonctionné l’Apple 2 fut l’électricien de l’hôtel de toutes les machines qu’il avait vu tourner au salon déclarative c’était celle-là qu’il aurait acheté pour construire l’Apple de complet il allait leur falloir des fonds ils s’engère donc à vendre Apple à une autre société Jobs rendait visite à à encore pour solliciter un entretien avec la direction d’Atari celui-ci organisé un rendez-vous avec le président du conseil d’administration joaquinen qui n’avait pas la largesse d’esprit d’un corps ou de Busnel Steve est arrivé pour présenter son projet mais tu vois tout de suite détesté le personnage raconta encore une il ne supportait pas son allure sale et négligée job c’était pieds nus et un moment il comme il est l’heure d’étendre ses jambes non seulement nous n’allons pas acheter votre machin à ses créa qui m’aime mais vous allez sortir de mon bureau avec vos pieds crasseux encore une s’était dit alors bon à faire régler fin septembre check paroles de Commodore passage jobs pour suivre une démonstration on a ouvert la porte du garage et il est entré avec son costume et son chapeau texan se souvient vosniaque pelo fut conquis par la pôle 2 et il organisa une présentation de leur machine pour le big boss quelques semaines plus tard au siège social de Commodore vous pourriez nous racheter pour quelques centaines de milliers de dollars à lança job quand ils furent dans le bureau vocnac n’en croyez pas ses oreilles c’était une proposition démentielle mais Jobs ne se démonte pas les huiles de Commodore rappelèrent un ou deux jours plus tard pour dire que cela leur coûterait moins cher de produire leur propre machine Jobs n’était même pas déçu il s’était renseigné sur la société Commodore et trouver qu’elle était dirigée par une bande de vendues vosniaque ne regretta pas cette manne perdu mais Sylvie rouge quand Commodore sorti le pet 9 mois plus tard c’était un affront à ses talents de concepteur cela me rendait malade ils avaient sorti une vraie merde à vouloir aller trop vite alors qu’il aurait pu avoir Apple la tentative de rapprochement avec Commodore mais toujours une divergence de points de vue entre Jobs et Wozniak la porte de chacun d’eux dans Apple était-il réellement égal et par la suite quel profit devrait-il chacun en tirer le père de Voice qui plaçait les créateurs au-dessus des marchands considérés que la majeure partie de l’argent devait revenir à son fils il eut une explication houleuse avec Jobs quand celui-ci va chez eux tu mérites que dalle tu n’as rien créé Jobs se mit à pleurer ce qui lui arrivait souvent il n’était pas du genre à contenir ses émotions et ne le serait jamais si on n’est pas à 55 ans annonce a-t-il à voz tu peux tout garder Steve Wozniak à l’inverse de son père savait que Job c’est lui formait un couple symbiotique sans Jobs il serait encore en train de distribuer gratuitement les schémas de ses circuits aux réunions du Rambo c’était Jobs qui avait transformé son génie de bidouilleur en source de profit comme cela avait déjà été le cas avec la Blue backs il décida donc de ne rien changer alors partenariat ce fut une sage décision des circuits miraculeux de vosniaque ne suffirait pas assurer le succès de l’Apple 2 il fallait créer un produit fini pour le marché et ça c’était le rôle de Steve Jobs il demanda d’abord à son ex associé runway de lui dessiner un boîtier j’ai supposé qu’il n’avait pas d’argent alors j’en ai conçu un qui ne nécessitait aucun outillage qui pouvait être fabriqué dans le premier atelier venu expliquer son boîtier est original avait un couvercle en plexiglas fixé par des pâtes métalliques et un capot roulant pour couvrir le clavier chope ne l’aimait pas il voulait quelque chose de simple et d’élégant pour qu’Apple se différencie des concurrents qui tous avaient opté pour de vilain boitier gris en métal en se promenant dans un grand magasin il fut saisi par le design des robots mixeur Cuisinart voilà ce qu’il voulait un boîtier en plastique moulé aux lignée purée fin et Racer lors d’une réunion en blue il proposa un consultant Jerry Maroc 1500 dollars pour leur fournir un prototype se méfiant de l’apparence de jobs il demanda à être payé d’avance Jobs refusa mais Manoque accepta quand même le travail au bout de quelques semaines il le rapportant un caisson en plastique moulé au design simple et séduisant job c’était ravi 28 le problème de l’alimentation les geeks comme vosniaque ne prêtaient aucune attention à ce genre d’éléments aussi vulgaire mais Jobs considérait que c’était un composant clé du projet il voulait un bloc d’alimentation ne nécessitant pas de ventilateur et ce serait son exigence tout au long de sa carrière les ventilateurs dans les ordinateurs ce n’était pas zen leur bruit était dérangeant Jobs fit un saut chez Atari pour demander conseil qui était un expert en système électrique à l’ancienne arme a renvoyé vers Road hot un type extraordinaire marxiste fumeur invétéré plusieurs fois divorcé et un touche-à-tout génial comme Manoque et d’autres personnes lors de leur première rencontre avec Jobs autre resta sur ses gardes je suis très cher Jobs s’entend le potentiel de son interlocuteur répondit que peu importe le coup il m’a tellement bien fait l’article que je n’ai pas pu refuser c’est ainsi que Road de 21 collaborateur à plein-temps chez Apple au lieu d’une alimentation linéaire classique autant construisit une à découpage comme celle qui est équipée les oscilloscopes et autres appareils de mesures électronique le dispositif ne coupait pas le courant 60 fois par seconde mais 10 milliers de fois ce qui permettait d’emmagasiner de l’énergie pendant beaucoup moins longtemps et donc de dissiper moins de chaleur cette alimentation à découpage était aussi révolutionnaire que la carte mère de l’Apple 2 m’explica jobs on ne parle pas beaucoup de rad dans les livres retraçant l’épopée de la micro-informatique pourtant tous les ordinateurs aujourd’hui utilisent des alimentations à découpage ils ont tous copier l’invention de Rhodes vozniaque avec tout son génie n’aurait jamais pu concevoir un tel dispositif je savais à peine comment une telle alim fonctionnait le père de jobs lui avait enseigné qu’un bon artisan porte un même souci de finition à toutes les parties de son travail qu’elle soit visible ou invisible Jobs applique à cette règle jusqu’à la disposition des circuits internes de la pôle 2 il rejeta le dessin original de la carte mère parce qu’ esthétiquement il n’était pas irréprochable ce goût pour la belle facture ne fit amplifier chez Jobs son besoin de contrôler tous les stades de la production la plupart des pirates et des amateurs d’électronique aimaient personnaliser leur ordinateur les modifier leur brancher toutes sortes d’accessoires pour Jobs c’était une hérésie cela risquait de ruiner la perfection de la machine dans détruire sa fluidité d’utilisation sa convivialité wozniaque bidouilleur dans l’âme n’était pas de cet avis il voulait inclure si connecteurs d’extension sur l’Apple 2 pour que les utilisateurs puissent insérer autant de cartes de périphériques qu’il désirait Jobs n’en voulait que deux une pour l’imprimante une autre pour le modem d’ordinaire je suis plutôt cool mais cette fois je ne me suis pas laissé faire si c’est comme ça va t’en construire un tout seul des tas de gens comme moi adoré ajouter des trucs alors machine j’étais encore en position de faire entendre ma voix mais ce ne serait bientôt plus le cas Mike Marcola tout ça nécessitait de l’argent l’outillage pour la fabrication des boîtiers à l’écoute est cher dans les 100000 dollars m’expliqua Jobs rien que pour lancer la production il nous fallait environ 200000 dollars il retourna donc voir Nolan Bushnell cette fois pour le convaincre d’investir dans sa société ce dernier se souvenait encore de l’entrevue Steve m’a demandé de mettre 50000 dollars sur la table et qu’en échange il me donnait le tiers départ d’Apple je me suis cru fino et j’ai dit non quand j’y repense j’en ris encore pour ne pas en pleurer Bushnell proposa un job Stal et tenter sa chance auprès de danse à Anton un ancien directeur marketing de la nation Michael qui avait fondé séquoia quimpero l’un des premiers cabinets d’investissement à risque pas un time arriva devant le garage de jobs à bord d’une magnifique Mercedes en costume bleu et cravate de soie moiré Busnel juste après sa visite mi-figue mi raisin pourquoi m’as-tu envoyé voir ses paria de l’espèce humaine Valentine prétend ne pas se souvenir précisément de ces paroles mais reconnaît que l’aspect et l’odeur de jobs l’avaient dérangé Steve essayez d’incarner la contre-culture il avait une barbe hirsute et tu es maigre comme un clou et ressemblait à Hô-Chi-Minh Valentine toutefois n’était pas devenu une figure phare de la Silicon Valley en s’arrêtant aux apparences ce qui le dérangeait vraiment c’était que Jobs ne connaissait rien au marketing et semblait se contenter de faire du porte-à-porte pour placer ses produits dans les boutiques d’informatique si vous voulez que je vous finance lui annonça 20 vous allez avoir besoin de quelqu’un qui s’y connaisse en commerce et en distribution pour établir un plan de développement devant un aîné qui lui donnait des conseils Jobs ne connaissait que deux réactions celle du renégat ou celle du novice avec Valentine il opta pour la seconde posture si vous avez quelques noms à nous proposer Valentin lui suggéra 3 personnes Jobs les rencontrera et choisit un dénommé Mike marcoula qui jouera un rôle crucial chez Apple durant les deux décennies suivantes Marcola n’avait que 33 ans mais il avait déjà pris sa retraite après avoir travaillé pour faire Charlotte et ensuite pour Intel il avait gagné des millions avec ses stocks options quand le fabricant de plus futé en bourse c’était un homme prudent et avisé qui en ancien gymnaste aimait la précision et l’efficacité il excellait en stratégie commerciale en réseau de distribution en marketing et en finance malgré une certaine réserve naturelle il avait un côté Matuidi il se fit construire une maison sur le lac tarot et plus tard un manoir dans les hauteurs de watside quand il apparu pour son premier rendez-vous avec Jobs au garage Apple il va non Mercedes comme verment time mais à bord d’une Corvette décapotable couleur or à mon arrivée au Cinéac était à son établi et me fit aussitôt une démonstration de l’Apple 2 ces deux gavés grand besoin d’aller chez le coiffeur mais j’ai été stupéfié par ce qu’ils m’ont montré le coiffeur pouvait attendre pas le génie Jobs apprécie à tout de suite Marcola il était petit et le poste de directeur du marketing d’Intel venait de lui passer sous le nez ce qui devait le motiver pour prouver ce qu’il valait un type droit et honnête incapable de vous planter un poignard dans le dos même s’il en a l’occasion avec une vraie éthique vozniaque aussi était impressionné c’était pour moi le gars le plus sympa qui est porté la terre et en plus il a adoré ce qu’on lui a montré Marco la proposa donc un Jobs établir un plan de développement si ça tient la route je mettrai des billes ah non ça marque là sinon je vous aurais offert gracieusement quelques semaines de mon temps job de se rendit tous les soirs chez Marcola faisant des prévisions discutant stratégie d’entreprise on faisait beaucoup de suppositions telles que le nombre de foyers qui aurait un micro-ordinateur et parfois à 4h du matin on tire encore des plans sur la comète Marcola finalement écrivit la quasi-totalité du business plan Steve disait je t’apporte cette partie la prochaine fois promis mais il était toujours en retard alors j’ai fini par le faire moi-même le plan de Marcola étudier les possibilités de dépasser le petit marché des passionnés d’informatique vosniaque n’en revenait pas il voulait introduire l’ordinateur chez le citoyen lambda pour qu’il puisse archiver ses recettes de cuisine favorites ou faire ses comptes Marcola avait fait une prévision qui paraissait totalement irréaliste d’ici 2 ans nous serons dans le Top 500 des plus grosses entreprises du pays nous vivons la naissance d’une nouvelle industrie cela n’arrive qu’une fois tous les 10 ans il faudrait en fait 5 ans à Apple pour entrer dans le Fortune 500 mais globalement sa prédiction fut exacte Marcola a porté 250000 dollars et en échange il réclamait le tiers départ de la société Apple deviendrait une société de capitaux il détiendrait 26 % des actions comme Jobs et vosniak le reste serait réservé pour attirer de futurs investisseurs le trio se réunit dans le cabanon à côté de la piscine de Marcola et c’est là le pacte job s’était extatique je craignais que Mike ne revoit jamais ses 250000 dollars et je n’en revenais pas qu’il prenne un tel risque rester à convaincre fosniaque devenir travailler à plein temps pour Apple pourquoi ne pourrais-je pas continuer à faire ça sur mon temps libre et garder mon travail HP par sécurité marque là lui répéta que c’était impossible et lui donna quelques jours pour se décider vosniaque m’explique assez réticence j’étais très inquiet à l’idée de m’engager dans une nouvelle société où j’allais devoir mettre la pression à des gens et surveiller ce qu’il faisait je m’étais toujours dit que je n’exercerai jamais quelques fonctions d’autorité alors il alla trouver Marcola pour lui annoncer qu’il ne quittait pas HP marcoula au sein les épaules fataliste mais job c’était très embêté il appela Vosges le cajola il envoya des amis pour tenter de le convaincre il pleura cria tu as pas du point sur la table il a la même rendre visite aux parents de wozniaque fondant l’arme supplie à Francis vosniaque de raisonner son fils à présent le père de voze avait compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner avec l’Apple 2 il se rangea du côté de jobs vos étaient assailli de toutes parts je recevais au travail des coups de fil de papa de maman de mon frère et de tout un tas d’amis tout le monde me disait que j’avais pris la mauvaise décision mais rien n’y faisait puis Alan baume leur ami commun du backfire club de hanselin à plat tu dois sauter le pas et foncé même si tu rejoins Apple à plein-temps rien ne t’oblige à faire du management c’était exactement ce que j’avais besoin d’entendre je pourrais rester tranquille au fin fond de l’organigramme en tant que simple ingénieur alors vosniaque Joani Jobs et déclara qu’il était prêt à s’embarquer dans l’aventure le 3 janvier 1977 la nouvelle société là pour comprendre fut officiellement créé mettant définitivement un terme à l’ancien partenariat que Jobs et vosnia qui avait lancé 9 mois plus tôt une mutation qui passe à quasiment inaperçue ce mois-là le hamburgit d’un recensement et découvrit que sur les 180 membres qui avaient un ordinateur personnel seul 6 possédait un Apple Jobs était toutefois persuadé que l’Apple 2 changerait la donne marcoula devint une nouvelle figure paternelle pour Jobs comme son père adoptif il se plierait à la volonté de faire du jeune homme et comme son père biologique il l’abandonnerait Marcola et Steve c’était l’exemple même d’une relation père-fils me confiera le financier Arthur rock parce que là commençait à lui donner des cours de marketing Mike m’a pris sous son aile nous avions les mêmes valeurs il disait qu’il ne fallait jamais lancer une entreprise dans le but de devenir riche il fallait avant tout de la sincérité croire en ce que l’on faisait et viser la pérennité de la société marque consigna les principes fondateurs sur une page intitulé La philosophie marketing d’Apple regroupé en trois chapitres 1 l’empathie une connexion intime avec les attentes des clients nous devons comprendre leurs besoins mieux que tout autre entreprise de la convergence afin que notre travail soit le plus efficace possible il faut éliminer toute activité d’importance secondaire le troisième principe tout aussi fondamental était nommé bizarrement l’incarnation il était question de l’opinion que les gens se font d’une société en fonction des signaux qu’elle leur envoie les gens jugent un livre à sa couverture écrivait-il nous pouvons avoir le meilleur produit du marché la meilleure qualité le meilleur système d’exploitation exetera si nous les présentons d’une manière merdique tout ça sera perçu comme de la merde si nous les présentons d’une façon créative et professionnelle nous incarnons de fête ses qualités durant le restant de sa carrière Jobs se souciera parfois avec excès de l’image de ces produits poussant le souci du détail jusqu’au carton d’emballage quand on ouvre la boîte d’un iPhone ou d’un iPad il faut que cette expérience tactile donne le ton oriente déjà la façon dont le client va percevoir le produit c’est Mike qui m’a appris ça Régis McKenna la première étape du processus était de convaincre le grand publicitaire de la vallée Régis McKenna de travailler pour Apple Makena venait d’une famille d’ouvriers de Pittsburgh et la dureté de l’acier l’avait pénétré jusqu’à l’os une cuirasse néanmoins qu’il portait avec charme il avait abandonné ses études et avait travaillé pour faire chard et la nation my conducteur avant de lancer sa propre agence de communication ces deux spécialités étaient d’organiser pour ses clients des interviews exclusives avec des journalistes et de lancer des campagnes publicitaires choc qui parvenait à créer une identité de marque pour des produits aussi neutres que des puces électroniques sa dernière campagne photo pour les microprocesseurs Intel représenter des voitures de course et des jetons de poker plutôt que de montrer les sempiternels courbes de performance cela avait attiré l’attention de jobs quand Jobs téléphona il ne peut avoir mccanna en ligne on lui passa Franck Burge un directeur commercial qui la conversation Jobs rappela presque tous les jours quand de garlage Bioge accepta de faire un saut au garage de jobs il se dit encore un dingue je passe 2 minutes pour avoir la paix et je m’en vais et quand il se retrouve un façade Jobs hirsute et crasseux de détails le saisir un ce gars était incroyablement futé de je ne comprenais rien à ce qu’il me racontait alors Jobs et vosniak furent invité à un rendez-vous avec comme l’indiqué avec facet 6 à carte de visite Régis McKenna himsov cette fois ce fut vozniaque le timide qui s’emporta mycana a parcouru le texte que wozniaque avait écrit pour présenter Apple et des crétins qu’il était trop technique et trop ennuyeux ce n’est pas un guguste une boîte de com qui va me donner des leçons McKenna leur suggéra donc de partir mais Steve le rappel là tout de suite pour avoir un autre rendez-vous cette fois il va sans vosniak et le marché fut conclu Makena fille plancher son équipe sur les brochures d’Apple le plus urgent c’était de remplacer le logo vieillot de roundway qui allait à l’encontre du style coloré et malicieux de macana un directeur artistique de l’agence rab Genov fut sommet d’en trouver un nouveau je veux un truc évident sans chichi précisa Jobs John offre 20 avec une silhouette de pomme déclinée en deux versions l’une entière l’autre déjà mordu un coin le premier modèle ressemblait à une cerise donc job choisissait où il manquait un morceau il obtint aussi pour une version avec 6 bandes colorées un arc-en-ciel de teinte psychédélique prise en sandwich entre le verre de l’écologie et le bleu du ciel même si l’impression d’un tel logo était assez onéreuse en haut de la brochure Makena plaça une maxime souvent attribué à Léonard de Vinci qui deviendra le mantra de jobs concernant le design des produits Apple la simplicité et la sophistication suprême le premier grand lancement la présentation de l’Apple 2 devait avoir lieu le jour du premier salon de l’informatique de la côte ouest en avril 1977 à San Francisco il était organisé par Jim Warren un fidèle du Hamburg job se réserva instant dès qu’il fut au courant de l’événement il voulait avoir un bon emplacement cette fois juste à l’entrée pour faire sensation avec son Apple 2 vosniaque n’en revenait pas de voir Jobs payer 5000 dollars d’avance si vous voulez faire un grand cours à compte bosniaque on allait montrer au monde entier que nous avions une super machine et une super société c’était l’application d’un des préceptes de Marcola il fallait incarner la grandeur d’Apple en faisant une forte impression aux gens en particulier quand on lançait un nouveau produit ainsi job se porter une attention toute particulière au décorum du stand d’autres exposants avaient des tables pliantes et des panneaux d’affichage en carton Apple avait un comptoir tendu de velours noir et un grand panneau en plexiglas rétroéclairé arborant le nouveau logo de jarnov en taille XXL il ne présentait que les trois Apple 2 que wozniaque avait terminé mais des boîtes vides étaient empilées derrière le comptoir pour faire croire qu’ils avaient tout un stock à leur disposition job spican colère quand il vit que les boîtiers des ordinateurs étaient arrivés avec des petites taches les costumes chic et les conseils de Marcola ne pouvaient cependant empêcher vosniaque de faire ses blagues il avait en démo sur l’Apple 2 un programme qui devinait la nationalité des gens une fois qu’il t’appelle leur nom de famille et qui afficher la réponse accompagnée d’un petit commentaire humoristique sur l’origine ethnique il avait aussi fabriqué et distribué de fausses brochures annonçant la sortie d’un nouvel ordinateur le haltère accompagné d’une brochette de message publicitaire tel que mieux qu’une voiture à 5 roues Jobs s’était fait avoir aussi et tu es tout fier de voir l’Apple 2 battre le haltères dans les essais comparatifs il ne suit qui était l’auteur de ce canular que 8 ans plus tard quand vos biens lui offrit un exemplaire dédicacé du fascicule pour ses 30 ans max Scott Apple était désormais une société à part entière avec une dizaine d’employés une capacité d’emprunt et les pressions quotidiennes émanant des clients et fournisseurs Apple avait quitté le garage paternel et louer des locaux sur Stephen Street Beaufort acupertino environ 1 km du lycée qui avait fréquenté job c’est vosnéac job veut supporter mal ses nouvelles responsabilités il avait toujours été d’un tempérament vif et ombrageux chez Atari son comportement lui avait valu d’être relégué au service de nuit mais chez Apple il n’y avait pas d’échappatoire possible cela inquiétait Marcola s’il est devenu de plus en plus tyrannique et acerbe dans ses critiques il criait sur tout le monde c’est de la merde il était particulièrement dur avec les jeunes programmeurs de vosniak tel que Randy Wellington écrit ses Spinoza Wellington qui sortait tout juste du lycée en gare d’un souvenir cuisant Steve débarqué dans le bureau jeter un coup d’œil à ce que j’avais fait il me disait que c’était merdique sans même savoir de quoi il s’agissait et pourquoi je l’avais fait il y avait aussi le problème de l’hygiène job se restait convaincu contre toute évidence que ces régimes végétaliens le dispensaient d’utiliser du déodorant ou de prendre une douche régulièrement on aurait dû le fiche dehors et lui dire d’aller se laver m’explique Marcola aux Réunion on avait sous les yeux ses pieds crasseux parfois pour soulager le stress il allait tremper ses pieds dans la cuvette des toilettes une pratique qui avait le don de dégoûter ses collègues Marcola qui détestait les conflits décida d’appeler Mike Scott à la rescousse pour faire rentrer jobs dans le rang par coup là et Scott était entré à firschild le même jour en 1967 travaillait dans des bureaux mitoyens et était né le même jour il célébrait leur anniversaire ensemble lors de leur repas rituel en février 1977 alors que Scott fêtait ses 32 ans marcoula l’invita à devenir le nouveau directeur d’Apple sur le papier cela paraissait un bon choix Scott diriger une unité de production pour la nation non seulement et contacter il y avait l’avantage pour un dirigeant de s’y connaître en électronique dans la réalité il était obèse plein de tiques il y avait de sérieux problèmes de santé il était tellement entendu que parfois on le voyait traverser les couloirs les points serrés il pouvait être également très autoritaire avec Jobs c’était donc quitte ou double fosniaque était enchanté d’embaucher Scott comme marcula il détestait les conflits et les tensions que son partenaire faisait naître la vie de jobs évidemment était beaucoup plus mitigée je n’avais que 22 ans je savais que ce n’était pas prêt pour diriger une grande société mais Apple était mon bébé et je ne voulais pas le lâcher abandonner la plus petite parcelle de pouvoir le rendait malade il bataille à ferme pendant des déjeuners interminables devant un hamburger au Bob speakboy le restaurant favoris de voz ou devant un plat végétarien au Colruyt le restaurant favori de jobs finalement le jeune entrepreneur Seda à contrecœur max Scott qu’on appelait Scotti pour ne pas le confondre avec Mike Marcola avec une mission prioritaire gérer Jobs le jeune homme pour discuter d’affaires importante préférée marcher avec son interlocuteur ma toute première promenade avec Steve m’explique à Mike Scott ce fut donc pour lui dire de se laver plus souvent il m’a répondu qu’en échange je devais lire son livre sur le fruitarisme et tenter de perdre du poids Scott ne changea pas ses habitudes alimentaires et job ne modifie à guerre plus la fréquence de ses ablutions Steve soutenait mordicus qu’un bain par semaine suffisait tant qu’il mangeait des fruits Jobs aimait tout contrôler et à borait l’autorité cela allait forcément faire des étincelles avec l’homme qui avait été embauché pour jouer le régent d’autant plus que Scott se révéla l’une des rares personnes sur Terre à ne pas se plier à sa volonté qui de ce qui vous moi serait le plus entêté telle était la question et à ce petit jeu je n’étais pas le dernier il fallait le faire marcher droit et évidemment il détestait ça Jobs le dira lui-même jamais je ne me suis autant disputé avec quelqu’un l’une des premières altercations eu lieu à cause des numéros des badges pour le personnel Skoda attribua le numéro 1 à wozniaque et le numéro 2 à Jobs évidemment job exigea d’avoir le numéro je n’ai pas cédé parce que si tu étais flatté son ego le jeune homme entra dans une colère noire en pleurera même de rage finalement il proposa une solution il aurait le badge numéro 0 Scott accepta du moins pour la numérotation des badges mais le système informatique pour le versement des salaires ne pouvait admettre que des nombres positifs Jobs je reste a donc pour la comptabilité le numéro 2 d’Apple le désaccord était plus profond qu’un simple conflit de personnes Jay Elliott que Jobs avait embauché après avoir fait sa connaissance par hasard dans un restaurant avez bien saisi la nature du problème l’obsession de Steve c’était le produit la perfection de sa conception pour maxcott le pragmatisme passe avant la perfection le design du boîtier de l’Apple 2 en était un exemple criant la société Pantone à qui Apple avait confié la réalisation de la couleur des plastiques avait plus de 2000 tonnes de beige dans son nuancier aucune d’entre elles ne convenait à Steve me raconte Scott avec encore de l’incrédulité dans la voix il voulait créer une teinte différente alors j’ai dû mettre le haut là quand vin le moment d’arrêter la forme définitive du boîtier Jobs passe à des jours à peaufiner la rondeur des angles je me fichais de savoir s’ils étaient rond ou carré je voulais juste qu’il se décide une autre dispute éclata à cause des postes de travail dans les ateliers Scott désirait des établi d’un gris standard le jeune homme d’un blanc immaculé tout ça se termina en foire d’empoigne devant Marcola pour savoir qui de Scott ou de Jobs avait la décision finale pour les achats Marco la soute un Scott le jeune entrepreneur voulait également qu’Apple est une politique client différente de celle de ses concurrents est réclamer que l’Apple 2 soit garantie un an se laver le don de faire sortir Scott de ses gonds les garanties d’ordinaires étaient de 3 mois une fois encore Jobs fondit en larmes durant l’une des réunions ou le sur le sujet tout le monde partit faire le tour du parking à pied pour se calmer et Scott accepta de céder sur ce point vosniaque commençait à s’agacer du comportement de son ami Steve était trop dur avec les gens je voulais que notre société soit une grande famille où tout le monde prenne du plaisir quand à ce dernier il reprochait à voignac de ne pas vouloir grandir il était vraiment trop immature il avait fait un magnifique basique mais il n’a jamais trouvé le temps d’y intégrer la virgule flottante dont nous avions si cruellement besoin finalement on a été contraint de passer par Microsoft Voice disperser trop pour l’heure les conflits personnels devraient gérable car la société se portait bien ben Rosen l’analyste dont les bulletins faisaient la pluie et le beau temps sur le monde des industries technologiques se fit le champion de l’Apple 2 un développeur indépendant vin chez Apple avec le premier tableur doté d’un outil de gestion musicale et pendant un temps il fut uniquement disponible sur l’Apple 2 ce qui donnait une raison de plus aux familles et aux entreprises d’investir dans cette machine la société a tirait de nouveaux investisseurs Arthur rock l’un des premiers financiers spécialisés dans le capital risque avait au début une mauvaise impression lors de sa rencontre avec Jobs venu le trouver sur les conseils de Marcola on aurait cru qu’il revenait tout juste d’Inde après avoir vu son gourou et il puait dit pas mais quand il vit tourner la pole 2 il prit des parts de la société et rejoignit le conseil d’administration l’Apple 2 sera commercialisé sous divers modèles durant 16 ans il se vendit après de 6 millions d’exemplaires c’est cette machine qui lança le marché de la micro-informatique wozniaque restera dans l’histoire comme le créateur de son électronique révolutionnaire et le concepteur de son système d’exploitation c’est l’une des très rares grandes inventions du siècle avoir été perpétrées par un seul homme mais Jobs et celui qui a intégré les circuits de vosniak dans un ensemble convivial du bloc d’alimentation au design séduisant de son boîtier il a aussi créé la société qui a grandi grâce au circuit de vosnéac comme le dit Régis macanin vos a conçu une machine extraordinaire mais sans Steve Jobs il traiterait encore dans des boutiques d’électronique avec d’autres geeks toutefois la plupart des gens pensaient que l’Apple 2 était l’oeuvre de Wozniak Jobs compris qui lui fallait faire une nouvelle percée technologique donc cette fois il pourrait revendiquer seul la paternité [Applaudissements] [Musique] chapitre 7 Chris Anne et Lisa celui qui a abandonné depuis qu’ils avaient vécu ensemble dans une cabane durant l’été à la fin du lycée Chris andran avait continué à avoir une relation épisodique avec Steve Jobs après son retour d’Inde en 1974 il avait passé du temps ensemble dans la ferme de Robert Friedland Steve m’avait invité à le rejoindre nous étions jeunes libres et ouvert d’esprit il y avait une énergie là-bas qui me touchait profondément quand il rentrait à l’os altos leur relation devait plutôt amicale Jobs vivait chez ses parents et travailler à Atari Christiane occupait un petit appartement et passer le plus clair de son temps au centre zen de Kobo chino au début de l’année 1975 elle fréquentait Greg kaloun un ami commun elle était avec Greg mais revenait de temps en temps envers Steve raconte Élisabeth 11 c’était un peu comme ça pour tout le monde des relations ça allait mais ça tournait c’était les années 1970 Kalou n’était au collège ride avec Jobs Friedland code Elizabeth comme les autres kaloun versait dans la spiritualité orientale il abandonna ses études et se retrouva dans la communauté de Robert Friedland puis il transforme un poulailler de 2 mètres 50 de large sur 6 mètres de long en petite maison en le surélevant sur des parpaings au printemps 1975 crisane emménagea dans le poulailler avec kaloun et l’année suivante il décidèrent d’accomplir à leur tour appellerinage en Inde Jobs conseilla kaloun de ne pas emmener crisane disant qu’elle allait parasiter sa quête spirituelle mais le jeune homme ne l’écouta pas j’étais tellement impressionné par ce qui était arrivé à Steve durant son voyage en Inde confit cristiane que je voulais y aller aussi ce fut un grand périple qui commence à en mars 1976 et se termine à quasiment un an plus tard un moment donné le couple se retrouve à court d’argent alors Kaloum se rendit en auto-stop en Iran pour enseigner l’anglais à Téhéran la jeune femme resta en Inde et lorsque Kalo nu terminé de donner ses cours il firent chacun de l’auto-stop pour se retrouver à mi-chemin en Afghanistan autre temps autre monde au bout d’un moment leur relation tourna allègre et il rentrait au pays chacun de son côté elle était 1976 chrysal revint à Los Altos pendant un temps elle dormit dans une tente plantée sur le domaine du centre zen à cette époque Jobs avait quitté le foyer familial et loué avec Daniel coquet une petite maison à cappertino pour 600 dollars par mois qu’ils avaient baptisé Rancho suburbia deux hippies vivant dans un lotissement pour classe moyenne il y avait quatre chambres on en louait une de temps en temps à des surluberlues de tout poil une fois on a accueilli une strip-teaseuse me raconta Jobs code que ne comprenait pas pourquoi sans colocataire ne prenait pas une maison pour lui tout seul puisqu’il avait de l’argent peut-être n’aimait-il pas la solitude même si la relation que Christiane entretenait avec job c’était plus que sporadique elle emménage à bientôt au ranchos suburbia la situation devint digne d’un vaudeville la maison avait deux grandes chambres et deux minuscules Jobs évidemment avait réquisitionné la plus grande et Chris and puisqu’elle n’était pas officiellement avec Jobs occupe pas l’autre grande chambre les deux autres pièces étaient vraiment pour des bébés me précise code que pas question de dormir là-dedans alors je me suis installé dans le salon sur un matelas en mousse il transformait en l’une des petites chambres en salon pour méditer et prendre de l’acide comme dans le grenier qu’il savait aménagé à weed la pièce était tapissée avec la mousse qui servait à protéger les ordinateurs dans leur carton d’emballage les gamins du lotissement étaient tout le temps fourrés à la maison et on sent assez tous là-dedans c’était génial se souvient que mais Chris anne a ramené des chats qui ont pissé partout il a fallu qu’on se débarrasse de la mousse vivre sous le même toit rapproché parfois crisane et Jobs et au bout de quelques mois la jeune femme tomber enceinte ça faisait 5 ans que notre relation très nerf raconte-t-elle on n’était pas bien ensemble mais pas bien non plus séparé quand Greg kaloun arriva en stop du Colorado pour passer Thanksgiving avec eux Chris and lui a pris la nouvelle Steve et moi on sait plus ou moins remis ensemble et je suis enceinte mais ça recommence à battre de l’aile et je ne sais pas quoi faire car nous remarqua que Job était totalement déconnecté de la situation il tente à même de convaincre kaloun de rester avec eux et de venir travailler chez Apple Steve n’intègre pas que Chris and était enceinte m’explicative il pouvait s’intéresser à vous à un moment puis la seconde suivante se désintéresser complètement de votre cas c’était assez effrayant lorsque Jobs ne voulait pas être distrait par un problème il parvenait à en faire totalement abstraction il pouvait ainsi déformer la réalité non seulement pour les autres mais aussi pour lui-même dans le cas de la grossesse de crisane il chassa ce fait de son esprit lorsqu’on le mettait devant le problème il n’y est être le père je n’étais même pas sûr que le gosse était de moi je n’étais certainement pas le seul avec qui elle couchait elle avait simplement une chambre dans la maison Christiane n’avait aucun doute sur la paternité elle n’avait pas eu d’autre partenaire à cette période Jobs se mentait-il à lui-même ou doutait-il réellement être le père je crois qu’il ne pouvait se faire à l’idée d’être responsable son cerveau bogué là-dessus quel était l’hypothèse de son ami coque Élisabeth homes partager cette analyse il envisagea les deux options être pair ou ne pas l’être et il a choisi de croire la seconde possibilité il avait d’autres projets de vie à cette époque personne ne parle à un mariage l’épouser aurait été une erreur me confiait-il on aurait pas été heureux et ça n’aurait pas tenu j’étais partisan qu’elle avorte mais elle hésitait un jour c’était oui un autre nom je ne savais pas ce qu’elle voulait je crois surtout qu’elle a laissé le temps décider à sa place krisanne m’assura qu’elle avait choisi de garder le bébé Steve préférait que j’avorte mais il n’a jamais fait pression sur moi en revanche et c’était révélateur étant donné son parcours il s’était fermement opposé à une autre option l’adoption il y avait une curiosironie du sort Steve Jobs et Grison étaient tous les deux âgés de 23 ans exactement l’âge auquel Jeane chibel et Abdul Fatah Jandali avais-tu Steve Jobs n’avait pas encore cherché à retrouver ses géniteurs mais ses parents adoptifs lui avait un peu raconté son histoire j’ignorais que nous avions le même âge alors ça n’est pas rentré en ligne de compte dans mes discussions avec Rizan il ne voulut pas admettre qu’en refusant d’assumer ses responsabilités il suivait l’exemple de son propre père mais s’il reconnut qu’il y avait là un étrange pied de nez du destin quand j’ai découvert que ma mère Johan avait aussi 23 ans à ma naissance ça m’a fait un choc sa relation avec Rizan c’est rapidement détérioré et cela jouait victime raconte que affirmer que Steve et moi on se liguet contre elle c’est vrai que Steve se moquait d’elle et ne la prenez pas au sérieux crisane reconnaît qu’à l’époque elle n’était pas émotionnellement stable elle cassait des assiettes lui jeter des objets au visage mettez toute la maison sans dessus dessous et écrivait des injures sur les murs d’après Jobs faisait exprès d’être froid pour la faire sortir de ses gonds il est si éclairé en même temps si cruel c’est vraiment un mélange un constable et code que était pris entre les deux Daniel n’avait pas une once de méchanceté dans le sang il était donc un peu effaré par le comportement de Steve il acquiesçait c’est vrai qu’il ne te traite pas bien mais une heure après il se moquait de moi avec Steve Robert Friedland arrive à un sauveur il avait appris que j’étais enceinte il m’a proposé de venir à la communauté pour accoucher c’est ce que j’ai fait Elisabeth home c’est d’autres amis communs vivaient là-bas il trouvait une sage-femme de l’Orégon pour l’aider à mettre son enfant au monde le 17 mai 1978 Chris and donne la naissance à une petite fille trois jours plus tard Jobs se rendit à la ferme pour choisir avec la mère le nom du bébé la pratique dans la communauté était de donner un nom oriental au nouveau-né mais Jobs a déclaré que la petite était née sur le sol américain et donc devait avoir un prénom en adéquation avec ses origines Christiane était du même avis il appelait donc Lisa Nicole Brennan et pas jobs puis de jeune père retourne à travailler chez Apple il ne voulait plus avoir affaire à nous raconte Chris and ni à moi ni à la petite la mère et l’enfant emménagèrent dans une ruine qui se trouvait derrière une maison amène le parc vivant des subsides de l’état parce que Chrisa n’avait pas poursuivi le père pour obtenir une pension alimentaire finalement le comté de San Matteo fit un procès à Steve Jobs pour établir sa paternité et obtenir de lui une réparation financière au début job s’était déterminé à se défendre ses avocats avaient même convaincu quote que de témoigner pour lui et d’affirmer qu’il n’avait jamais vu Jobs et Cristiano Lee ensemble il tentèrent même de prouver qu’elle couchait avec d’autres hommes la jeune mère était tabou j’ai appelé Steve et j’ai hurlé au téléphone tu sais très bien que ce n’est pas vrai il allait me traîner dans un tribunal avec mon bébé pour démontrer que j’étais une et que n’importe qui pouvait être le père quand Lisa a eu d’un an job s’accepta de faire un test de paternité la famille de crisane était surprise d’un tel revirement mais Apple allait être côté en bourse et il valait mieux en finir une fois pour toute avec cette histoire les tests ADN en était à leur balbutiements celui de jobs fut réalisé à Lucie Harley l’Université de Californie à Los Angeles les résultats furent sans appel les probabilités de paternité s’élever à 94,41 pour cent le tribunal de Californie condamna Jobs a payé une pension de 385 dollars par mois pour l’enfant a signé une reconnaissance de paternité et à rembourser au comté les 5856 dollars que l’État avait versé à la mer en allocation sociale il eut un droit de visite également qu’il n’exerce jamais du moins pas avant longtemps et même après le jugement Jobs continuait à nier la réalité finalement il l’a avoué au conseil d’administration raconte Arthur rock mais si nous disait encore que ce n’était pas du sûr à 100 % qu’il y avait de fortes probabilités pour que la petite ne soit pas sa fille à Mike au Moritz du Time il avait déclaré 28% de la population masculine des États-Unis peut-être le père non seulement c’était très mal formulé mais en plus le calcul était faux Pise encore crissane en découvrant l’article cru que Job sous-entendait qu’elle avait couché avec 28 % des hommes du pays il préférait me faire passer pour une ou une traînée plutôt que d’assumer ses responsabilités des années plus tard Jobs regretta devant moi son comportement ce fut l’une des rares fois où il l’a reconnu j’aurais préféré réagir différemment je n’arrivais pas à me voir père à l’époque alors je n’ai pas voulu regarder la vérité en face mais quand le résultat du test est tombé j’ai su avec certitude que la petite était de moi quand je disais que j’avais des doutes ce n’était pas vrai je me suis engagé à verser une pension alimentaire jusqu’à ses 18 ans et a donné un peu d’argent si à krisane j’ai acheté une maison à Palo Alto pour les loger sa mère trouvait les meilleures écoles pour Lisa et moi je paye j’ai fait ce que j’ai pu mais si c’était à refaire je m’y prendrai autrement et mieux une fois cette affaire classée Jobs aurait pris le cours de sa vie mûrissant dans bien des domaines mais non dans tous il arrête à la drogue fut un peu moins strict sur son régime végétalien réduisit le nombre de ses retraites zen il a lâché le coiffeur hashta des chemises et des costumes dans les boutiques chics de San Francisco cuisine nous a une relation sérieuse avec une employée de Régis McKenna Barbara jacinski une charmante métisse mi polynésienne mi polonaise il avait encore son esprit d’enfant rebelle avec Barbara et code que ils allaient se baigner tout nu dans le firt Lake qui bordait la nationale 280 aux environs de Stanford Jobs acheté à une vieille motocyclette datant de 1966 une BMW R60 2 dont il avait décoré le guidon avec des hoop à frange orange le jeune patron pouvait toujours se comporter de façon détestable il terrorisait les serveuses et souvent renvoyé le plein en cuisine en proclamant que c’était bon pour les chiens lors de la première fête de Halloween à Apple en 1979 il s’était déguisé en Jésus il trouvait ça drôle une sorte de clin d’œil ironique mystérieux sur sa personne mais beaucoup de gens n’apprécirent pas et même dans ces tentatives pour rentrer dans le rang il y a eu des loupés il a acheté une maison descente dans les hauteurs de loscatos qui décorera avec des peintures de maxfilters il y avait aussi une machine à café Braun et des couteaux mais s’il était tellement exigeant en matière de mobilier que la maison reste quasiment vide pas de lit pas de chaise pas de canapé dans la chambre à coucher il avait jeté un matelas au sol accroché au mur des portraits d’Einstein et du gourou Maharaji et dans un coin il y avait un Apple de [Musique] chapitre 8 Xerox et Lisa les interfaces graphiques un nouveau bébé la pôle 2 fit passer la société du garage paternel au sommet des industries de pointe ces ventes montèrent en flèche passant de 2500 unités en 1977 à 210 000 en 1980 mais Jobs n’était pas satisfait le succès de l’Apple 2 ne durerait pas éternellement en outre malgré tout ce qu’il avait apporté à cette machine en matière de convivialité de design cela restait le chef-d’œuvre de Wozniak il lui fallait sa propre machine mieux encore il voulait un produit pour reprendre ses propres termes qui ferait avancer d’un cran la roue de l’univers au début il espérait que l’Apple 3 assumerait ce rôle il aurait encore plus de mémoire l’écran pourrait afficher 80 caractères au lieu de 40 et gérer les majuscules et les minuscules toujours exigeant en matière de design industriel job se définit la forme et les dimensions du boîtier et refusa d’en changer même lorsque les ingénieurs ajoutèrent de nombreux composants aux cartes d’origine le résultat fut un anchevêtrement de circuit imprimé avec de mauvaises connexions qui tombaient souvent en panne quand l’Apple 3 fut lancé en mai 1980 ce fut un naufrage Randy Wellington l’un des concepteurs l’évoque en une métaphore parlante l’Apple 3 était un bébé conçu après une nuit d’orgie quand tout le monde s’est réveillé avec la gueule de bois il y avait 7 enfants bâtard et personne n’était prêt à en assumer la paternité mais Jobs avait déjà pris ses distances avec l’Apple 3 et c’est chiner a trouvé quelque chose de réellement différent au début ils sont jade des écrans tactiles mais le dispositif était d’une lenteur insupportable lors d’une démonstration il arrive en retard s’agita quelques instants sur son siège trépignan d’un patience et interrompit les ingénieurs au beau milieu de leur présentation merci vous voulez qu’on s’arrête là demande Alain de perplexe exactement puis Jobs incendie à ses collègues pour lui avoir fait perdre son temps débauchant ensuite deux ingénieurs de ullet Pacard pour concevoir une machine totalement nouvelle le nom que choisi jobs pour ce projet aurait fait sursauter le plus flagmatique des psychiatres Lisa d’autres concepteurs avaient déjà donné à leur réalisation le prénom de leur enfant mais l’enfant en question cette fois avait été abandonné et Jobs n’en reconnaissait toujours pas la paternité peut-être se sentait-il coupable avance Andrea koenigam une employée de Régis McKenna chargé de la communication du projet il a fallu qu’on trouve un acronyme pour pouvoir démentir le fait que Lisa était le nom de la petite fille que Steve avait abandonné il trouvère donc locaux intégrus cela ne voulait rien dire mais ce fut l’explication officielle entre ingénieur en disait Lisa une vington stupide a quand même des années plus tard quand je lui parlais de cet épisode Jobs reconnu les faits bien sûr que c’était le nom de ma fille le Lisa devait être vendu 2000 dollars il avait un microprocesseur 16 bits au lieu de 8 bits qui fait se tourner l’Apple 2 sans les astuces de génie de fosniaque qui travaille toujours dans son coin sur LA pôle 2 les ingénieurs consultent une machine sérieuse avec un affichage alpha numérique ordinaire mais se révélèrent incapable de montrer des prouesses ont été capables le 16 bits Jobs perd des patients le Lisa allait être d’un ennui mortel un développeur cependant un soufflant un peu de vie au projet il s’agissait de Bill hakinson il écrivait une thèse sur les neurosciences un domaine qu’il avait exploré abondamment sous acide quand on lui proposa de venir travailler chez Apple il décline à l’offre mais Apple lui envoyer un billet d’avion il finit par l’utiliser et va rencontrer le jeune patron ici nous inventons le futur conclujob à la fin de 3 heures d’entretien c’est comme surfer au sommet d’une vague c’est exaltant imagine l’effet que ça fait de pagayer dans le creux de la vague sans jamais pouvoir la rattraper c’est ici qu’il faut être c’est ici qu’on s’amuse alors rejoins-nous viens faire avancer d’un cran la roue de l’univers et c’est ce que fait à kinson avec ses cheveux hirsutent sa grosse moustache qui ne dissimulé en rien l’expression de son visage adkinson avait un peu du génie de vosniaque et comme Jobs le goût des produits qui sortait de l’ordinaire son premier travail fut de développer un programme capable de suivre un portefeuille d’action en temps réel par une connexion téléphonique qui appeler automatiquement le service du Dow Jones récupérer les cotations et raccrocher tout seul j’ai dû écrire ça très vite parce que dans une brochure d’Apple envoyer un père de famille assis dans sa cuisine en train de surveiller les cours de la bourse sur un Apple et sa femme derrière son évier le regardait rayonnante de joie mais certaines logiciel n’existait pas alors je devais en créer un de toute urgence il écrivait ensuite pour l’Apple 2 une version du Pascal elle engage de programmation de grande puissance jobsci était opposé considérant que le basique de vosse était amplement suffisant pour l’Apple 2 mais il finit par céder puisque tu ne veux pas en démande je te donne 6 jours pour me prouver que j’ai tort adkinson revald défi et gagner le respect de jobs à l’automne 1979 Apple avait trois poulains potentiels pour supplanter l’écurie Apple 2 le funeste Apple 3 le futur Lisa qui commençait à décevoir et quelque part hors de porter des antennes de jobs du moins à cette époque un projet en sous-marin visant à construire une machine à bas prix dans le nom de code était un nid développé par Jeff Raskin un ancien professeur de billettinson l’objectif de Raskin était de proposer un ordinateur bon marché pour les masses populaires qui seraient assimilables à un appareil d’électroménager une machine autonome avec unité de calcul clavier moniteur et logiciel intégré et qui disposerait d’une interface graphique le développeur tenta de convaincre Apple de se rapprocher d’un centre de recherche installé aussi à Palo Alto qui était pionnier en ce domaine le Xerox Park le Palo Alto Resort Center de la société Xerox appeler Xerox Park avait été créé en 1970 pour explorer dans le domaine numérique des idées pour le futur il avait été édifié à 4000 km des pressions commerciales de la maison mère dans le connecter un éloignement qui fut à la fois un bien et un mal parmi les visionnaires qui travaillaient là il y avait Harley et ses deux Maxime que Jobs apprécié particulièrement le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de l’inventer et tout développeur de logiciel digne de ce nom devrait concevoir aussi les machines qui vont avec key projetait de mettre au point un petit ordinateur personnel baptisé le Darina book le livre dynamique qui serait si simple d’utilisation que même un petit enfant pourrait l’utiliser alors les ingénieurs du Xerox Park travailler sur des interfaces conviviales susceptibles de remplacer les lignes de commande et le curseur clignotant réclamant ses instructions qui intimidait tant le profane la métaphore qu’ils employaient pour une telle interface était le bureau l’écran présentait divers dossiers et documents et à l’aide d’une souris il était possible de déplacer un pointeur et d’aller cliquer sur le fichier pour l’ouvrir cette interface graphique appelée gui en anglais pour graphique interface était rendu possible par une autre innovation du parc le but mapping soit l’affichage d’image matricielle jusqu’à lors lorsqu’on tapait un caractère au clavier la machine afficher le caractère à l’écran en illuminant un petit nombre prédéfini de particules de phosphore verte sur un fond noir puisque le nombre de lettres et de symbole alphanumérique est-elle limité cela ne nécessitait pas beaucoup de calcul pour accomplir cette tâche dans un système à ma page de bits chaque pixel est piloté point par point par la mémoire de l’ordinateur pour afficher quelque chose sur l’écran par exemple une lettre la machine doit indiquer à chaque pixel si il est éteint ou allumé et dans le cas d’un affichage couleur gérer la colorimétrie cela requiert beaucoup de calcul mais cela permet de créer des graphismes magnifiques des polices de caractère original et des pages d’accueil séduisante l’image matricielle les interfaces graphiques de voir la caractéristique des ordinateurs du parc tel que l’alto et son langage de programmation orientée objet le small talk Jeffrey skin considérait que c’était l’avenir de la micro-informatique il voulait que Job s’était développeurs d’Apple seront au centre de recherche pour voir une démonstration mais s’il y avait un problème Jobs considérait Raskin comme un théoricien pompeux et pédant ou pour reprendre la terminologie plus précise de jobs un connard qui fait chier sans monde or pour le patron le monde se diviser en deux castes les nuls et les génies alors Raskin qui savait dans quelle catégorie il était rangé demanda à kinson qui était dans les petits papiers du patron de le convaincre de s’intéresser à ce qui se passait au parc ce que raski ignorait c’est que Jobs menait déjà des tractations complexes avec ses rox le département investissement de la société de Leroy voulait s’engager dans la seconde ouverture de capitale d’Apple durant l’été 1979 le jeune homme leur fille donc une offre je vous laisse investir un million de dollars si vous me montrez ce que vous faites au parc Xerox accepta la société dévoilerait Apple ses nouvelles technologies et en retour elle pourrait t’acheter 100000 actions à 10 dollars l’unité lorsque Apple entra en bourse un an plus tard les parts de Xerox dans Apple acquise pour un million de dollars en Valais près de 18 fois plus mais c’est Apple qui veut la part du lion dans ce marché job et ses collègues se rendirent au parc en décembre 1979 quand le patron d’Apple compris qu’on ne lui avait pas tout montré il t’a pas du point sur la table exigeant une démonstration complète ce qui fut fait quelques jours plus tard Larry Tessler était l’un des deux chercheurs du Centre à qui on avait demandé d’organiser les visites l’ingénieur était impatient de montrer à job sur son travail que c’est supérieur sur la côte Est il n’y aurait avec superbe mais l’autre intervenante Adèle Colbert enragé de voir sa société dévoiler ainsi ses merveilles c’était de la folie pure d’une bêtise sans fond et j’étais bien décidé de ne pas tout donner à Steve Jobs Adèle Goldberg par 20 à ses fins lors de la première visite Jobs Raskin et John Cage le chef du projet Lisa furent confinés dans le hall d’accueil ou un alto avait été installé c’était une démonstration très limitée on a montré quelques applications en particulier un logiciel de traitement de texte raconte del Colbert mais Jobs n’était pas satisfait et avait aussitôt appeler le siège social il fut donc invité quelques jours plus tard et cette fois il va avec une équipe plus importante dans billettinson et Bruce run un développeur transfuge du parc c’est de la savait où chercher quand je suis arrivé au bureau raconta del Colberg c’était l’affolement général on m’a dit que Job c’est une bande de programmeur se trouvait dans la salle de réunion l’un des ingénieurs du parc essayez de les retenir en leur montrant des détails du programme de traitement de texte mais Jobs s’impatientait ça suffit les conneries je veux du lourd alors les gens de Xerox Dar conciliabule et décidèrent dans montrer un peu plus mais au compte-goutte ils acceptèrent que Tesla fasse une démonstration de son smatanque le langage de programmation orienté objet mais uniquement la version démo rien de classer confidentiel cela va le scotcher et il ne saura jamais qu’on ne lui a pas montré l’essentiel expliqua le chef du département à Adel Colbert mais il se trompait adkinson et ses collègues c’était documenté sur le parc et surtout qu’on leur cachait des choses Jobs téléphone au directeur du pôle investissement de Xerox pour se plaindre aussitôt le centre reçu d’un appel du siège social stipulant qu’il devait tout montrer à la délégation d’Apple Adèle Goldberg quitte à le bureau folderrage quand est-ce l’air dévoila enfin ce qu’ils avaient sous le capot le groupe n’en revint pas Atkinson scruter l’écran examinant chaque pixel de cyprès que l’ingénieur sentait son souffle dans son cou job se marchait de long en large battant des bras d’excitation il ne tenait pas en place racontezler je ne sais pas comment il a pu voir la démonstration mais il n’en a pas raté une miette parce qu’il m’a posé plein de questions à chaque nouveau détail que je montrais il était sidéré vous êtes assis sur une mine d’or pourquoi Xerox n’en profite pas il y a eu trois moments forts dans la démonstration du ce matin le premier a été la possibilité de mise en réseau des ordinateurs le deuxième ce fut de découvrir les arcanes de la programmation orientée objet et ce qui fascine a réellement job et ses acolytes ce fut l’interface graphique et l’image matricielle c’est comme si un voile soudain s’est élevé devant mes yeux d’un coup j’ai entrevue toute l’informatique de demain quand la rencontre du parc pris fin après plus de 2h de démonstration Jobs ramenabila kinson au siège d’Apple que pertino tout était en mode vitesse grand V ça conduite ses pensées comme son débit de parole mais bien sûr c’est ça c’est ça que l’on doit faire c’était le bon technologie qu’il attendait depuis si longtemps l’ordinateur irait désormais à l’homme grâce à une architecture innovante mais abordable comme une maison haechler avec sa cuisine facile d’emploi et toute équipée combien de temps il nous faut je ne sais pas répondu à Tilson si moi peut-être c’était une estimation bien optimiste mais le train était en marche prendre meilleur l’expédition Xerox Park est parfois décrite comme le plus grand vol industriel de l’histoire Jobs l’assume avec fierté il faut savoir prendre ce que l’homme fait de mieux et le refaçonner pour pouvoir l’intégrer dans votre propre Picasso avec une maxime pour ça les bons artistes copient les grands artistes volent et Apple on n’a jamais eu de scrupules pour prendre meilleur on dit aussi qu’il s’agissait moins d’un vol d’Apple d’une monumentale bourde de Xerox une insertion également reprise par Jobs ce n’était que des fabricants de photocopieurs qui n’avaient pas la moindre idée de ce que pouvait faire un ordinateur ils ont juste raté le coche Xerox aurait pu être le maître de toute l’industrie informatique ces deux assertion contiennent une part de vérité mais elle n’explique pas tout il existe effectivement une zone d’ombre comme les critiques is Elliott entre la conception et la création dans les annales des grandes innovations l’idée de génie n’est qu’un élément de l’équation la mise en œuvre est tout aussi importante job et ses développeurs améliorer notablement l’interface graphique qu’ils avaient découverte au parc ce qui leur permet de la rendre réellement utilisable dans un contexte quotidien une mise en œuvre donc Xerox était parfaitement incapable par exemple leur souris avait trois boutons c’était un appareil compliqué écoute 300 dollars pièces dont le déplacement était loin d’être aisé quelques jours après leur seconde visite au parc Jobs elle a trouvé une entreprise locale de design industriel expliqua à son fondateur DIN ravi qu’il voulait un instrument avec un seul bouton pour 15 dollars et elle doit pouvoir rouler sur du formica comme sur mon jean ce n’était pas des améliorations de détails c’était toute la conception qui fut remise à plat la souris de Xerox était incapable de déplacer une fenêtre dans un écran les développeurs d’Apple consulent une interface où l’on pouvait non seulement déplacer des fenêtres et des fichiers mais en plus les ranger dans des dossiers le système de Xerox exigeait de sélectionner une commande pour accomplir tel ou telle action qu’il s’agisse de redimensionner une fenêtre ou de changer le suffixe d’un nom de fichier le système d’Apple transformer la métaphore du bureau en une authentique réalité virtuelle où il était possible de manipuler déplacer et organiser toutes sortes de choses les développeurs travaillaient en duo avec les designers job solaire tous les jours pour qu’ils améliorent le concept de bureau en ajoutant des icônes amusantes des menus que l’on pouvait dérouler à partir d’une barre d’action située au-dessus de chaque fenêtre il fallait également pouvoir tout ouvrir d’un simple double clic fichier dossier et programme la direction de Xerox savait ce que leur chercheur du parc avait créé en fait ils essayaient déjà d’en tirer profit et à cet égard il démontrer en quoi les bonnes idées ne sont pas moins essentielles que leur bonne exécution en 1980 bien avant le Lisa ou le Macintosh il avait lancé le Xerox star une machine qui utilisait toutes leurs inventions interface graphique souris gestion de l’écran point par point fenêtre et concept du bureau mais il était lent il fallait plusieurs minutes pour sauvegarder un fichier onéreux 16595 dollars et son cœur de cible était les entreprises avec plusieurs postes mis en réseau ce fut un flop commercial seulement 30 000 unités vendues job c’est son équipe aller chez un revendeur Xerox dès la sortie du Star pour se faire une idée mais l’appareil était si mal conçu que Jobs décréta qu’il ne dépenserait pas un dollar pour en acheter on était soulagé pour raconta-t-il on avait la confirmation qu’il s’y était pris comme des manches qu’on pouvait faire bien mieux et pour le quart du prix quelques semaines plus tard job s’appela Bob Belleville l’un des concepteurs de l’électronique du Star tout ce que vous avez fait jusqu’à présent c’est de la merde en bar pourquoi ne viendrez-vous pas plutôt travailler pour moi c’est ce que fait Belleville et Larry thesler aussi dans son excitation Jobs repris en main le Lisa qui était jusqu’à lors à la charge de Giant carch un ancien développeur de HP court-circuitant le chef du projet Jobs travailla directement avec hakimson et Tesler pour imposer ses propres idées en particulier celle d’inclure une interface graphique adkinson eu le soutien de jobs l’équipe de conception du matériel reparti en bouconnant mais elle trouve une solution Steve n’était pas ingénieur mais il savait parfaitement analyser les réponses des gens ils sentaient tout de suite si c’était de la mauvaise volonté de leur part où l’expression d’un véritable doute l’un des tours de force takinson une idée révolutionnaire à laquelle nous sommes tellement habitués qu’elle nous semble aller de soi ce fut de permettre aux fenêtres de se chevaucher de sorte que celle du dessus occulter celle placée dessous Atkinson trouva une astuce de programmation pour que l’on puisse déplacer les fenêtres dans l’écran comme une feuille de papier sur un bureau masquant ou dévoilant celle se trouvant en dessous évidemment sur un écran d’ordinateur il n’y a pas plusieurs couches de pixel aucune fenêtre n’est au-dessus d’une autre créer cette illusion d’optique nécessite une programmation complexe faisant intervenir la notion de zone Atkinson se fit un point d’honneur d’y parvenir parce qu’il était persuadé d’avoir vu cet effet d’empilement durant sa visite au parc mais les chercheurs de Xerox n’avaient jamais réalisé ce prodige il lui confère plus tard qu’ils avaient été impressionné par son ingéniosité c’est ce qu’on appelle la force de la naïveté explicatekinson ignorant que personne ne l’avait fait avant moi j’étais persuadé que c’était faisable le développeur travaille assis dur qu’un matin ivre de fatigue il faille se tuer au volant de sa Corvette en s’encastron dans un camion en stationnement job se rendit aussitôt à l’hôpital on s’est fait un sang d’encre pour toi déclarative quand hakimson repris conscience le programmeur esquissa un pas le sourire ne t’inquiète pas Steve ce n’est pas perdu la mémoire je sais encore faire ce chevaucher des fenêtres job vous avez un faible aussi pour la fluidité des mouvements les documents ne devaient pas sauter d’une ligne à l’autre quand on les faisait défiler mais se déplacer de façon couler et harmonieuse c’était une véritable obsession m’explicatekinson il tenait à ce que tout soit gracieux et agréable pour l’utilisateur Jobs voulait aussi une souris qui puisse déplacer le curseur dans toutes les directions pas simplement de haut en bas et de droite à gauche il fallait donc utiliser une seule bille et non deux roues directionnelles l’un des ingénieurs affirma qu’il était impossible de concevoir un tel instrument à un prix abordable le soir même Atkinson avait rapporté le problème à Jobs le lendemain il découvrit que l’employé avait été mise à la porte à la première heure quand son remplaçant se présenta adkinson ses premiers mots furent je vais fabriquer cette souris Atkinson et Jobs devint très amis pendant un temps le soir il dîner très souvent ensemble au God of mais John cards et d’autres développeurs de l’équipe Lisa des gens très Guinée typique des écuries HP prenez ombrage des ingérences de jobs dans le projet et ne supportait plus ses insultes il y avait aussi une différence profonde de point de vue Jobs voulait un folklisa une machine simple bon marché pour les masses populaires c’était la guerre entre nous chacun tirait de son côté il y avait le camp des gens qui comme moi voulaient un ordinateur pour monsieur tout le monde et subi de catch et autres transfuge d’HP qui visait le marché des entreprises Scott comme marque là était bien décidé à mettre de l’ordre dans la maison Apple et s’inquiétait de plus en plus du comportement colérique de jobs alors en septembre 1980 en secret ils envisagèrent une restructuration car tu fais promis le seul et unique responsable du projet Lisa job sperdit la main sur cet ordinateur qui portait le nom de sa propre fille il se vit aussi privé de ses prérogatives de vice-président de la division recherche et développement il devint le président honoraire du conseil d’administration ce qui lui permettait de représenter Apple officiellement mais sans avoir le moindre pouvoir inter ce fut un coup dur pour le jeune homme marcula m’avait abandonné je me sentais trahie avec Scotty ils avaient jugé que je n’étais pas de taille pour diriger l’équipe Lisa ça m’a fait pas mal que j’étais [Musique] [Applaudissements] chapitre 9 passer en bourse vers la gloire et la fortune action et stock option lorsque Mike Marcola rejoignait Jobs et vosniaque pour faire de leur petite entreprise l’impôt comme plus le corps en janvier 1977 elle valait 53009 dollars près de 4 ans plus tard il décidèrent qu’il était temps d’ouvrir le capital ce serait l’introduction en Bourse la plus spectaculaire depuis celle de Ford Motors en 1956 à la fin de l’année 1980 Apple pèserait un milliard 790 million de dollars oui presque 2 milliards et dans cette ascension fulgurante 300 personnes de 20 millionnaire du jour au lendemain Daniel code que ne fut pas de ses heureux élus il avait été le compagnon de jobs à ride en Inde à la communauté en moins de femmes dans la maison qui louait pendant les problèmes avec Rizan Brandon il était chez Apple quand son QG était dans le garage de Jobs et il travaillait encore mais pas un poste assez élevé pour avoir des stocks options on en distribué seulement au cadre j’avais une confiance aveugle en Steve j’étais persuadé qu’il veillerai sur moi comme j’avais veillé sur lui alors je n’ai rien demandé la raison officielle c’était que quand était un technicien payé à l’heure passe un concepteur salarié ce qui était la condition en sinequanone pour être rémunéré en stock option malgré ce statut on aurait pu par gratitude lui offrir des titres mais le capitaine Jobs ne faisait pas de sentiments avec son équipage la loyauté de figurer pas parmi les priorités de Steve explique en direct Feld un développeur d’Apple de la première heure qui néanmoins est resté ami avec lui ce serait même un anti Monsieur Loyal il a abandonné en chemin nombre de gens dont il était très proche code que bien décidé à plaider sa cause si le planton devant le bureau de son ancien ami mais chaque fois Jobs et l’idée la question Steve ne m’a jamais dit qu’il s’y opposait je pensais le mériter après tout ce que j’avais fait pour lui quand je lui parlais des stocks options il se contentait de me dire d’aller en parler à mon chef finalement 6 mois après l’introduction en Bourse code que elle a trouvé jobs pour avoir une explication mais job c’est montrer si glacial que quand on perdit tous ses moyens je tombais de si haut j’en ai eu les larmes aux yeux je n’ai pas pu sortir un mot notre amitié avait fait long feu c’était si triste rodolt l’ingénieur qui avait construit l’alimentation et reçu beaucoup de stocks option tenta de faire revenir job sur sa décision il faut faire quelque chose pour ton ami Daniel il proposa même de lui donner une part de ses propres titres je suis prêt à mettre la moitié avec toi à Steve choisis le nombre et je te suis d’accord je lui donne zéro vozniaque évidemment avait l’attitude exactement inverse avant le passage en bourse il décida de vendre à bas prix 2000 de ses actions à 40 collaborateurs la plupart des bénéficiaires pour se payer une maison pose bien que s’acheter à lui aussi une maison une demeure de rêve pour lui et sa nouvelle femme mais il n’est pas le temps d’en profiter sa femme demande à le divorce et va se retrouvera dehors plus tard il offrait aussi des parts à des employés qu’il jugeaient lésés dans le lot il y avait code que Fernandez Wellington et Espinosa tout le monde aimait wozniaque encore plus après ces gestes de générosité mais tous s’accordait à dire comme Jobs qu’il était naïf et incroyablement puéril quelques mois plus tard une redway sortie d’une affiche montrant un mendiant débarquant pendant le conseil d’administration d’une grande société quelqu’un avait écrit sur l’une d’entre elles vote en 1990 Jobs lui n’était pas naïf il veille à ce que son accord financier avec Resident Brennan soit signé avant capole passe en bourse job c’était le visage d’Apple pour cette entrée sur les marchés il participa au choix des deux banques d’investissement qui devait la mettre à exécution la vénérable Morgan Stirling Wall Street est plus atypique le jeune cabinet d’affaires Humbert and Quest à San Francisco Steve était très insolent avec les gars de Morgan Stanley qui était très culpensé à cette époque raconte voulait fixer le prix à 18 dollars même s’il était évident que la côte allait monter rapidement qu’allez-vous faire de ses actions à 18 dollars demande à Job se banquier vous allez les vendre à vos meilleurs clients n’est-ce pas et vous osez réclamer une commission de 7 % reconnaissait que le procédé était quelque peu fallacieux et qu’une mise aux enchères serait plus équitable avant une introduction en Bourse Apple entra sur le marché le matin du 12 décembre 1980 les banquiers avaient fixé le prix à 22 dollars le titre monta à 29 dollars à la fin du premier jour job s’était venu chez un brechton Quest juste à temps pour l’ouverture des cours à l’âge de 25 ans Steve Jobs pesait désormais 256 millions de dollars chérie tu es riche qu’il fut riche ou sans le sou Jobs qui avait connu dans sa ville à disette comme l’opulence avait toujours entretenu avec l’argent un rapport complexe hippie en lutte contre le matérialisme il avait pourtant fait fortune en exploitant les idées de génie d’un ami qui lui voulait les offrir au monde gratuitement adepte du Zen il avait fait un pèlerinage en Inde pour trouver l’élimination intérieure mais avait découvert que sa voix était de créer une entreprise et pourtant tous ces facteurs d’apparence contradictoires semblait s’emboîter avec une certaine harmonie job ça fait une passion pour certains produits en particulier pour ceux de belles factures telles que les voitures Porsche ou Mercedes les couteaux Heineken les appareils Brown les motos BMW les photographies d’un Zoan les pianos besoin d’orfer les chaînes hi-fi bang et olufsan et pourtant les maisons où ils vivaient quelle que soit le montant de sa fortune était sans ostentation meublée si simplement ni à cette époque ni plus tard Jobs ne se déplacerait avec une cour n’aurait un bataillon d’assistant ni même des gardes du corps il avait une jolie voiture certes mais il la conduisait lui-même lorsque Marcola lui proposa d’acheter avec lui un jet privé il refusa même si plus tard il exigera qu’Apple lui offre un golf stream pour ses besoins personnels comme son père il pouvait se montrer à apprendre à faire mais il ne laissait jamais là pas du gain prendre l’ascendant sur la qualité 30 ans après l’entrée d’Apple en bourse il eut cette réflexion sur le fait de devenir riche du jour au lendemain je ne me suis jamais préoccupé de l’argent j’ai grandi dans une famille de la classe moyenne je n’ai jamais eu peur d’avoir faim et j’ai découvert chez Atari que je pouvais être un bon développeur alors je n’ai jamais eu d’inquiétude quant à l’avenir j’ai été pauvre volontairement quand j’étais à weed et en Inde et j’ai vécu simplement quand je travaillais je suis donc passé d’une pauvreté relative qui était agréable parce que je n’avais pas à me soucier de l’argent à une grande opulence ou de la même manière l’argent n’entrait pas en ligne de compte je voyais les gens d’Apple s’enrichir et se sentir obligé de changer de mode de vie certains s’achetaient une Rolls-Royce des maisons avec pour chaque une brigade d’employée plus quelqu’un pour diriger tout ce petit monde leurs épouses se faisait tout refaire et ne ressemblait plus à rien ce n’est pas ainsi que je voulais vivre c’est de la folie j’ai fait le serment de ne pas laisser l’argent ruiner ma vie Jobs n’était pas un philanthrope dans l’âme il crée une fondation mais cela s’invite du personnel qu’il avait embauché pour la diriger des gens qui ne cessent de parler d’aide humanitaire et de nouvelles campagnes pour motiver les dons Jobs n’avait que mépris pour ses aficionados des médias qui n’avait que le mot solidarité à la bouche et se poser en sauveur du monde quelques années plus tôt il avait en toute discrétion envoyer un chèque de 5000 dollars pour soutenir la Fondation seva du docteur Larry Briand dans son combat contre les maladies endémiques du tiers-monde il avait même accepté de siéger au conseil d’administration mais lors d’une réunion il lutte indifférent avec le célèbre médecin job se voulait embaucher Régis McKenna pour lancer une campagne de collecte de fond Jobs se retrouva sur le parking le rang de frustration et de colère brillant et Jobs se réconciliere le lendemain soir en coulisse lors d’un concert caritatif que donner le great for dead en faveur de la Fondation mais qu’en brillant avec quelques membres du conseil d’administration dans wavy crazy Jerry Garcia débarquèrent chez Apple juste après son entrée fracassante en bourse pour solliciter une donation Jobs est conduisit la délégation il préféra réfléchir comment un Apple 2 équipé de visical pourrait t’aider la fondation à optimiser son étude sur la cécité au Népal son plus gros don fut en faveur de ses parents Paul et Clara Jobs à qui le versa 750000 dollars en action ils en vend dire un peu pour payer leur crédit sur leur maison de Los Altos leur fils 20 à la petite fête qu’ils avaient organisé pour célébrer l’événement c’était la première fois de leur vie qui n’avait plus d’emprunt sur le dos me raconta Jobs tous leurs amis étaient là et c’était très sympa mais il n’envisageèrent pas d’acheter une maison plus jolie cela ne les intéressait pas ils étaient heureux dans leur vie leur seul luxe ce fut de s’offrir une croisière chaque année celle où ils ont passé le canal de Panama est resté pour mon père la plus mémorable de toutes sans doute parce que cela lui rappelait son retour en bateau à San Francisco à la fin de la guerre avec le succès d’Apple vint la notoriété Inc fut le premier magazine à mettre en couverture en octobre 1980 une photo du fondateur de la pomme accompagné du titre cet homme a bouleversé le monde des affaires job avait une barbe bien taillée des cheveux longs coiffés avec soin il portait un jean une chemise et une veste un peu trop satinée il était à coudée sur un Apple 2 et regarder l’objectif avec ce regard envoûtant qu’il avait chipé à Robert Friedland quand Steve Jobs parle c’est avec l’enthousiasme de celui qui voit le futur et qui sait qu’il sera comme il le souhaite rapporter le magazine le temps aime suivi en février 1982 avec un numéro sur les jeunes chefs d’entreprise en couverture un dessin de jobs avec encore ce regard hypnotique l’article était dithyrambique il a quasiment créé à lui tout seul toute l’industrie de l’informatique la biographie rédigée par Michael Morris notait à 26 ans Steve Jobs dirige une société qui il y a 6 ans avait 6 bureaux dans le garage de la maison de ses parents mais qui cette année prévoit 600 millions de chiffre d’affaires job c’est parfois un jeune patron vif et autoritaire avec ses employés comme il le reconnaît lui-même je dois apprendre à contenir mes émotions malgré sa notoriété et sa fortune job se voyait encore comme un enfant de la contre-culture lors d’une conférence à l’université de Stanford il retira son blazer au box page Ford et ses chaussures se perchent sur une table et pris la posture du lotus les étudiants commencèrent à lui poser des questions d’ordre économique par exemple s’il pensait que l’action Apple allait encore monté mais il rejeta tout ça d’un geste au lieu de parler finance il évoqua sa passion pour les produits du futur son rêve de pouvoir construire un jour un ordinateur pas plus gros qu’un livre quand les questions de management se tarir Jobs inversa les rôles et se mit à interroger l’assemblée d’étudiants tous tirés à quatre épingles combien d’entre vous n’ont jamais eu de rapport sexuel il y a eu des gloussements combien d’entre vous ont pris du LSD de nouveau gloussement cette fois plus gêné une ou deux mains se levèrent pas plus plus tard job se plaindra de la nouvelle génération qui lui paraissait tellement plus matérialiste et carriériste que la sienne quand je faisais mes études c’était juste après les années 1960 et avant que nos déferle cette vague de la réussite individuelle aujourd’hui les étudiants n’ont pas d’idéos pas même au sens le plus large ils ne veulent pas perdre de temps avec tes questions philosophiques que posent l’existence ils sont bien trop accaparés à étudier le monde de l’argent sa génération à lui demeurait différente disait-il le vent de la révolution souffle toujours dans notre dos on le sent encore nous chatouiller la nuque et la plupart des gens de mon âge ont cette soif d’idéal inscrite à jamais dans leur chair [Applaudissements] [Musique] chapitre 10 le Mac est né vous vouliez une révolution le bébé de Jeff raski Jeff Raskin était le type même de personne qui pouvait soit fasciner Jobs soit l’agace et au plus haut point les deux furent philosophes à 16h d’une personnalité tantôt badine tantôt pompeuse race qui n’avait étudié l’informatique enseigner la musique et les arts plastiques diriger une formation d’opéra de chambre et faisait du théâtre de rue dans sa thèse de doctorat soutenu à l’université de San Diego en 1967 il prétendait que les ordinateurs devraient avoir des interfaces graphiques et non textuelles quand il se lassa de l’enseignement il doit une montgolfière se laisse apporter par les vents et en passant au-dessus de la maison du doyen de l’université il lui cria qu’il démissionnait quand en 1976 job se cherchait quelqu’un pour rédiger le manuel de l’Apple 2 il avait fait appel à Raskin qui à l’époque avait fondé un petit cabinet de conseil Raskin se rendit au garage Apple vivo snack il s’activait sur son établi et accepta de rédiger le manuel pour 50 dollars finalement il devint le directeur des publications à Paul l’un de ses rêves était de construire un ordinateur bon marché pour monsieur tout le monde et en 1979 il convaincu Mike marcoula de les laisser diriger un minuscule projet baptisé un nid Raskin trouve en machiste de donner à des machines des noms de femmes il rebaptisa le projet en l’honneur de sa variété de pommes préférée la Macintosh mais il modifie à volontairement la graphie du mot pour ne pas risquer un procès avec le fabricant de matériel audio Macintosh Lampert l’ordinateur s’appelait donc le Macintosh Raskin n’imaginer une machine bon marché vendu un petit millier de dollars très facile d’emploi avec un écran et un clavier incorporé pour baisser les coups de production il propose un minuscule écran de 5 pouces et un Motorola 6809 un microprocesseur très bon marché et très peu puissant race qui ne se voyait comme un philosophe et il écrivait ses pensées dans un carnet de notes qui ne cessait de grossir qu’il avait intitulé Le Livre du Macintosh il publia aussi quelques manifestes l’un d’eux s’intitulait des ordinateurs par million il s’ouvrait sur cette prophétie si les ordinateurs personnels deviennent vraiment personnels alors il est probable que n’importe quelle famille pris au hasard on possèdera au moins un durant l’année 1979 et le début de l’année 1980 le projet Macintosh est une existence précaire tous les deux ou trois mois on annonçait l’arrêt du programme mais Raskin parvenait à amadouer markoula et à sauver son bébé l’équipe Macintosh se composait de seulement 4 développeurs elle occupait les anciens locaux d’Apple près du restaurant de goder à quelques pâtés de maison du bâtiment principal d’Apple l’espace de travail était encombré de jouer d’avion radio télécommandé la passion de raskins on se serait cru dans une salle de jeux pour gamin attardé de temps en temps toute activité CC pour une partie improvisée de balle au prisonnier Andy atfeld se souvient tout le monde avait entouré son poste de travail avec des cartons pour se protéger en cas de partie impromptue le bureau avait des airs de labyrinthe cubiste la vedette de l’équipe était Burel Smith un plan dîner aux air de Chérubin il voit une admiration quasi mystique au programme de wozniaque espérer accomplir lui-même de pareil prouess Atkinson avait découvert Smith alors qu’il travaillait aux ateliers de maintenance et impressionné par son génie de bidouilleurs l’avait recommandé à raski il devint finalement schizophrène mais au début des années 1980 il était capable de focaliser son énergie mentale pendant des semaines pour réussir des prodiges d’ingénierie job s’était emballé par le projet de Raskin mais moins par les compromis qu’il était prêt à consentir pour minimiser les coûts finalement durant l’automne 1979 le jeune patron lui dit de se soucier exclusivement de concevoir cet ordinateur incroyablement génial expression favorite de Jobs ne t’occupe pas du prix concentre-toi sur les caractéristiques que devrait avoir une machine idéale Raskin répondit par une note sarcastique il y a énuméré tout ce qu’on pouvait rêver de mieux un écran couleur autre résolution avec une largeur de 96 caractères une imprimante qui fonctionnait sans ruban et pouvait sortir des graphiques couleur à la vitesse d’une page par seconde un accès illimité à l’Arpanet la reconnaissance vocale et une synthèse sonore capable de simuler Caruso sentant avec le cœur du tabernacle Mormon avec un effet de réverbération réglable la note se terminait par partir d’une machine idéale est un non-sens nous devons nous fixer à la fois une fourchette de prix et un ensemble de spécifications et garder un oeil sur la technologie d’aujourd’hui et d’un futur proche en d’autres termes raskinsagaçait de l’attitude de Jobs qui croyait qu’on pouvait distendre la réalité si on mettait suffisamment de cœur à l’ouvrage entre les deux hommes la situation était électrique et les tensions s’exerbère lorsque le jeune homme fut écarté du projet Lisa en septembre 1980 et qu’il se mit en quête d’un autre projet grâce auquel il pourrait comme vosniaque laisser sa marque dans l’histoire de l’informatique inévitablement son œil se braquage sur l’équipe Macintosh les manifestes de Raskin présentant un ordinateur pour les masses populaires avec une interface graphique simple et un design épuré lui enflammer à l’esprit mais il y avait un corollaire à cet intérêt si Jobs entraîne en scène les jours de raski n’étaient comptés Steve s’est mis à nous dire ce que nous devions faire raconte Johanna Hoffmann membre de l’équipe Mac Jeff on a pris ombrage on savait tous comment cela allait finir le premier conflit eu très au choix de Raskin pour le petit Motorola 6809 une fois encore il y avait une divergence de point de vue race qui ne voulait proposer un appareil pour moins de 1000 dollars et Jobs voulaient son ordinateur incroyablement génial alors Jobs insista pour que le max soit équipé du Motorola 68000 un microprocesseur plus puissant qui faisait déjà tourner le Lisa à la fin de l’année 1980 peu avant Noël il demanda à Burel Smith sans en informer Raskin de concevoir un nouveau prototype susceptible de fonctionner avec le 68000 comme l’aurait fait son idole vozniak Smith je t’accorde et âme dans cette mission travail en jour et nuit pendant 3 semaines réalisant des prodiges de programmation fort de cette réalisation job avait désormais une arme pour imposer le passage au Motorola 68000 raskini d’autres choix que de ronger son frein et de réviser à la hausse le prix du Mac il y avait plus important en jeu le microprocesseur bon marché qui avait choisi Raskin n’aurait pu gérer toutes les extensions graphiques fenêtre menu déroulant souris que l’équipe avait vu fonctionner au Xerox Park Raskin avait convaincu tout le monde d’aller jeter un coup d’œil au parc il avait été mis le principe de l’affichage matriciel point par point ainsi que la présentation par fenêtre mais s’il n’était guère fan des icônes et des jolis petits graphismes et il détestait carrément l’idée d’utiliser une souris plutôt que les flèches du clavier pour déplacer le curseur certaines personnes dans l’équipe étaient devenues de véritables accros de la souris il voulait s’en servir pour tout en général skin l’autre absurdité c’est le recours aux icônes une icône est un symbole contextuel qui part définition ne peut être compris dans toutes les cultures c’est pour ça que les hommes ont inventé le langage articulé billettinson l’ancien étudiant de raskins pris le parti de jobs tous les deux voulaient un microprocesseur puissant pour gérer les effets graphiques et une souris Steve devait reprendre le projet en main Jeff se montrer trop têtu et Stevie raison de le débarquer c’était mieux pour tout le monde le désaccord était plus en profondeur il y avait un réel conflit de personnes Steve voulait t’avoir une armée des béni-oui-oui autour de lui mogrès skin plus tard on ne pouvait pas lui faire confiance il détestait être pris en défaut si on ne le considérait pas comme un demi-dieu c’était la porte Jobs n’était pas tendre non plus à l’écart de race qui tu as fêté d’une pédanterie insupportable et ne connaissez rien aux interfaces alors j’ai récupéré certains membres de son équipe dégâts vraiment bon comme à kinson j’en ai fait venir quelques autres et j’ai repris les commandes on a les construire un Lisa moins cher pas de la camelote certains développeurs de l’équipe jugés Jobs impossible à vivre dans le travail Steve crée de l’attention des dissensions et harcèle tout le monde plutôt que de faire tampon écrivez un collaborateur dans une note pour Raskin en décembre 1980 j’aime discuter avec lui vraiment j’admire ces idées sa vision à long terme son énergie et il génère une atmosphère pourrie qui ne me convient pas moi j’ai besoin de soutien et de sérénité mais beaucoup d’autres compris que Jobs malgré son caractère difficile avait le charisme et l’instinct pour leur faire réaliser un prodige job explique à l’équipe que raski n’était un rêveur alors que lui était un bâtisseur du réel et que le max serait terminé en un an le jeune homme voulait évidemment prendre sa revanche après avoir été chassé du projet Lisa la compétition l’électricité il paraît devant témoin 5000 dollars avec John cards que le Mac sortirait avant le Lisa on va faire un ordinateur moins cher que le tien est meilleur et on sera les premiers jobs pour montrer que c’était lui qui désormais tenait les rênes à nul à une conférence à la pause de midi que raskine avait organisé pour toute la société en février 1980 Raskin qui passait par là découvrit qu’une centaine de personnes attendaient sa communication Jobs ne s’était pas même donné la peine de prévenir le reste des employés que l’intervention était annulée alors à ce qu’il est entré dans la salle et a fait sa présentation c’est incident décide à Raskin d’envoyer une note incendiaire à My Scott qui se retrouva à nouveau dans une position délicate celle d’un président devant faire la morale à un co-fondateur colérique et actionnaire majoritaire de la société la note avait pour titre travailler avec pour Steve Jobs et raskini écrivait c’est un manager détestable j’ai toujours apprécié Steve mais s’il est impossible de travailler avec lui il oublie régulièrement ses rendez-vous cela arrive si souvent que c’en est devenu comique il agit sans réfléchir à tort et à travers il ne rend justice à personne très souvent quand on lui expose une idée il la démonte tout de suite et dit que c’est nul ou absurde que c’est une perte de temps rien que cela prouve ses piètres qualités de manager mais si l’idée est bonne il ira ensuite dire à tout le monde que c’est lui qui l’a eu il coupe la parole à tout le monde et n’écoute pas cet après-midi là Scott convoca job c’est Raskin pour une explication au sommet en présence de Marcola job se mit à pleurer race qui ne lui était d’accord sur un point il ne pouvait plus travailler ensemble pour le projet Lisa Scott s’était rangé du côté de catch cette fois il jugea opportun de donner le dernier mot à Jobs le Mac était après tout un projet mineur monnaie extra-muros cela occuperait le jeune impétueux et on ne le verrait plus dans le bâtiment principal Raskin fut prié de prendre un congé Jobs analyser ainsi leur décision ils ont voulu me caresser dans le sens du poil et me donner quelque chose à faire c’était précisément ce que je voulais pour moi c’était comme retourner dans notre garage des débuts j’avais ma propre équipe de renégat et j’étais le chef l’éviction de raskins peut paraître injuste mais ce fut une bonne chose pour le Macintosh Raskin voulait un appareil avec peu de mémoire un micro-processeur anémique un lecteur à cassette pas de souris et un graphisme minimaliste à l’inverse de jobs il aurait sans doute pu tenir le budget et sortir une machine sous la barre des 1000 dollars Apple serait peut-être devenu leader sur ce segment de marché mais cela n’aurait pas empêché Jobs de poursuivre son Graal à savoir créer une machine qui allait révolutionner le monde de la micro-informatique on peut même avoir une idée assez distincte de l’endroit où mener la route de Raskin il fut embauché par Canon pour réaliser son projet d’ordinateur à bas prix ce fut le canon 4 un flop total raconta kinson personne n’en voulait quand Steve transforme a le Mac en Aliza compact il enfit une véritable plateforme informatique et non un appareil d’électroménager comme un presse-purée les tours Texaco quelques jours après le départ de Raskin Jobs débarqua dans le bureau de Andy Hertzfeld un jeune développeur de l’équipe Apple 2 il avait le même air poupon et le même caractère facétieux que son ami Burel Smith la plupart des employés d’Apple étaient terrorisés par Jobs à cause de ses coups de colère et de sa manie de dire aux gens exactement ce qu’il pensait d’eux et ce qui était rarement agréable à entendre merde n’avait pas peur du patron sa présence le stimulait plutôt tu es bon ou nul lui demande à Job d’entrer nous on cherche que des bons pour travailler sur le Mac tu te crois de taille moi je n’en suis pas sûr heartfel connaissait la réponse à donner si je suis très bon job se sont là et atfal de repris sa programmation plus tard dans l’après-midi il vit que Jobs l’observait par-dessus la paroi de son espace de travail j’ai une bonne nouvelle pour toi tu fais partie de l’équipe à présent suis-moi Axel répondu qu’il lui fallait encore 2 jours pour finir le programme qu’il écrivait pour l’Apple 2 il en était au beau milieu rien n’est plus important que de travailler sur le Macintosh elle se fait d’expliquer qu’il devait t’avancer encore son travail avant de pouvoir repasser le bébé à quelqu’un d’autre tu perds ton temps on s’en fout de l’Apple 2 il sera mort dans un an ou deux l’avenir c’est le Macintosh et tu vas te mettre dessus tout de suite sur ce job vous arracha le cordon d’alimentation de l’ordinateur faisant disparaître toutes les lignes de programme sur lesquelles est fait le travailler suis-moi j’ai dit je vais te montrer ton nouveau bureau embarquer heartfeld avec son ordinateur et ses affaires dans sa Mercedes argent et fila vers les locaux de l’équipe Mac voilà ton nouveau chez toi dans sa t-il en le poussant dans un espace de travail juxtant celui de bural Smith bienvenue à bord Axel compris qu’il se trouvait dans le bureau de Raskin son départ avait été si précipité qu’il y avait encore dans les tiroirs c’est breloques et ses modèles réduits d’avion le premier critère de recrutement pour former son équipe de joyeux pirates en ce printemps 1980 était élémentaire être passionné par le projet parfois Jobs faisait entrer un candidat dans une pièce où trôner un prototype du Mac caché sous un tissu et d’un geste théâtral il retirait le voile et observer la réaction du prétendant si ses yeux s’éclairaient s’il allait tout de suite toucher la souris et se mettait à cliquer dessus Steve souriez et embaucher le gars raconte Andrea Cunningham il voulait les entendre dire Brousson était l’un des programmeurs au xeroxpark quand il vit plusieurs de ses amis tel que la vitesse leur rejoindre le groupe Macintosh homme commença à être tenté mais une autre société lui avait fait une belle offre avec 15000 dollars de prime à la signature Jobs l’appela vendredi soir je t’attends chez Apple demain matin j’ai des tas de choses à te faire voir orne 20 et Jobs lui jeta le grappin dessus Steve était tellement excité à l’idée de construire cette machine qui allait changer le monde son enthousiasme était si communicatif qui m’a fait revenir sur ma décision il lui montra comment les pièces de plastique serait moulées et s’ajusterait parfaitement ainsi que l’élégance du montage des composants à l’intérieur il voulait me prouver que ce projet était viable que tout était pensé de A à Z waouh j’ai dit on ne voit pas tous les jours une telle passion et j’ai signé avec Apple job stanta de rallye Wozniak je lui en voulais un peu de se la coulait douce mais en même temps je savais que c’était grâce à son génie que j’en étais arrivé là me racontera plus tard Jobs mais au moment où il était sur le point de convaincre au poste de rejoindre l’équipe Mac ce dernier se cracha au décollage avec son nouveau Beach kraft monomoteur dans les environs de Santa Cruz il frôle à la mort et s’en sortir avec une amnésie partielle Jobs passa beaucoup de temps à l’hôpital mais quand vos signatures établi il décida qu’il était temps pour lui de prendre ses distances avec Apple 10 ans après avoir délaissé ses études il reprit des cours à l’université de brookly pour terminer son diplôme d’ingénieur en électronique en s’inscrivant sous le nom de rocking crack pour s’approprier totalement le projet Jobs voulu changer l’appellation de l’ordinateur il ne supportait plus qu’il porte le nom de la pomme préférée de Raskin dans plusieurs interviews Jobs comparer les ordinateurs à une bicyclette pour l’esprit les humains en créant le vélocipède avait la possibilité de se déplacer plus loin et plus vite qu’un Condor de même en créant l’ordinateur les hommes décuplets l’efficacité de leur esprit un jour donc Jobs sécréta que le Macintosh s’appellerait désormais le BIC score la pilule fut dure à avaler burlez-moi trouvions que c’était la pire absurdité qui soit racontée unfeld et on a refusé d’utiliser ce nouveau nom au bout d’un mois l’idée fut abandonnée au début de l’année 1980 l’équipe Mac comptait une vingtaine de membres Jobs décida qu’il était temps d’avoir des locaux plus grands alors il en a tout le monde au premier étage d’un bâtiment couvert de Bardot à quelques centaines de mètres du siège d’Apple l’immeuble se trouvait à proximité d’une station essence Texaco l’endroit fut rapidement baptisé les textes Daniel coq bien que vexé de n’avoir pas droit à son quota de stock option 20 câbler quelques prototypes votre beau un autre développeur de génie crée un écran de démarrage avec le fameux hello job Suza que les locaux manquaient d’animation alors il demande à l’équipe d’acheter de quoi écouter de la musique burlez-moi on a foncé acheter un gros ghetto blaster à lecteur cassette avant qu’il ne change d’avis raconte un fait le triomphe de jobs fut bientôt complet quelques semaines après avoir remporté son duel contre Jeff raskins pour la direction de l’équipe Mac il participa au limoge de My Scott Scotty le président d’Apple était devenu de plus en plus ératique il pouvait passer dans le même instant du despote au Père aimant il s’était mise à dos quasiment toute l’entreprise quand il avait pratiqué un dégraissage surprise avec une rare brutalité en outre il commença à souffrir de toute une collection de mots allant des infections oculaires à la narcolepsie pendant que Scott était en vacances à Hawaii marcoula convoqua tous les chefs de département pour leur demander s’il fallait le remplacer la plupart des responsables dont job c’est John coutch se prononcert en faveur de cette décision alors markoula pris la présidence en intérim il se révéla un patron plutôt passif et Jobs fut alors ennemi en mettre absolu sur son équipe [Musique] chapitre 11 le champ de distorsion de la réalité imposer ses propres règles du jeu quand Andy atfeld rejoignit l’équipe Mac bot tribal l’autre développeur logiciel lui expliqua la montagne de travail qu’il restait encore à faire job se voulait l’ordinateur fini pour janvier 1982 soit moins d’un an plus tard c’est de la folie bredouille c’est impossible tribal lui replica que Jobs ne voulait rien savoir la meilleure définition de cette bizarrée tu l’as dans Star Trek Steve crée un champ de distorsion de la réalité devant l’air ahuri de Hertzfeld tribal développa en sa présence la réalité devient malléable il peut faire croire à n’importe qui à peu près n’importe quoi l’effet certes se dissipe quand il n’est pas là mais cela t’empêche sérieusement d’avoir des prévisions réalistes pour quoi que ce soit le champ de distorsion de la réalité tribal avait trouvé ce concept dans la ménagerie le célèbre épisode en deux parties de la série celui ou des extraterrestres crée leur nouveau monde uniquement par leur pouvoir mental dans sa bouche ces mots étaient davantage un compliment aucune mise en garde il est dangereux d’être pris dans le champ de distorsion de Steve mais c’est grâce à lui qu’il a pu effectivement changer la réalité au début Axel de penser que Triple exagéré mais après deux semaines à côtoyer Jobs il vit à plusieurs reprises se produire le phénomène le CDR était un mélange troublant de charisme et de force mentale c’est la volonté de plier les faits pour qu’ils entrent dans le moule si un argument ne faisait pas mouche Steve passait aussitôt suivre au besoin il vous prenait de cours et adoptez soudain votre point de vue comme si cela avait toujours été le sien et sans jamais reconnaître qu’il était d’un avis contraire la seconde précédente il était inutile de résister à cette force il n’existait pas de bouclier contre elle comme son aperçu Hertzfeld curieusement le CDR restait efficace même quand vous saviez que vous étiez soumis à son effet d’illusion on a longtemps chercher des parades des procédés pour l’anniv mais ils ont fini c’est tous par baisser les bras on pouvait rien y faire c’était une force de l’univers peut-on empêcher le vent de souffler quand Jobs décréta que les sodas dans le réfrigérateur seraient remplacés par des jus bio d’orange et de carottes de la marque hot Walla quelqu’un de l’équipe fit imprimé des t-shirts avec écrit devant attention au champ de distorsion de la réalité et derrière il vient des jus de fruits d’une certaine manière parler de distorsion de la réalité était une façon pudique de dire que Jobs mentait mais il s’agissait d’une forme plus complexe de dissimulation il affirmait des assertions au regard d’un fait historique ou de la paternité d’une idée lancée par quelqu’un au cours d’une réunion sans qu’a aucun moment la vérité n’entre en ligne de compte il voulait défier la réalité pas seulement pour les autres mais aussi pour lui-même il pouvait se leurrer lui-même raconte Bilal kinson s’il parvenait à duper les gens aller faire adhérer à sa vision c’est parce qu’il l’avait fait de Sienne parce qu’il était le premier à y croire beaucoup de gens certes déforment la réalité pour Jobs c’était le moyen d’arriver à ses fins Voice Néac qui à l’inverse de Jobs avait l’honnêteté dans le sang c’est merveilleux de l’efficacité tactique de cette manœuvre Steve usait de son CDR quand il devait soutenir des choses qui allaient contre tout bon sens comme par exemple lorsqu’il m’a dit que je pouvais développer le premier jeu de casse brique en moins d’une semaine je savais que c’était impossible et pourtant il s’est débrouillé pour que cela se réalise quand les membres de l’équipe Mac furent piégés dans le champ de distorsion de jobs ils étaient quasiment hypnotisés il me faisait penser à Raspoutine raconte des Bee Goldman il braquait ses yeux sur vous comme de laser et vous regardez fixement il pouvait vous servir n’importe quoi même du soda empoisonné vous le buviez sans broncher mais comme vosniaque elle pense que le CDR avait un effet énergisant grâce à lui job s’était parvenu à dynamiser toute l’équipe et à trouver des idées pour changer le cours de l’histoire dans le domaine informatique et tout ça avec 10 fois moins de moyens que Xerox ou IBM c’était un effet de distorsion qui modifiait le réel insiste-t-elle vous réalisez l’impossible parce qu’il vous avait convaincu que vous pouviez le faire cet effet de distorsion de la réalité puisait son énergie dans la volonté implacable de Jobs qui croyait dur comme faire que les lois de l’univers ne s’appliquaient pas à lui et souvent les fêtes lui avait donné raison dans son enfance il avait souvent plié et la réalité selon ses désirs mais la source première de cette croyance c’était son caractère rebelle qui ne cessa de grandir en lui job c’était convaincu d’être différent du commun des mortels comme le raconterasfeld pour Steve seul quelques personnes par siècle naissent avec quelque chose de plus que les autres déjà comme Einstein Gandhi les gourous qu’il a rencontré en Inde et Steve se compte dans le Lot c’est ce qu’il a expliqué à crisane une fois il m’a même dit très sérieusement qui se considérait comme un être élu et éclairé c’était presque du Nietzsche Jobs n’a jamais lu ce philosophe mais ces concepts de volonté omnipotente et de surhomme lui venait naturellement pour citer Ainsi parlait Zarathoustra l’esprit maintenant impose sa propre volonté et celui qui fut perdu pour le monde conquiert à présent le monde si la réalité ne pouvait se plier à sa volonté job the loblitérer comme cela avait été le cas pour la naissance de sa fille Lisa et comme il le fera encore quand on lui annoncera son cancer à l’instar de ces petites rébellions quotidiennes comme de ne pas mettre de plaque d’immatriculation sur sa voiture ou de se garer sur les places réservées aux handicapés Jobs vécu toute sa vie comme s’il n’était pas soumis au même règle que les autres ni à la même réalité une autre clé pour comprendre cette vision du monde selon Jobs si ça répartition binaire de l’humanité il y avait les éclairés et les demeuré leur travail était respectivement du génie à l’état pur soit de la merde en bar billette kinson qui se trouve à cataloguer dans leboncoin en fait une description est différente il était difficile de travailler sous les ordres de Steve parce qu’il existait une polarité forte entre les dieux et les crétins si vous étiez un dieu vous étiez sur un piédestal et vous ne pouviez pas vous tromper ce qui comme moi était considéré comme tel savait qu’il n’était que de simples mortels qui pouvait se planter dans leur calcul et qu’il pétait comme tout le monde alors notre grande terreur c’était de tomber de notre piédestal quant à ceux qui se retrouvaient chez les crétins même si c’était des développeurs brillants qui travaillaient dur ils avaient l’impression qu’il ne serait jamais reconnu alors juste valeur et ne sortirai jamais de l’orchestre mais ces catégories n’étaient pas immuables en particulier quand le classement de jobs portait sur les idées davantage que sur les personnes quand tribal par la hertzfell du champ de distorsion de la réalité il mit en garde le nouveau venu Jobs se comportait comme un courant alternatif à haute tension ne va pas t’imaginer que parce qu’il te dit un jour qu’un truc est nul ou génial que ce sera encore le cas le lendemain si tu lui présentes une nouvelle idée il dira d’abord que c’est de la merde et puis si en fait il l’aime bien une semaine plus tard jour pour jour il va débarquer dans ton Bureau et de proposer exactement l’idée que tu lui a exposé et comme si c’était la sienne une pirouette audacieuse qui aurait impressionné Diaguilev cette mésaventure était précisément arrivée à Bruce orne le programmeur qui avec teslaer avait été débauché du Xerox Park un jour je lui ai parlé d’une idée qui m’était venu et il m’a répondu qu’elle était absurde la semaine suivante il vient me dire et je viens d’avoir une idée géniale et c’était mon idée alors j’arrête et je lui dis Steve c’est Lydie que je t’ai donné dit à 8 jours il me répond d’accord et il a continué comme si de rien n’était on avait l’impression que dans le cerveau de jobs il manquait un câblage pour limiter les pics émotionnels aussi pour pouvoir travailler avec lui l’équipe adopta un artifice extrait du monde audio le filtre passe-bas grâce à ce dispositif il parvenait à atténuer l’amplitude des hautes fréquences du signal Jobs ce lissage permettait d’obtenir en sortie un signal moduler moins agressif après avoir enduré quelques cycles ou Jobs prenait alternativement des positions diamétralement opposées explicatefeld on apprenait à écrêter le signal contrairement à ce qu’on pourrait croire ce comportement brut n’était pas dû à un manque de finesse psychologique des antennes de jobs étaient au contraire hypersensible il pouvait sonder les gens avec une précision redoutable il détecter aussitôt leurs défauts leur faille leur peur d’instin il savait quand quelqu’un connaissait son affaire où était un imposteur job s’était passé maître dans l’art de la cajolerie de la flatterie de la persuasion ou de l’intimidation il repérait immédiatement votre point faible raconte Johanna Hoffman il savait d’instin ce qui pouvait vous faire mal vous rendront eux vous ratatiner sur place on retrouve cette faculté chez tous les hommes de pouvoir ce sont des manipulateurs nés et quand on sait que quelqu’un peut vous écraser d’une pichenette on se sent tout faible et très impatient de faire plaisir c’est ainsi que Steve pouvait vous tirer vers le haut vous mettre sur un piédestal et s’assurer ainsi de votre fidélité à vie il y avait des bons côtés ce qui n’était pas broyé par le rouleau compresseur en sortait plus fort ils effectuaient un meilleur travail à la fois par peur par envie de plaire au maître et aussi parce que c’est ce qu’on attendait d’eux comme me l’explique Johanna Hoffman le comportement de Steve pouvait être nerveusement épuisant mais si on tenait le coup ça portait ses fruits on pouvait aussi parfois montrer les dents et non seulement en sortir vivant mais sans trouver mieux cela ne fonctionnait pas toujours Raskin par exemple avait tenté de se rebiffer il avait connu quelques victoires mais à la fin job avait eu sa peau mais si on contre-attaqué en douceur avec calme et détermination et si le patron estimait que vous saviez ce que vous faisiez il vous respectez encore plus dans le cercle professionnel comme privé Steve Jobs c’était toujours entouré de fortes personnalités plutôt que de lèche-botte l’équipe Mac le savait tous les ans à partir de 1980 elle récompensait la personne qui avait su le mieux tenir tête à Jobs ce concours était à la fois une plaisanterie et une réalité job c’était au courant et ça l’amusait beaucoup Johanna Hoffman remporta le prix la première année originaire d’Europe de l’Est la jeune femme avait un caractère bien trempé et beaucoup de conviction un jour elle découvrit que le patron avait modifié ses prévisions financières sans la prévenir et d’une façon qui a jugeait totalement irréaliste furieuse elles font ça vers son bureau en grimpant l’escalier j’ai dit à son assistant que j’allais les triper le conseiller juridique m’a rattrapé une extrémiste sur les marches mais Steve m’avait entendu et revenu à ma version Johanna Hoffman remporta encore le prix en 1982 janvier et Johanna raconte des Bee Goldman qui avait rejoint l’équipe cette année-là elle osait tenir tête à Steve et moi je n’en avais pas le courage et puis en 1983 j’ai eu le prix à mon tour j’avais appris à défendre mes idées ce que Steve respectait j’ai même commencé à monter en grade après ça au final et lui la direction de tout le département fabrication adkinson me rend l’attaque un jour job avait fait irruption dans le bureau d’un développeur de l’équipe et avait sorti son habituelle c’est de la merde l’employé ne s’était pas laissé démanter et avait répondu calmement non c’est très bien c’est même le meilleur moyen de faire qui existe et il avait détaillé l’astuce technique qu’il avait trouvé Jobs avait fait machine arrière à kinson en effet avait appris à son équipe à passer les paroles de Steve dans un traducteur avant de les compiler en réalité le c’est de la merde était une question et signifiait explique-moi en quoi c’est le meilleur moyen de faire ça mais l’histoire est un épilogue katkinson jugé tout aussi instructif le développeur finalement trouva le moyen d’améliorer encore le programme que Jobs avait critiqué il a réussi ça parce que Steve l’avait piqué au vif ce qui prouve qu’il est bien de lui tenir tête mais qu’il faut l’écouter aussi car Steve a le plus souvent raison Jobs ne supportait pas les gens qui faisaient des compromis même si c’était parfois juste titre pour tenir les délais ou le budget il voulait toujours ce qu’il y a de mieux affirmatinson la perfection était son obsession si quelqu’un avait des visé moins haute que lui c’est qu’il était un crétin au salon de l’informatique de la côte ouest en avril 1980 par exemple Adam Osborne présenta le premier véritable ordinateur portable ce n’était pas une machine très puissante un petit écran de 5 pouces et très peu de mémoire mais il tournait vaille que vaille lorsque borne déclara l’efficacité suffit le reste n’est que superflu job s’ennu des sueurs froides c’était à ses yeux un blasphème ce gars n’a rien compris fulminait-il en arpentant les couloirs d’Apple il ne fait pas de l’art il fait de la merde un jour jobs débarca dans le bureau de Larry canyon de développeur du système d’exploitation du Macintosh pour se plaindre que la machine prenait trop de temps à démarrer canyon voulut lui exposer les raisons de cette lenteur mais Jobs l’interrompit si ça pouvait sauver la vie d’une personne est-ce que tu trouverais le moyen de gagner 10 secondes sur le temps de chargement canyon considère qu’il ne pourrait probablement job s’entraîner vers un tableau blanc et lui montrer que s’il y avait 5 millions d’utilisateurs Mac et s’il fallait à chacun 10 secondes de moins pour le démarrer chaque matin cela représentait environ 5 millions d’heures gagnées par an soit l’équivalent d’un demi millénaire Larry fut impressionné raconte à kinson et quelques semaines plus tard il revint vers Steve il avait gagné 28 secondes sur le temps de démarrage Steve n’avait pas son pareil pour motiver les gens en leur faisant voir plus loin et plus grand finalement l’équipe pour le Mac la même passion que le patron tous voulaient réaliser un produit exceptionnel pas seulement rentable Steve se considérait comme un artiste et l’encourager les concepteurs avoir la même ambition explicatefeld l’objectif n’était pas de battre la concurrence ou de gagner beaucoup d’argent il fallait faire un chef-d’œuvre rien de moins Jobs en a même l’équipe au métropole Museum de New York voir une exposition des oeuvres de tefuni parce que cet artiste avait su créer de l’art susceptible d’être produit en grand nombre Louis Tiffany ne faisait pas toutes ces pièces de ses propres mains mais transmettait son savoir-faire à d’autres personnes racontent votre tribole on se disait si on doit faire quelque chose d’important en cours de notre existence autant que ce soit beau le comportement colérique et autoritaire de Steve Jobs était-il nécessaire sans doute pas pas plus qui n’était souhaitable il y avait d’autres moyens de motiver des troupes même si le Macintosh allait se révéler une réussite absolue il sortirait bien plus tard que prévu avec un beau dépassement de budget du fait des modifications multiples de jobs dans sa quête de la perfection malmener les gens avec également un coup humain nombre de collaborateurs jetèrent l’éponge l’apport de Steve aurait pu être aussi efficace sans tous ces psychodrames sans terroriser les gens à survosniaque je préfère être patient et je déteste les conflits pour moi une société doit être une seconde famille si j’avais dirigé le projet Macintosh à ma manière ça aurait sans doute été un beau bordel mais si on avait fait un mélange de nos deux styles ça aurait été bien mieux pour le Mac comme pour tout le monde toutefois il y avait des aspects positifs au style de jobs il insuffla chez les employés d’Apple une passion pour les produits révolutionnaires et la certitude qu’il pouvait accomplir l’impossible il arborait des t-shirts scandant 90 heures par semaine et j’aime ça pousser par la peur et l’envie d’impressionner le patron ingénieur et développeur se surpassaient et s’étonnait eux-mêmes parce que Jobs leur interdit c’est tout compromis y compris ceux qui auraient permis de fabriquer le Mac à moindre coût et dans les délais il aurait évita par la même occasion de faire d’autres compromis qui eux auraient été regrettable j’ai appris avec les années que lorsqu’on a des bons avec soi on n’a pas besoin de lait materner me dire à plus tard Jobs s’il en attend deux le meilleur il vous le donne l’équipement du début m’a montré que les joueurs de première classe aiment jouer ensemble et déteste que vous n’exigez pas deux des prodiges posez-leur la question tous vous diront que ça en valait la peine peut-être pas tous mais la plupart ils hurlait aux réunions bande de nul vous faites de la merde se souvient débit Coleman c’était comme ça tout le temps et pourtant je considère que travailler avec lui a été la grande chance de ma vie [Musique] chapitre 12 le design les vrais artistes simplifient l’esthétique du barrage contrairement aux autres gamins qui a fait grandir comme lui dans des maisons hachler job savait précisément pourquoi ses habitations étaient si agréables à vivre il aimait le modernisme simple et épuré conçu pour les masses il avait aussi appris avec son père a apprécier la pâte d’un constructeur automobile en analysant le style des carrosseries alors depuis le début chez Apple il croyait que le design industriel un logo simple un boîtier élégant permettait à une société de se démarquer de la concurrence et de se forger une identité les premiers locaux d’Apple après avoir quitté le garage paternel se trouver dans un petit bâtiment que Jobs partageait avec un bureau des ventes Sony le constructeur nippon était réputé pour son style et le design de ses produits job fureté donc souvent chez son voisin il passait me voir à quand d’un an de l’OM qui travaillait là vêtu n’importe comment étudier avec délectation les dépliant et les catalogues restant parfois en arrêt devant le design d’une pièce de temps en temps il demandait je peux te prendre cette brochure dès 1980 Jobs débauchera les win pour qu’il rejoigne les rangs d’Apple son goût pour les habillages noirs de Sony s’estompa au moment où il commença à se rendre à partir de juin 1980 au salon international du design industriel qui se tenait tous les ans à Aspen cette année-là le thème était le style italien l’architecte Mario Bellini le réalisateur Bernardo Bertolucci le designer Sergio pinnen Farina et Susanne Agnelli l’héritière de l’empire Fiat était invité j’avais une vénération pour le design italien me confie à Jobs comme le gamin de la bande des 4 pour les cyclistes italien cela était pour moi une révélation une grande source d’inspiration Aspen il découvrit le design fonctionnel et pur du mouvement du Barros qui fut porté à son apogée par Herbert payer dans ses constructions ces polices de caractère bâton et son mobilier que l’on trouvait à l’Institut Aspen comme ces maîtres Walter gros puce et Ludwig Miss Vandero bailleur considéré qu’il n’existait pas de frontières entre l’art et le design industriel le style international défendu par le bar house montrait que le design devait rester simple sans être froid il mettait en avant la rationalité et la fonctionnalité en utilisant des lignes et des formes pures Dieu est dans les détails le moins est le mieux quelles étaient les préceptes prêchés par mise et grupius comme c’était le cas des maisons à l’heure la sensibilité artistique devait être combiné à la production de masse job c’est Clara publiquement son goût pour le style du bar House dans un discours prononcé lors du Salon du design Daft punt en 1983 dont le thème était le futur n’est plus ce qu’il était parlant sous un chapiteau Jobs prédit le déclin du style Sony au profit de la simplicité du barrage le design industriel actuel initié par la firme nippone et le high-tech c’est-à-dire de l’acier gris parfois teint noir avec adjonction d’appendice bizarroïde c’est facile et efficace mais ça n’a pas de place il proposait une autre voix issue du barrage qui serait plus en adéquation avec la nature et la fonction du produit nos produits au contraire doivent être présentés de façon la plus pure qui soit le client sera alors tout de suite qu’il y a à l’intérieur de la haute technologie nous allons les insérer dans des petits boîtiers qui seront beaux et tout blanc comme le fait Braun pour ses appareils tobstenay est-ce que les articles d’Apple soit simple et élégant Apple doit avoir un design beau et pur jouer la carte de la transparence et de la convivialité pour ses produits à l’inverse de Sony avec son design industriel surchargé et noir noir et encore noir exhorte-t-il nous devons chercher la simplicité avant tout faire des œuvres d’art digne d’être exposé au musée que ce soit dans le management de l’entreprise l’apparence de nos produits nos publicités tout doit aller dans le même sens faisons simple vraiment simple ce mantra sera écrit noir sur blanc sur la première brochure d’Apple la simplicité et la sophistication suprême pour Jobs simplicité du design rimé avec simplicité d’emploi cette idée cependant n’allait pas toujours de soi parfois le design d’un produit pouvait être tellement épuré minimaliste que l’utilisateur était intimidé et n’osait pas s’en servir nous devons montrer que l’utilisation de nos produits est intuitive et évidente ce doit être le message premier de notre design expliquer Jobs ou par terre de créateur il citait toujours la métaphore du bureau qu’il avait créé pour le Macintosh tout le monde sait intuitivement comment s’y retrouver sur tous les bureaux de la planète c’est pareil le document posé au-dessus des autres et le plus important c’est ainsi qu’on organise les priorités si nous utilisons ce genre de métaphore pour nos ordinateurs c’est parce que le commun des mortels en a déjà fait l’expérience pendant que Jobs faisait son discours dans une salle plus modeste une autre personne donnait également une conférence il s’agissait de mayaline 23 ans qui s’était retrouvé sous le feu des projecteurs en novembre quand son mémorial pour les vétérans du Vietnam avait été inauguré à Washington Jobs et magalin et Jobs l’invita à visiter Apple le jeune homme était intimidé par les artistes comme mayaline il demanda à Dabi Coleman de lui prêter main-forte j’ai travaillé avec Steve pendant une semaine raconte-moi yaline j’ai voulu savoir pourquoi les ordinateurs ressemblaient tous à de grosses télévision pourquoi ne faites-vous pas quelque chose de plus fin pourquoi pas un ordinateur tout Mince c’est plat job sur répondit que c’était effectivement son objectif mais que la technologie ne le permettait pas encore à cette époque le patron d’Apple jugeait la créativité dans le domaine du design industriel au point mort Jobs avait une lampe Richard sapeur qu’il aimait beaucoup il apprécie aussi le mobilier de Charles et raying ainsi que les produits Braun dessinés par editerhams mais il n’existait aucune figure de proue susceptible de révolutionner le design industriel comme l’avait fait Raymond Lévy et Herbert Bayer en leur temps il ne se passait rien dans ce domaine en particulier à la sœur de konary me raconte Maëline si vous voulez donner un coup de pied dans la fourmilière en matière de design il aime l’élégance mais pas le conventionnel le tout avec une pointe humour il est porté vers le minimalisme parce qu’on adepte du Zen il recherche la simplicité mais il ne veut pas que ces produits soient froids ils doivent rester sympathique il est passionné et hyper sérieux en matière de design et en même temps il y a de la malice un sourire en coin à mesure que son sang esthétique s’affiné Jobs fut de plus en plus attiré par le style japonais et se mit à fréquenter quelques-unes de ces figures de prouelles il s’est mis à qui et impay j’ai toujours trouvé le bouddhisme en particulier le bouddhisme japonais d’une beauté absolue explicite-t-il mon plus grand choc esthétique je l’ai eu en découvrant les jardins de Kyoto j’étais impressionné par les chefs-d’œuvre qui avait produit cette culture et cette beauté puisait sa source directement dans le bouddhisme zen comme une Porsche le Macintosh te Jeff Raskin devait ressembler à une valise dans le clavier faisant office de couvercle se refermer sur l’écran quand Jobs repris le projet il décida de sacrifier l’aspect portable de l’appareil pour en faire une machine de bureau au design élégant qui occuperait un espace très réduit sur le plan de travail il saisit un annuaire de téléphone le posa sur un bureau et déclara au grand dames des ingénieurs que la base du Mac ne devrait pas être plus grande que ça l’équipe de design dirigée par Jerry manock et Terry Oyama se mit à plancher sur un modèle ayant un écran intégré juste au dessus de l’unité centrale et équipé d’un clavier détachable un jour en mars 1980 en direct Feld qui revenait travailler au bureau après dîner trouve à Jobs penché au-dessus de leur prototype numéro 1 en pleine discussion avec James ferry le directeur du pôle création il nous faut un look classique qui soit indémodable comme la Coccinelle de Volkswagen un système Jobs qui avait appris avec son père apprécier le classicisme dans le design automobile non il faut des courbes voluptueuses comme une Ferrari non pas comme une Ferrari ce serait une erreur comme une Porsche voilà ce qu’il faut Jobs a fait à l’époque une Porsche 928 Ferriss plus tard partie travailler pour la firme de Stuttgart comme conseiller en communication un weekend l’impétueux patron avait montré sa Porsche à bilatinson le véritable art invente l’esthétique il ne la suit pas il lui avait également fait admirer sa Mercedes sur le parking d’Apple au fil des ans ils sont parvenus à affiner les lignes et en même temps accentuer les détails c’est ça que nous devons faire pour le Macintosh oyamaha dessine à une première esquisse et réaliser une maquette en plâtre job c’est l’équipe réunit au grand complet découvrir le modèle heartfeld le trouva mignon d’autres aussi aimait bien le projet mais Jobs n’était pas content c’est bien trop carré on dirait une grosse boîte il faut que ce soit plus rond le rayon du premier chanfrein doit être plus grand et je n’aime pas l’attaque du biseau dans ce jargon de designer industriel que Jobs avait appris récemment il critiquait l’arrondi des angles du boîtier mais il l’achète quand même un compliment c’est un début une fois par mois Manoque Oyama venez présenter leur version rectifiée conformément aux demandes de jobs la dernière maquette en plâtre était dévoilée entourée de toutes les évolutions précédentes non seulement envoyer mieux ainsi la progression du projet mais cela empêchait Jobs de soutenir que les designers n’avaient pas suivi à la lettre toutes ses consignes arriver à la version 4 je ne voyais déjà plus la différence avec la numéro 3 raconter un de Feld mais Steve était toujours aussi critique et précis disons qu’il aimait ceci qu’il détestait cela des détails que je remarquais à peine un weekend Jobs se rendit au grand magasin à Palo Alto pour étudier encore une fois le design des appareils électroménagers en particulier celui du robot mixeur Cuisinart il revint au bureau le lundi et demanda à son équipe d’aller en acheter un il donna alors une série de modifications à apporter au modèle en prenant exemple sur les lignes les courbes et les angles biseautés du Cuisinart Oyama conçu donc une nouvelle ébauche qui ressemblait beaucoup à un appareil de cuisine mais Jobs reconnu lui-même qu’il faisait fausse route on revint donc au modèle de la semaine précédente et Jobs donna son feu vert jobstenay est-ce que la machine paraît sympathique au fil des modifications le Macintosh ressemblait de plus en plus à un visage humain avec son lecteur de disquette sous l’écran l’unité était plus haute et plus étroite que la plupart des ordinateurs et ressemblaient effectivement un visage le renfoncement à la base de l’appareil donner l’illusion d’un menton et job fit à raser la portion de plastique au-dessus de l’écran pour que le Mac n’est pas un front de néandertalien un détail qui rendait le Lisa disgracieux le design du boîtier sera signé conjointement par Steve Jobs Jerry manock et Thery Oyama même si Steve n’a pas dessiné une ligne ces idées et son influence on fait du Mac ce qu’il est dira plus tard Oyama pour être honnête avant que Steve nous l’explique on ne savait pas comment un ordinateur pouvait être sympathique job c’était aussi exigeant sur l’aspect de l’écran un jour billettinson débarqua au texte tout excité il venait de concevoir un algorithme ingénieux qui permettait de tracer des cercles et des ovales rapidement à l’écran le calcul pour tracer des cercles fait appel à des racines carrées ce que le Motorola 68000 ne pouvait gérer mais à kinson trouve à une astuce fondée sur le fait que les sommes de nombreux impairs donnent une succession de carré parfait par exemple 1 + 3 = 4 1 + 3 + 5 = 8 et cetera Hertzfeld raconte que tout le monde était impressionné quand à kinson avait fait une démonstration de son programme tout le monde sauf jobs d’accord tes cercles et des ovale sont bien mais pourquoi tes rectangles n’ont-ils pas de coin arrondi je me suis dit que ce n’était pas nécessaire adkinson lui précisa que mathématiquement c’était quasiment impossible à réaliser je voulais savoir des routines graphiques les plus légères possible m’explicative et les limitée au tracé de forme fondamentale qui était réellement indispensable des rectangles avec des coins arrondis il y en a partout dans sa job sans bondissant de son siège regarde autour de toi rien que dans cette pièce Jobs montera le tableau blanc le plateau du bureau et autres objets rectangulaire jette un coup d’œil dehors il y en a encore plus absolument partout on ne peut pas y échapper sur ce job s’entraîne à kinson à l’extérieur lui désignant les vitres des voitures les panneaux dans les rues les écriteaux rien que sur 100 mètres on en a trouvé 17 me raconte à Jobs je tendais mon doigt tous azimut Atkinson Savoie vaincu quand il m’a signalé un panneau stationnement interdit j’ai dit d’accord Steve tu as gagné il nous faut des rectangles à coin arrondi comme forme fondamentale c’est Axel qui Menara la suite puis des revenus au texte le lendemain après-midi avec un grand sourire aux lèvres ça démo dessinait à présent de jolis rectangles avec des angles ronds et ce à une vitesse sidérante les boîtes de dialogue et les fenêtres sur le Lisa et le Mac comme sur la majorité des ordinateurs ultérieurs auraient toute cette finition coin rond grâce au cours de calligraphie qu’il avait suivi durant son passage à ride job avait découvert la typographie avec toutes ses variations de caractère droit en battement proportionnel et ses interlignages d’hiver quand on a conçu le premier Macintosh tout cet enseignement mes revenus m’explicative puisque le Mac avait un affichage point par point il était possible de concevoir une infinité de police de la plus classique à la plus loufoque et de les restituer pixel par pixel à l’écran pour qu’on se voir c’est police Hertzfeld recrute à suzanker une camarade de lycée originaire des environs de Philadelphie elle donna au police le nom des gares de son ancienne ligne de train de banlieue hoverboard Rosemont job s’était emballé par l’idée mais il revint la voir l’après-midi même leur chagrin ce sont des petites bourgades que personne ne connaît il faut que ce soit des villes connues du monde entier c’est ainsi que naquer les polices Chicago New York Geneva London San Francisco Toronto et Vaness Marcola et d’autres cadres n’apprécient guerre cette passion de jobs pour les polices de caractère il a fait une connaissance remarquable en ce domaine il voulait avoir les plus belles qui pour à contre Marcola je n’arrêtais pas de dire des nouveaux caractères encore on a des problèmes plus importants à régler tu ne crois pas en fait le Mac avec ses belles police et ses possibilités graphiques combiné à une imprimante laser ouvrirait tout le secteur de la PAO à Apple en outre cela démocratise à l’accès à la typographie tout le monde se passionne pour les polistes caractères des journalistes en herbe rédigeant la gazelle du lycée au maire de famille écrivant les bulletins d’information des associations de parents d’élèves un domaine autrefois réservé aux imprimeurs et autres petites mains maculée d’encre suzanker dessiner aussi les icônes telles que la poubelle qui permet de donner une identité à l’interface graphique le courant passait bien entre elle et Jobs tous les deux avaient le même goût de la simplicité et la même envie d’insuffler au Mac de la fantaisie il venait me voir tous les jours en fin d’après-midi racontelle il voulait savoir ce que j’avais fait de nouveau il avait un œil sûr pour tout ce qui était visuel parfois Jobs passait au bureau le dimanche matin suce une queue se fit alors un point d’honneur d’être là pour pouvoir lui montrer ses maquettes de temps en temps une idée ne lui plaisait pas il rejeta par exemple l’icône du lapin un bouton destiné à accélérer la vitesse du double clic de la souris en disant que cet animal a l’air de peluche faisait trop homo job sporter le même soin au barre de titre au sommet des fenêtres des documents et des écrans Atkinson et suzanker recommencèrent leur ouvrage encore et encore mais Jobs n’étaient toujours pas satisfait il n’aimait pas celle du Lisa parce qu’elles étaient trop noir et agressives il voulait que les bandeaux du max soient plus doux avec un joli liseret on lui a présenté plus de 20 versions avant qu’il ne soit content se souvient de kinson un moment donné à kinson et Suzanne lui reprochèrent de passer trop de temps sur un détail tel que l’aspect des barres de titre alors qu’il y avait encore tellement de points essentiels à régler imaginez que vous ayez ça tous les jours sous les yeux ce n’est pas un détail au contraire c’est essentiel et il faut que ce soit parfait Chris et Spinoza trouve un moyen ingénieux de satisfaire les exigences esthétiques de jobs tout en se protégeant de sa tyrannie Espinosa qui était un jeune acoly de wozniaque de l’époque du garage avait abandonné ses études pour rejoindre l’équipe Mac Jobs c’était montré persuasif tu pourras toujours étudier mais construire le Mac cela ne se produira qu’une fois dans ta vie de son propre chef Espinosa décida de concevoir une calculette pour l’ordinateur on était tous rassemblés autour de Christ quand il l’a montré à Steve raconterasfeld on retenait notre souffle attendant sa réaction c’est un début mais visuellement c’est pourri le fond est trop sombre certains contours sont trop épais et les touches sont trop grosses Espinoza a FINA sa maquette en fonction des critiques de jobs mais chaque nouvelle version recevait un même lot de critique finalement un après-midi quand Jobs arriva pour examiner la nouvelle ébauche et Spinoza vêtu une idée de génie le kit calculette spécial Steve Jobs l’utilisateur pouvait personnaliser la version présentée changer l’épaisseur des traits la taille des touches l’ombrage le fond et autres aspects visuels non seulement le patron trouva le clin d’oeil amusant mais il se prit aussitôt au jeu et commence à modifier l’aspect de la calculette selon son goût diminue plus tard il avait ce qu’il voulait et évidemment c’est sa version qui fut installée sur le Mac et qui demeura pendant les 15 années suivantes même si toute son attention était accaparé par le Macintosh Jobs voulaient créer une identité pour tous les produits Apple alors avec l’aide de Jerry manock et un groupe informel baptisé l’un pour 2 ans engeld il lance un appel d’offre pour trouver un designer de renommée internationale qui serait à Apple ce que dit armes avait été pour Braun le projet avait pour nom de code Blanche-Neige pas parce que Jobs aimé le blanc mais parce que les produits visés par se relooking portait le nom des sept nains le gagnant fut arthout et Slinger un créateur allemand à qui l’on devait le design des télévisions Trinitron de Sony Jobs lui rendait visite dans sa Bavière natale il fut non seulement impressionné par la passion du designer pour son métier mais aussi par sa conduite enthousiaste quand il traversait la Forêt Noire dans sa Mercedes à plus de 160 km à l’heure bien calmant et Slinger déclara qu’il fallait revendiquer les jeunes Américains d’Apple annoncé un produit made in Californie sentir dans son ADN l’influence d’Hollywood Duroc de la contre-culture et de la libération sexuelle son mantra était la forme suit l’émotion par conséquent la forme devait suivre la fonction il consulte ainsi 40 modèles pour illustrer ce concept et quand Jobs les découvrit il s’écria c’est ça la charte Blanche-Neige qui fut appliquer immédiatement à l’Apple 2C comprenait des boîtiers blancs des courbes franches et un réseau de finances à la fois décorative et utile pour la ventilation job lui proposa un contrat avec Apple à la condition Express qu’il emménage en Californie les deux hommes se serrent la main pour conclure l’accord et Stinger qui n’est pas un exemple de modestie décrira cet instant en ces termes par cette poignée demain débuter une collaboration qui allait révolutionner le design industriel Franck design la société des Slinger ouvrit ses portes à Palo Alto au milieu de l’année 1983 avec un contrat avec Apple de 1 million 200000 dollars par an à partir de ce jour-là tous les produits de la société de Cupertino porteront fièrement la mention de Zind and garfun Paul Jobs avait appris à son fils qu’un bon artisan apporte le même soin à toutes les parties de son travail que celle-ci soit visible ou non Steve Jobs pousse à se précède à l’extrême jusqu’à peaufiner la disposition des puces et composant sur la carte mère une pièce aucun utilisateur ne verrait jamais ce circuit est plutôt joli mais regardez l’arrangement des mémoires c’est ni fait ni à faire elles sont bien trop rapprochés les unes des autres mais la seule chose qui importe c’est que ça fonctionne au mieux répliquer un ingénieur personne ne va voir cette carte la réaction de Jobs était prévisible je veux que tout soit le plus élégant possible même si c’est à l’intérieur de la caisse un menuisier digne de ce nom ne va pas utiliser du bois de mauvaise qualité pour faire le fond de son armoire dans une interview donner des années plus tard après la sortie du Macintosh Jobs repetta cet enseignement paternel quand un artisan réalise une jolie commode il ne va pas mettre un bout de contreplaqué pour fermer le fond même si cette partie est contre le mur et invisible c’est une histoire de conscience professionnelle vous vous savez que cette planche est là si on veut dormir tranquille avec la satisfaction du travail bien fait il ne faut rien lâcher l’esthétique et la qualité doivent être les maîtres mots jusqu’au bout MC Marcola une autre figure paternelle de Jobs avait apporté un corollaire à cette théorie de la beauté cachée il fallait avoir le même souci esthétique pour la présentation et l’emballage du produit les gens jugeaient un livre à sa couverture il en était de même du carton du Macintosh job j’ai choisi donc un emballage de couleur et tenta de le rendre le plus attractif possible il le fit refaire 50 fois raconte Alain Haussmann un membre de l’équipe Mac qui pousse à Johanna Hoffman la boîte était destinée à finir à la poubelle mais Steve tenait à ce qu’elle soit belle pour Haussmann c’était exagéré une fortune était dépensée dans l’emballage alors que les développeurs s’échinaient à faire des économies sur les puces mais du point de vue de jobs chaque détail était essentiel le Macintosh devait être extraordinaire tant par ses fonctionnalités que par son aspect lorsque le design définitif fut arrêté Jobs rassemble à toute l’équipe pour fêter l’événement les artistes signent leur oeuvre déclarative alors il sortit une feuille de papier millimétré un feutre fin et demanda à tous d’écrire leur nom les signatures seraient gravées à l’intérieur de tous les Macintosh personne ne les verrait jamais à l’exception des réparateurs mais tous les membres de l’équipe savaient que leur nom était là sur la face interne du boîtier comme il savait que la carte mère à l’intérieur était d’une finition irréprochable Jobs appellent chaque membre 1 pour venir signer Burel Smith fut le premier Jobs passa en dernier après les 45 autres il trouva une petite place au milieu et écrivit son nom tout en minuscule puis il le va sa coupe de champagne Atkinson se souvient encore de cet instant à ce moment-là nous savions que nous avions créé une œuvre d’art [Applaudissements] [Musique] chapitre 13 fabriquer le Mac le voyage et la récompense la compétition quand IBM lance à son micro-ordinateur en août 1980 Jobs et son équipe en achetèrent un pour le disséquer il s’accorde à tous pour dire que l’appareil était mauvais pour Chris Espinosa c’était un bricolage mal fichu effet à la va-vite et ce n’était pas entièrement faux l’ordinateur fonctionnait avec des lignes d’instruction à l’ancienne et l’écran affiché des caractères classiques et non géré point par point par une interface graphique Apple se montra arrogant sans réaliser que les chefs d’entreprise risque de préférer acheter une machine construite par une grande société comme IBM plutôt qu’un appareil portant le logo d’une pomme de Gates se trouvait chez Apple le jour du lancement de l’IBM PC il s’en fiche totalement racontent-ils cela leur a pris un an à comprendre ce qui venait de leur tomber sur la tête sûr de sa prédominance Apple se ferait une pleine page de pub dans le Wall Street avec le titre bienvenue IBM sérieusement cela annoncé clairement le combat à venir entre la petite pomme impétueuse et le Goliath IBM en faisant ostensiblement abstraction des autres sociétés telles que Commodore tandis Osborn qui pourtant s’en tirait aussi bien qu’Apple Jobs c’était toujours vu comme un rebelle partant en croisade contre l’empire du mal un chevalier Jedi un samouraï bouddhiste combattant les forces obscures IBM était l’ennemi idéal la lutte ne serait pas uniquement commercial et technologique mais spirituelle si pour quelques raisons nous commettons une énorme erreur et qui BM l’emporte je pense alors que nous entrerons dans un âge sombre de l’informatique pour au moins 20 ans explicat t-il un journaliste dès que Big Blue a le contrôle d’un marché ils étouffent tout innovation 30 ans plus tard en se souvenant de cette compétition job the persiste et signe c’était bien une croisade IBM était à l’époque ce qu’est Microsoft aujourd’hui dans ses pires travers une représentait pas une force de création mais une force du mal IBM c’était comme Microsoft ou Google de nos jours malheureusement pour Apple les foudres de jobs s’abatirent aussi sur une autre machine ennemi le Lisa a fabriqué par sa propre société il y avait de la revanche dans l’air évidemment job avait été chassé de l’équipe rivale et maintenant il voulait l’humilier il voyait également dans cette lutte intestine un bon moyen de motiver ses troupes c’était ainsi qu’il avait parié publiquement 5000 dollars avec John coutch que le Macintosh serait prêt avant le Lisa le problème c’est que cette compétition interne n’était pas saine Jobs passait son temps à répéter que ses développeurs étaient des petits génies les véritables forces vives d’Apple sous-entendant que l’équipe Lisa était un ramassis de vieux croûtons sans une once d’imagination quand Jobs abandonna le projet de Jeff raskins à savoir de fabriquer un ordinateur portable bon marché pour faire du Macintosh une machine de bureau puissante dotée d’une interface graphique il marchait de fait sur les plates bandes du Lisa le Macintosh devenant alors une version grand public du Lisa aller lui prendre des parts de marché la concurrence fut encore plus flagrante quand Jobs demanda à Burel Smith de repenser les circuits pour le Motorola 68000 faisant du Mac une machine plus rapide que le Lisa Larry Tessler qui dirigeait le développement des applications pour le Lisa voulait pour limiter la casse que les deux machines puissent utiliser les mêmes programmes pour enterrer l’âge de guerre il invite à Smith et Hertzfeld à venir faire une démonstration du Macintosh dans les locaux de l’équipe 25 ingénieurs 20 à la présentation ils écoutaient poliment les explications des deux hommes quand la porte s’ouvrit brutalement c’était rich Paige l’un des principaux concepteurs du Lisa le Macintosh est en train de saboter le Lisa créatile le Macintosh va ruiner Apple devant Smith et atfeld ces idées froid page continue à sa diatribe Jobs veut détruire le Lisa parce qu’on a pas voulu lui laisser diriger le projet pitch paraissait au bord des larmes plus personne ne va acheter un Lisa parce que tout le monde sait que Macintosh arrive et ça vous vous en foutez il sortit de la pièce en claquant la porte mais revint quelques instants plus tard et s’adressa à Smith et Axel vous n’y êtes pour rien les gars c’est Steve Jobs le problème dites à Jobs qu’il va faire couler la boîte le Macintosh fut effectivement arrival plus rapide meilleur marché et utilisant des logiciels qui ne pouvaient tourner sur le Lisa mais plus inquiétant encore c’est que ni le Lisa ni le Macintosh n’était compatible avec l’Apple 2 puisqu’il n’y avait personne à la barre pour veiller à la cohérence des produits Jobs n’en faisait qu’à sa tête tout maîtriser de A à Z job avait rendu le Mac incompatible avec l’architecture du Lisa ce n’était pas qu’une simple question de vengeance ou de rivalité il y avait dans filigranes une préoccupation quasi philosophique celle d’avoir la maîtrise totale pour qu’un ordinateur soit vraiment révolutionnaire il fallait que matériel et logiciel soit conçu conjointement et intimement lié si on voulait qu’une machine puisse faire tourner des programmes conçus pour d’autres plateformes on était contraint de faire l’impasse sur certaines fonctionnalités les meilleurs produits devaient donc être des packs tout compris conçus par le fabricant de A à Z avec des logiciels fait sur mesure pour le matériel et vice-versa c’est ce qui différencie le Macintosh doté d’un système d’exploitation exclusif de l’environnement Microsoft avec mstos Microsoft disque apering system et plus tard de celui de Google avec son Android qui pouvait être utilisé par de multiples fabricants Steve Jobs est un artiste élitiste et têtu qui ne veut pas que ses créations soient modifiées par des programmeurs de seconde zone écrivez d’un Farber rédacteur en chef de zidinet pour lui c’est comme si quelqu’un venait d’ajouter quelques coups de pinceau à un tableau de Picasso où ça visait de changer les paroles d’une chanson de Bob Dylan ces dernières années la stratégie du tout en un permis encore à l’iPhone l’iPod et l’iPad de se distinguer de la concurrence et d’être des produits d’exception mais ce n’est pas toujours la meilleure tactique pour dominer un marché du premier Mac au dernier iPhone les machines de Steve Jobs ont toujours été fermées pour éviter que les utilisateurs puissent les modifier note les 1 2 15 l’auteur de kart of MC ce désir de limiter la liberté de l’utilisateur avait été au cœur du débat avec vosniaque quand il avait été question de mettre ou non des connecteurs d’extension sur l’Apple 2 défense qui permettaient à l’utilisateur d’enficher des cartes pour accroître les fonctionnalités de la machine vosniaque cette fois-là l’avait emporté l’Apple 2 pouvait recevoir jusqu’à 8 cartes d’extension mais le Macintosh était la chasse gardée de jobs ce serait donc une machine fermée à double tour on ne pourrait même pas ouvrir le boîtier pour accéder à la carte mère pour un passionné d’informatique ou un pirate c’était un défaut rédhibitoire mais Jobs destinait le Mac au masse populaire il voulait leur offrir une liberté contrôlée il n’était pas question que quelques bidouilleurs gages son design parfait on en fiches partout des cartes d’extension le Mac est à l’image de son créateur explique Peri cash responsable de la stratégie marketing embauché par Jobs en 1982 et qui avait fait ses classes au texte hours Steve se plaignait souvent de la liberté que les selles Apple 2 on ne contrôle plus rien regarde ce que c’est dingue essaie de faire avec ce ne commettrai plus jamais cette erreur il alla jusqu’à concevoir des vies spéciales pour qu’il soit impossible d’ouvrir le boîtier avec un tournevis classique personne sauf les réparateurs agréés ne pourra accéder à l’intérieur il décida aussi de supprimer les touches directionnelles du clavier la souris devait être le seul et unique moyen de déplacer le curseur c’était une façon de contraindre les anciens utilisateurs à changer leurs habitudes à l’inverse des autres fabricants Jobs ne considérait pas que le client avait toujours raison il devait s’habituer à utiliser la souris et s’il refusait c’était tant pis pour lui c’était là un autre exemple de l’exigence de jobs la perfection de son produit passer avant la satisfaction immédiate du consommateur il y avait un autre avantage qui pouvait être un désavantage selon le point de vue à supprimer les touches directionnelles cela obligeait les développeurs de logiciel à écrire des programmes spécifiquement pour le Macintosh et non des logiciels génériques susceptibles de tourner sur n’importe quel ordinateur cela imposait une intégration strictement verticale entre l’application le système d’exploitation et le matériel ce qui était justement le cheval de bataille de chops il n’était donc pas question de donner le code source du système d’exploitation du Macintosh pour que d’autres sociétés puissent en fabriquer des clones cet été une hérésie pour Jobs Mike Mary le nouveau directeur marketing dans une note confidentielle en 1982 tenta de lui faire entendre raison il serait formidable que l’environnement Macintosh devient une norme industrielle rarement sinon jamais une société seule n’a pu créer et maintenir un nouveau standard sans la partager avec d’autres fabricants il proposait d’octroyer la licence à Tanguy parce que la chaîne de magasins d’électronique radio 5 propriétés de Tanguy s’adressait disait-il à une autre clientèle et ne grèverai pas les ventes d’Apple et Jobs opposa un nom catégorique il ne pouvait supporter de lâcher son bébé cela signifier que le Macintosh resterait un système fermé avec son propre standard mais aussi comme le redoutable qu’il aurait du mal à survivre dans un monde dominé par les clones de l’IBM PC la machine de l’année à la fin de l’année 1982 job esperait être l’homme de l’année du Time il arrive un jour au bureau en compagnie de Michael Morris le chef du bureau californien du magazine et demanda à tout le monde de lui accorder des interviews mais Jobs n’est pas droit à sa couverture à la place ce fut l’ordinateur qui l’honneur du numéro spécial du Time et qui fut élu machine de l’année à côté de l’article il y avait un encadré une biographie du jeune président d’Apple fondé sur les renseignements recueillis par Maurice ce jour-là rédigé par Jay Cox un journaliste spécialiste du rock qui d’ordinaire s’occupait des pages musique du magazine avec son art inné de bonimenteur et sa foi aveugle à rendre jaloux un témoin de Jéhovah c’est Steve Jobs plus que quiconque qui a poussé notre porte et fait entrer les micro-ordinateurs dans nos foyers l’article était bien documenté mais sans concession pour ne pas dire des obligeant au point que Maurice après avoir écrit un livre sur Apple et être devenu un associé du cabinet d’investissement c’est quand il y a qu’un polo avec tondeuse en soutenant que son texte avait été siphonné biaisé l’arté de ragots enfiler par un journaliste de New York qui d’ordinaire rédigeait des chroniques sur le monde sulfureux de la scène rock dans l’article bot tribal évoquait le champ de distorsion de la réalité de Jobs et le fait qu’il pouvait fondre en larmes lors de réunions houleuses la déclaration la plus savoureuse fin de Jeff Raskin quand il expliqua que Steve Jobs aurait fait un excellent roi de France à la stupeur du jeune homme le temps est une fille mention de sa fille qu’il avait abandonné Lisa Brennan c’est dans cet article qu’on trouve sa fameuse déclaration 28 % de la population masculine des États-Unis peut-être le père ce qui m’écris ça dans une fureur noire il savait que c’était code que qui avait parlé de Lisa et lui passer un savon devant toute l’équipe quand le journaliste du timbre a demandé si j’étais au courant que Steve avait une fille nommé Lisa me confie un code que j’ai répondu que oui bien sûr je n’allais pas dire que Steve nyet être le père et le faire passer pour un j’étais son ami je voulais le protéger mais Steve n’était vraiment pas content j’avais violé sa vie privée il a dit devant tout le monde que je l’avais trahi mais le plus dur à encaisser pour Jobs c’était qu’il n’avait pas été élu homme de l’année le temps elle m’avait dit qu’ils allaient faire de moi l’homme de l’année j’avais 27 ans et à cet âge ce genre de choses compte beaucoup je trouvais ça super ils ont envoyé mcmories pour faire un article nous avions le même âge et j’avais bien réussi il y avait de la jalousie chez lui il m’en tenir rigueur il a écrit ce pamphlet au vitriol une véritable lapidation publique alors les responsables de New York en lisant l’article se sont dit on peut pas choisir ce type comme homme de l’année ça m’a vraiment blessé mais cela a été une bonne leçon cela m’a appris à ne plus attacher d’importance à ce genre de gratification puisque les médias c’est planche pourris et compagnie ils m’ont envoyé par FedEx le numéro et je me souviens avoir ouvert l’enveloppe persuadé de voir ma bobine en couverture au lieu de ça il y avait cette espèce de type en plâtre assis devant un ordinateur j’ai fait Gloops puis j’ai lu l’article c’était si horrible que j’en ai pleuré en fait il n’y avait guère raison de croire que Maurice fut jaloux ou qu’il ait voulu déformer la réalité pas plus que Jobs était pressenti pour être élu l’homme de l’année cette année-là les responsables du magazine j’étais nouveau à l’époque avait décidé depuis longtemps de choisir l’ordinateur plutôt qu’une personne pour leur numéro spécial il savait commander des mois plutôt à George sigo la fameuse culture pour faire la couverture recave qui était le directeur du Timm à l’époque se souvient très bien Steve Jobs n’a jamais été une option personne ne pouvait incarner l’ordinateur à lui tout seul pour la première fois on avait décidé de faire la couve avec un objet la sculpture de sigo était un gros investissement jamais nous n’avons envisagé de mettre la photo de quelqu’un Apple lança le Lisa en janvier 1983 une année avant le Mac et job spaya les 5000 dollars à cash même s’il n’appartenait pas à l’équipe de conception Jobs se rendit à New York pour en faire la promotion comme son rôle de président et d’icône de la marque l’imposait il avait appris de Régis McKenna son conseiller en communication comment donner des interviews exclusives et piquer la curiosité des médias les journalistes accrédité étaient emmenés tour à Tours dans une suite du travail hôtel pour 1h d’entretien dans la chambre trônait le Lisa entouré de fleurs le Service des Relations Publiques avait demandé à Jobs de ne parler que du Lisa et surtout pas du Macintosh tout spéculation sur l’arrivée d’un nouveau modèle pouvait saper l’avenir de l’ordinateur mais Jobs ne pousse en empêcher la plupart des articles écrits ce jour-là citaient le Macintosh plus tard dans l’année Apple va lancer une version moins puissante du Lisa et moins cher nommé le Macintosh c’est Steve Jobs qui a dirigé personnellement ce projet le Business Week cité jobs in extenso quand il sortira le max sera l’ordinateur le plus extraordinaire du monde le jeune homme précise également que le Mac et le lisa ne serait pas compatible au lieu d’un lancement ce fut Lali et le Lisa morue d’une mort lente et douloureuse au bout de 2 ans la production fut arrêtée il était trop cher et on a voulu le placer à de grosses sociétés alors que notre savoir-faire c’était la vente aux particuliers expliquera plus tard Jobs mais les chèques fut d’une certaine manière positif quelques mois après la sortie du Lisa Apple n’avait plus d’autre choix que de tout miser sur le Macintosh pirate l’équipe Mac grandissant sans cesse elle quitta les taxes pour s’installer au siège d’Apple sur brindy drive au milieu de l’année 1983 et l’occupa définitivement le bâtiment bain de 3 il y avait un grand hall avec des jeux vidéos choisis par peur un lecteur CD Toshiba avec des enceintes Martine Logan accompagné d’une centaine de disques l’équipe logiciel était visible du hall derrière des parois vitrées comme enfermés dans un bocal et la cuisine était remplie tous les jours de jus de fruits au Douala avec le temps d’autres objets prirent place dans le hall il lui est un piano besoin d’orfer une moto BMW job jugeant qu’ils étaient des exemples de belles factures et que ceci serait une source d’inspiration pour toute l’équipe le patron surveilla de prêt l’embauche il voulait des gens créatifs intelligents et qui soit un peu rebelle l’équipe de programmeur faisait jouer les candidats à Defender le jeu favori de Smith Jobs possédait des questions décalées comme à son habitude pour voir comment la personne réagissait si elle avait de l’humour du répondant un jour il interrogea avec heartfeld des Smith un candidat qui postulait pour un poste de manager du département logiciel il était évident dès son arrivée que l’homme était trop coincé conventionnel pour pouvoir gérer la bande d’allumer dans leur bocal Jobs s’amusa à le tourmenter à quel âge avez-vous été dépucelé je vous demande pardon vous êtes encore plus chaud le candidat piquant un phare muet comme une carpe alors job s’attaque ailleurs combien de fois avez-vous pris du LSD le malheureux passer par toutes les couleurs à conthersfeld pour alléger son tourment j’ai voulu lui poser une question technique mais quand le candidat se lança dans une fastidieuse explication Jobs interrompu et blablabla et bla bla bla speed éclater de rire visiblement je ne suis pas la personne qu’il vous faut répondu le pauvre homme en se levant de son siège malgré ses remarques déplaisantes Jobs savaient insuffler à l’équipe un esprit de corps après avoir humilié les gens il trouvait le moyen de les relever de leur montrer que le projet McIntosh était une expérience unique pour eux tous les 6 mois il emmenait le gros de l’équipe pour 2 jours de séminaire dans un hôtel de la région le séminaire de septembre 1982 se passait au Peugeot dans les environs de mentherey une cinquantaine de personnes s’installèrent dans la salle à manger ou trôner une grande cheminée job se s’assit sur une table en phase 2 il parla tranquillement pendant un moment puis marcha vers un tableau et commença à inscrire ses principes le premier refuser tout compromis une injonction qui avec le recul fut aussi salutaire que néfaste la plupart des équipes dans le domaine des hautes technologies faisaient des concessions le Mac certes grâce à l’acharnement de Jobs et de ses acolytes serait incroyablement génial mais il ne serait terminé que 16 mois plus tard bien au-delà de la date prévue quand Jobs tenait une date de livraison il ajoutait souvent mieux vaut dépasser que de bâcler un autre type de dirigeant acceptant les compromis aurait bloqué une date après laquelle plus aucun changement ne pouvait être apporté au projet mais Jobs n’était pas de cette espèce il écrivit une autre consigne rien n’est terminé tant que le produit n’est pas dans les cartons il écrivit également un autre commandement à la manière d’une phrase Cohen le voyage et la récompense Saint-Maxime préférée comme il me le confira l’équipe Mac comme il se plaisait à le dire était un corps d’élite investi d’une mission sacrée un jour lorsqu’ils songeront à cette époque où il s’était ensemble ils oublieront les moments difficiles ils en rêvons même et considérons cet épisode comme la plus grande expérience de leur vie un moment de grâce à la fin de la présentation Jobs leur posa cette question vous voulez voir quelque chose de vraiment magnifique il sortit un objet de la taille d’un agenda de bureau quand il l’ouvrit le public s’aperçu qu’il s’agissait d’un ordinateur qui pouvait tenir sur les genoux avec un écran et un clavier relié par une charnière voilà mon rêve et nous allons le rendre réel avant la fin de la décennie toute l’équipe avait cette même certitude il bâtissait une grande société et elle allait écrire le futur durant les deux jours suivants des chefs d’équipe se succédaient au micro ben Rosen le grand analyste du marché technology intervintes également le soir c’était quartier libre avec partie de billard et dancing à la fin du séjour Jobs s’adressa à toute l’assemblée chaque jour qui passe le travail accompli par vous prépare une onde géante qui va ébranler tout l’univers je sais que je suis un peu difficile à vivre mais je vis avec vous l’aventure la plus excitante de ma vie des années plus tard toute l’équipe aura le sourire en songeant au moment où Jobs avait été un peu difficile à vivre et s’accordera à dire que oui lancer ce tsunami avait été un grand moment de leur vie le séminaire suivant eu lieu en janvier 1983 au la playa de Carmel le moins où était sorti le Lisa et le temps général du séjour avec quelques peu changé 4 mois plus tôt Jobs avait écrit sur son tableau refuser tout compromis cette fois la maxime était les vrais artistes terminent leurs œuvres tout le monde était tendu à kinson furieux d’avoir été écarté de la campagne promotionnelle pour le lancement du Lisa débarqua dans la chambre d’hôtel de jobs en menaçant de donner sa démission job stanta de minimiser l’affaire mais à kinson était réellement vexé je n’ai pas le temps de m’occuper de tout ça il y a 60 autres personnes qui se dévouent corps et âme pour le Macintosh et elle m’attendent sur ce il planta le développeur pour aller s’adresser à ses fidèles job the feat un prêche enflammé au cours duquel il annonça qu’il avait réglé le problème avec le fabricant de matérialifie Macintosh à propos du nom Macintosh en réalité un accord n’avait toujours pas été trouvé mais étant donné l’importance du moment il fallait faire appel aux champs de distorsion de la réalité il brandit une bouteille d’eau minérale et symboliquement bâtissa le prototype hackinton qui se tenait à l’écart dans le hall entendit les applaudissements et les vivas avec un soupir il rejoignit le groupe le séjour se termina par un bain de minuit dans la piscine un feu sur la plage et de la musique jusqu’à l’aube à la fin la direction de l’hôtel leur annonça qu’ils étaient désormais personne à Nantes gratta dans leur établissement quelques semaines plus tard Jobs offrir une promotion à kinson il devenait à pour faire une distinction qui signifiait augmentation de salaire stock option et le droit de choisir ses propres projets en outre il fut convenu que chaque fois qu’on lancerait le programme de dessin du Macintosh que le développeur avait conçu il serait affiché sur l’écran mug paintball job écrivit une autre consigne durant ce séminaire de janvier mieux vaut être pirate que de rejoindre la marine il voulait insuffler un esprit rebelle à son équipe qu’il soit des bretteurs fiers de leur adresse mais prêt également à la rapine suce une guerre avait parfaitement saisi le message en gros ils nous disait soyons des renégats agissons vite et faisons main basse pour célébrer les 28 ans de jobs quelques semaines plus tard l’équipe loue un panneau publicitaire sur la route du QG d’Apple il était écrit bon anniversaire Steve le voyage et la récompense les pirates Steve caps l’un des développeurs les plus farfelus de l’équipe décida que pour marquer ce nouvel état d’esprit il fallait hisser le Charlie Roger il trouva un drap noir et demanda à suzanker de peindre une tête de mort et des tibia croisé le bandeau était décoré du logo d’Apple couvrant l’une des orbites vides dans la nuit du dimanche caps monta sur le toit du pain de 3 tout juste rénové et Issa le Pavillon Noir au bout d’un tube d’échafaudage que les ouvriers avaient laissé sur place il flotta ainsi fièrement pendant quelques semaines jusqu’à ce que les membres de l’équipe Lisa au cours d’un raid nocturne vole le pavillon pirate et envoie une demande de rançon à leur rivaux caps monta un commando pour aller récupérer leurs biens après une lutte acharnée avec une secrétaire il peut reprendre le précieux drapeau qu’elle gardait caché sous son bureau certains cadres d’Apple craignaient que cet esprit de piraterie initié par Jobs night trop loin accrocher ce drapeau noir était vraiment une idée stupide mais explique Arthur rock cela disait au reste des employés d’Apple qu’ils étaient des bons à rien mais job j’adorait ce pavillon et il veillez à ce qu’il flotte au vent jusqu’à la sortie du Mac nous étions des renégats et nous voulions que tout le monde le sache les anciens de l’équipe Mac avaient appris à se rebeller s’il maîtrisait leur sujet Jobs pouvait tolérer une petite mutinerie il pouvait même admirer cette marque de courage en 1983 ce qui était accoutumé à son champ de distorsion de la réalité avait fait une découverte majeure en cas d’extrême nécessité on pouvait carrément faire fuir des instructions du capitaine si l’avenir vous tenais raison Jobs apprécierait cette attitude Renegade et ce refus de l’autorité après tout c’était ce qu’il avait toujours fait cet esprit de rébellion par exemple a été crucial lorsqu’il a fallu choisir le lecteur de disquette pour le Macintosh Apple avait une unité de production qui avait développé un lecteur de disquette appelé Twiggy qui pouvait lire et écrire des données sur ses films disquettes magnétique souple de 5 pouces 1/4 que les lecteurs plus âgés qui se souviennent de trigger la brindille le mannequin anglais connaisse bien et quand le Lisa fut prêt à être lancé il fut évident que le Twiggy n’était pas fiable comme le Lisa embarqué un disque dur ce n’était pas catastrophique mais le Mac n’avait pas de disque dur alors le problème était épineux tout le monde commençait à paniquer et raconter Axel on en discute à en privé lors du séminaire à Carmel en janvier 1983 débit Coleman donna la liste des dysfonctionnements du Twiggy quelques jours plus tard Jobs se rendit à l’usine Apple à San José pour voir l’unité de production du twig plus de la moitié des appareils était rejetés à chaque étape de l’assemblage Jobs vie rouge il se mit à les traiter d’incapable à dire qu’il allait mettre tout le monde à la porte Bob Belleville le chef de production lui fut faire un petit tour sur le parking pour discuter des alternatives possibles il y avait une piste qui avait exploré Belleville le nouveau lecteur Sony qui utilisait des disquettes de 3 pouces et demi la disquette était logée dans un étui rigide protecteur et pouvait tenir dans une poche de chemise l’autre option était de faire construire un clone du Sony par un fabricant japonais plus modeste la Harps retourner call qui produisait déjà les lecteurs de l’Apple 2 apps venait d’acquérir la licence pour fabriquer le nouveau lecteur Sony il pouvait peut-être construire leur propre modèle dans les temps et pour beaucoup moins cher job c’est belle ville avec wardroad un ancien d’Apple l’homme qui avait conçu l’alimentation sans ventilateur de la poule 2 partir au Japon afin de se faire une idée sur place et prirent le Shinkansen la garde de Tokyo pour se rendre à l’usine de Harps les ingénieurs là-bas n’avaient même pas de prototype opérationnel juste une maquette rudimentaire mais Jobs était enthousiaste belle ville beaucoup moins pour lui jamais House ne serait prêt pour la sortie du Mac dans un an tandis que la délégation Apple faisait le tour des sociétés de nippone susceptibles de construire leur lecteurs le jeune patron se comporta de façon grossière du job pur jus il se présentait en jean et basket devant des chefs d’entreprise tirées à quatre épingles quand les japonais lui offraient des petits cadeaux de bienvenue comme le veut la coutume il est laissé sur place et ne leur rendait jamais la politesse arrivant toujours les mains vides il regardait d’un air méprisant les ingénieurs aligné en randonnions qui s’inclinait sur son passage impatient de montrer leur travail job se détestait leur produit et leur obsécurité c’est pour ça que vous me fait déplacer n’achète-t-il lors d’une visite dans une usine c’est de la merde le premier bricoleur venu ferait mieux la plupart des développeurs japonais étaient torréfiés mais certains avaient le sourire aux lèvres ils avaient eu vendent des coups de colère de Jobs et maintenant il y assistaient en direct la dernière étape de leur voyage fut l’usine Sony situé dans un faubourg sinistre de Tokyo Jobs n’a pas la conception brouillonne du lecteur ni son prix et beaucoup de composants étaient assemblés à la main ce que Jobs détestait par-dessus tout de retour à l’hôtel Belleville se prononça pour une collaboration avec Sony l’appareil était opérationnel Jobs n’était pas d’accord il préférait travailler avec Harps et leur demander de fabriquer leur propre clown il leur donna à Belleville de couper tous les ponts avec Sony mais Belleville jugea plus prudent d’expliquer la situation à Mike parkoula tu lui dis de s’assurer qu’il y est un lecteur prêt à temps mais de ne pas en parler à Jobs avec l’aide de ses ingénieurs Belleville demanda à Sony d’adapter son lecteur pour qu’il puisse tourner sur le Mac si apps ne pouvait pas livrer le périphérique à temps ce qui était fort probable Apple pourrait changer son fusil d’épaule et s’adresser à Sony le constructeur nippon envoyé bientôt chez Apple en catimini le concepteur du lecteur il est aussi comme moto un diplômé de l’université produit qui heureusement prenait avec humour sa présence clandestine dans les locaux chaque fois que Jobs quittait son bureau pour rendre visite à l’équipe c’est-à-dire tous les après-midi il fallait cacher comme moto un jour Jobs croise un ingénieur dans un magasin de journaux de cocotina il est reconnu mais ne se doute à de rien il eut un moment critique lorsque Jobs débarque à l’improviste dans la salle alors que comme moto était assis à l’un des bureaux un développeur le tira par le bras et désigna le placard à balai là-dedans comme Anto ne comprenait pas ce qui se passait se souvient heartfeld mais il a sauté de son siège et a fait ce qu’on lui demandait il a dû rester 5 bonnes minutes dans ce placard avant que Steve ne se décide à partir l’équipe Mac s’excuse à platement pas de problème mais vous autres Américains avaient des méthodes de travail étranges vraiment très étrange la prédiction de Belleville se réalisa en mai 1983 la direction d’arpes reconnue qui leur fallait encore un an et demi avant d’être prêt à lancer la production de leur clone du lecteur Sony lors d’un séminaire Junes margoula mis la pression sur Jobs et maintenant comment comptait-il rattraper le coup au bout d’un moment Belleville intervint et annonça qu’il y avait un plan B job c’est un moment d’arrêt puis compris voilà pourquoi il avait croisé le concepteur du lecteur Sony à coppetino espèce de fils de la chatte Jobs mais avec un grand sourire aux lèvres Steve a ravaler sa fierté raconteras et les a remercier d’avoir désobéi à ses ordres et pris la bonne décision après tout il aurait fait la même chose à leur place [Musique] chapitre 14 entrée en scène de squelette le défi Pepsi la cour Mike marcoula n’avait jamais voulu être le président d’Apple il aimait dessiner ses nouvelles maisons voler dans son avion privé et vivre grassement de ses stocks options il détesté par-dessus tout gérer les conflits et les égaux démesurés des cadres de la société il avait endossé ce rôle à contre-cœur après avoir accepté de limoger my Scott et avait promis à sa femme que ce serait provisoire à la fin de l’année 1982 près de 2 ans plus tard son épouse s’impatienta trouve un remplaçant tout de suite job vous avez admis qui n’était pas de taille à diriger une entreprise de cette importance même si une part de lui brûlait d’essayer marcula lui avait expliqué qu’il était encore un peu brut de décoffrage pour être PDG alors il décidèrent d’un comme un accord de trouver quelqu’un leur choix se porta sur down Street il avait lancé le projet de l’IBM PC il avait mené à bien jusqu’à sa commercialisation même si job c’est son équipe avait critiqué le produit l’IBM PC se vendait davantage que les Apple stretch avait installé son équipe à Boker Watson en Floride loin du siège social dans un manque et de sa mentalité coincé de la côte est comme Jobs il était un dirigeant dynamique innovant et un peu rebelle mais ça l’inverse de jobs il laissait à ses collaborateurs la paternité de leurs idées le jeune homme pris l’avion pour boccardum avec dans ses bagages une offre séduisante un million de dollars en salaire plus un million de dollars de prime à la signature mais est-ce que je refusa il n’était pas du genre à passer à l’ennemi il aimait aussi faire partie de nostimbres chemin autrement dit il était plus marine que piraterie inappréciait guère que Jobs dans sa jeunesse se soit amusé à pirater la compagnie de téléphone et TNT quand on lui demandait où il travaillait c’était en gonflant le torse qu’il répondait chez IBM alors job c’est Marcola embauché à Jerry roche un chasseur de tête pour trouver une autre piste il décidèrent de ne pas se focaliser sur des dirigeants du secteur technologique ils avaient davantage besoin d’un génie du marketing quelqu’un qui saurait communiquer trouver de nouveaux marchés et qui aurait Laura suffisante pour assurer Wall Street roche jeta son dévolu sur la star du moment dans le domaine du marketing de masse churrosculaire le président de Pepsi Cola chez sa dernière campagne de communication le défi Pepsi un test consommateur en aveugle Pepsi contre coca avait été un triomphe il était venu donner une conférence à Stanford quelques temps avant le patron d’Apple et tout le monde en disait grand bien roche eu donc le feu vert pour le contacter le parcours de squelette était très différent de celui de jobs sa mère new-yorkaise était une haute figure de laper Eastside qui ne sortait qu’en Gamblin quant à son père c’était un avocat d’affaire pur jus squelette avait fréquenté les meilleures écoles la sainte maxcours plus l’Université Brown puis enfin pour un MBA il avait fait carrière chez Pepsi en commercial de génie avec guerre d’intérêt pour le développement produit ou la technologie de l’information ce que les se rendit à Los Angeles à Noël pour voir ses deux enfants issus d’un premier mariage il les emmena dans une boutique d’informatique il fut sidéré par la présentation des produits c’était lamentable quand les deux adolescents lui demandèrent pourquoi elle s’intéressait soudain aux ordinateurs il répondit qu’il projetait d’aller à Copertino rendre visite à Steve Jobs ses enfants doivent hystérique ils avaient fréquenté dans leur enfance tout le gratin de Hollywood mais Steve Jobs c’était lui la véritable star à voir réaction de sa progéniture squelette prix plus au sérieux la proposition d’Apple quand il arriva au siège social ce que les fut surpris par le laisser-aller le doubazar qui régnait dans les bureaux la plupart des gens étaient plus mal habillés que les hommes de ménage chez Pepsi pendant le déjeuner job se picorer sa salade d’un nerf absent mais quand ce que les déclara que la majorité des chefs d’entreprise considéraient que les ordinateurs posaient davantage de problèmes qu’ils n’ont réglait le jeune patron se métamorphosa en prédicateur enflammé c’est justement ça que nous voulons changer le rapport avec les ordinateurs dans l’avion qui le ramené chez lui ce que l’air est déjà quelques notes le résultat de ses cogitations tenait sur 8 pages jetant les bases du marketing et de la communication à adopter pour intéresser le consommateur à ce produit par moment le texte était soporifique avec des passages soulignés des diagrammes et des graphiques mais cela montrer l’intérêt de squelette pour ce nouveau marché les ordinateurs étaient des produits plus excitants que du soda on trouvait parmi ces recommandations développer le capital sympathie de la marque par des présentoirs et des supports de communication séduisant il faut convaincre le consommateur qu’avoir un Apple chez lui rendra sa vie plus belle et plus riche squelette était un adepte du soulignage mais il hésitait toujours à quitter Pepsi Jobs l’intriguez j’étais touché par sa jeunesse son impétuosité son génie j’avais envie de le connaître un peu mieux alors ce que les accepta de le rencontrer à nouveau ce qui lui en janvier 1983 quand le jeune patron va à New York pour le lancement du Lisa après la journée d’interview l’équipe d’Apple fut surprise de voir entrer un visiteur imprévu dans la suite jobsera sa cravate et présenta le président de Pepsi Cola comme étant peut-être un futur gros client pendant que John cards lui montre le Lisa Jobs faisait des commentaires avec son vocabulaire consacré révolutionnaire incroyablement génial il a fermé qu’Apple allait bouleverser totalement la nature de l’interaction entre l’homme et l’ordinateur il a l’air dîner ensuite au four seasing un havre de paix de raffinement pour les grands de ce monde conçus par Miss Vandero et Philippe Johnson tandis que Jobs manger son plat végétarien est-ce que les décrivait la stratégie marketing qui avait propulsé Pepsi au sommet des ventes la campagne génération Pepsi était destinée à attirer l’attention du consommateur sur le produit elle associer des publicités des événements et un grand travail de relation publique il s’agissait avant tout de faire parler de la marque squelette est parvenu à transformer le lancement commercial d’un nouveau produit en événement national c’était précisément ce que cherchait Jobs et Régis macana quand les deux hommes quittèrent le restaurant il était près de minuit cela a été l’une des soirées les plus passionnantes de ma vie déclara le fringant patron tandis que ce que les le raccompagner au caravane je n’ai pas vu le temps passer quand le président de Pepsi Cola rentra chez lui ce soir-là à Green achète dans le Connecticut du mal à trouver le sommeil discuter avec job c’était autrement plus intéressant que de négocier avec des dirigeants d’usine d’embouteillage cela me stimulait l’esprit raviver mon envie d’être un bâtisseur d’idées racontera-t-il plus tard le lendemain matin roche à plasculé je ne sais pas ce que vous avez fait hier soir les gars mais je peux te dire que Steve est sur un petit nuage et la course poursuivit scullé résistait mais sans opposer de fin de non-recevoir Jobs revint sur la côte Est en février un samedi et prit une limousine pour se rendre à gwynetch il trouva la maison en flambant neuve de squelette d’un luxe ostentatoire avec ses hautes fenêtres à l’ancienne mais si l’admira longuement la porte en chêne massif de 150 kg qui équilibré à merveille pivoter sur ses gonds d’une petite pichenette parce que comme moi il est sensible au travail bien fait c’est ainsi que commença un processus de séduction quelque peu biaisé l’aîné découvrant chez un jeune prodige des qualités qu’il s’imaginait avoir lui-même parce qu’il est d’ordinaire se déplacer en Cadillac mais percevant que ce ne serait pas du goût de jobs il emprunta la Mercedes 450 SL décapotable de sa femme pour l’emmener visiter le fief de Pepsi il régnait là-bas un tel luxe que les locaux d’Apple par comparaison avec des aires de monastère pour Jobs c’était là toute la différence entre l’économie naissante et l’informatique et les sociétés bien installées dans le Top 500 des plus grosses entreprises du pays une allée serpentée au milieu de magnifiques pelouse décorée de sculptures il y avait la Rodin Moore Calder Giacometti pour mener à un bâtiment de verre et de ciment dessiné par edwardstone le bureau de squelette était pharaonique un tapis persan 8 eau de fenêtres un jardin un salon privé une salle de bain job du droit à la visite de la salle de gymnastique du complexe une partie avec jacuzzi était réservée aux dirigeants c’est bizarre cette ségrégation entre cadre et employé remarqua Jobs en fait j’étais contre cette séparation sans pressa de préciser ce que les et régulièrement je vais faire de la gym dans la partie du personnel le rendez-vous suivant eu lieu en Californie lorsque squelette est un saut à cappettino en revenant d’un congrès à Hawaii avec des responsables de chaîne d’embouteillage Mike Murray le directeur marketing du Macintosh prépare à l’équipe pour la visite de ce grand patron mais il n’avait aucune idée de ce qui se tramait Pepsi risque de nous acheter des milliers de Mac exultaient-ils dans une autre adressée à tous les développeurs il se trouve que Mr Skelet et un certain Mr jobs sont devenus très amis cette année le président de Pepsi Cola est un génie du marketing qui joue dans la cour des grands alors faisons lui bon accueil Jobs voulaient communiquer à squelette son enthousiasme pour le Macintosh cette machine est la réalisation de ma vie John je veux que tu sois la première personne étrangère à Apple à la découvrir d’un geste théâtral il sortit le prototype de son sac en vinyle et lui fit une démonstration squelette trouva le jeune homme aussi fascinant que son ordinateur Steve était plus un homme de spectacle qu’un homme d’affaire tous ces gestes étaient calculés comme s’il avait répété pour faire de ce moment une expérience unique Jobs avait demandé à Hertzfeld et sa bande de concocter une page spéciale à l’écran pour amuser squelette c’est un homme très brillant leur disait-il son intelligence est absolument sidérante Hertzfeld était perplexe j’avais du mal à croire que ce que les venait acheter des Macintosh pour Pepsi c’était un peu gros mais avec suzuker il préparait un écran d’accueil montrant des bouteilles de Pepsi qui s’ouvraient comme autant de petits volcans au milieu d’une forêt de logo Apple Hertzfeld était si content de son animation qu’il le va les bras en l’air en signe de victoire pendant la démo squelette toutefois resta de marbre il a posé quelques questions pour la forme mais il semblait s’en ficher royalement raconte Hertzfeld en fait entre squelette et atfeld le courant ne passa jamais il était d’une prétention sans fond un frimeur de première me confiera-t-il il disait s’intéresser à la technologie mais ce n’était pas vrai c’était un commercial et comme tous les commerciaux tu es qu’un beau parleur l’intimité entre les deux chefs d’entreprise fut scellé en mars lors de leur seconde rencontre à New York tandis que les deux hommes se promenaient dans ceinture braque Jobs fit sa déclaration je pense sincèrement que tu es la personne qu’il me faut John je veux que tu viennes travailler avec moi tu es tellement de choses à m’apprendre le jeune homme qui avait le culte des figures paternelles savaient comment flatter son aîné et lever ses craintes et le charme opéra j’étais séduit par Steve m’avouera t-il plus tard il était d’une intelligence rare et nous avions tous les deux la même passion pour l’innovation squelette qui versait dans l’histoire de l’art oblique à vers le match de Museum pour faire passer un petit test au jeune homme je voulais voir s’il était prêt à apprendre des choses dans un domaine où il n’y connaissait rien pendant qu’il déambulait au milieu des antiquités grecques et romaine ce que les lui fit un exposé sur les différences entre les sculptures archaïques du 6e siècle avant Jésus-Christ et la période périclienne un siècle plus tard Jobs qui adorait combler ses lacunes en culture générale se montra très intéressé skullet était ravi j’ai senti que je pouvais être son précepteur une fois encore le maître cru être semblable à l’élève c’est comme si j’avais mon double en face de moi moi aussi quand j’étais jeune j’étais impatient entêté arrogant impétueux mon esprit fourmille d’idée et ça passait avant tout le reste comme Steve j’étais impitoyable avec ceux qui n’étaient pas à la hauteur de mes exigences tandis qu’il poursuivait leur promenade Skelet lui raconta qu’en vacances il se rendait à Paris sur la rive gauche avec un carnet de croquis à la main job se répondit que s’il ne s’était pas lancé dans l’informatique il aurait aimé être poète et vivre la vie de bohème à Paris il descendit en Broadway jusqu’au magasin carnivracuse sur la 49e job se lui montre alors la musique qu’il aimait Bob Dylan John Baez elle a Fitzgerald et les formations de jazz du label Windom hell puis s’il remontèrent l’avenue jusqu’à l’immeuble Sanremo à l’angle de Saint-Tropez et de la 74e ou Jobs comptait acheter un duplex au dernier étage la liaison fut consommée sur l’une des terrasses de l’appartement avec ce que les plaques et contre le mur car il avait le vertige il parlait d’abord argent je lui ai dit qu’il me fallait un million de dollars en salaire un million en prime à la signature et un million de dédommagement si ça ne marchait pas raconte ce que les jobs annonça que c’était faisable même si je dois payer de ma poche nous réglerons tous ces détails parce que tu es la personne la plus brillante qu’il m’est été donnée de rencontrer je sais que tu es parfait pour Apple et Apple mérite le meilleur il ajouta qu’il n’avait encore jamais travaillé avec quelqu’un qu’il respectait vraiment ce qu’il est serait son mentor il avait tant qu’à lui apprendre et Jobs le regarda avec ce regard intense dont il avait le secret l’aîné tenta une ultime défense pourquoi ne resterait-il pas simplement amis Jobs pourrait venir lui demander conseil quand il voudrait tout se joue à cet instant Steve a baissé la tête et regarder le sol après un long silence il a prononcé une phrase qui m’a en tête pendant des jours tu veux passer le reste de ta vie à vendre de l’eau sucrée ou tu veux changer le monde avec moi ce fut pour squelette comme un uppercut dans l’estomac comment refuser après ça Steve avait le don d’arriver toujours à ses fins il savait jauger une personne frapper précisément là où ça faisait mal pour la première fois depuis 4 mois j’ai su que je ne pouvais plus dire non le soleil hivernal commençait à se coucher il quittèrent l’appartement et traversèrent le parc pour rejoindre le cadre la lune de miel Marcola négocia à la baisse les émoluments de la nouvelle recrue est-ce que les accepta une enveloppe de 500000 dollars en salaire plus le même montant en bonus il arrive en Californie en mai juste à temps pour participer au séminaire organisé par Apple au patcher même s’il avait laissé quasiment tous ses costumes à greenage squelette avait encore du mal à s’habituer au style décontracté qui régnait à la pomme dans la salle de réunion job s’était assis par terre dans la position du lotus occupé à ce curé les pieds le nouveau PDG tenta d’imposer un ordre du jour il voulait trouver le moyen de différencier commercialement les divers ordinateurs de la marque la Polle 2 la Polle 3 le Lisa et le Mac et décidé s’il valait mieux structurer la société suivant les lignes de produits les marchés ou les services mais la réunion se mua en discussion à bâton rompu chacun y allant de ses doléances et de ses suggestions un moment job se reprocher à l’équipe Lisa t’avoir fait un flop avec leur machine tu n’as pas livré encore ton Mac à ce que je sache repiquer à quelqu’un dans l’assistance sors déjà quelque chose avant d’être aussi critique ce que les n’en revenait pas chez Pepsi personne n’aurait jamais osé apostropher le patron comme ça mais ce jour-là tout le monde lui est tombé dessus ça me rappelait une vieille blague que m’avait raconté un commercial d’Apple quelle est la différence entre Apple et un camp de scout réponse les scouts sont dirigés par des adultes au milieu de la mêlée un petit séisme et prend la pièce tous à la plage crie à quelqu’un tout le monde se précipita vers les portes qui donnaient sur l’océan puis quelqu’un d’autre cria que le dernier tremblement de terre avait engendré un tsunami alors le groupe rebroussa chemin et fila dans l’autre direction l’indécision les ordres contradictoires la peur d’un désastre imminent tout cela augure et ce qui allait se passer confiera plus tard ce que les la rivalité entre les différentes équipes étaient réelles mais non dénué d’humour comme ce drapeau de pirate qui flottait sur le toit du pain de 3 le bâtiment du département Macintosh quand Jobs s’est inventé que ses développeurs travaillaient 90 heures par semaine débit Coleman avait fait imprimer les fameux t-shirts 90 heures par semaine et on aime ça le groupe Lisa pour ne pas être en reste sortie des t-shirts on travaille 70 heures par semaine mais nous on sort notre produit l’équipe Apple 2 qui toute indolente qu’elle fut était la seule à rapporter de l’argent à la pomme réplica nous on travaille 60 heures et on finance le Lisa et le Mac Jobs surnommait les développeurs de la bol 2 les clipsters l’ours cheval de trait mais il savait qu’ils étaient les seuls à faire avancer la roulotte Apple un samedi matin je vous invite à squelette sa femme Lizzie à prendre le petit-déjeuner chez lui il vivait dans une maison à colombage une jolie bâtisse mais qui n’avait rien d’exceptionnel à loscatos avec sa compagne du moment Barbara jacimski une femme intelligente et réservée qui travaillait pour Régis McKenna Lizzie avait apporté des œufs et fit une omelette job à l’époque avait pris un peu de distance avec son régime exclusivement végétalien je suis désolé je n’ai pas beaucoup de meubles s’excuse à Jobs je n’ai pas eu le temps de m’en occuper c’était un problème récurrent chez lui son amour des beaux objets associés à son goût pour l’austérité l’empêcher d’acheter utile il lui fallait un vrai coup de cœur pour acquérir un meuble il avait une lampe tiffany une table ancienne un lecteur de vidéo disque branché à une télévision Sony Trinitron mais il n’y avait ni canapé ni fauteuil juste quelques coussins en mousse jetés par terre squelette souris se disant encore à tort qu’ils étaient semblables moi aussi je menais une vie de bohème dans mon appartement de New York au début de ma carrière jobsconfia sculé ce matin-là qu’il pensait mourir jeune on a tous droit à un cours passage sur Terre on a pas 36 occasion de réaliser quelque chose d’important personne ne sait combien de temps il a mais je sens que je dois accomplir au plus vite le maximum de choses job est-ce qu’il est se voyait 10 fois par jour durant les premiers mois de leur idylle Steve et moi on était des frères dame on ne se quittait pas quand l’un commençait une phrase l’autre la terminais tu Obs ne cessait de flatter son aîné quand il passait dans son bureau pour parler d’un problème il commençait toujours par John tu es le seul qui peut comprendre il sera compté tout un tandem fusionnel peut-être trop à la moindre occasion ce qu’il est se trouver des points communs avec jobs on terminait la phrase de l’autre parce qu’on était sur la même longueur d’onde Steve m’appelait à 2h du matin pour me parler d’une idée qui venait de lui traverser l’esprit salut c’est moi l’ancêtre totalement inconscient de l’heure qu’il était curieusement j’étais pareil que lui à mes débuts chez Pepsi si je pouvais déchirer les pages d’une présentation qu’il devait donner le lendemain jeter aux quatre coins de la pièce les diapositives et les divers documents moi aussi je voulais que mes communications soient de grands moments de marketing quand j’étais jeune directeur j’étais impatient je voulais que les choses aillent vite et bien et je me disais qu’on était jamais mieux servi que par soi-même comme Steve parfois en regardant ce jeune homme impétueux j’avais l’impression de voir un film sur ma vie les similitudes étaient impressionnantes et c’est la raison pour laquelle cette symbiose entre nous deux a pu se développer tout ça n’était illusion et le terreau du désastre à venir job se le sentit le premier nous avions un point de vue différent sur le monde sur les gens et des valeurs opposées je m’en suis rendu compte très vite quelques mois après son arrivée John était assez lent d’esprit et les gens qu’il voulait faire monter en grade était décrétiens finis mais Jobs pensaient pouvoir encore le manipuler en continuant à lui faire croire qu’il s’était semblable et plus il le manipulait plus il le méprisait les observateurs avaient de l’équipe tels que John Hoffman compris ce qui se tramait Steve lui faisait croire qu’il était exceptionnel John ne s’était jamais senti ainsi aduler il est devenu un but lui-même parce que Steve lui prêtait toutes sortes de qualité qui n’avait pas alors il a pris la grosse tête quand il s’est révélé évident qu’il n’était pas à la hauteur de son avatar le champ de distorsion de la réalité qui avait créé Steve autour de lui était devenu un terrain minet qui menaçait d’exploser à tout moment la flamme c’était nul aussi du côté de scolaire il voulait restructurer une société bancale mais il avait un point faible il ne voulait froisser personne un défaut que n’avait pas jobs pour dire les choses simplement John squelette était quelqu’un de courtois et pas Steve Jobs l’aîné n’apprécient pas la rudesse avec laquelle sont protégés traités ses collaborateurs on débarqué au bain des trois à 23h et les gars venaient lui montrer leur travail parfois il dit je t’ai même pas un coup d’œil ils prenait leur papier et les leur lancer à la figure quand je lui demandais pourquoi il était aussi dur avec eux Steve me répondait parce qu’il peut faire mieux squelette en tas de recadrer le jeune homme il faut que tu apprennes à te maîtriser job était d’accord sur le principe mais ce n’était pas dans sa nature de passer au filtre ses sentiments le nouveau PDG commence à se dire que le tempérament mercurien de jobs son attitude lunatique et colérique envers les gens était peut-être dû à un problème psychique le signe d’un petit trouble bipolaire il avait des sauts brutales d’humeur parfois il était tout joyeux parfois totalement déprimé il pouvait avoir d’un coup des colères terribles et squelette devait intervenir pour le calmer 20 minutes plus tard je recevais un autre coup de fil il fallait que j’intervienne encore car Steve sortait de nouveau de ses gonds le prix du Macintosh fut leur premier désaccord la machine devait être vendue 1000 dollars mais les modifications de jobs avaient notablement augmenté les coûts de fabrication il était donc question de le proposer au public pour 1995 dollars toutefois lorsque les deux hommes décidèrent d’organiser un grand lancement accompagné d’une communication intensive le PDG annonça qu’il fallait majorer le prix de 500 dollars pour lui le coup marketing comme n’importe quel coup de production devait être intégré au prix de vente Jobs résiste à farouchement c’est tu es dans l’œuf tout ce pourquoi nous nous battons le Macintosh doit être une révolution pour l’homme pas une machine à faire des profits ce que l’air répliqua que le choix était simple soit Jobs vendait son mac 1995 dollars soit il y avait un budget pour faire un lancement planétaire c’est l’un ou l’autre mais pas les deux vous n’allez pas apprécier les gars annonça-t-il à Hertzfeld aux autres développeurs John veux vendre la machine 2495 dollars en effet la nouvelle fut mal prise comme le rappelait à sfeld le Mac était conçu pour le citoyen moyen le sortir à ce prix était une trahison c’était renié tout leur principe ne vous inquiétez pas je ne vais pas me laisser faire leur premier Jobs mais ce que les lamporta 25 ans plus tard le sujet était encore douloureux pour Jobs c’est pour ça que les ventes du Max se sont effondrées et que Microsoft a dominé le marché ce que les lui avait ravi le contrôle sur son produit et sur sa société et ça c’était aussi dangereux que d’acculé un tigre [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] chapitre 15 le lancement changer le monde les vrais artistes finissent leurs œuvres le clou du congrès à Paul organiser en octobre 1983 à Hawaii fut un sketch interprété par Jobs qui s’inspirait de l’émission Tournez manège top incarné le présentateur et les trois candidats étaient Burgate et deux autres hautes figures de l’industrie informatique Mitch apport et Fred Gibbons une fois le générique de l’émission lancée les trois hommes s’installèrent sur leur tabouret puis se présentèrent tour à tour Gates avec sa tête de premier de la classe futovation de la part des 750 représentant Apple réuni pour l’occasion lorsqu’il déclara pour l’année 1984 Microsoft contre réaliser la moitié de son chiffre d’affaire grâce au logiciel développé pour le Macintosh Jobs rasé de près et jovial l’ancien grand sourire et demanda à Burgate s’il pensait que le nouveau système d’exploitation du Macintosh deviendrait l’une des normes du secteur informatique pour créer un nouveau standard répondezgate il ne suffit pas de faire quelque chose d’un peu différent il faut que cela soit réellement révolutionnaire et que cela frappe l’imaginaire des gens et le Macintosh de toutes les machines que j’ai vu et le seul à remplir ces deux conditions mais au moment même ou par les Burgate Microsoft était déjà moins un collaborateur d’Apple qui rival la société de Seattle continue à développer des logiciels pour la pomme comme Word mais une part grandissante de ses revenus allait bientôt provenir du système d’exploitation qu’elle avait écrit pour l’IBM PC l’année précédente 279000 Apple 2 furent vendus contre 240 000 IBM PC et leur clone les chiffres en 1983 s’annonçait fort différent 420 000 appels de contre un million 300000 PC quant à l’Apple 3 et le Lisa ils étaient morts nés au moment où les représentants Apple arrivait à Hawaii ce renversement de la tendance avait fait la couverture du Business Week son titre l’ordinateur personnel et le vainqueur est IBM l’article détaillé l’essor irrépressible de l’IBM PC la bataille pour la conquête du marché est déjà terminé dans une radia fulgurante IBM a raflé plus de 26 % du marché en 2 ans des clous aura la moitié du marché mondial d’ici la fin 1985 une moitié à laquelle il faudra ajouter les 25 % coron grignoter les ordinateurs compatibles IBM cela mettait une nouvelle pression sur le Macintosh qui devait être jeté dans l’arène en janvier 1984 dans 3 mois et dont la mission était de tenir la dragée auto géant il fallait remonter le moral des troupes frapper fort et ne pas faire de quartier Jobs Montat sur scène énumérera toutes les erreurs qui BM avec commise depuis 1958 puis d’un ton grave et sinistre il annonce à IBM aujourd’hui tentait de faire main basse sur le marché de la micro-informatique allons-nous laisser Big Blue dominer toute l’industrie des ordinateurs tu es dans l’œuf la grandeur de l’information qui s’offre à nous George Orwell avait-il donc raison pour 1984 à cet instant un écran descendit des cintres et en projetant en avant-première une publicité de 60 secondes pour le Macintosh on se serait cru dans une salle de cinéma et qu’un film de science-fiction commençait dans quelques mois ce spot entrerait dans l’histoire mais pour l’heure il s’agissait simplement de redonner le feu sacré aux forces de vente d’Apple Jobs c’était toujours vu comme un rebelle et c’était de là qu’il tirait son énergie il était temps de montrer à ses fantassins qu’ils étaient eux aussi les soldats de cette révolution il restait néanmoins un obstacle de taille Hertzfeld et les autres magiciens de la dream team n’avait pas finalisé le système d’exploitation le Macintosh devait être dans les cartons le lundi 16 janvier il restait une semaine malgré toute la bonne volonté du monde il ne pourrait pas tenir les délais il y avait encore bien trop de bugs dans le programme Jobs se trouvait alors au grenade à Manhattan pour préparer la conférence de presse une réunion téléphonique fut donc organisée le dimanche matin le chef du département logiciel exposa calmement la situation au patron tandis qu’asfeld et les autres se pressaient autour du haut-parleur retenant leur souffle il leur fallait deux semaines de plus les revendeurs pourraient recevoir les machines avec une version démo du système d’exploitation et on leur enverrait à la fin du mois la version définitive il y a eu un long silence Jobs ne pique pas de colère il parle là au contraire d’une voix grave et solennel il savait qu’ils étaient tous des super bon ils étaient tellement bon qu’il était certain qu’il fallait réussir on ne peut pas repousser vous avez travaillé pendant des mois comme des forces sur ce truc 2 semaines de plus ou de moins cela ne change pas grand-chose ottez-vous cette idée de la tête lundi prochain j’envoie votre programme avec vos noms dessus et il réussit une fois encore le champ de distorsion de la réalité fils et miracle le vendredi Randy Wellington apportant un énorme sac de grain de café enrobé de chocolat pour les trois derniers malheureux qui n’allaient pas dormir du weekend lorsque job arrive au bureau le lundi matin 8h30 il trouvaertsfeld écroulé sur le canapé dans un demi-coma le jeune développeur lui parla des détails qui restaient à terminer mais Jobs décréta que cela n’avait aucune importance hertzfel se traîne à jusqu’à sa Golf bleu équipé de plaque McQueen pour Macintosh weather magicien du Macintosh et rentra chez lui se coucher un peu plus tard des cartons décorés de quelques lignes colorées représentant la silhouette stylisée Macintosh sortir de l’usine Apple à Freymond les véritables artistes finissent leurs œuvres avaient déclaré Jobs et c’est ce qu’avait fait sa bande de pirate la pub 1984 lorsque Jobs avait commencé à réfléchir au printemps 1983 au lancement du Macintosh il désirait avoir une publicité qui soit aussi révolutionnaire et inattendu que son produit je veux que les gens s’arrêtent de marcher je veux un coup de tonnerre la mission fut confiée à l’agence Charente la pomme est en tombée dans leur escarcelles lorsqu’ils avaient racheté le département publicité du cabinet de Régis McKenna le responsable du projet était un grand type dégingandé avec une barbe hirsute de longs cheveux des yeux pétillants et un air jovial de surfeur californien il s’appelait Licorne son équipe de créatif avait ses bureaux dans le quartier de vanesspeech à Los Angeles et tes compétent et drôle à la fois nonchalant et concentré entre Jobs et Claude makit une amitié qui dure à 30 ans Cloud et ses deux collaborateurs le rédacteur publicitaire Steve Aiden le directeur artistique 20 ans avait trouvé un slogan en référence au roman de George Orwell pourquoi 1984 ne sera pas comme 1984 job adora l’idée il leur demanda de partir là-dessus pour le lancement du Macintosh il écrivirent donc un storyboard pour une publicité de 60 secondes qui semblerait sortir tout droit d’un film de science-fiction on y verrait une jolie jeune femme rebelle poursuivie par des gardes armées lancer une masse dans un écran diffusant un discours de propagande de Big Brother le concept parvenait à saisir l’essence de la révolution informatique beaucoup de jeunes en particulier ceux de la contre-culture considérer les ordinateurs comme des instruments d’oppression susceptibles d’être utilisé par les États ou les grandes sociétés pour contrôler l’individu mais à la fin des années 1970 d’autres voyaient dans cette machine un outil d’épanouissement personnel cette publicité posait le Macintosh comme le héros de cette croisade pour la liberté une petite société jeune et rebelle se lançant avec héroïsme contre les méchantes multinationales qui voulaient diriger le monde et contrôler les esprits Jobs MSA ce concept évidemment trouvé une résonance particulière en lui il se voyait comme un contestataire et il aimait être associé à l’esprit des pirates des bidouilleurs fous qu’il avait embauché pour construire le Mac au-dessus de leur bâtiment flotter le drapeau noir même s’il ne restait du rêve communautaire de sa jeunesse que ce logo en forme de pomme il voulait encore qu’on le considère comme un défenseur de la contre-culture plutôt que comme un champion du capitalisme mais s’il savait au fond de lui qu’il avait perdu depuis longtemps sa flamme de renégat certains auraient pu lui reprocher d’avoir vendu son âme quand vosteac fidèle à l’éthique du Hamburg comme pure le club avez-vous lui donner gratuitement ses plans de l’Apple 1 job s’en avait empêché il avait convaincu de les vendre c’était lui encore qui malgré les réticences de vosniaque avait transformé Apple en une grande société il avait fait côté en bourse il n’était guère enclin à donner des stocks options aux amis de la première heure qui avait sué 100 € avec eux dans le garage paternel et à présent il s’apprêtait à lancer le Macintosh il savait qu’avec cette machine il violait le code de la piraterie l’ordinateur était vendu cher très cher et sans connecteur d’extension ce qui interdisait aux passionnés d’informatique de brancher leur propre carte ou de bricoler la carte mère pour y ajouter de nouvelles fonctionnalités on ne pouvait pas même accéder à l’intérieur de l’ordinateur il fallait un outil spécial pour ouvrir le boîtier le Macintosh était un système fermé ultra protégé c’était la machine d’un Big Brother et non d’un rebelle avide de liberté la pub 1984 elle est imposé au monde l’image d’un Jobs Guerriero tel qu’il se réveille d’être l’héroïne avec le dessin d’un Macintosh sur son maillot blanc était une rebelle décidé à braver le pouvoir en engageant comme réalisateur idley Scott tout auréolé du succès de Blade Runner Jobs pouvait relier Apple et sa personne à la culture cyberpunk de l’époque avec cette publicité la petite pomme se positionner clairement du côté des rebelles et des pirates informatiques qui avaient une autre vision du monde et Jobs pouvait prétendre être associé à eux squelette ne fut guerre convaincue par le storyboard mais Jobs voulaient une publicité révolutionnaire il avait un budget pharaonique de 750000 dollars pour réaliser le film Ridley Scott le tourna à Londres en faisant appel à des dizaines de skinhead pour incarner les masses hypnotisées écoute en Big Brother à l’écran une jolie sportive lanceuse de disque fut choisi pour incarner l’héroïne en utilisant un décor industriel dans les tons gris Ridley Scott rappelait la dystopie du monde de Blade Runner juste au moment où Big Brother à l’écran asséné nous allons gagner l’héroïne lancé sa masse sur lui qui explosait dans une gerbe de lumière et de fumée lorsque Jobs avait montré le film au Congrès Apple à Hawaii tout le monde avait adoré fort de ce succès il décida de le présenter au Conseil d’Administration de décembre 1983 lorsque la lumière revint dans la salle du conseil tout le monde reste assilencieux Philippe slime le PDG de la chaîne de magasin message se tenait la tête entre les mains Marcola avait les yeux écarquillés l’espace d’un instant on aurait pu croire qu’il était frappé par la force de ce film mais l’illusion fut de courte durée qui veut se charger de trouver une autre agence de pub pour la majorité des administrateurs cette publicité était un désastre squelette se mit à paniquer il a appelé child day pour ordonner de revendre les deux créneaux publicitaires l’un de 30 secondes l’autre de 60 qu’ils avaient acheté job s’était furieux voyant vosniaque traîner un soir dans les couloirs il l’attrapa par le bras viens voir j’ai un truc à te montrer il glisse une cassette dans le magnétoscope et lança la publicité j’étais soufflé raconte vos qui avait pris cette distance avec Apple depuis 2 ans c’était vraiment extraordinaire quand Jobs lui annonça que le conseil d’administration n’en voulait pas et refusait de diffuser ce spot pendant le superbow lui demande à combien coûtait le prix du passage TV 800000 dollars si tu veux je paie la moitié avec toi propose à Bose avec sa générosité habituelle finalement vos snap n’ont pas besoin de participer l’agence avait pu revendre le créneau de 30 secondes mais dans un acte de résistance ils avaient gardé le passage de 60 secondes on a dit à Apple qu’on avait pas pu le refourguer explica licorne mais ce n’était pas vrai on a même pas essayé squelette pris en sandwich entre le Conseil et Jobs refila le bébé à bé aucun beau le directeur du marketing pour qu’il prenne une décision qu’un bon qui était un ancien entraîneur de football choisi de tenter le tout pour le tout ne jouons pas à petit bras au début du 3e carton de soupe ball le 22 janvier 1984 les riders market un essai contre les Redskins mais au lieu de rediffuser le point au ralenti les télévisions de tout le pays passèrent au noir pendant 2 secondes qui semblait à durer une éternité puis apparu à l’écran en noir et blanc une armée d’esclaves marchand ou pas au sein d’une musique inquiétante plus de 96 million de personnes vire cette publicité qui était tellement différent des autres à la fin quand les esclaves regardaient avec Aurore Big Brother voler en éclat une fois off annoncé tranquillement le 24 janvier a pour comme tu veux pas lancer le Macintosh et vous allez comprendre pourquoi 1984 ne sera pas comme 1984 l’impact fut phénoménal ce soir-là les trois réseaux nationaux et les 50 chaînes locales diffusèrent des sujets sur cette publicité créant un buzz médiatique sans précédent à cette époque où YouTube n’existait pas le spot finalement élu par le TV Guide et Lady Edge la plus grande publicité de tous les temps le coup de pub au fil des ans Steve Jobs devint un expert des lancements commerciaux pour le cas du Macintosh la publicité étonnante Ridley Scott n’était qu’un des ingrédients la couverture médiatique était un autre élément crucial de la recette Jobs trouve à tant de moyens spectaculaires de faire parler de son produit que la frénésie des médias finit par s’alimenter toute seule comme dans une réaction en chaîne un phénomène que le patron d’Apple réussite à réitérer avec régularité pour chaque lancement d’un nouveau produit du Macintosh de 1984 à l’iPad de 2010 tel un grand magicien il parvenait à conquérir son public même si les journalistes avaient vu 10 fois le tour il avait beaucoup appris de Régis Makena qui n’avait pas son pareil pour se mettre les journalistes dans la poche mais Jobs avait un don inné pour susciter l’intérêt pour faire monter la mayonnaise et pour manipuler les journalistes qui avaient la compétition dans l’âme en leur faisant croire que leur accorder une interview exclusive était l’équivalent d’un cadeau divin en décembre 1983 il emmena ses sorciers de la programmation en direct des Burel Smith à New York pour convaincre newswick de consacrer un article au gamin qui ont créé le Mac après avoir fait une démonstration du Macintosh au rédacteur en chef les trois hommes montèrent à l’étage pour rencontrer Catherine la grande patronne qui avait un appétit insatiable pour tout ce qui était nouveau le magazine Envoyé à son spécialiste technologies et un photographe passer quelques jours avec Axel desmed à Palo Aldo le résultat fut au delà de toute espérance quatre pleines pages sur les deux jeunes développeurs avec des photos où on les voyait chez eux telle des chérubins de l’air moderne l’article cité Smith maintenant je veux construire l’ordinateur des années 1990 mais je veux le faire dès demain le journaliste décrivait la personnalité à la fois charismatique et changeant de leur patron Steve Jobs parfois défend ses idées avec véhémence et ses coups de gueule ne sont pas forcément purs simulacre on raconte qu’un jour il a menacé de mettre à la porte tous les employés qui réclamaient des touches directionnelles sur le clavier du Mac parce qu’il jugeait ses commandes obsolètes mais quand il est dans ces bons jours le cofondateur d’Apple est un curieux mélange de charme et d’impatience aussi entre une réserve stratégique et un enthousiasme débordant ne cessant de répéter que Macintosh est incroyablement génial quand le journaliste est écrivain à Steven Levy spécialiste d’informatique qui travaillaient alors pour Rolling Stones 20 interviewer Jobs ce dernier lui mit aussitôt la pression pour que l’équipe au grand complet fasse la couverture du magazine il y a peu de chance que Jane moineau accepte de déplacer Sting pour mettre à la une bande de joyeux geeks répondu Lévis tu as besoin le journaliste manger une pizza et le travail est encore Rolling Stones est coincé dans les cordes le magazine ne sort que des articles pourris et un besoin urgent de nouveaux sujets et d’un nouveau public Mac peut lui sauver la mise livide défendit son journal l’avait-il ouvert récemment Jobs venait justement de lire dans l’avion un article sur MTV c’était à chier Livi répondit que c’était lui qui l’avait écrit job courageux ne revint pas sur ses propos mais changea de cible et se mit à attaquer le train pour leur coup de couteau dans le dos de l’année passée puis il va le débat et par là du Macintosh nous profitons des inventions réalisées avant nous et nous prenons ce que nos prédécesseurs ont réalisé de meilleurs c’est pour nous un grand bonheur que de pouvoir par nos produits offrir aux hommes tout ce savoir et cette expérience l’article de Livi ne fit pas la couverture mais à l’avenir toutes les grandes réalisations ou Jobs seraient impliquées que ce soit next à Pixar ou des années plus tard quand il revint à Apple firent la une du Timm de newswick ou de Business Week le lancement 24 janvier 1984 le matin ou un die hartfeld est de ses coéquipiers avec terminé le système d’exploitation du Macintosh il était rentré chez lui espérant dormir toute la journée mais l’après-midi même six heures plus tard il revint au bureau il voulait s’assurer qu’il n’y avait pas de problème et la plupart de ses collègues avaient montré le même selle ils attendaient dans le hall épuisé mais excité quand Jobs arriva debout les gars on n’a pas fini il me faut une démo pour la présentation il voulait inaugurer le Macintosh devant un grand public et révéler ce dont il était capable sur la musique des chariots de feu il faut que ce soit prêt pour les répétitions des samedi prochain joue-t-il on a tous poussé un gémissement se souvient artzfeld mais en discutant de ce qu’on pouvait faire on s’est aperçu que ça pouvait être amusant de montrer quelque chose d’impressionnant le lancement officiel était prévu pour l’assemblée générale des actionnaires le 24 janvier 1984 8 jours plus tard exactement dans l’auditorium Flint du dnzak Mindy kravers c’était le troisième ingrédient après la pub télé et la couverture médiatique une étape qui devint un passage obligé une grande messe ou job faisait du lancement d’un produit de grande consommation un moment épique de l’histoire humaine l’objet était dévoilé solennellement en grande pompe avec fanfare et trompette devant une assemblée de fidèles ou quelques journalistes avaient l’insignonneur d’être convié pour pouvoir partager la liesse générale réussi le prodige de composer pour le Mac la musique des chariots de feu mais Jobs n’aimait pas le rendu en OCTA donc pour la musique originale Jobs en revanche fut conquis par le synthétiseur vocal qui lisait à voix haute un texte écrit avec un charmant accent électronique il décida de l’inclure à son intervention je veux que le Macintosh soit le premier ordinateur à se présenter tout seul Steven le rédacteur publicitaire de la pub 1984 fut engagé pour écrire le texte Steve caps consulte un programme pour faire défiler horizontalement le nom Macintosh en gros caractère et suce une queue se charger de l’animation graphique de l’écran d’accueil la veille lors de la répétition rien ne fonctionne à Jobs détestait la façon dont progresser les lettres à l’écran et ordonna des modifications il n’aimait pas non plus l’éclairage de la salle et il demanda à squelette de passer de siège en siège pour lui donner son opinion à mesure que les corrections étaient apportées l’ancien président de Pepsi-Cola peu sensible à ses détails artistiques donner des réponses évasives comme un patient chez l’ophtalmo qui doit choisir avec quel verre il voit le mieux les répétitions et les changements de dernière minute du rèrent 5h jusqu’à tard dans la nuit ce squelette avait des sueurs froides j’étais persuadé qu’on ne serait jamais prêt pour le lendemain matin en plus job c’était pas content de sa présentation n’arrêtait pas de changer de diapositive il rendait fou tous les techniciens piquer une colère à chaque loupé le nouveau PDG qui pensait avoir une certaine plume suggéra des modifications dans le texte job the fut agacé mais leur relation était encore au grand beau alors il flatte à son aîné pour moi tu es légal de Vosges ou de Marcola tu es l’un des pères fondateurs de la société les deux autres l’ont créé mais toi et moi nous écrivons son futur ce que les buffets du petit lait des années plus tard il en était encore touche à virer le lendemain matin l’auditorium de 2600 places était plein à craquer Jobs arriva avec une veste croisée bleu marine une chemise blanche impeccable et un nœud papillon vert clair c’est le moment le plus important de ma vie confiait-il à son Néné en coulisse j’ai vraiment le trac tu es la seule personne qui sache ce que ça représente pour moi ce que les lui sert à la main chaleureusement et lui souhaite un bonne chance en tant que président de la Société Jobs Montat sur scène pour ouvrir officiellement l’assemblée générale il le fit à la façon d’un prédicateur je voudrais commencer cette séance par un poème vieux de 20 ans écrit par Dylan le grand Bob Dylan il esquissa un sourire puis se mit à lire le deuxième couplet de time change sa voix était rapide et vibrante quand il eut les dernières lignes car le perdant d’aujourd’hui sera le gagnant de demain car les temps changent cette chanson était l’hymne qui permettait au président multimillionnaire d’une société cotée en bourse de conserver une image de contestataire sa version favorite était celle d’un concert donné par Dylan avec John Baez pour Halloween en 1964 offert de la monnaie Center concert dont il avait une copie pirate ce que les rejoignait à son tour la scène pour faire le rapport financier de la compagnie le public se fit distrait pendant la longue énumération de chiffres finalement le PDG conclut son exposé par une note personnelle la plus belle chose qui me soit arrivé c’est 9 derniers mois passés à Apple c’est d’être devenu ami avec Steve Jobs le lien qui nous unit est devenu essentiel pour moi les lumières pessaires quand job serait apparu au pupitre et prononça son discours de bataille qu’il avait déjà adressé aux représentants à Hawaii 1958 IBM rate l’opportunité de racheter une jeune société en expansion qui avait mis au point une nouvelle technologie d’impression appeler alors la xérographie 2 ans plus tard Xerox naissait et IBM sont morts encore les doigts la salle éclatharir Hertzfeld avait déjà entendu cela eu sa Hawaii et en d’autres occasions et pourtant il ne plus s’empêcher d’être pris il y avait cette fois une telle passion une telle intensité dans la voie de jobs après avoir énuméré les erreurs passées d’IBM job the fu monter encore la tension d’un cran en abordant le moment présent et maintenant nous sommes en 1984 et IBM veut tout le gâteau pour lui Apple est perçu comme le seul obstacle sur sa route les distributeurs après avoir accueilli BM à bras ouverts ont peur désormais de voir Big Blue dominer contre les futurs il se tourne tous vers Apple parce qu’elle est la seule à pouvoir leur garantir leur liberté futur IBM veux tout et maintenant elle pointe ses canons vers le dernier bastion qui résiste à son hégémonie allons-nous laisser IBM dominer tout le monde informatique toute l’air de l’information George Orwell aurait-il raison quand son discours à tennis en paroxysme la foule exalté se mit à applaudir et à pousser des vivas sans leur laisser le temps de reprendre leur souffle la salle fut plonger dans les ténèbres et la publicité 1984 apparue sur l’écran à la fin du film la salle était debout le public en délire avec un sens inné de la dramaturgie job se marcha dans la pénombre vers une petite table installée sur le côté de la Seine sur laquelle était posé un sac en tissu et maintenant je voudrais vous présenter Macintosh en personne toutes les images que vous allez voir sur l’écran derrière moi sont générés par ce qu’il y a dans ce sac Alice a réalisé avec Mac paint conçu par Bilal kinson un échantillon des différentes polices de caractère des graphiques des dessins un jeu d’échec un tableur et un portrait de Steve Jobs avec une bulle au-dessus de sa tête ou figurer le Macintosh qu’il rêvait de construire à la fin de la séquence job the souris Portal et stockade on a beaucoup parlé du Macintosh dernièrement aujourd’hui il est temps de le laisser se présenter tout seul à ces mots il se dirigea vers l’ordinateur et cliquant sur la souris et d’une fois grave aux consonances électroniques le Macintosh fut le premier ordinateur de l’histoire à s’adresser à son public bonjour je m’appelle Macintosh cela fait du bien de sortir de ce sac comment ça t-il la seule chose que la machine ne savait pas faire c’était de marquer une pause en attendant que les applaudissements se calme elle enchaîne a donc sous les vivas comme je ne suis guère habitué à parler en public j’aimerais vous confier la pensée que j’ai eu la première fois que j’ai rencontré un IBM PC ne jamais faire confiance en un ordinateur qu’on ne peut pas déplacer encore une fois la salle cria tout rompre comme vous le voyez je peux parler mais pour l’instant je préfère me taire et écouter c’est avec une grande fierté que je vous présente l’homme qui a été un père pour moi Steve Jobs la foule est en délire les gens sautaient à pieds joint lever les bras en signe de victoire j’obs hocher lentement la tête un petit sourire aux lèvres le visage rayonnant de joie puis il baissa les yeux et tenta de contenir ses larmes l’ovation du rat pendant près de 5 minutes lorsque l’équipe Macintosh revint au bain de les trois cet après-midi là un camion se garera sur le parking et le patron demanda à tout le monde de se regrouper autour du véhicule à l’intérieur il y avait une centaine de Macintosh personnalisé par une plaque au nom de chaque collaborateur Steve nous les a offert un avec un sourire et une poignée de main pour chacun pendant que les autres applaudissaient et crier à tout va raconter unfeld l’aventure avait été éprouvante les égos malmenés molestés par les manières brutales de Steve Jobs mais ni raskins ni squelette ni personne chez Apple n’aurait pu mener à bien la création du Macintosh aucun comité groupe de réflexion n’aurait pu concevoir une telle machine le jour où il a montré au monde le Macintosh un journaliste du papyrusien lui demanda s’il avait fait une étude de marché et le père du Mac a répondu vous pensez que Grimberg a fait une étude de marché quand il a inventé le téléphone [Applaudissements] [Musique] chapitre 16 gate c’est jobs quand deux orbite se croisent le partenariat en astronomie un système binaire se forme quand les orbites de 2 étoiles s’interpénètrent du fait de leur interaction gravitationnelle dans l’histoire humaine il y a déjà eu des cas semblables causé par la rivalité ou la synergie de deux supernova Albert Einstein Neil sport en physique au 20e siècle Thomas stepherson et Alexander Hamilton le siècle précédent en politique pour les 30 premières années de l’ère de l’ordinateur personnel qui avait commencé à la fin des années 1970 le système binaire était composé de deux hommes fougueux tout donner la même année en 1955 et tous deux ayant abandonné leurs études do Gates et Steve Jobs malgré leurs ambitions similaires à la confluence de la technologie et des affaires avec toutefois des parcours différents et des personnalités diamétralement opposées le père de Gates était un avocat renommé de Seattle sa mère un éminent personnage de la société civile qui siège au conseil d’administration de nombreux organisations caritatives Gates se passionna pour l’informatique à la très chic Lake side School mais il n’était ni rebelle il ne mena aucune quête spirituelle et fut encore moins un émissaire de la contre-culture au lieu d’inventer une globale pour pirater le téléphone gate se créa pour son école un programme de gestion des emplois du temps ce qui lui permettait de choisir les classes où se trouvaient les plus jolies filles imite au point également un programme de comptage de voiture pour aider les spécialistes de la circulation automobile il entra à Arafat quand il abandonne à ses études ce ne fut pas pour aller chercher l’illumination auprès d’un gourou en Inde mais pour fonder son entreprise de logiciel gate se savait programmer contrairement à Jobs et il avait un esprit pragmatique discipliné et analytique le patron d’Apple était plus intuitif un romantique qui avait le don de créer de la technologie et accessible de beaux design et des interfaces conviviales avec son obsession de la perfection il était un capitaine très exigeant qui usait de son charisme et de son tempérament colérique pour mener ses troupes gate quant à lui était plus méthodique il ne s’éparpillait jamais les réunions avec lui étaient des modèles d’efficacité il n’avait pas son pareil pour aller directement au cœur du problème tous deux pouvait être despotique mais Gates qui au début de sa carrière avait tout du Geek flirt en dangereusement avec l’autisme s’en prenait rarement aux personnes c’était davantage du mordant intellectuel que de la violence passionnelle job se regarder les gens avec intensité avec des filles Kate parfois avait le regard fuyant mais c’était quelqu’un de doux et bienveillant par nature chacun se croyait plus brillant que l’autre explique Axel mais Steve affiché une condescendance ostensible à l’écart de bile en particulier en matière de goût et de style et Bill de son côté prenait-il de haut parce qu’il ne savait pas écrire un programme depuis le début de leur relation le patron de Microsoft était fasciné par son homologue d’Apple est légèrement jaloux du charme qu’il exerçait sur son entourage et s’il le trouvait bizarre pas tout à fait normal il était choqué par sa rudesse et par ses deux seuls modes relationnels soit vous étiez une merde soit il vous faisait du charme quant à Jobs il trouvait désespérément étriqué il aurait pu être un gars bien plus ouvert d’esprit s’il avait pris de l’acide dans sa jeunesse ou s’il avait mis les pieds dans un monastère hindou leur différence de personnalité les conduisit naturellement aux deux pôles de la future partition de l’air numérique job c’était un perfectionniste qui voulait avoir la maîtrise de son œuvre avec le tempérament entier de l’artiste qui ne souffre aucune concession dans son art Gates pour sa part était un analyse avisé ayant les pieds sur terre tant en affaires qu’en technologie il s’éda tout de suite la licence du MSDOS ainsi que ses logiciels aux autres constructeurs 30 ans après guide aura toujours du respect pour Jobs ils ne connaissait pas grand chose à la technologie mais il avait un instinct étonnant pour ceux qui pouvait marcher Jobs ne lui rendit jamais l’appareil il ne reconnaîtra jamais les qualités de Gates Bill est un être dépourvu d’imagination il n’a jamais rien inventé c’est la raison pour laquelle il est plus à son aise aujourd’hui dans le monde caritatif qui ne l’était dans celui de la technologie il sait juste contenté de piquer les idées des autres lorsque le Macintosh était en face de développement job avait rendu visite à gaët sa Seattle Microsoft avait écrit quelques applications pour l’Apple 2 dans le tableur multiplans et le patron d’Apple voulait convaincre gate Sam camponie de s’investir davantage dans le futur Macintosh assis dans la salle de réunion en face du soleil pour Washington Jobs leur exposa le projet d’un ordinateur novateur pour les masses populaires doté d’une interface conviviale quel est votre produit par millions dans une chaîne automatisée de Californie les cadres de Microsoft en entendant job se décrire son usine de rêve qui avalait à un bout des composants et recracher à l’autre des Macintosh complet sur nos mères son projet Saintes un nom qui pouvait également être l’acronyme facétieux de Steve the amazing new device littéralement le nouveau truc étonnant de Steve Gates avait fondé Microsoft pour finaliser la vente de leur basique pour l’Alter basique pour Biganos traction Code d’Instruction symbolique polyvalent pour débutant est un langage de programmation conçu à l’origine pour permettre à des néoph en informatique d’écrire des programmes pouvant tourner sur divers terminaux Jobs voulaient que Microsoft écrivent un basique pour le Macintosh parce que vosniak malgré l’insistance de jobs n’avait jamais inséré dans son basique de l’Apple 2 la gestion des nombres à virgule flottante il désirait également des applications spécifiques telles que traitement de texte logiciel de graphisme tableur gate accepta de concevoir une version graphique de leur nouveau tableur appelé Excel un traitement de texte baptisé word ainsi qu’un basique à l’époque job c’était le roi et gaîtes un courtisan en 1984 le chiffre d’affaire d’Apple serait de 1 milliard 500 millions de dollars tandis que celui de Microsoft ne dépasserait pas 100 millions alors gate se rendit à coup petit nom pour une démonstration du système d’exploitation du Macintosh il vint avec trois collaborateurs dont Charles Simoni qui avait travaillé au Xerox Park n’ayant pas encore un prototype totalement opérationnel du Macintosh en direct Feld bricolant un Lisa pour faire tourner le système du Macintosh et afficher l’écran du Mac kit ne fut pas impressionné outre mesure lors de notre première visite Steve nous a montré un programme qui faisait rebondir des trucs à travers l’écran c’était leur seule application qui fonctionnait Mac paint n’était pas encore écrit Gates s’était troublé par l’attitude ambigu de jobs il jouait un étrange jeu de la séduction nous disait on n’a pas besoin de vous on va faire ce truc fabuleux et c’est top secret c’était sa façon de vendre sa camelote car en filigrane ça voulait dire aussi mais je suis disposé à vous laisser une part du gâteau le courant ne passe pas très bien entre les pirates de l’équipe Mac et le patron de Seattle Kate croyait tout savoir raconter arsfeld il détestait que quelqu’un lui explique comment tel ou tel programme fonctionnait il préférait interrompre la personne et tenter de deviner lui-même comment ça marchait c’est arrogance plus flagrante quand on lui fit voir le déplacement du curseur qui s’opérait d’une façon fluide sans le moindre clignotement qu’est-ce que vous avez comme écran pour parvenir à ça l’écran est tout ce qu’il y a de plus ordinaire répondu à RTL très fier de son astuce de programmation mais Gates ne voulait rien savoir il continue à soutenir qu’ils avaient trouvé un tube cathodique spécial pour faire bouger un scie un curseur sans papillotement pour resorne un développeur de l’équipe dira plus tard à Hertzfeld laisse tomber c’est donner de la confiture au cochon il est évident que Gates est incapable de comprendre et d’apprécier l’élégance d’un Macintosh malgré cette méfiance mutuelle tout le monde se félicitait que Microsoft développe un logiciel graphique pour le Macintosh cela allait ouvrir de nouveaux horizons à la micro-informatique domestique Jobs emmène à Gates dîner dans un grand restaurant pour fêter l’événement Seattle allait mettre sur ce projet les grands moyens notre équipe était plus importante que la leur se souvient bien Gates Jobs avait 14 ou 15 personnes nous en avions plus de 20 on avait vraiment misé gros sur ce projet même si job se reprochait au développeur de Microsoft leur manque d’inventivité ils étaient consciencieux et opiniâtre au début leurs applications étaient merdiques mais ils sont continués à bosser et à la fin ce n’était pas mal du tout Jobs devint même un inconditionnel d’Excel à tel point qu’il passait un marché avec Gates si Microsoft réservait son tableur exclusivement pour le Macintosh pendant 2 ans s’en sortir de version pour l’IBM PC alors il demanderait à son équipe de ne plus travailler sur le basique du Mac et s’engagerait à n’utiliser que le basique de Microsoft gate sans presse à d’accepter les développeurs chez Apple étaient furieux non seulement leur projet était annulé mais dorénavant Microsoft aurait un moyen de pression dans les futurs négociations en attendant Jobs et gate formait un tandem cet été-là il participait ensemble à une conférence animée par l’analyse ben Rosen durant un salon du Playboy Club à light Geneva dans le Wisconsin à l’époque personne ne savait que Paul développait des interfaces graphiques tout le monde agissait comme si l’IBM PC était le seul ordinateur au monde se rappelle Gates c’était agréable à entendre mais Steve et moi on avait un petit sourire en coin attendez les gars on vous réserve une petite surprise Steve a même fait des sous-entendus appuyer mais personne n’a relevé Gates devint un habitué des séminaires Apple j’étais de toutes les fêtes raconte-t-il je faisais quasiment partie de l’équipe gate se rendait souvent à coup petit non c’est assez occasion qu’il découvrit les coups de colère de Jobs et son caractère obsessionnel Steve était comme le joueur de flûte du compte mais qui aurait basculé du côté obscur il proclamait que le Mac allait changer le monde harceler ses collaborateurs de leur laisser pas le temps de souffler et tu sais tout un réseau de relation complexe et conflictuelle il découvrit également son tempérament mercurien et ses sautes d’humeur le vendredi soir on dînait en ville et Steve était sur un petit nuage tout se passait à merveille mais le lendemain il voyait tout en noir merde il va falloir vendre ce truc merde je dois augmenter le prix désolé de t’avoir entraîné là-dedans parce que je suis entouré d’une bande de crétins Gates vit le champ de distorsion de la réalité à l’oeuvre lors de la sortie du Xerox star Jobs demanda à Gates au cours d’un dîner en présence d’une partie de l’équipe combien de stars avait été vendu Gates répondit 600 le lendemain devant le PDG de Microsoft et de l’équipe Mac au complet Jobs annonça que seulement 300 stars avait été vendu oubliant que Gates avait dit devant tout le monde qu’il s’en était écoulé le double alors tous les gars se sont tournés vers moi comme pour me dire pourquoi tu ne lui dis pas qu’il raconte des conneries mais j’ai préféré ne pas réagir une autre fois job c’est ses proches collaborateurs étaient en visite chez Microsoft et dîner aussi à l’hôtel job s’était lancé dans un prush disant que le Macintosh et ses logiciels seraient si facile d’emploi qu’il n’y aurait pas besoin de fournir de manuel d’instruction Gates Nord revenait pas à son temps il sous-entendait clairement que ceux qui pensaient qu’il fallait livrer un mode d’emploi avec les applications Mac était de parfait on se demandait tous est-ce qu’il est sérieux il sait très bien qu’on a des gens en ce moment qui rédigent les manuels au fur et à mesure le tandem connu des ratés il était prévu au départ que les applications Microsoft développées pour le Mac tel que Excel chat porte le logo de la pomme et soit livré dans le carton de l’ordinateur conformément à la politique de jobs du tout en un il avait projeté aussi d’inclure les logiciels maison et Mike write on devait toucher 10 dollars par application et par machines explique Gates mais cet accord dérangeait les autres développeurs de logiciels tels que medicap hors de lotus en outre certaines applications de Microsoft risquaient de ne pas être prête pour le lancement leur Jobs invoquant une rupture du contrat décida d’exclure du pack tous les programmes Microsoft la société de Seattle devrait se débrouiller seule pour vendre ses produits aux consommateurs gate accepta relativement de bonnes grâces il était habitué aux méthodes de jobs Steve était un impulsif et ne connaissait pas la demi-mesure il se disait que cette situation pouvait lui profiter car le marché était en pleine expansion la firme de Seattle vendra finalement ses applications pour d’autres plateformes délaissera le Word pour Mac au profit de celui pour IBM PC en définitive la décision de jobs nuira davantage à la pomme qu’un Microsoft lorsque Excel pour Mac fut dans les bacs job ziggate célébrera l’événement lors d’un dîner organisé par la presse au Tavan de New York quand un journaliste demanda si Gates allait développer un Excel pour IBM PC Gates ne révéla pas l’accord qu’il avait avec copettino mais répondit que ça arriverait en son temps job se prit de microphone pour ajouter à mon avis d’ici là nous serons tous morts la bataille de l’interface graphique dès le début des pour parler avec Microsoft job et son équipe craignaient que gaët son profite pour copier l’interface graphique du Macintosh Microsoft avait déjà un système d’exploitation le MS DOS disponible pour les IBM PC et les autres ordinateurs compatibles il était conçu sur un interface antédiluvienne en mode texte imposant à l’utilisateur des invites de commande rébarbative tel que ces deux points anti stage supérieur leurs inquiétudes redoublèrent lorsqu’en dit Hertzfeld remarqua que son homologue de Microsoft poussait beaucoup de questions sur le système d’exploitation du Macintosh j’ai dit à Steve que je soupçonnais Microsoft de vouloir cloner le Mac mais Jobs ne se faisait pas trop de soucis il était persuadé que Microsoft ne serait pas fichu de faire un bon programme même avec le Macintosh pour modèle en réalité job s’était inquiet très inquiet même mais il ne voulait pas le montrer et il avait raison de l’être Gates avait compris que les interfaces graphiques étaient l’avenir et considérer que Microsoft avait autant le droit qu’Apple de copier ce qui avait été inventé au parc on se disait nous aussi on croit aux IG nous aussi on a vu tourner le Xerox alto dans leur accord originel Jobs avait contre un Gates à promettre que Microsoft ne développerait aucun logiciel doté d’une interface graphique pendant un an après le lancement du Macintosh prévu pour janvier 1983 malheureusement pour Apple le max sortira des chaînes avec un an de retard gate s’était donc parfaitement dans son droit lorsqu’en novembre 1983 il entreprit le développement d’un nouveau système d’exploitation pour l’IBM PC doté d’une interface graphique avec fenêtre icône et souris son nom Windows get fit une grande annonce digne de jobser de New York jamais il n’avait organisé de cérémonie plus fastueuse Gates le même mois présenta son projet au Candex le salon de l’informatique de Las Vegas avec l’aide de son père qui passait les diapositives dans son discours intitulé les logiciels ergonomiques il annonça que le graphisme serait une caractéristique essentielle des machines de demain que les interfaces utilisateurs devaient devenir plus convivial et qu’une souris et qui ferait bientôt tous les ordinateurs de la planète job s’était furieux et ne pouvait pas faire grand-chose Microsoft n’étant pas dans l’illégalité mais il voyait rouge quand même convoque mobile immédiatement ordonne a-t-il à Mike Boys qui était l’évangéliste d’Apple auprès des autres sociétés informatiques gatewassol seul et prêt à faire aller avec jobs il m’avait fait venir pour me passer un savon je suis descendu à coup petit non comme un soldat aux ordres je lui ai dit tranquillement on va développer Windows car nous aussi on mis sur l’interface graphique la Seine se passait dans la salle de réunion gate s’était entouré par 10 employés d’Apple venus assister à la curé je regardais fasciner Steve qui Hurley sur Bill raconter artefeld sur ce point Jobs ne déçu pas ses troupes c’est un coup en traître on t’a fait confiance et maintenant tu nous fais les poches gate soutien le regard de jobs puis se mit à crier aussi de sa voix de faussée il y a une autre façon de voir les choses Steve c’est rock c’était notre riche voisin tous les deux et quand je suis rentré chez lui pour lui voler sa télévision j’ai découvert que tu l’avais déjà emporté une réplique qui te vainculte pendant les deux jours que durant la visite de Gates jobsfit le spectacle alternant emportement hystérique et froide manipulation il était clair dorénavant que l’entente sacrée entre Apple et Microsoft était devenu une danse des Scorpions chacun tournait autour de l’autre avec méfiance sachant que celui qui attaquerait le premier causerait autant de dégâts qu’il s’en infligerait après l’altercation dans la salle de réunion gate se lui montrant en privé son projet Windows Steve ne savait plus que dire il aurait pu s’écrier c’est du vol manifeste mais non il est resté silencieux au bout d’un moment il articula mais c’est de la merde oui c’est de la merde convaing gate pensant que cela allait calmer le jeu mais l’impétueux patron d’Apple pas ça par toutes sortes d’émotions contraires il a d’abord été d’une agressivité incroyable et puis tout à coup il a été au bord des larmes comme s’il me disait je t’en prie ne me fais pas ça guide ce reste à deux marbre je suis toujours très bon quand les gens sont émotifs dans ces cas-là je suis un poisson froid c’est ce qui fait ma force Jobs comme à son habitude quand il avait un sujet important abordé proposé au patron de Seattle d’aller marcher il parcourir les rues de co-pultino de long en large jusqu’au collège des Anza il s’arrêtèrent pour dîner et marcher encore on a dû faire une promenade interminable ce qui n’est pas mon modus operandi pour résoudre un problème et finalement Steve a céder c’est bon n’en parlons plus mais tâches que cela ne ressemble pas trop au Mac Jobs n’avait pas le choix il avait besoin que microsoft continue de développer des applications pour le Macintosh lorsque ce que les plus tard voulu les poursuivre en justice Gates menaça aussitôt d’arrêter la commercialisation des versions Macintosh de Word Excel et autres logiciel ce qui aurait fait chuter les ventes d’Apple et le PDG avait été contraint de battre en retraite job accepta donc que Microsoft pour son futur Windows reprennent certains aspects graphiques mis au point par Apple en retour Microsoft s’engager à continuer à développer des applications pour Macintosh et à donner à Apple une exclusivité temporaire pour Excel période durant laquelle le fameux tableur ne serait disponible que sur le Macintosh et pas sur l’IBM PC et ses clones finalement Microsoft sortie son Windows 1.0 à l’automne 1985 mais cela restait du bricolage la conception n’avait pas l’élégance du Macintosh et les fenêtres s’empilées sont cet effet de chevauchement que billettinson avait mis au point les critiques se moquèrent de cette pâle copie et les clients laboudèrent et comme c’est souvent le cas avec les produits Microsoft grâce à l’opiniâtre TD de développeurs de Seattle Windows s’améliora au fil des mises à jour et finit par dominer le marché Jobs à ce sujet ne décollera jamais 30 ans plus tard il était encore furieux ils nous ont dépouillé il n’a aucune éthique quand je rapportais ces paroles à Gates celui-ci me rétorca si c’est ce qu’il croit c’est qu’il s’est définitivement perdu dans son champ de distorsion d’un point de vue juridique Microsoft était dans son droit comme la statue et la justice en main de s’affaires semblable et d’un point de vue factuel elle avait également un dossier solide même si Apple avait passé un accord avec Xerox pour utiliser les inventions du parc tôt ou tard une autre société aurait développé des interfaces graphiques c’était inévitable comme la pomme le découvrira ses dépens l’aspect la convivialité d’une interface d’ordinateur était difficile à protéger tant légalement que dans les faits néanmoins le courroux de Jobs est compréhensible Apple avait innové fait preuve d’imagination avait conçu un produit élégant intelligent et révolutionnaire et même si Microsoft se contenta de sortir de grossir copie c’est lui qui gagne à la guerre des dosses cet épisode montre une faille dans la machinerie de l’univers ce n’est pas le meilleur ni le plus innovant qui gagne ce qui pousse à Jobs 10 ans plus tard à tenir ses propos méprisants le problème de Microsoft c’est qu’ils n’ont pas de goût absolument aucun je parle au sens le plus général du terme ces gens-là sont incapables d’avoir des idées il ne cherche pas à porter du savoir ou du bonheur à l’humanité avec leurs produits alors oui la réussite de Microsoft m’attriste leur succès ne me pose pas de problème en soi ils l’ont plus ou moins mérité à force d’opiniâtreté ce qui me désespère c’est qu’ils font des produits de 3e zone [Musique] chapitre 17 Icare à monter trop l’Ascension le lancement du Macintosh fille de jobs une célébrité planétaire ainsi qu’ils sont rendu compte au cours de son voyage à Manhattan peu après il fut invité à une fête que donner Yoko no pour son fils chant de Lennon âgé de 9 ans il lui apportant un cadeau un Macintosh le garçon était ravi les artistes Andy World et qui a été présent ils furent emballés par ce qu’on pouvait faire avec une machine qui jusque là dans la sphère de l’art contemporain était considéré comme le mal incarné regarder j’ai dessiné un cercle s’exclama Warhol après savoir jouer avec McDo l’apôtre du Pop Art annonce à Jobs qu’il fallait absolument qu’il apporte un Mac à Mick Jagger quand Jobs avec billanson se présenta chez la rock-star Jagger parut tomber des nues il ne savait pas trop qui était Jobs plus tard le patron d’Apple racontera son équipe je pense qu’il était défoncé ou alors il a définitivement une partie du cerveau grillé en revanche Jane la fille de Jagger prise aussitôt l’ordinateur et commencer à dessiner avec ma tête Jobs acheta le duplex en terrasse qu’il avait montré à squelette dans l’immeuble Sanremo au bord de ceinture parc il embaucha James free du cabinet impay pour le rénover mais à cause de son obsession du détail Jobs ne l’occupe pas jamais et le vendra plus tard à Bono pour 15 millions de dollars il a qui aussi une grande demeure de 14 chambres aux air dacienne dame mexicaine à Westside sur les hauteur de Palo Alto que c’était fait bâtir un Magnin du cuivre Jobs et emménagea mais ne trouva jamais le temps de la meubler Apple son statut aussi cet été levé notablement au lieu de chercher à limiter son autorité ce que les lui offrir en grand les portes du pouvoir les équipes Lisa et Macintosh furent fusionnés et placés sous sa houlette cette nouvelle gloire l’adoucit en rien son comportement il donne un exemple de sa rudesse quand il s’adressa aux deux équipes pour leur expliquer comment aller se dérouler la fusion son groupe de développeurs du Macintosh aurait tous les postes de responsabilité et le quart des effectifs du département Lisa sera renvoyé chez eux vous vous êtes planté les gars alors dit-il en les regardant tour à tour dans les yeux vous êtes l’équipe B des joueurs de seconde ou 3e division alors aujourd’hui on va en lâcher une partie pour qu’il soit gonfler les rangs des petites sociétés qui pullulent dans la vallée villa kinson qui avait travaillé avec des deux équipes trouver ses paroles non seulement insultantes mais injuste ces gens avaient travaillé dur c’était des développeurs brillants mais Jobs Ford son expérience sur le projet McIntosh jugé que c’était ainsi qu’on motiver les employés il est facile quand l’équipe grandit d’ouvrir la porte à des gens moyens qui par un effet boule de neige vous ramène de vraies mauvais avec l’épopée du Macintosh j’ai appris que les bons aiment travailler avec les bons c’est pour cela qu’il ne faut garder que les meilleurs à cette époque là Jobs et squelette pouvait encore se convaincre que leur amitié était solide toutes les occasions étaient bonnes pour dire à quel point il s’apprécie et mutuellement on nous dit deux lycéens découvrant les premiers et moi de l’amour lorsque vin le moment de fêter le premier anniversaire de l’arrivée de squelettes chez Apple job se l’emmène à dîner au mouton noir un restaurant huppé dans les environs de cocotino à la surprise de squelette le jeune homme avait invité les membres du conseil d’administration le comité de direction au grand complet et même quelques investisseurs de la côte Est tout le monde va le féliciter Steve se tenait à l’écart rayonnant de joie raconte ce que les ilochait la tête de satisfaction avec ce sourire malicieux aux lèvres Jobs ouvrir le dîner en portant un toast les instants les plus heureux de mon existence ce fut le lancement du Macintosh et le jour où John squelette a accepté de venir chez nous j’ai vécu la plus belle année de ma vie à ses côtés John m’a tellement appris puis il lança un montage passant en revue les hauts faits du PDG est-ce que les lui retourne à la politesse expliqua avec émotion toute la joie que lui procurer cette collaboration et termina son discours par cette phrase Apple a un seul chef Steve et moi il chercha du regard Jobs assis à l’autre bout de la table il vit sourire c’est comme si nous communiquions par télépathie mais s’il remarqua l’air mitigé pour ne pas dire sceptique d’Arthur rock et de quelques autres responsables ils étaient inquiets de voir le PDG totalement subjugué ils avaient embauché squelette pour serrer la bride à Jobs et à présent il était évident que c’était le jeune homme qui tenait les reines je ne cherchais tellement à faire plaisir à Steve qui lui laissait faire ce qu’il voulait racontera Arthur rock rentre job heureux et continuer à jouir de son aura de mentor ça aurait pu être une bonne stratégie sachant qu’il valait mieux arrondir les angles que de monter au front mais ce que les oubliait que le jeune homme était incapable de partager son pouvoir la déférence exigée de lui trop l’élève commence à bientôt à critiquer la gestion du maître lors d’une réunion de stratégie d’entreprise en 1984 Jobs demanda une réorganisation du pôle vente et marketing d’Apple en petite équipe attachées aux différents produits personne n’était d’accord mais Jobs insista tout le monde me regardait raconte ce que les attendant que je reprenne les choses en main que je lui dise de s’asseoir et de se taire mais je n’ai pas bougé le petit doigt à la fin de la réunion il entendit quelqu’un murmurait pourquoi John ne lui rabatt-il pas son caca quand Jobs décida de construire une usine ultra moderne à Frémont pour produire le Macintosh sa passion du beau et son besoin de tout contrôler lui faire dépasser les bornes il voulait que les machines soient peintes dans des couleurs vives comme le logo d’Apple mais il passe à tellement de temps à trouver la bonne teinte que le directeur de l’usine MC Carter résolu de les installer dans leur couleur d’origine beige ou grise lorsque Jobs va visiter les ateliers il ordonna que les machines soient repeintes sur le champ Carter si opposa c’était des mécanismes de précision on risque de les endommager l’avenir lui donnera raison l’un des robots les plus chers qui fut repeint en bleu clair connu des problèmes à répétition et fut baptiser la folie de Steve de guerlas Carter donna sa démission cela réclamé trop d’énergie de se battre continuellement contre lui et la plupart du temps pour des futilités sans nom Jobs Nomad débit Coleman pour le remplacer la jeune femme qui avait remporté en 1983 le concours de l’employé ayant le mieux résisté à Jobs mais elle savait également se plier au besoin ou lui du patron un jour le directeur artistique Clément moque lui annonça que Jobs voulaient que les murs à Frémont soient peint en blanc on ne peut pas peindre une usine en blanc il va y avoir de la poussière partout et c’est du blanc de chez blanc qu’il veut précisément mais débicolman jugea plus judicieux de céder avec ses murs d’un blanc aveuglant et ses machines multicolores on se serait cru dans une expo Calder quand je demandais à Jobs pourquoi il avait de telles exigences esthétiques pour l’usine de Frémont il m’a répliqué que c’était pour s’assurer de la perfection des produits quand je suis passé à l’usine j’ai enfilé un gant blanc et j’ai vérifié la poussière il y en avait partout sur les robots sur les rayons sur le sol alors j’ai ordonné qu’on nettoie tout je voulais que l’on puisse manger par terre mais c’était trop pour débit elle m’a répondu qu’elle ne voyait pas qui aurait envie de manger par terre dans une usine je suis resté sec sur le coup j’avais été marqué par mes visites au Japon ce que j’admire chez eux entre autres c’est leur sens de la discipline et leur esprit de corps si nous n’avons pas la discipline pour garder cet endroit propre nous ne l’aurons pas plus pour faire fonctionner ces machines de façon optimale un dimanche matin Jobs emmène à son père visiter l’usine Paul Jobs avait toujours veillé à ce que son atelier soit en ordre chaque chose à sa place une place pour chaque chose son fils voulait lui prouver qu’il avait suivi son exemple débit Coleman était venu jouer les guides Steve rayonnais de joie raconte-t-elle il était si fier de montrer son œuvre à son père Jobs lui expliqua la fonction de tous les robots et Paul Jobs était réellement admiratif Steve ne cessait de regarder son père qui touchait impressionné toutes les machines et apprécié à quel point tout était net et impeccable le courant Revenge passe à moins bien avec Daniel Mitterrand qui va voir la chaîne d’assemblage pendant que son mari président de la France à l’époque rencontrait d’autres chefs d’État Jobs demanda Alain Haussmann le mari de Johanna Hoffman de faire office de traducteur madame Mitterrand posa beaucoup de questions par l’intermédiaire de sa propre traductrice sur les conditions de travail des ouvriers tandis que Jobs vantait la robotique et la haute technologie de ces machines après que Job su parler des plannings de production précis comme des montres suisses Daniel Mitterrand demanda si les employés avaient droit à des heures supplémentaires cette question Agassa le jeune patron il préféra ne pas répondre expliquer que l’automation permettait d’abaisser les coûts de fabrication un sujet il le savait qu’il allait l’agacer à son tour le travail est-il pénible sans itel combien de vacances ont-ils Jobs n’en pouvait plus si elle s’intéresse à ce point au bien-être des ouvriers dans sa t-il en s’adressant à sa traductrice elle n’a qu’à venir travailler ici l’interprète Fally est resté sans voix un ange pas ça pressentant l’incident diplomatique Rosman intervint et traduisit monsieur job se vous remercie de votre visite et apprécie l’intérêt que vous portez à son usine Miss Steve Jobs ni madame Mitterrand ne suit ce qui s’était réellement dit tandis qu’il rentrait à vive allure à bord de sa Mercedes filmant encore contre madame Mitterrand un policier l’arrêtable pour excès de vitesse raconte-moi Osman il avait été chronométré à 170 km à l’heure pendant que le policier dressait la contravention Jobs klaxona qu’y a-t-il monsieur demande à l’officier de police vous pouvez vous dépêcher je suis pressé contre toute attente le flic garde à son calme il termina de remplir ses papiers il lui dit que si on le reprenait à plus de 90 km à l’heure c’était la nuit au trou dès que le policier s’en alla Jobs a repris son 170 km à l’heure de croisière Rosman n’en revenait pas il se croyait réellement au-dessus des lois c’était incroyable sa femme Johanna Hoffman assiste à au même comportement quand elle accompagne à job en Europe quelques mois après le lancement du Macintosh il était vraiment très désagréable et se penser au-dessus de tout le monde à Paris elle avait organisé un repas d’affaire avec des développeurs français de logiciel mais au dernier moment job the decreta qu’il préférait se rendre à l’exposition Folon les Français étaient si outrés qu’ils ont refusé de nous serrer la main il prit tout de suite en grippe le directeur général d’Apple Italy un type grassouillé et affable qui venait d’un réseau commercial traditionnel Jobs lui annonçant des tours qui n’était pas satisfait de ses équipes de vente ni de sa stratégie marketing vous ne méritez pas de distribuer le Mac mais ce n’était rien comparé à sa réaction dans le restaurant que le malheureux directeur avait choisi Jobs commanda un plat végétalien mais le serveur avec précieuxité lui apporta un petit pot de crème fraîche il pica une telle colère que Johanna Hoffman le menaça de lui verser son café bouillant sur les genoux s’il n’arrêtait pas durant ce séjour en Europe job se heurte à un problème épineux les pronostics de vente sous l’effet de son champ de distorsion de la réalité le patron d’Apple poussait toujours ses équipes à surévaluer leur prévision cela avait déjà été le cas aux États-Unis lorsqu’elle avait été écrit le premier plan de développement du Macintosh et cela lui avait joué des tours et il commettait à nouveau la même erreur en Europe il ne cessait de menacer les responsables européens il n’aurait pas un sou tant qu’il ne réviserait pas à la hausse leurs objectifs les dirigeants locaux lui demandaient d’être réalistes mais il ne voulait rien entendre et Jonah Hoffmann devait faire tampon à la fin du séjour j’étais tellement épuisé nerveusement que je tremblais de partout ce fut au cours de ce voyage que jobsfit la connaissance de Jean-Louis Gacé le directeur général d’Apple France cassé fut l’un des rares à tenir tête à Jobs Steve avait une façon toute personnelle de voir la réalité des choses nous confiera Gacé la seule façon de traiter avec lui c’était de lui rentrer dedans quand Jobs se mit à le menacer de lui couper les vivres s’il ne relevait pas ses prévisions de vente Gasser son portable je l’ai pris par le col et lui dit de la fermer et il s’est calmé il ne fallait pas me chercher j’étais un vrai connard avant de me faire soigner et Steve en était un de première Gasser fut toutefois impressionné par le charme de jobs quand il voulait se montrer affable à l’époque le président François Mitterrand prêchait l’informatique pour tous et divers experts en haute technologie tel que Marvin Minsky et Nicolas Negro ponte venait régulièrement assurer les cœurs jobs fit un discours remarqué au Bristol expliqua comment la France pouvait prendre la tête de la course si elle équipait toutes ses écoles d’ordinateur il ne fut pas non plus insensible au charme de Paris la ville des amoureux Gasser nègreponte lui prête plusieurs conquêtes durant son séjour la chute après l’excitation de la nouveauté les ventes du Macintosh commencèrent à ralentir durant la seconde moitié de l’année 1984 explication était simple la machine était extraordinaire mais horriblement lente un défaut que la meilleure campagne de promotion ne pouvait masquer la magnificence de son interface graphique rendez l’écran du Macintosh agréable comme une chambre d’été ensoleillée par comparaison à l’entre obscur d’un héberto affichant des caractères verts sur fond noir et un curseur clignotant attendant des lignes de commande ésotériques mais c’était aussi sa plus grande faiblesse un caractère dans un affichage en mode texte nécessitait moins d’un octet de code mais lorsque le Mac dessine est une lettre pixel par pixel dans l’une de ces jolies polices cela nécessitait 20 à 30 fois plus de calcul le visage gérer cette affichage facilement grâce à son 1 Mo de RAM alors que le pauvre Macintosh ne disposait que de 128 Ko l’absence de disque dur interne est également problématique Johanna Hoffman s’était battu pour imposer un tel périphérique de stockage de données mais Jobs lui avait rétorqué qu’elle n’était qu’une vieille Bigotte de Xerox le Macintosh était donc proposé avec un unique lecteur de disquette quand on voulait enregistrer des données il fallait donc jongler entre la disquette programme et la disquette sauvegarde en les glissant tour à tour dans le lecteur et ce un nombre incalculable de fois au risque de contracter l’équivalent d’un tennis elbow en outre le Macintosh était dépourvu de ventilateur le vieux dogme de jobs pour la tranquillité de l’utilisateur la machine connaissait donc des problèmes de surchauffe ce qui lui value le sobriquet de grille-pain ce qui n’est à pas les ventes à décoller l’appareil était si révolutionnaire qu’on se l’arracha les premiers mois mais lorsque les gens se rendirent compte de ses défauts les ventes s’effondraient comme le dira plus tard Johanna Hoffmann avec regret le chant de distorsion de la réalité peut faire illusion un temps mais la réalité finit par vous rattraper à la fin de 1984 les ventes du Lisa étaient quasiment nuls et celle de Macintosh en chute vertigineuse bien en dessous des 10000 unités par mois Jobs pris donc une décision qui allait à l’encontre de son éthique une manœuvre désespérée pour redresser la barre récupérez le stock Lisa invendu le adjointe un programme d’émulation Macintosh et le commercialiser sous le nom Macintosh XL ce fut l’une des rares fois où Jobs sortit un produit auquel il ne croyait pas j’étais furieuse raconte Johanna Hoffman parce que le Mac XL était un attrape nigaud c’était juste une astuce pour écouler les Lisa qu’on avait sur les bras ça c’est bien vendu et à l’épuisement des stocks nous avons dû arrêter cette honteuse supercherie l’humeur sinistre qui régnait chez Apple transparent également dans la publicité sortie en janvier 1985 qui exploitait le sentiment anti IBM qui avait fait le succès de la pub 1984 malheureusement il y avait une différence fondamentale la première publicité finissait sur une autoptimiste grâce à un geste héroïque mais le storyboard présenté par l’iCloud pour la nouvelle pub intitulé les lemmings montrer une corde d’homme d’affaires en costume noir marchant les yeux bandés vers le bord d’une falaise pour tomber un dans le vide depuis le début Jobs et squelette n’était guère convaincu cela ne donnait pas une image positive on avait davantage l’impression qu’Apple se moquait des dirigeants qui avaient acheté un IBM job c’est squelette demander à d’autres approches mais les créatifs de l’agence refusèrent l’année dernière vous ne vouliez pas qu’on diffuse 1984 replica l’un des responsables de l’agence au dire de ce que les cloud avait même ajouté je miserai jusqu’à ma dernière chemise et toute ma réputation de publicité sur le succès de ce spot quand le film fut tourné par Tony Scott le frère de Ridley la publicité était encore plus sombre que ne le laissait prévoir le storyboard avec ses sommes d’affaires décérébrées se jetant du haut de la falaise en sifflant une version sinistre de 7 nains tu comptes vraiment insulter tous les dirigeants de ce pays s’écrit à débit Coleman en découvrant la publicité aux réunions marketing elle ne se gênait pas pour dire tout le mal qu’elle pensait de ce film j’ai posé ma lettre de démission sur le bureau de Steve je l’avais écrit sur mon mac c’était un manque de respect pour les entrepreneurs ont commencé tout juste à se faire une place dans le secteur de la PAO mais Jobs et squelette CDR devant l’enthousiasme de l’agence est diffusé à la publicité pendant le super ball il se rendirent tous deux sur place au stade Fred Stadium où se jouer le match avec Lizzie la femme de squelette et la nouvelle petite amie de jobs Tina Reds une jeune femme saignante pleine d’humour lorsque le film fut diffusé sur l’écran géant vers la fin du 4e carton le public ne montera guerre d’intérêt la plupart des critiques furent assassine Apple se moque de ses propres futurs clients à expliquer le président d’un cabinet d’affaires dans fruttion le directeur du marketing d’Apple suggéra d’acheter un encart dans le World Street Arnaud pour présenter des excuses officielles Jay child s’énerva s’il s’amusait de faire une chose pareille son agence s’achèterait une pleine page pour dénoncer la frilosité d’Apple à cause de cette publicité maladroite et de la situation financière de la société Jobs était particulièrement sur les nerfs lorsqu’ils se rendit à New York en janvier pour donner une série d’interviews exclusive comme d’habitude on dit conningham du cabinet de Régis McKenna se charger de l’organisation et de la logistique au calvaire à peine arrivé job se décréta que la décoration de la suite ne lui convenait pas même s’il était 22h et que les entretiens commençaient le lendemain matin le piano n’était pas à la bonne place les fraises n’étaient pas de la bonne variété mais sans plus gros problème c’était les fleurs ce n’était pas selon lui de vrais arômes on a eu une discussion pour qui nous explique ce qu’il voulait au juste raconte la jeune femme je ne connaissais qu’une sorte d’arôme la Rome des fleuristes parce qu’il y en avait à mon mariage il me traitait d’idiote parce que je ne savais pas ce qui était un authentique à Rome alors on dit que nigames partie à minuit en chercher de vrai et magie de New York by night elle en trouva lorsqu’elle revint à l’hôtel pour arranger le bouquet il se mit à critiquer sa tenue vestimentaire ton tailleur est immonde la jeune femme savait que parfois il avait besoin de défouler sa colère alors elle tenta de le calmer écoute je sais que tu es inquiet je sais ce que tu ressens et tu ne sais rien du tout comment pourrais-tu imaginer ce que je ressens tu n’es pas moi à ce que je sache déjà 30 ans 30 ans est un âge charnière en particulier pour ceux qui proclamaient qu’on ne pouvait faire confiance à quelqu’un d’aussi âgé pour son 30e anniversaire en février 1985 Jobs lança un code vestimentaire à la fois classique et décalé cravate noir et basket pour une fête avec 1000 invités dans le grand salon du 5 friends sur Terre à San Francisco on pouvait lire sur le carton d’invitation comme le dit un vieux proverbe hindou durant les 30 premières années de la vie l’homme se forge des habitudes passer 30 ans ce sont les habitudes qui font l’homme venez m’aider à passer ce cap à une table et été rassemblée les ténors de l’informatique dans Burgate et michka-port à d’autres il y avait de vieux amis tels Elisabeth rose qui était venu avec sa compagne du moment vêtu d’un smoking en direct des bureal Smith avait loué des habits de soirée et porter des baskets avachi ce qui était saisissant à voir quand il dansait une valse de Strauss que jouer le simple Francesco seniors et la Fitzgerald vient chanter pour les convives Bob Dylan ayant décliné l’invitation elle interpréta des morceaux de son répertoire mais de temps en temps elle avait adapté une chanson spécialement pour location tel que the Nima qui parlait désormais d’un garçon de cappuccino elle chanta aussi quelques autres standards à la demande de jobs puis conclut sa prestation par un langoureux happy birthday scolaire sur scène pour lancer un toast à la santé d’un des plus grands visionnaires du monde de la haute technologie vosniaque feint aussi et offrez à Jobs une copie encadrée de la brochure du haltères le canular qu’il avait lancé lors de la West Coast comme pu le faire en 1977 le salon de l’informatique ou l’Apple 2 avait été présenté pour la première fois dans 20 ans il était passé d’un clone de Hô Chi Minh qui disait se méfier de toute personne âgée de plus de 30 ans un grand businessman américain qui donnait une somptueuse fête pour son 30e anniversaire avec Ella Fitzgerald dans Gaster nombre d’invités avaient apporté des présents des cadeaux personnalisés qu’ils avaient passé beaucoup de temps à trouver car l’homme n’était pas facile à contenter débit Coleman par exemple avait déniché la première édition du dernier nabab de F4 mais jobs dans un geste curieux et en même temps en accord avec le personnage les laisse à tous dans une chambre de l’hôtel il n’en emporta aucun vosniaque quelques anciens d’Apple qui n’avaient guère apprécié la mousse de saumon et le fromage de chèvre qui avait été servi quittèrent la soirée pour aller se remplir la panse au DNS il est rare qu’un artiste trentenaire ou adresse génère produisent une œuvre réellement novatrice confiad Jobs à l’écrivain David chef qui publie un long d’entretien sur le président d’Apple dans Playboy le mois suivant bien sûr il y a des gens qui demeurent curieux de nature des enfants toute leur vie mais ils sont rares l’interview abordait divers sujets mais le passage le plus poignant avait très autant qui passe et à l’avenir la pensée construit des modèles comme une sorte d’échafaudage dans l’esprit ça creuse dans le cerveau de vrais chemins chimiques dans la plupart des cas les gens restent coincé dans ce modèle comme l’aiguille d’un tourne-disque dans le sillon d’un disque vinyle et il n’en sorte jamais je resterai à jamais lié à Apple j’espère que toute ma vie le fil de mon existence est celui d’Apple resteront intimement mêlé comme la trame d’une tapisserie je prendrai peut-être mes distances quelques années mais je reviendrai toujours s’éloignement sera peut-être inévitable je demeure un étudiant dans l’âme c’est la clé de ma personnalité pour moi je suis toujours sur le terrain d’entraînement si on veut mener une vie créative comme un artiste il ne faut pas regarder en arrière il faut savoir tirer un trait sur ce qu’on était et ce qu’on a fait et tout recommencer à zéro plus le monde extérieur se fait une image précise de vous plus il est difficile de continuer d’être un artiste c’est la raison pour laquelle souvent les créateurs tirent leur révérence ciao tout le monde je dois m’en aller je deviens fou il faut que je prenne le large et ils partent il s’y perdre quelque part il ressorte un beau jour de leur tanière un peu différent par ces déclarations Jobs semblait pressentir que sa vie elle est basculée peut-être le fil de sa vie était-il sur le point de se délier de celui d’Apple peut-être était-il temps de faire table rase et de prendre un nouveau départ peut-être était-il temps de dire ciao tout le monde je dois m’en aller pour revenir plus tard transformer l’exode en direct Feld prit un congé après la sortie du Macintosh en 1984 il avait besoin de recharger les batteries et de prendre ses distances avec son directeur Bob Belleville qu’il n’appréciait pas un jour il a pris que Jobs avait donné une prime de 50000 dollars aux membres de l’équipe Macintosh qui gagnait moins que leur somologues de l’équipe Lisa quand il est passé voir le patron pour avoir sa prime comme les autres job se répandit que Belleville avait décidé d’octroyer ce bonus uniquement aux gens qui étaient en exercice aujourd’hui Hertzfeld découvrit plus tard que cette décision en fait émanait de Jobs en personne alors il revint lui demander des explications au début job se tenta de noyer le poisson puis il l’achat quand bien même ce serait vrai qu’est-ce que ça change si tu te sers de cette prime comme moyen de pression pour me faire revenir alors je ne reviendrai pas c’est une question principe jobséda mais la confiance était brisée du côté desert quand son congé pris fin Hertzfeld convaincre un rendez-vous avec le patron il a l’air dîner dans un restaurant italien du quartier je veux vraiment revenir à dansative mais c’est un grand bazar à présent dans la boîte Jobs paraissait agacé avoir la tête ailleurs le moral de l’équipe logiciel est au plus bas insista le développeur ils n’ont rien sorti depuis des mois et Burel en a tellement marre qu’il ne tiendra pas l’année tu dis n’importe quoi l’équipe Macintosh va très bien et je vis en ce moment les meilleurs moments de ma vie tu es complètement à l’ouest job avait un regard mauvais mais si tenta de paraître amusé par les propos de son ancien collaborateur si c’est vraiment ce que tu penses alors il est inutile que je revienne cela veut dire que les pirates ne sont plus l’équipe doit grandir et toi aussi je veux que tu reviennes mais si tu ne veux pas je ne vais pas te forcer tu n’es pas aussi indispensable que tu l’imagines et Asfeld ne revint pas au début de l’année 1985 burette Smith avait décidé également de partir mais il craignait que Jobs parvienne à lui faire changer d’avis le chant de distorsion de la réalité était très puissant sur le jeûne développeur alors il parlait avec heartfeld des méthodes possibles pour se libérer du jou de jobs j’ai trouvé ces créative un jour je vais entrer dans son bureau descendre mon pantalon et pisser sur son sous-main il sera bien obligé de me laisser partir c’est du sûr à 100 % dans l’équipe tout le monde paraît que même le courageux Burel Smith n’aurait pas le cran de faire ça quand il décida que le moment était venu un peu avant la grande fête prévue pour les 30 ans de jobs l’informaticien pris rendez-vous à sa surprise Jobs l’accueillit d’un air hilar alors tu vas le faire tu vas vraiment le faire Smith soutin le regard de jobs si j’y suis obligé oui jobstoises et le jeune homme jugea que ce n’était pas absolument nécessaire il démissionna donc d’une façon plus académique et quitte à son patron en bon terme son départ fut suivi par celui de brousshorn un autre grand développeur de l’équipe quand il va faire ses adieux Jobs lui dit tous les problèmes que rencontre le Mac aujourd’hui c’est à cause de toi et tout ce qui marche dans le Mac c’est aussi à cause de moi et il a fallu que je me batte comme un lion pour imposer ses aménagements c’est vrai reconnu Jobs je te donne 15000 dollars de stock option si tu restes quand on décline à l’offre job se montrera son bon côté allez viens que je te souhaite bonne chance et les deux hommes se serrèrent dans les bras mais le départ le plus traumatisant pour la pomme ce fut celui de Wosniak son co-fondateur peut-être l’écart entre lui et Jobs c’était-il trop creusé wozniaque était resté un grand enfant rêveur job c’était devenu plus despotique que jamais les deux hommes ne se disputèrent jamais mais leur désaccord était profond sur la façon de diriger l’entreprise fosniaque qui travaillait tranquillement comme simple ingénieur dans le département de la pôle 2 était la mascotte de la société le témoin vivant des origines il se tenait le plus éloigné possible de l’équipe dirigeante nous voulons ni se mêler de management ni de politique commerciale à juste titre il pensait que Jobs n’appréciait pas la Paul 2 qui demeurait pourtant la poule aux oeufs d’or de la société puisqu’à Noël 1984 il représentait encore 70% des ventes les gens du département de la pôle 2 étaient traité avec mépris par les autres services m’expliquent-ils alors que l’Apple 2 était la locomotive de la société depuis le début et le restera encore plusieurs années excédé vozniaque fit un jour une démarche qui n’était guère dans sa nature il appela squelette pour lui dire qu’il en avait assez que la direction n’est Dieu que pour Jobs et son Macintosh de guerlas vosniak décida de quitter définitivement Apple pour lancer une nouvelle société qui commercialiserait une télécommande universelle qu’il venait de mettre au point avec ce boîtier on pouvait piloter la télévision la chaîne hi-fi et autres appareils avec quelques boutons programmables à volonté il donne à sa démission à son chef de service mais avec sa modestie naturelle ne juga pas utile dans d’informer l’équipe dirigeante c’est par un article dans le Wall Street que Jobs a pris le départ de son ancien complice avec son honnêteté coutumière vosniaque avait répondu aux questions du journaliste quand celui-ci avait appelé oui Apple se désintéresse totalement de l’Apple 2 il y a 5 ans que la direction nous fait subir ce traitement humiliant moins de deux semaines plus tard job The Voice DIAC partait ensemble à la Maison Blanche pour recevoir des mains de Ronald Reagan la première nation freegane si tu as le président quand on lui avait montré un téléphone voilà une invention étonnante reste à savoir qui va s’en servir puis Reagan ajouter un trait d’esprit moi à l’époque je suis tout de suite qu’il se trompait à cause du malaise qui avait suscité le départ de vaugnac Apple n’organise pas de fête pour célébrer la remise des médailles et ni squelette ni les huiles de la société de firent le voyage avec eux jusqu’à Washington leur job c’est Bosniak partir se promener et avaler un sandwich il bavardèrent ameublement en évitant les sujets qui fâchent vosniaque vous laisse en aller dans les meilleurs termes possibles c’était son style alors il accepta de rester employé d’Apple à mi-temps pour un salaire de 20 000 dollars et de représenter la société au Congrès salon professionnel cela aurait pu en rester là une séparation en douceur mais pour Jobs la pilule ne passait pas un samedi quelques semaines après leur visite à la Maison Blanche alors qu’il se trouvait dans les locaux de Frank design à Palo Alto qui s’occupait du design des produits Apple il tombe sur des esquisses que le cabinet avait réalisé pour la nouvelle télécommande de vosniak et il pica une colère noire Apple avait une clause d’exclusivité qui interdisait à Franck design de travailler pour la concurrence je leur ai dit me raconter à Jobs que nous ne pouvions accepter qu’ils évoquent pour client [Musique] Jobs remboursa de sa poche les frais engagés par Franck design pour les travaux préparatoires qu’ils avaient réalisés pour volnac mais Helmut testinger et son équipe rester choqué par tant d’intransigeance quand job se leur demanda de lui envoyer les esquisses ou de les détruire il refusèrent job c’est dû leur faire porter une lettre d’injonction rappelant les termes du contrat qu’ils avaient signé avec Apple Herbert Pfeiffer le directeur artistique du cabinet bravant le courroux du patron de coupe Tino annonce à publiquement son désaccord dans le Wall Street Reno c’est une pure Vendetta un simple problème d’ego heartfeld été furieux quand il a pris les mesquineries de jobs à l’égard de voznéac d’habiter à 1 km de chez Jobs et souvent ce dernier lui rendait visite au cours de ses promenades de santé une habitude qui perdurera même après le départ du développeur j’étais si en colère contre lui que lorsque Steve est passé je ne l’ai même pas fait entrer il savait qu’il avait tort mais s’il tentait de se trouver des excuses et peut-être que dans sa réalité distordue il y parvenait wozniaque toujours bon bougre dénicher un autre cabinet de design et continuer à jouer les VRP d’Apple pour les grandes occasions printemps 1985 rien ne va plus la rupture entre scolaire et Jobs était inévitable les points de désaccord au printemps 1985 était devenu trop nombreux certains d’ordre purement professionnel comme par exemple lorsque squelette voulant assurer les bénéfices refusa de baisser le prix du Macintosh d’autres étaient plus psychologique du fait de leur relation fusionnelle squelette était désespérément l’affection de Jobs et Jobs cherchait un père et un mentor après l’ardeur des premiers mois le retour de flamme fut forcément violent mais au tréfond il y avait deux forces contraires issues de chaque camp qui a gravé cette fracture pour Jobs squelette ne s’était jamais passionné pour les produits il n’en n’avait pas fait l’effort où il en était incapable il n’avait jamais été sensible à la beauté des ordinateurs d’Apple pi il trouvait le perfectionnisme de Job contre-productif il avait passé sa vie à vendre des sodas et il se fichait de savoir comment ils étaient faits il n’avait pas le goût du travail bien fait et c’était là un péché capital pour le jeune homme j’ai tenté de l’éduquer de lui apprendre à apprécier les finesses de conception mais il n’avait pas la moindre idée de la façon dont était conçu un ordinateur et à la longue ça m’a agacé et l’avenir m’a toujours donné raison le produit est au centre de tout il commença à considérer ce que les comme un incapable et ce mépris fut exacerbé par la Cour que lui faisait son aîné cherchant son affection et pensant à tort avoir trouvé un double de lui-même pour squelette Jobs quand il ne cherchait ni à séduire ni à manipuler se montrer brutal grossier égoïste et cruel envers les autres l’ancien président de Pepsi Cola qui était un pur produit des écoles de commerce était autant agacé par le comportement de jobs que ce dernier pouvait l’être par son manque d’intérêt pour la conception des produits John scolaire était affable l’attentionné et poli l’inverse exact de Steve Jobs un jour qu’il devait rencontrer perroquaven le vice-président de Xerox l’aîné supplia le jeune homme de bien se tenir mais dès qu’il furent assis job s’attaque à bi en tête vous autres chez Xerox vous êtes déjà capable et la Réunion tourne à court à la sortie Jobs s’excusa désolé c’était plus fort que moi des anecdotes semblables il y en a eu des dizaines comme le remarque chez Atari je ne voulais rendre les gens heureux et entretien de bonnes relations avec tout le monde mais Steve s’en fichait comme de sa première chemise pour lui seul la qualité du produit importé c’est ce que John n’a jamais saisi et pourtant c’est ainsi que Steve est parvenu à limiter le nombre de guignols chez Apple en insultant tous ceux qui n’étaient pas au top niveau le conseil d’administration s’inquiétait de la situation financière de la société et au début de l’année 1985 Arthur rock avait quelques autres administrateurs sermona vertement les deux hommes il rappelait à squelette qu’il était censé tenir la barre et qu’il était temps qu’il le fasse avec plus d’autorité et en arrêtant de faire à Miami avec Jobs quand ta Jobs il lui demandèrent de remettre en ordre de marche l’équipe Macintosh et de ne plus se mêler des affaires des autres départements après la réunion le jeune homme se réfugie à dans son bureau et écrivit sur son Macintosh je ne dois pas critiquer le reste de la société je ne dois pas critiquer le reste de la société les vents du Macintosh étaient toujours aussi décevant en mars 1985 à peine 10% des objectifs de vente était atteints le jeune patron trépigné dans son bureau ou arpenter les couloirs en passant ses nerf sur tout le monde son tempérament mercurien s’aggrava et avec lui la violence de son comportement envers son entourage les chefs de département finir par se lier contre lui McMurray le responsable marketing de l’équipe Mac demanda un entretien à squelette lors d’un congrès alors que les deux hommes se dirigeaient vers la chambre du PDG job se les repéra et voulu être de la partie mais muret refusa job c’était ingérable dit-il au PDG on devait lui retirer la direction de l’équipe Macintosh squelette n’était pas encore prêt à aller à la confrontation Murray envoyer à plus tard un mot à jobs pour critiquer la façon dont il traitait ses collègues et dénoncer ce qu’il appelait un management par l’humiliation et la destruction des individus durant quelques semaines ont cru entrevoir une solution au problème Jobs se passionnait depuis peu pour la technologie des écrans plats développés par Woodside une société des environs de Palo Alto dirigé par un inventeur excentrique nommé Steve kitchen il s’intéressait aussi aux travaux d’une jeune entreprise qui développait un écran tactile que l’on pouvait commander du bout du doigt sans avoir besoin d’une souris ces deux technologies semblaient lui ouvrir la voie de son rêve à savoir créer un Mac dans un livre Michael BOC d’où plus tard le MacBook pendant une promenade avec kitchen Jobs repéra un bâtiment près de Menlo Park c’était pour lui l’endroit idéal pour y installer un centre de recherche on pourrait l’appeler l’Apple Labs et Jobs le dirigerait il reviendrait enfin à ses premières amours avoir une petite équipe et développer un nouveau produit révolutionnaire squelette est tout excité à cette idée cela résoudrait d’un coup tous ces problèmes de management il avait aussi un remplaçant tout trouvé pour Jobs Jean-Louis Gasset le directeur général d’Apple France qui avait tenu tête à Jobs lors de sa visite en Europe Gasser s’envola pour cappuccino et annonça qu’il acceptait le poste s’il avait la garantie qui dirigerait l’équipe sans avoir job sur le dos l’un des membres du conseil d’administration fish line des magasins tenta de convaincre le jeune homme qu’il serait plus heureux avec sa petite équipe de passionnés inventé de nouveaux produits mais après réflexion job se décida de ne pas prendre cette voie il refusa de passer les reines agacées qui sagement retourna à Paris pour éviter une guerre des chefs qui n’aurait pas manqué d’éclater jusqu’à la fin du printemps job zzita parfois il se plaçait comme chef d’entreprise écrivant même des notes de service annonçant que pour réduire les coûts de production il n’y aurait plus de jus de fruits au-delà dans le réfrigérateur et que les vols se feraient dorénavant en seconde classe parfois aussi il était très tenté de fonder la pollapse en mars me républier une nouvelle note avec la mention ne pas faire circuler mais qu’il donna à de nombreux collègues depuis trois années que je travaille chez Apple je n’ai jamais vu un tel marasme partout règne la peur et la confusion jamais les dysfonctionnements ont été aussi critiques que ces derniers mois nous sommes comme un navire privé de gouvernail qui dérive sur l’océan de l’oubli me ré avait tenté sa chance dans les deux camps dans un passé pas si lointain il s’était légué avec jobs pour évincer squelette mais cette fois à ses yeux le seul fautif c’était Jobs qu’il soit la cause ou la victime de ces dysfonctionnements Steve c’est désormais claque muret dans son donjon à la fin du mois Lenny trouve enfin le courage de dire à son protégé qu’il devait t’abandonner la direction du département Macintosh il se rendit un soir dans son bureau accompagné du directeur des ressources humaines pour que la confrontation soit officielle personne n’admire plus que moi ton intelligence et ton imagination comment ça se coller il avait tant de fois prononcé de telles flatteries seulement cette fois il y aurait un mais pour nuancer ses pensées il n’y en ait pas qu’un mais on ne peut plus continuer comme ça nous avons tissé une amitié solide et rare pour subit-il croyant encore à cette chimère mais je doute désormais de tes capacités à diriger l’équipe Macintosh sur le même ton il lui reprocha aussi de dire du mal de lui Jobs parus saisie et contre-attaca avec un argument curieux il faut que tu passes plus de temps avec moi pour me montrer comment il faut faire mais c’en était trop jobstenant pouvait plus de ses mièvrerie il sortit les dents il reprocha un squelette d’être un ignare total en informatique le pire PDG qui soit de n’avoir cessé de le décevoir depuis son arrivée à Apple puis le jeune homme passe à son troisième et dernier type de réaction il se mit à pleurer ce que les restes assis sur sa chaise à se ronger les ongles je vais porter le problème devant le conseil déclara finalement le PDG je vais recommander qu’on te retire la direction du département Macintosh je voulais que tu le saches il lui conseillait d’accepter sans faire de vagues et d’aller développer ses merveilles dans son futur centre de recherche Jobs Bondy de son siège je suis sûr que tu ne vas pas le faire si tu m’écarte c’est la mort d’Apple durant les semaines qui suivirent le comportement de jobs fut plus erratique encore un moment il était prêt à créer l’Apple Labs un autre il cherchait des appuis pour mettre squelette dehors parfois il tendait la main à son ancien mentor parfois il cassait du sucre dans son dos parfois les deux successivement dans la même soirée un jour à 21h il appela al-isenstad l’avocat conseil d’Apple pour lui dire qu’il n’avait plus confiance en scolaire et qu’il avait besoin de son soutien pour convaincre le conseil d’administration de le limoger à 23h le même soir il réveillait le PDG pour lui dire au téléphone tu es un type génial et je veux que tu saches que j’adore travailler avec toi au conseil d’administration le 11 avril John scolaire annonça officiellement qu’il voulait des maîtres Jobs de ses fonctions de directeur du département Macintosh pour qu’il puisse consacrer toute son énergie à l’élaboration de nouveaux produits Arthur rock d’administrateur le plus intraitable pris la parole il en avait assez de l’un comme de l’autre un squelette il reprochait d’avoir été d’une mollet sans fond durant toute l’année passée et à Jobs t’agir comme un sale gosse gâté le conseil d’administration avait besoin d’en finir une fois pour toute avec ce problème il décidèrent donc de s’entretenir avec les deux hommes séparément et en privé est-ce que les sorties de la pièce pour laisser Jobs passer en premier job se répèta que c’était ce que les problèmes ils ne connaissait rien aux ordinateurs rock dans sa Jobs de sa voix de stentor il lui dit qu’il se comportait de façon totalement irresponsable depuis un an et que dans ces conditions il n’avait pas le droit de diriger le moindre département de la société même Philine le plus grand supporter de jobs lui conseillait de céder sa place pour aller fonder de la poll Labs quand ce fut le tour de squelette il posa au conseil en ultimatum soit vous allez dans mon sens et je reprends les rennes de la compagnie soit vous vous trouvez un autre PDG s’il avait leur feu vert disait-il il ferait ça en douceur mais s’il pousserait Jobs vers la sortie en quelques mois le conseil se rangea à l’unanimité du côté du PDG il avait désormais tout autorité pour démettre Jobs de ses fonctions quand le moment lui semblerait opportun pendant que le jeune homme attendait dans le couloir sachant très bien qu’il avait perdu la partie il a perçu deliocam un collaborateur de longue date et il s’effondra en sanglot après que le conseil d’administration eu pris sa décision ce que laisse montera conciliant Jobs demanda que la transition se fasse sans heur est-ce que les accepta de bonnes grâces plus tard le soir même Nanette brocante l’assistante scolaire Apple à jobs pour prendre de ses nouvelles il était toujours dans son bureau à gare et prostrée squelette est déjà parti et job the fin parler avec Nanette une fois encore il adopta deux attitudes opposées à l’égard de scolaire comment John peut-il me faire ça il m’a trahi puis il changea du tout au tout peut-être aurait-il dû prendre le temps pour restaurer la confiance qu’il y avait entre deux mon amitié pour John est plus importante que tout le reste et je crois que je devrais porter tous mes efforts à la sauver le putsch Jobs ne pouvait supporter qu’on lui refuse quoi que ce soit il se rendit donc dans le bureau du PDG début mai 1985 pour lui demander un peu de temps histoire de lui montrer qu’il pouvait diriger l’équipe Macintosh il voulait leur prouver qu’il serait un manager efficace mes squelettes resta intraitable job se changea donc de tactique il réclame à la démission de son aîné je crois que tu t’es essoufflé John tu étais vraiment bon la première année et tout était miraculeux mais ce n’est plus le cas squelette qui était d’un naturel assez calme perdit patience et se mit à crier que Jobs avait été incapable de finaliser le système du Macintosh de sortir de nouveaux modèles ou de ramener des clients l’entrevue tourna l’aigre ce fut à celui qui crierait le plus fort chacun reprochant à l’autre d’être le plus mauvais dirigeant de la planète quand le jeune homme s’en alla en claquant la porte Lenny tourne le dos à la paroi vitrée de son bureau derrière laquelle le reste de l’équipe avait assisté à l’escarmouche et ne plus retenir ses larmes la crise pris fin le mardi 14 mai quand l’équipe Macintosh fit sa présentation trimestrielle à squelette et aux autres dirigeants d’Apple Jobs n’avait toujours pas abandonné le commandement et il était prêt à mordre quand il arriva dans la salle il commence à par se disputer avec scolaire quand il fut question de définir la mission première du département Jobs disait que c’était de vendre le plus de Macintosh possible squelette que c’était de défendre les intérêts de la compagnie dans sa globalité comme de coutume il y avait très peu de collaboration entre les équipes le Macintosh devait recevoir un nouveau lecteur de disquette qui était différent de celui développé dans le département Apple 2 le débat qui devait durer quelques minutes se prolongea pendant 1h entière job se décrivait ensuite les projets en cours un Mac plus puissant qui prendrait la place du Lisa Mornay et un logiciel appelé farceur qui permettrait au Macintosh de partager des fichiers sur un réseau mes squelettes a pris ce jour-là qu’ils auraient du retard il critiqua vertement les prévisions marketing de Murray reproché à Bob Belleville le chef du Service Développement de ne pas savoir tenir les délais et le management totalement erratique de jobs malgré cela le jeune homme termina son intervention par une doléance personnelle qu’on lui donne une chance de se rattraper ce que les refusa ce soir-là le capitaine emmena ses pirates dîner au Nina ce qu’a fait à Westside Jean-Louis Gasset était en ville pour préparer à la demande de squelette la reprise du département Macintosh le cofondateur d’Apple l’invita à passer la soirée avec deux Bob Belleville proposa de trinquer à tous ceux qui comprennent ce qu’est le monde selon Steve cette phrase le monde selon Steve avait été utilisé par d’autres d’une façon péjorative qui se moquait de son champ de distorsion de la réalité quand tout le monde fut parti belle ville monta avec jobs dans sa Mercedes et le pressa de lancer les hostilités contre squelette il fallait avoir sa peau job c’était manipulateur il pouvait en effet flatter charmé à loisir mais s’il n’était ni un grand stratège ni un dissimulateur il n’avait pas la patience de quitter les faveurs des gens Steve n’a jamais été un tacticien ce n’était ni dans ses gènes ni dans son âme affirme joyotte en outre il était bien trop arrogant pour s’abaisser à faire des rondes jambes qui que ce soit par exemple lorsqu’il avait demandé le soutien de deliocam il n’avait plus s’empêcher de lui dire qu’il aurait été un meilleur directeur des opérations que lui quelques mois plus tôt Apple avait obtenu le droit de vendre des Macintosh en Chine et Jobs avait été invité à signer le contrat au Grand Palais du peuple durant le weekend du memorrowland lorsqu’il en avait parlé à ce que les celui-ci avait répondu qu’il voulait y aller lui-même ce qui convenait parfaitement à Jobs il ferait donc son putsch pendant son absence la semaine précédant le même worlday il met beaucoup de gens dans la confidence préparant son attaque 7 jours en mai 1985 jeudi 23 mai lors de la réunion hebdomadaire avec ces lieutenants du département Macintosh job expliqua comment il comptait se débarrasser de squelettes il fit un tableau pour leur montrer la future réorganisation de la société il avertit aussi Jay oriott le directeur des ressources humaines qui lui répondit sans détour que son plan ne fonctionnerait pas ah oui t’avais parlé à divers administrateurs pour les convaincre de prendre la défense de jobs malheureusement il avait découvert que la grande majorité soutenait scolaire mais Jobs ne voulut rien entendre il révéla même son plan à Gacé durant une promenade sur le parking malgré le fait que le français était venu de Paris pour lui prendre sa place j’ai commis l’erreur de lui en parler confiance avec amertume des années plus tard le soir l’avocat conseil organiser un barbecue chez lui pour squelette Gacé avec leurs épouses respectives quand Gasser un format heisenstadt que Jobs faut monter un coup d’État il lui conseillait de prévenir l’intéressé j’ai entraîné John à l’écart à congasset je lui ai mis le doigt sur le sternum et lui dit si tu pars demain pour la Chine tu vas te retrouver éjecter d’Apple mon pote Steve va te voler ton fauteuil vendredi 24 mai squelette annula son voyage et décida de confondre Jobs lors de la réunion du comité de direction le vendredi matin job arrive en retard et découvrit que le siège qu’il occupait d’ordinaire à côté du PDG était pris il s’installa à l’autre bout de la table il était en costume woks spashford et avait l’air volontaire de celui qui s’apprêtait à monter au front squelette et tout pâle il annonça qu’il avait annulé son voyage pour résoudre un problème qui empoisonnait tout le monde j’ai appris que tu voulais me jeter dehors déclarative en regardant Jobs droit dans les yeux j’aimerais savoir si c’est vrai Jobs fut pris de cours mais il n’était pas du genre à faire marche arrière il pisse à les paupières d’un air mauvais Ivry à son regard dans celui du PDG je pense que tu es néfaste pour cette entreprise et que tu n’es pas la bonne personne pour la diriger tu devrais t’en aller tu n’as pas les compétences et tu ne les auras jamais il reprocha à nouveau à scolaire de ne rien comprendre aux ordinateurs il ajoute à dans un accès d’égocentrisme je t’ai fait venir pour que tu m’aides à grandir mais tu n’as rien fait pour moi devant une assemblée statufiée ce que les perdit sans sang-froid sous l’effet de la colère il se mit à bégayer comme lorsqu’il était enfant je ne peux plus confiance en toi et c’est rédhibitoire pour moi quand job ça sera aux commandes il serait meilleur que lui le PDG le prix homo il demande à un vote immédiat il a eu une idée de génie reconnue plus tard Jobs il a profité du fait qu’on était devant le comité de direction c’est moi ou Steve votez messieurs il a présenté la chose de telle façon que celui qui votait pour moi passer pour un crétin fini brusquement l’assemblée muette jusque-là Sagittaire des lieux comme fut le premier à s’exprimer il commença par dire qu’il aimait beaucoup Jobs il voulait qu’il continue à participer à l’essor de la société mais déclara malgré le regard assassin du jeune homme qu’il respectait ce que l’est et qu’il votait pour qu’il continue à diriger Apple Eisen statt regarde à Jobs bien en face est un à peu près le même discours Régis McKenna qui siégé en consultant extérieur s’adresse à directement à Jobs et lui répéta ce qui lui avait déjà dit tu n’es pas prêt à diriger cette société tous les autres votaires pour scolaire pour Bill Campbell le choix fut cornélien il aimait réellement beaucoup de Jobs et n’apprécier guerre l’ancien président de Pepsi Cola sa voix tremblota quand il dit au jeune homme toute son affection même si l’opté pour squelette il exhorta les deux hommes à trouver un accord et a donné un rôle à job au sein de la société on ne peut pas laisser partir Steve job c’était intérêt maintenant les choses sont claires et ils sont là en claquant la porte personne ne bougea de son siège il retourna dans son bureau rassembla son ancienne garde de fidèle et pleura il devait quitter Apple au moment où il sortait de la pièce d’habit Coleman le retard tout le monde le fit à ce soir en lui disant de ne rien précipiter il avait le weekend pour réfléchir peut-être y avait-il un moyen de ne pas faire exploser la société squelette est abattu par sa victoire comme un guerrier blessé il alla se réfugier dans le bureau de Eisen stade et lui demanda de l’emmener faire un tour je ne sais pas comment je vais surmonter ça cela Manta t-il une fois à bord de la Porsche de l’avocat voyant l’air perplexe Dyson statt il précisa je crois que je vais donner ma démission tu ne peux pas faire ça Apple volerait en morceaux je jette l’éponge je ne crois pas être l’homme qu’il faut pour la société tu veux bien appeler le conseil d’administration pour les prévenir entendu mais je crois que tu dramatise trop tu dois lui tenir tête puis il le raccompagna chez lui Lisi la femme de squelette s’étonna de le voir rentrer si tôt du bureau j’ai échoué lui annonça-t-il Lizzie était une femme impulsive qui n’avait jamais porté job dans son cœur elle détestait voir son mari lui courir après en apprenant ce qui s’était produit elle sauta dans sa voiture et font ça chez Apple on lui a pris que Job c’était parti au Gold of elle s’y rendit au pas de charge et le coincé sur le parking au moment où il sortait du restaurant avec débit Coleman et quelques fidèles Steve je peux te parler job se reste à bouche pé as-tu la moindre idée de la chance que tu as eu de connaître quelqu’un d’aussi bien que John est le dévisagea avec des filles Jobs détourna les yeux regarde-moi quand je te parle mais quand Jobs le fit en lui retournant ce regard intense tant qu’il avait le secret elle bâtit en retraite c’est bon j’en ai assez vu quand je regarde les yeux de quelqu’un je vois une âme mais chez toi tout ce que je vois c’est un puissant fond un trou noir le vide de la mort puis elle tourna les talons et le laisse à sur place samedi 25 mai Mike Murray passe à chez Jobs à son ancienda de Woodside pour prendre des nouvelles il fallait qu’il accepte de quitter la direction de l’équipe Mac et de lancer l’Apple Labs Jobs semble à presque convaincu mais d’abord il voulait faire la paix avec squelette il appela donc le PDG tout miel pouvait-il se voir dans l’après-midi il ferait une promenade dans les collines derrière l’université de Stanford comme au bon vieux temps peut-être trouverait-il le moyen de dénouer tout ça Jobs ignorait que squelette avec une intention la veille de démissionner mais cela n’avait plus d’importance il avait changé d’avis durant la nuit il restait et malgré l’altercation de la veille il voulait toujours avoir l’estime de jobs il accepta donc le rendez-vous le lendemain après-midi jobs sont j’ai peut-être à une réconciliation mais cela ne se vit pas au choix du film qu’il avait décidé de voir la veille avec Murray Patton l’Odyssée épique d’un général qui refuse de se rendre mais il avait prêté la cassette vidéo à son père qui pendant la guerre avait transporté les troupes du général alors Jobs retourna jusqu’au lotissement de son enfance récupérer la cassette ses parents étaient absents et n’avaient pas la clé il fit le tour de la maison avec Murray à la recherche d’une porte d’une fenêtre ouverte mais en vain le vidéo club n’avait pas le film alors il sera bâtir sur un autre titre presque autant de circonstances trahison conjugale dimanche 26 mai comme prévu jump et squelette se retrouvèrent l’après-midi sur le campus de Stanford et marcheur plusieurs heures au milieu des collines et des prés ou galoper des chevaux job se plaida encore sa cause il fallait lui donner un poste décisionnel à Apple scolaire resta inflexible cela ne fonctionnera pas répéter-il il le supplia d’accepter ce poste de conception de produits du futur et de créer l’Apple Labs mais Jobs refusa il ne voulait pas être une potiche ni en totalement la réalité avec un aplomb inconsable pour quelqu’un d’autre que Jobs il contre-attaqua en suggérant un squelette d’abandonner le navire et de lui donner la barre tu pourrais être président d’honneur et je serai le PDG qu’en penses-tu ce que les fut saisis job j’y croyait donc encore Steve cela n’a aucun sens c’est absurde Jobs proposa alors un partage des responsabilités est-ce que les s’occuperait de la partie financière et commerciale et lui du développement des produits le conseil d’administration avait non seulement confirmé ce que les dans ses fonctions mais lui avait demandé de faire marcher Jobs au pas une seule personne doit diriger la boîte et j’ai la confiance du Conseil pas toi à la fin les deux hommes se serrent la main et Jobs accepta de prendre en considération ce poste de visionnaire du futur sur le chemin du retour job se s’arrêta chez Marcola il n’était pas chez lui alors il lui laissait un message le convient à venir dîner le lendemain soir il comptait inviter aussi sa garde pretorienne il espérait convaincre markoula que c’était de la folie de laisser les reines à squelette lundi 27 mai le moment your day c’était une belle journée chaude et ensoleillée le noyau dur de l’équipe Mac débit Coleman McMurray Suzan Bob Belleville arriva 1h plutôt à l’Hacienda pour préparer la stratégie il s’installèrent tous dans le patio débit était de la vie de Murray il devait accepter l’offre d’être le visionnaire d’Apple et lancer l’Apple lapse de tous ces fidèles débicolman était la plus réaliste dans le nouvel organigramme ce que les l’avait promu directrice du département production parce qu’il savait qu’elle était loyale en verre Apple et pas uniquement envers Jobs les autres étaient un peu plus dans les nuages il voulait demander à Marcela de valider un nouvel organigramme qui plaçait Jobs à la tête d’Apple sinon à la direction générale du département recherche et développement lorsque Marcola fut là il accepte à d’écouter leur revendication à une condition Jobs devait se taire je voulais entendre l’opinion de l’équipe et non pas voir Steve les pousser à la mutinerie comme le temps se rafraîchissait il rentrait dans la maison à peine meublé et tout le monde pris place devant la cheminée le cuisinier préparait une pizza végétarienne au blé complet qui fut servi sur la table de jeu marcusa préfère appliquer des cerises que Jobs gardaient dans un cageot l’ancien PDG d’Apple empêcha la conversation de dévier en un feu nourri de diatribe et se concentra sur les problèmes de management pourquoi le farceur n’était-il toujours pas prêt pourquoi l’équipe pack avait-elle du mal à apporter les modifications qu’on leur demandait quand tout le monde se fut expliqué marcoula donna à son point de vue je leur ai dit que je n’étais pas d’accord avec la restructuration de Steve et que les jeux étaient faits squelette était le patron il s’était foutrages il voulait lancer une fronde générale mais c’était comme ça il devait s’y faire pendant ce temps ce que les chercher conseil aussi de son côté devait-il céder aux demandes de jobs tout le monde tombait des nues comment pouvait-il ne serait-ce qu’il pensait le simple fait de se poser la question le rendait pitoyable et trahissait encore toute l’affection qu’il avait pour le jeune homme tu as notre soutien lui répéter un administrateur influent mais nous voulons que tu es une poigne de fer on ne veut plus voir Jobs au moindre poste décisionnel mardi 28 mai les épaules redressés par les coups d’éperons de ces supporters le torse gonflé de colère depuis que Marcola lui avait appris que Jobs avait essayé de leur allier à sa cause la veille au soir est-ce que les débarqua dans le bureau de jobs pour la curé c’était fini job se devait prendre la porte puis s’il se rendit chez Marcola pour lui soumettre le nouvel organigramme Marco la posa une foule de question et finalement donna sa bénédiction lorsque scolaire rentrera au bureau il appela un tous les autres membres du conseil d’administration pour s’assurer qu’il avait toujours leur soutien oui il l’avait à ce moment-là il appela jobs pour être sûr qu’il s’était bien fait comprendre le Conseil avait validé sa réorganisation des services qui aurait lieu cette semaine Gacé assurerait la direction de sa chère équipe de pirate ainsi que celle des autres produits Apple il n’y avait plus de place pour lui ce que les se montera néanmoins magnanime il lui proposa d’être président d’honneur et de rester le visionnaire maison mais s’il n’aurait plus aucune responsabilité décisionnelle on ne lui parlait même plus de fonder l’Apple lapse c’était la fin il n’y avait plus de recours possible plus moyen de déformer la réalité ils font du temps l’armée à place ses amis Bill Timbaud McMurray et les autres meurait été en communication avec sa femme parti à l’étranger quand la standardiste interrompu la conversation pour annoncer un appel urgent j’espère que c’est vraiment le cas l’achat épouse à la standardiste ça l’est répondit Jobs quand Jobs humeur est en ligne il pleurait c’est fini et il raccrocha Murray craignant que Jobs ne fasse une bêtise rappela aussitôt pas de réponse il fila à l’Hacienda de Woodside il frappa à la porte toujours pas de réponse il fit le tour de la maison grimpe à l’escalier et regarde à la fenêtre de la chambre job s’était allongé sur le lit dans sa chambre spartiate il laissa entrer muret et les deux hommes parlèrent jusqu’à l’aube mercredi 29 mai Jobs trouve enfin une cassette Patton il la regarda le mercredi soir mais muret lui dit qu’il devait sauter de la tête l’idée de repartir au combat il lui conseilla de venir à l’assemblée du vendredi ou squelette devait présenter la nouvelle organisation des services il n’avait d’autre choix que de jouer le bon petit soldat le temps du général renégat était révolu l’effet boule de neige Jobs se faufila au fond de la salle au moment où squelette est présentée aux troupes la nouvelle chaîne de commandement il y a eu plusieurs regards en coin dans sa direction mais peu de gens le saluèrent et aucun ne lui montra le moindre signe d’affection Jobs observé fixement le PDG un regard chargé de méprise se souvient encore scolaire intense comme des rayons X qui vous transperçaient jusqu’aux os qui allait fouillée ce qu’il y avait de plus intime et de plus fragile en vous un instant squelette oubliant le regard assassin de jobs au dernier rang sont déjà autant de leur amitié d’antan quand l’année passée il s’était rendu ensemble à Cambridge dans le Massachusetts pour rencontrer edwardwint le héros de jobs l’homme qui avait inventé le Polaroid et qui avait été chassé de sa propre entreprise comme un malpropre cette idée révoltait Jobs tout ça parce qu’il a perdu quelques millions de dollars ils lui ont volé sa société et maintenant c’était au tour de squelette spolier jobs ce que les poursuivi sa présentation ignorant toujours job avec superbe au moment de dévoiler le nouvel organigramme il présenta Jean-Louis Gacé c’était le nouveau directeur des départements Macintosh et Apple 2 réunis sur le diagramme une petite case était étiquetée président mais aucune ligne ne la reliée au reste du schéma ni à squelette n’y a personne d’autre le PDG annonça rapidement que à ce poste Jobs serait le visionnaire planétaire mais il continua de faire comme si Jobs n’était pas dans la salle il y a eu quelques applaudissements gênés heartfeld apprenant la nouvelle fit un saut au siège d’Apple ce qui lui arrivait très rarement depuis qu’il avait démissionné il voulait soutenir ce qui restait de la dream team comment le conseil d’administration pouvait-il chasser Steve lui qui était là mais le corps de la société même s’il était parfois difficile à vivre c’était inconcevable quelques gars de l’équipe Apple 2 qui n’avait pas apprécié l’attitude méprisante de jobs alors égard se réjouissait de son départ quelques autres se féliciter de se remuage quel est leur offrir des opportunités d’avancement mais la plupart des employés d’Apple étaient tristes et inquiets pour l’avenir Hertzfeld espéra que Jobs allait fonder la pollase et il se surpris à rêver de revenir travailler avec son ancien patron mais cela n’arriva pas job the resta cloître chez lui les jours suivants volaient baisser le téléphone sur répondeur ne voyant que sa fiancée Tina Reds pendant des heures il écoutait ses enregistrements pirates de Bob Dylan en particulier de Time 16 mois plus tôt il avait lu le second couplet lorsqu’il avait dévoilé le Macintosh aux actionnaires le texte finissait par cette note espoir que de loose now une équipe de sauvetage débarqua le dimanche soir mené par handy hartfell des billettinson jobs mit un temps fou à répondre à leurs tambourinement à la porte il les conduisit dans une pièce à côté de la cuisine où il y avait quelques meubles avec l’aide de Tina il servit le repas végétarien qu’il avait commandé alors que s’est-il passé demande à airsfeld c’était aussi moche que ça pire encore pire que tout ce que tu peux imaginer ce que elle avait poignardé dans le dos sans lui Apple était mort son rôle de président était une fonction de pure apparaît il était éjecté de son bureau à bain des droits et se retrouver dans un placard dans un petit bâtiment vide que tout surnommé saberia Sibérie hersfel chasse à la morosité en évoquant le bon vieux temps et tout le monde y alla de ses souvenirs Dylan avait sorti plutôt dans la semaine un nouvel album s’était empressé de l’acheter il installa sur la platine de la chaîne hi-fi de jobs la chanson la plus remarquable what the night comes falling from the sky quand la nuit tombe du ciel avec son message apocalyptique semblait approprié pour la soirée mais Jobs ne l’aimait pas elle sonnait disco et déclara que Dylan était sur la pente descendante depuis le pose à la tête de lecture sur la dernière chanson de l’album dark ice qui était un morceau purement acoustique ou Dylan jouait de la guitare et de l’harmonica la chanson était lente et mélancolique dans la veine du Grand Dylan d’antan mais Jobs la détesta aussi il n’est pas même envie d’écouter le reste du disque l’abattement de Jobs était compréhensible squelette avait été autrefois comme un père pour lui comme Marcola comme Arthur rock et cette semaine les trois l’avaient abandonné cela ravivait sa vieille blessure d’enfance explique à son ami avocat George Riley c’est abandon est au cœur de sa mythologie personnelle et c’est ce qui selon lui le définit aux yeux du monde quand il a été rejeté par ses figures paternelles c’est comme si on l’abandonnait une deuxième fois j’ai eu l’impression de recevoir un coup de poing dans le ventre j’étais sonné je n’arrivais plus à respirer me confiera plus tard jobs perdre le soutien d’Arthur rock fut particulièrement douloureux Arthur était un second père pour moi il m’avait pris sous son aile rock avait initié à l’opéra avec sa femme Tony il avait hébergé à San Francisco et à Aspen Jobs qui n’avait jamais été du genre à faire des cadeaux avait toujours un petit présent pour eux il leur avait rapporté un Walkman Sony à son retour du Japon je me souviens qu’un jour alors que nous traversions San Francisco en voiture je lui ai dit ce bâtiment de la banque of America est vraiment une horreur il m’avait répondu pas du tout c’est un chef-d’œuvre il m’avait alors fait un cours sur l’architecture et il avait raison évidemment des années plus tard les yeux de jobs se sont plissaient encore de larmes à se souvenir et il a préféré scolaire à moi cela m’a vraiment fichu par terre jamais je n’aurais cru qu’il m’abandonnerait le plus insupportable c’était que sa chair société était désormais aux mains d’un type qu’il considérait comme un incapable le Conseil a jugé que je n’étais pas apte à diriger Apple c’est leur droit le plus strict mais ils ont commis une grosse erreur ils auraient dû dissocier les deux problèmes que faire de moi et que faire de John il aurait dû le à la porte même s’il ne me pensais pas de taille à diriger l’entreprise même si la déception s’estompe pas sa colère contre squelette ne tarit jamais des amis communs tentèrent un rapprochement en vain un soir vers la fin de l’été 1985 bobmet calf qui avait coin inventé l’éternel quand il travaillait au Xerox Park invita les deux hommes pour prendre la crémaillère de sa nouvelle maison de Woodside ce fut un fiasco raconte-t-il John et Steve se tenait aux deux extrémités de la maison et ils ne se sont pas adressé la parole j’ai compris que la brouille était définitive Steve est peut-être un génie mais parfois c’est un vrai la situation en pirate en scolaire annonce à publiquement que Jobs n’avait plus aucune influence dans la société même s’il en avait le titre de président il n’y a pas de place pour Steve Jobs chez Apple que ce soit aujourd’hui ou demain et j’ignore ce qu’il va faire de sa vie il y a eu quelques ok de stupeur dans la salle peut-être qu’elle est en Europe l’aiderai à faire passer la pilule se disait Jobs en juin donc il se rendit à Paris où il donna une conférence à une Apple expo et fut invité à un dîner donné en l’honneur du vice-président George Bush puis il partit pour l’Italie avec Tina Reds et visite à la Toscane il acheta une bicyclette fille de longues promenades en solitaire à Florence il admira l’architecture de la ville et la qualité des matériaux de construction il lutte un coup de foudre pour les dalles au sol qui provenait de la carrière il Casone des environs de firenzola les dalles étaient d’un gris bleuté particulièrement apaisant à la fois élégant et chaleureux 20 ans plus tard il leur donnera que les soldes et Apple Store soit d’aller avec ses pierres la pole 2 venait tout juste d’être commercialisé en Russie alors job se rendit à Moscou où il retrouva Alison statt comme Washington tardait à signer l’autorisation d’exportation du Macintosh et de ses logiciels il prit rendez-vous avec Mac merwin l’attaché commercial de l’ambassade américaine pour faire accélérer le processus mais ruine expliqua qu’il y avait des règlements très strict concernant le partage de technologie avec les Soviétiques job c’était agacé à Paris le vice-président Bosch l’avait encouragé à vendre des ordinateurs en Russie pour lancer la Révolution par le bas pendant qu’il dînait avec merwin dans un restaurant géorgien Jobs continuent à sa diatribe comment vendre des micro-ordinateurs en russe pourrait-il violer une loi américaine alors que cela sert de façon si manifeste nos intérêts en leur mettant des Mac dans les mains ils vont pouvoir imprimer leur journaux dissident job se montrer à Moscou son côté passionné quand il se lança dans un panégyrique enflammé pour Trotski le grand révolutionnaire qui avait été assassiné par Staline à un moment l’agent du KGB qui leur avait été assigné demanda à Jobs de réduire sa ferveur nous préférons ne pas parler de Trotski explicative nos historiens ont étudié son cas et nous ne pensons plus que c’était un grand homme cela ne freine n’a pas jobs pour autant lorsqu’il donnèrent une conférence à l’Université de Moscou pour parler des ordinateurs Jobs recommença à faire l’éloge de Trotsky job avait de l’empathie pour tous les révolutionnaires du monde job c’est Eisenstadt assistèrent à la fête du 4 juillet à l’ambassade américaine dans sa lettre de remerciement adressé à l’ambassadeur Arthur Hartmann Eisenstadt annoncé que Jobs avait l’intention d’intensifier l’implantation d’Apple en Russie dans l’année et venir nous sommes très tentés de revenir à Moscou en septembre prochain pendant un moment de grâce il semble que les espoirs de squelette finiraient par se réaliser Jobs aller endosser son rôle de visionnaire planétaire de la compagnie mais la lumière fut de courte durée les événements de septembre ne furent pas ceux escomptés [Musique] [Applaudissements] chapitre 18 next Prométhée délivré les pirates abandonnent le navire au cours d’un déjeuner à Palo Alto donné par Donald Kennedy le président de l’université de Stanford job se retrouva ainsi à côté de Paul Berg prix Nobel de biochimie qui lui expliqua les progrès de la science en matière de génie génétique et de recombinaison de l’ADN Jobs adorait élargir le champ de ses connaissances en particulier quand son guide était une sommité à son retour d’Europe donc en août 1985 quand il commença à réfléchir à ce qu’il allait faire il voulut revoir le scientifique les deux hommes se retrouvèrent sur le campus de steinfood firent une longue promenade puis elle a l’air déjeuner dans un petit coffee shop Berg lui exposa les difficultés de l’expérimentation en laboratoire car il fallait des semaines pour mener un bouillon de culture à maturité et obtenir des résultats pourquoi ne faites-vous pas des simulations sur ordinateur non seulement cela vous permettrait de gagner du temps mais en plus tous les étudiants en biologie moléculaire du pays pourraient utiliser le logiciel de recombinaison génétique du Professeur Paul Berg burger replica que les ordinateurs avec ses puissances de calcul était trop cher pour les universités le visage de Steve Jobs c’est soudain illuminé raconte le savant il entrevoyait toutes les possibilités qui se feraient à lui il allait créer une nouvelle société il était jeune et riche et il tenait son nouveau grand projet Jobs c’était déjà intéressé au monde universitaire et avait tenté de savoir quelles étaient ses besoins spécifiques en matière d’ordinateur dès 1983 il s’était rendu au Département des sciences informatiques du Brand carlodge pour tenter de placer le Macintosh puis on lui avait répondu qu’il leur fallait une machine beaucoup plus puissante le rêve des chercheurs était d’avoir une station de travail à la fois performante et individuelle quand il était à la tête du département Macintosh Jobs avait initié un programme pour concevoir une telle machine baptiser le Big Mac la machine tournerait sous Unix mais serait équipé d’une interface Macintosh pour la convivialité après l’éviction de jobs à l’été 1985 son remplaçant Jean-Louis Gacé avait arrêté le projet Big Mac job avait alors reçu un appel de bridge page qui développait les composants du Big Mac il était effondré tous les employés mécontents chez Apple pressaient leur ancien patron de fonder une nouvelle société pour les sortir de ce bourbier le projet se précisa le weekend de la fête du travail quand Jobs annonça à bot tribal l’ancien chef du développement logiciel qu’ils sont j’ai à lancer une nouvelle entreprise pour construire un ordinateur très puissant mais qui resterait personnel il en rela également deux employés de l’équipe Mac qui désiraient mettre les voiles le développeur George Crown et Suzanne une responsable du service financier il restait un poste clé à pourvoir une personne susceptible de vendre la machine aux universités le candidat idéal était d’un Noël l’homme qui travaillait au bureau de vente Sony lorsque Jobs venait espionner les brochures job se l’avait débauché en 1980 et il avait monté une centrale d’achat dédiée aux établissements de l’enseignement supérieur pour leur fournir des Macintosh au prix de gros et deux lettres manquantes à son prénom n’était pas les seules particularités de Noël il avait les traits de Superman Laura charismatique d’un ancien de Princeton et la grâce d’un sportif il avait été un champion de natation à l’université malgré leur parcours différents job zelloun avait un grand point commun l’OM avait écrit une thèse sur Bob Dylan était un meneur d’homme de domaines ou job c’était un expert la centrale d’achat universitaire avait été une manne financière pour le Macintosh mais Louise s’était senti mis à l’écart quand après le départ de jobs bilkin Bolt avait révisé la stratégie marketing et réduit drastiquement les ventes direct aux universités le commercial comptait justement appeler job ce weekend là mais son ancien patron le devant ça les deux hommes se retrouvèrent à la sienda de jobs toujours aussi vide et se promener dans le parc en discutant du projet louer n’était très intéressé par cette nouvelle société mais n’était pas encore prêt à sauter le pas il devait se rendre à Austin avec un bol la semaine suivante il voulait avoir ces moments de réflexion louine donna sa réponse dès son retour job je pouvais compter sur lui la nouvelle tomba juste pour la réunion d’un conseil d’administration le 13 septembre bien que Jobs fut officiellement le président d’Apple il n’avait assisté à aucune séance depuis son éviction il appela squelette pour lui annoncer qu’il serait présent cette fois et qu’il voulait qu’on ajoute à l’ordre du jour le rapport du président il ne révéla pas la teneur de son intervention le PDG supposa qu’il s’agissait sans doute de critiquer la réorganisation de la société mais Jobs de leur fille part de son envie de créer une nouvelle société j’ai beaucoup réfléchi et je crois qu’il est temps pour moi de tourner la page je ne peux rester sans rien faire je n’ai que 30 ans c’est trop jeune pour la retraite puis il présenta son projet qu’on se voit un ordinateur pour le monde universitaire la société ne ferait donc aucune concurrence à la pomme il ne prendrait avec lui qu’une poignée d’employés n’ayant aucune fonction clé dans l’entreprise il proposait de démissionner de son poste de président mais espérer qu’Apple et lui travaillerait encore ensemble peut-être Apple voudrait-elle acheter les droits de distribution pour son produit ou lui vendre la licence du système d’exploitation du Mac Mike marcoulat ne mets pas l’idée que Jobs emmène avec lui des employés d’Apple pourquoi ne cherches-tu pas des gens ailleurs ne t’inquiète pas ce sont des gens qui ont des postes subalterne il ne te manqueront pas et de toute façon ils veulent partir le conseil se montra au départ bien disposé à l’égard de ce projet les administrateurs après s’être concerté en privé suggère qu’Apple prenne 10 % du capital dans la nouvelle entreprise de Jobs et qu’il reste président en horaire le soir job et ses 5 pirates se retrouvèrent à la sienda de Woodside pour dîner job s’était tenté d’accepter l’investissement d’Apple mais les autres le convaincu que c’était dangereux il fallait démissionner faire une coupure nette alors Jobs écrit une lettre officielle pour indiquer les noms des 5 personnes qu’elle est quitter Apple il signale la missive de son nom comme à son habitude écrit en minuscule et se rendit le lendemain matin à coup petit no pour la remettre en main propre à squelette avant la réunion de direction de 7h30 Steve ce ne sont pas des employés de second plan de toute façon ils s’en vont il donne leur dame ce matin à 9h du point de vue de Jobs le marché était parfaitement honnête les 5 membres qui quittaient le navire n’était ni des chefs départements ni des membres de la gare de rapprochée de squelette tout s’était senti laissé par le nouvel organigramme de la société mais du point de vue de squelette c’était des collaborateurs importants une pièce maîtresse pour le marché de l’éducation supérieure en outre il connaissait tout du Big Mac même si le projet était au fond d’un tiroir c’était toujours de l’information sensible propriété d’Apple mais le PDG fut de bonnes composition du moins au début il demande à même à Jobs de rester président d’honneur Jobs répondit qu’il allait y réfléchir mais quand ce que les arriva à la réunion de direction et qu’il annonça ces lieutenants les noms de ceux qui partaient ce fut un tolé général pour tous Jobs manquait à ses devoirs de président et se montrer malhonnête envers la société scolaire raconte que combo était le plus remonté de tous nous devons révéler à tout le monde qu’il n’est qu’un escroc pour que les gens cessent en fin de le considérer comme le messie qu’un bon reconnaît qu’il était furieux ce jour-là même s’il devint plus tard un ardent défenseur de jobs je lui en voulais surtout de nous prendre Louane louer n’était notre interface avec les universités il ne cessait de se plaindre répétant à quel point job c’était pénible à vivre et maintenant il s’en allait pour aller travailler avec lui qu’un bon était tellement en colère qu’il quitte à la Réunion pour appeler Louane chez lui sa femme répliqua qu’il était sous la douche j’attends annonça-t-il plusieurs minutes plus tard sa femme revint en ligne pour lui dire qu’il était toujours dans la salle de bain ce n’est pas grave j’attends quand il est enfin louer au téléphone qu’un bon lui demande à si c’était vrai qu’il quittait Apple Louis ne répondit oui et qu’un bon lui raccroche à au nez après le coup de colère de Cambo scolaire observa la réaction du conseil d’administration tous jugé que Jobs les avait trompé Arthur rock était particulièrement courouser même s’il avait pris le parti de squelette lors de la tentative de putsch du mémoire day il était parvenu à rétablir une relation père-fils avec Jobs la semaine précédente il avait invité Jobs et Tina Reds à dîner chez eux pour faire la connaissance de sa compagne il savait passer une soirée délicieuse dans leur maison de peut se faire à San Francisco à aucun moment le jeune homme n’avait parlé de son projet rox se sentait trahi il s’est présenté devant le conseil et nous a menti explique rock encore avec amertume il nous a dit qu’ils sont jette à lancer une nouvelle entreprise alors qu’elle était déjà créée il a dit qu’il allait emmener que des personnes d’importance secondaire alors qu’il nous volait 5 collaborateurs clés donc un beau temps de voir Street Arnaud se déclara choqué et courroucé par le comportement de jobs un autre administrateur fut cité anonymement je n’ai jamais vu un conseil aussi en colère de toute ma carrière Steve Jobs nous a tous dupé Jobs ayant quitté squelette sur une bonne impression penser que son départ n’allait pas faire de vagues mais en lisant les journaux il se devait de réagir il téléphona à son panel de journaliste et les invitations chez lui pour une conférence de presse privée le lendemain puis il appelle à Andrea Cunningham du cabinet Régis Makena qui était sa conseillère en communication je suis arrivé dans son ancienne date toujours aussi vide je l’ai trouvé avec ses 5 collègues entassés dans la cuisine pendant que les journalistes attendaient dehors sur la pelouse job the lui énuméra la liste des récriminations qu’il comptait développer indiquer cela va être catastrophique pour ton image Jobs qui marche arrière accepta de se limiter à leur donner une copie de sa lettre de démission et à ne faire que des commentaires très mesurés Jobs songe à envoyer par courrier sa lettre de démission mais sous une bande jugé ce module operandit trop méprisant il se rendit donc en voiture chez Marcola où il trouva l’avocat Conseil pendant un quart d’heure la discussion fut très tendue voyant la situation sans venimée suce une bande fait sortir Jobs de la maison avant qu’il ne tienne des propos qu’il pourrait regretter l’ancien co-fondateur de la pomme l’ESSA derrière lui sa lettre de démission qu’il avait rédigé sur son Macintosh et imprimé sur la nouvelle Lazer Rider 17 septembre 1985 chère Mike il est écrit dans la presse ce matin qu’Apple sans jamais d’émettre de mes fonctions de président j’ignore qui est à l’origine de cette information mais elle est non seulement mensongère mais injuste tu te souviens qu’à la dernière réunion du conseil d’administration jeudi j’ai annoncé mon intention de créer une nouvelle société j’ai proposé à cet effet ma démission le Conseil m’a au contraire demander de rester à ce poste et m’a laissé ce weekend pour réfléchir à sa proposition j’ai accepté de prendre ce temps de réflexion parce que vous aviez accueilli avec bienveillance mon projet en laissant même entendre qu’Apple était prêt à y investir de l’argent vendredi matin après avoir donné à John scolaire la liste de mes futurs collaborateurs il m’a confirmé la volonté d’Apple de soutenir ma nouvelle société et à présent la société affiche une attitude ostensiblement hostile envers moi et mon projet par conséquent je me vois dans l’obligation de poser son délai à démission comme tu le sais la récente réorganisation de la société m’a mise à l’écart sans responsabilité ni quelques pouvoirs décisionnels je n’ai que 30 ans et je veux poursuivre mon chemin et mon œuvre après tout ce que nous avons accompli ensemble j’aurais aimé que notre séparation soit plus amicale et plus digne bien sincèrement Stephen pick jobs quand un homme d’entretien va récupérer les affaires de jobs dans son bureau et découvrit une photo par terre on y voyait job c’est ce que les en grande conversation sourire radio lèvres il y avait une dédicace aux grandes idées aux grandes aventures et aux grandes amitiés John le cadre était en mille morceaux Jobs l’avait lancé contre le mur depuis ce jour skull et Jobs ne s’adressèrent plus jamais la parole l’action Apple atteignit un sommet plus 7 % lorsque les marchés à prirent la démission de jobs les investisseurs de la côte Est n’aimaient pas savoir des Californiens excentriques aux commandes d’une grande entreprise expliquant un analyse de boursier maintenant que vosniaque et jobs sont hors-jeu le marché est rassuré mais Nolan Busnel le fondateur d’Atari qui avait été 10 ans plus tôt le mentor de jobs déclara dans le temps M que le jeune visionnaire allait manquer cruellement à la société qui sera désormais la muse de cocotino Apple risque à présent de devenir aussi attrayant qu’une nouvelle recette de Pepsi après avoir tenté sans succès de trouver un accord avec Jobs ce que les le conseil d’administration décidèrent de le poursuivre en justice la plainte formulaire ainsi les charges manquante à ses obligations fiduciaires il est reproché à Steve pyjobs président honoraire du conseil d’administration de la société Apple garant du bien et des intérêts de la société petit à d’avoir comploté secrètement en vue de la constitution d’une entreprise rivale d’Apple petit B de vouloir au profit de la dite entreprise rivale utilisée illicitement les recherches qu’Apple à d’ores et déjà mené pour concevoir développer et commercialiser la nouvelle génération d’ordinateur petit C d’avoir débauché d’Apple des employés de premier rang à l’époque Jobs possédait 6 millions 500000 actions Apple soit 11 % du capital pour une valeur de plus de 100 million de dollars Jobs vendissait par en 5 mois il avait tout écoulé il ne garde à qu’une seule action pour avoir le droit d’assister aux assemblées générales si l’envie lui en prenait il était furieux et maintenant bien décidé même s’il ne voulait pas le reconnaître a lancé une société concurrente d’Apple viser le marché de l’éducation ou Apple était bien implanté raconte Johanna Hoffman qui travaille à une courte période pour la nouvelle société de jobs c’était de la pure vengeance de la mesquinerie manifeste il voulait leur rendre la monnaie de leur pièce Jobs bien entendu avec une toute autre explication je n’ai pas la moindre rancune déclarative dans newswick une fois encore il invite à sa brochette de journaliste chez lui et cette fois il n’avait pas indiqué pour lui rappeler de mesurer ses propos il réfuta qu’il avait débauché de façon illicite ces 5 collaborateurs ces gens m’ont appelé parce qu’il voulait quitter la société expliqua t-il au journaliste agglutiné dans son salon spartiate Apple ne sait plus traiter dignement les gens de valeur il accepte un reportage de newswick pour pouvoir présenter sa version des faits et les interviews qu’il donna à cette occasion furent édifiante mon point fort c’est de trouver des jantes talentueux et de les faire travailler ensemble il déclara qu’il aurait toujours une affection particulière pour son ancienne société je me souviendrai toujours d’Apple comme on se souvient d’un premier amour mais s’il montra les dents aussi quand quelqu’un vous traite voleur vous êtes bien obligé de vous défendre l’action en justice d’Apple était indigne disait-il et très triste cela prouvait que la pomme n’était plus une entreprise innovante et rebelle on a du mal à croire qu’une compagnie pesant 2 milliards de dollars ayant 4300 employés puissent avoir peur de 6 personnes en jeans pour contrer la communication de jobs se coller à plat vosniaque à la rescousse et l’invita à s’exprimer en public Voice n’était ni revanchard ni manipulateur mais d’une honnêteté implacable Steve peut se montrer dur et insultant explicatif dans le drame de la semaine il révéla que Jobs lui avait demandé de rejoindre sa nouvelle société ça aurait été une belle façon de discréditer la direction actuelle d’Apple mais il avait refusé d’entrer dans ce petit jeu dans le San Francisco chrono il raconta comment job avait interdit à for design de travailler sur sa télécommande universelle sous prétexte que cela faisait concurrence à la pomme je suis certain qu’il va nous sortir une superbe machine je lui souhaite tout le succès possible mais sur son intégrité je ne saurais me prononcer être seul à la barre la meilleure chose qui est plus arriver à Steve déclara Arthur rock c’est qu’on l’ai mis à la porte avec perte et fracas sa théorie partager par beaucoup de gens c’est que ce revers du sort l’avait rendu plus sage plus mature mais la réalité n’est pas aussi simple au sein de sa nouvelle société Jobs n’avait pas changé de comportement il montrait comme à son habitude le meilleur et le pire il n’y avait personne pour le réfréner cela se traduisit par une succession de flops monumentaux ce fut là la véritable leçon ce qui le préparera au fulgurant succès de l’acte 3 ce ne fut pas son limogeage à l’acte 1 mais ces échecs de l’acte 2 tout d’abord il s’aida sa passion du design le nom qu’il choisit pour sa société était plutôt simple et direct next pour le rendre plus remarquable job avait besoin d’un logo reconnaissable sur la terre entière alors il courtisa le Roi des rois en la matière Paul Wright à 71 ans le dessinateur originaire de Brooklyn avait déjà créé les logos les plus célèbres de la planète dans celui de Square IBM Westinghouse ABC et UPS il était sous contrat avec IBM et c’est supérieur dire à Rouen à juste titre que concevoir un logo pour une autre société d’ordinateur leur poser problème alors Jobs décroche à son téléphone et appeler le PDG d’IBM John hackers il était en déplacement mais Jobs insiste à tellement qu’on lui passera le vice-président Paul Rizzo après deux jours de travail au corps Rizzo compris que Jobs ne lâcherait pas le morceau alors il donne à son accord et se promener avec job pendant qu’il lui expliquait son projet l’ordinateur ressemblerait à un cube il aimait cette forme c’était simple et parfait rien décida donc que le logo aurait cette même forme élémentaire et qu’il serait incliné selon un angle de 28 degrés quand Jobs lui demanda combien d’options il lui présenterait run replica qui ne proposait pas de logo à la carte je résoudrai votre problème et vous me paierez vous aurez le choix d’utiliser ou non ce que je vous soumettrai mais il n’y aura pas plusieurs options et dans l’un ou l’autre cas il faudra payer le jeune patron apprécié ce genre d’attitude cela avait des résonances en lui alors il Misa sur rente la société paierait la somme faramineuse de 100000 dollars pour avoir une seule proposition de logo cette relation était très claire et saine m’explica jobsureté de l’artiste mais s’il était intraitable en affaires il était d’un abord rugueux un parfait Gripsou à l’extérieur mais un gros nounours à l’intérieur c’était l’une des grandes valeurs que l’ancien icône d’Apple cherchait chez l’homme la pureté de l’artiste 2 semaines plus tard seulement rien ne revenait à watside montrer à job sur son travail il dit nerf d’abord la dernière planche présenter le travail finalisé par son design son agencement des couleurs et son orientation ce logo est une étude des contrastes proclamait le livret avec cette inclinaison il induit un zeste de décontraction de convivialité de spontanéité comme un timbre de Noël facétieux et en même temps on y trouve l’autorité d’un tampon de la poste le mot next était écrit sur deux lignes pour remplir entièrement la face du cube et seul le E était en minuscule cette lettre mise en exergue expliquait encore le livret connait-elle l’éducation l’excellence e = MC2 il était toujours difficile de prévoir les réactions de jobs à une présentation il pouvait dire que c’était nul comme une idée de génie et on ne savait jamais à l’avance laquelle des deux options se serait mais avec un dessinateur de légende comme round il y avait plus de chance que Jobs santosiasme job regarde à fixement le logo releva les yeux vers Rouen et le serra dans ses bras Jobs n’avait qu’un petit bémol le jaune pour le E était un peu éteint il voulait un jaune plus brillant et plus traditionnel rien ne t’a pas du point sur la table je fais ça depuis 50 ans et je connais mon métier Jobs n’insiste pas la société avait non seulement un nouveau logo mais également un nouveau nom ce n’était plus next mais next tout le monde ne compris pas cette agitation pour un logo et encore moins la dépense de 100000 dollars mais pour Jobs c’était la véritable naissance du bébé next avait son identité une aura mondiale même si elle n’avait pas conçu le moindre produit comme marcula le lui avait enseigné on juge un livre à sa couverture et une grande entreprise devait imposer ses valeurs dès la première impression en plus le logo était vraiment réussi et sympathique en bonus rien d’acceptable de dessiner la carte de visite de jobs lui apporte à une version multicolore qui lui pue beaucoup jure cependant une appro discussion à propos de l’emplacement du point après le P de Stephen P Jobs Rand l’avait placé à droite du P comme il apparaîtrait en caractères d’imprimerie classique Jobs préféré que le point soit plus à gauche sous la boucle du P comme il est possible de le faire avec une typographie numérique ce fut beaucoup de palabre pour pas grand-chose se souvient sous une pierre mais cette fois Jobs l’emporta pour avoir des produits dignes du logo next Jobs avait besoin d’un grand designer industriel il envisagea plusieurs options mais aucune de l’impressionna autant que le bavarois qu’il avait trouvé pour Apple harkmouthlinger dont la société Franck design avec dorénavant pignon sur rue dans la Silicon Valley et qui grâce à Jobs avait un contrat en or avec la pomme convaincre IBM de laisser porter un travail pour next était en soins un petit miracle devenu réalité par l’effet du champ de distorsion de la réalité mais convaincre Apple de laisser east-linger travaillait pour next était du domaine de l’impossibilité quantique cela n’empêcha pas Jobs de tenter sa chance début novembre 1985 5 semaines après que Apple avait intenté une action justice job écrivitenstadt l’avocat qui avait déposé la plainte pour lui demander son autorisation j’ai parlé avec carte mouthlinger ce weekend et il m’a suggéré de t’écrire pour t’annoncer que j’aimerais travailler avec Franck design job City et sa demande par un curieux argument et Slinger était le seul à connaître à la fois les projets de Next et d’Apple comme next et les autres cabinets de design ignorent vos projets il y a toujours le risque que l’esthétique de nos produits se ressemblent par un pur effet du hasard c’est donc dans l’intérêt commun d’Apple et de Next que de se fier aux professionnels de hartmoud qui veillera à ce qu’il n’y ait pas de similitude à ce stade était sidéré par le Touquet de jobs sa réponse fut sans appel au nom d’Apple j’ai déjà dit que je redoutais que tu t’engages dans un domaine qui implique l’utilisation d’information confidentielle de notre société ta lettre ne lève en rien mais inquiétudes bien au contraire tu affirmes n’avoir aucune connaissance des projets d’Apple ce qui est une contre vérité patente le comble pour Eisenstadt c’était que Jobs l’année passée avait interdit à Franck design de travailler sur le design de la télécommande de vosniak si Jobs voulait travailler avec Slinger il allait donc devoir mettre un terme au conflit qui l’opposait à Apple et ce n’était pas la seule raison qui le motivait à parvenir à un cesser le feu par chance squelette aussi voulait la paix en janvier 1986 il trouvère un accord à l’amiable l’impliquant aucune contrepartie financière Apple abandonné ses poursuites et en échange next accepté un certain nombre de conditions ces produits seraient exclusivement destinés à l’enseignement supérieur vendu directement aux universités et ne serait pas lancé sur le marché avant mars 1987 Apple exigea également que l’ordinateur next ne soit pas compatible avec le système d’exploitation du Mac ce qui n’était pas forcément un choix heureux pour Apple après l’accord job se reprit sa cour auprès de east-linger jusqu’à ce que le designer décide de rompre son contrat qui le lie à Apple c’est ainsi que Frank design à la fin de l’année 1986 puis travailler avec next et Slinger comme power rang exigea d’avoir carte blanche parfois il fallait sortir la grosse artillerie avec Steve explique-t-il mais comment est linger était un artiste Jobs acceptait donc ce genre de caprice qu’il aurait refusé aux communs des mortels l’ordinateur devait avoir la forme d’un cube parfait avec des arêtes d’un pied de long et des angles de 90 degrés exactement Jobs et mes légumes ils avaient une aura solennelle tout en gardant l’aspect malicieux d’un jouet c’était la même approche que pour le Macintosh la fonction suivait la forme ce qui était l’exact inverse du dogme du Barros et autres adeptes du design fonctionnel les circuits imprimés qui se loger si facilement dans des boîtiers plats type carton à pizza durent être totalement repensé pour pouvoir tenir dans un petit cube plus problématique encore la perfection géométrique d’un cube était très difficile à réaliser en usine la plupart des pièces moulées avaient un angle légèrement plus ouvert pour qu’elle soit plus facile à démouler c’est le même principe que pour les moules à gâteau mais Slinger stipula avec le soutien entier de jobs que les angles devaient être précisément de 90 degrés pour assurer la pureté esthétique du cube alors chaque face du être fabriqué séparément à l’aide de moules Coutances 650 mille dollars pièces dans un atelier spécialisé de Chicago le perfectionnisme de jobs n’avait plus de limite lorsqu’il remarqua une fine ligne sur le pourtour du boîtier laissé par les moules un défaut mineur que tout autre fabricant d’ordinateur aurait jugé inévitable job se prie l’avion pour Chicago pour convaincre les ouvriers fondeurs qu’il pouvait faire mieux et qui leur fallait tout recommencer il était rarissime qu’un grand patron se déplace en personne pour s’adresser aux ouvriers note David carry l’un des designers Jobs fit acheter une sableuse de précision pour un coup de 150000 dollars pour effacer les lignes de jonction entre les faces il voulait que les caissons en magnésium soient pas en noir mat ce qui les rendait plus salissant car il dit d’imaginer également un boîtier élégant pour le moniteur une tâche compliquée par le fait que Jobs exigeait qu’il soit pourvu d’un système de rotation pour régler l’inclinaison de l’écran on voulait le raisonner explique à carreler dans Business Week Steve ça va coûter une fortune ou c’est impossible sa réponse était invariablement tu es un petit joueur il avait l’art de vous faire passer pour un poltron alors Kelly et son équipe restèrent des nuits à plancher pour concrétiser les lubies du patron devant un candidat lors d’un simple entretien pour un poste dans le service marketing Jobs d’un geste théâtral avait retiré un drap noir pour qu’il admire le support aux formes arrondies avec dessus un parpaing pour représenter le moniteur sous le regard interdit du candidat job avait montré avec fierté le mécanisme pivotant en lui disant que le brevet était à son nom de tout temps job avait veillé à ce que les parties invisibles soient aussi belles factures que la façade en hommage à son père qui soignait l’arrière de ses commodes dans ce domaine aussi il poussa le perfectionnisme trop loin il voulut que les vis à l’intérieur de la machine soit recouverte d’un plaquage doré il exigea également que l’intérieur de la caisse reçoivent la même finition mate que l’extérieur même si uniquement les réparateurs le verrai tu ne seras qui écrivait à l’époque dans square décrit assez bien l’hyperactivité de jobs pendant les réunions dire que Jobs siégeait au comité de direction induirait le lecteur en erreur en réalité Jobs ne demeurait jamais assis bien longtemps dans un siège il ne tenait pas en place il s’agenouillait dans son fauteuil puis la seconde suivante s’y attendait de tout son long puis s’il se levait d’un bon foncé au tableau gribouiller un schéma il était plein de tiques aussi ils se rongeaient les ongles jusqu’au sang et scruter de son regard foudroyant qui compte prenait la parole ses mains curieusement jaunâtres étaient toujours en train de papillonner mais c’est son manque de d’actes qui marqua le plus ne sera ce n’était pas une simple incapacité à contenir ses émotions c’était plutôt un procédé une volonté un besoin pervers du millier les gens de les mettre plus bas que terre pour leur montrer à quel point il leur était supérieur lorsque d’un an de Louane lui tendait un organigramme par exemple job se roulait des yeux en disant c’est de la merde mais son comportement pouvait changer du tout au tout comme du temps où il était à Apple un gars du service financier débarquait en réunion et Jobs le couvrit des Loges c’est vraiment du bon travail du très bon travail alors que la veille il lui avait dit c’est nul à chier l’un des 10 premiers employés de Next fut un décorateur dans la tâche était de relooker les premiers locaux de la compagnie à Palo Alto même si Jobs louer un immeuble tout neuf et joliment agencé il le dépouille à complètement pour tout refaire les murs furent remplacés par des parois vitrées les moquettes par duplancher les mêmes grands travaux furent lancé quand next emménagea dans des bureaux plus vastes à Redbone en 1989 le bâtiment était flambant neuf mais le patron voulut retirer les ascenseurs du rez-de-chaussée pour que le hall soit plus majestueux au centre de l’espace il demande à INP de concevoir un grand escalier la construction était si aérienne qu’elle semblait flotter dans l’air le responsable du chantier assura que c’était impossible à construire mais Jobs insista et la prouesse fut réalisée c’est ce même escalier que Jobs fera installer dans la plupart des Apple Store l’ordinateur durant les premiers mois de Next job c’est download sillonnaire le pays souvent accompagné d’autres collègues pour demander aux universitaires ce que serait pour eux la machine idéale à Harvard il dîner avec michka-port le président de lotus voyant qu’apport est allé une bonne épaisseur de beurre sur son pain Jobs lui lança tu as entendu parler du cholestérol on va faire un marché toi et moi tu ne fais aucun commentaire déplacé sur mon régime alimentaire et moi je ne dis rien sur ton comportement c’était lancé sur le ton de la plaisanterie et Lotus accepta de développer un tableur pour next mais qu’apport dira plus tard de jobs des relations humaines ce n’était pas son fort le patron de Next voulait un ensemble séduisant de logiciels livré avec l’ordinateur Michael conçue donc un dictionnaire numérique un jour en achetant une nouvelle édition des œuvres de Shakespeare il découvre qu’un de ses amis aux Axford univers série presse avait participé à la saisie informatique des ouvrages cela voulait dire que quelque part il y avait une bande magnétique contenant les œuvres complètes s’il pouvait mettre la main dessus il pourrait l’intégrer dans la mémoire du next j’ai soumis cette idée à Steve et il a dit que ce serait magnifique alors nous sommes partis tous les deux pour l’Angleterre par une belle journée de printemps de l’année 1986 il pénétrer dans le grand bâtiment de la maison d’édition au cœur d’Oxford et Jobs offrit 2000 dollars + 74 cents par ordinateur vendu en échange des droits de l’édition numérique de Shakespeare ce sera tout bénef pour vous vous allez être des précurseurs c’est une première mondiale il donnèrent un accord de principe et partir boire une bière et jouer aux fléchettes dans le pub au coin de la rue jadis ses habitudes lorsque le Next sera lancé il sera livré également avec un dictionnaire des synonymes et des citations faisant de cette machine une pionnière dans le domaine du livre électronique au lieu d’utiliser des puces déjà existantes pour le Next Jobs demanda à ses ingénieurs dans concevoir des original qui puisse intégrer diverses fonctions la tâche était déjà compliquée mais Jobs amphit un casse-tête insoluble à cause de toutes les modifications qui ne cessaient d’ajouter au projet initial au bout d’un an il devint évident qu’ils allaient avoir beaucoup de retard Jobs voulait aussi avoir une usine entière robotisée à l’égale de celle qu’il avait fait construire pour le Macintosh les problèmes rencontrés la première fois n’avait pas réfréné ses ardeurs il reproduisit les mêmes erreurs à une échelle plus grande machine et robots furent pain et repeint au fil des ajustements esthétiques du patron comme dans l’usine Macintosh les murs étaient d’un blanc immaculé on se serait cru dans un musée et il commanda pour 20000 dollars de fauteuil et d’escalier de designer comme pour le siège social il voulait également que la chaîne d’assemblage longue de 50 mètres fabriquent les circuits imprimés de droite à gauche pour que les visiteurs puissent suivre plus facilement le processus de fabrication les cartes vides devaient être insérées dans les machines à un bout et sortir avec tous leurs composants et leurs connexions 20 minutes plus tard sans la moindre intervention humaine à l’autre extrémité de la chaîne l’usine fonctionnait suivant le principe japonais du Campbell ou chaque machine d’accomplisser le sa tâche que si la précédente avait terminé la sienne Jobs n’avait pas changé non plus sa façon de diriger ses employés Steve user du charme ou de l’humiliation publique et la plupart du temps c’était très efficace raconte très belle mais parfois c’était totalement contre-productif comme le prouve la réaction de David pollsen un concepteur qui travaillait 90 heures par semaine depuis 10 mois next Steve un vendredi après-midi a débarqué en disant qu’on se tournait les pouces et j’ai démissionné sur le champ quand le Business Week lui demande à pourquoi il était aussi dur avec ses employés Jobs soutain que c’était salutaire pour la société j’ai le devoir de veiller à la qualité de mes produits certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on exige l’excellence mais si tu ne sais pas seulement du bâton il y avait la carotte aussi des voyages des stages et des maîtres d’aïkido des séminaires sur la côte il avait gardé cet esprit pirate quand Apple après le départ de Jobs avait j’ai charité l’agence de publicité qui avait réalisé 1984 et l’annonce dans les journaux disant bienvenue IBM sérieusement le patron de Next publié à une pleine page dans le Wall Street Journal déclarant félicitations childay sérieusement parce qu’il y a une vie après Apple mais le chant de distorsion de la réalité demeura la grande constante chez Apple comme chez NeXT il fonctionne à pleine puissance durant le premier séminaire de la société organisé après Beach à la fin de l’année 1985 lorsque Jobs annonça à son équipe que le Next serait prêt dans 18 mois il était évident que c’était une date impossible à tenir mais si le rapproint un ingénieur qui ose à dire qu’il serait plus réaliste de tabler sur une sortie en 1988 le monde ne va pas nous attendre en 1988 la technologie des fenêtres sera déjà dépassé et tout le travail qu’on aura fourni sera bon à mettre à la poubelle John Hoffman l’ancienne de l’équipe Macintosh était l’une des rares à pouvoir tenir tête à jobs lors de leur troisième séminaire à son nom en septembre 1986 tout le planning avait volé en éclat et la société a les droits dans le mur d à la rescousse à la fin de l’année 1986 Jobs envoyer une brochure à tous les cabinets d’investissement en offrant 10 % des parts de Next pour 3 millions de dollars implicitement cela signifiait que la société valait 30 millions de dollars un chiffre que Jobs avait sorti de son chapeau moins de 7 millions avait été investi dans la société pour l’instant et next n’avait rien à montrer si ce n’était des bureaux high-tech et un joli logo la société n’avait ni revenu ni produit pas même une ébauche de projet alors comme il fallait s’y attendre tout le monde Botta en touche un cowboy téméraire toutefois fut intéressée pour 2 milliards 400000 dollars tombant en novembre 1986 sur un reportage de la chaîne PBS intitulé des entrepreneurs il y avait un sujet sur Jobs et next dans l’instant ils se sentit des affinités avec ce jeune patron et sa bande de pirate je finissais toutes les phrases qu’il commençaient cela rappelait curieusement ce que disait ce que les autres fois contact à Jobs le lendemain de la diffusion et proposa si vous avez besoin d’un investisseur appelez-moi job avec cruellement besoin d’un coup de main mais pour faire bonne mesure il attendit une semaine avant de le rappeler envoyer un de ses analystes pour évaluer next mais Jobs veillant à traiter uniquement avec perte l’un de ses grands regrets confiera plus tard ce fut de n’avoir pas acheté Microsoft du moins une bonne partie quand le jeune Burgate était venu le trouver à Dallas en 1979 lorsqu’il aplat Jobs Microsoft venait être côté en bourse pour une valeur de 1 milliard de dollars tu avais raté une occasion de gagner beaucoup d’argent et de vivre une belle aventure il était donc impatient d’effacer cette erreur Jobs fit une offre trois fois plus cher que ce qu’il avait proposé discrètement au cabinet d’affaires quelques mois plus tôt pour 20 millions de dollars aurait 16 % des parts de la société lorsque Jobs aurait remis 5 millions dans les caisses cela signifiait que next valait 125 millions mais l’argent n’était pas le souci premier de perdre après un entretien avec Jobs il se déclara par temps je choisis les Jockeys et les jockeys choisissent les chevaux qu’il monte je parie sur vous les gars à vous de gagner la course maintenant heart of yanex bien plus que 20 millions de dollars il était un partenaire enthousiaste et jovial quelqu’un qui apporterait de la crédibilité à la société dans la cour des grands en termes de start-up next est la société la plus fiable que j’ai vu ses 25 dernières années confia-t-il au New York Times nous connaissons des pointures dans le monde de l’informatique mais Steve Jobs et sa bande les battent à plates couture avait également ses entrées dans certains cercles mondain il complétait Jobs à merveille il emmena le patron de Next à une soirée de gala San Francisco que Gordon et Anne Getty donnait en l’honneur du roi Juan Carlos d’Espagne quand le roi demanda à perte quelle personne il devait rencontrer immédiatement jobs rapidement perdre les vitres engagés une discussion enflammée Jobs avec sa pétulence coutumière parler au monarque de la prochaine génération d’ordinateur à la fin le roi écrivit quelque chose sur un bout de papier qu’il donne à Jobs alors comment ça s’est passé sans qui pirate je lui ai vendu un ex cette anecdote et nombre d’autres furent partie de la biographie romancée que peintre racontait à qui voulait l’entendre à une réunion du nation presque club à Washington il décrivit ainsi la vie de jobs pour autant un tissu de mensonges aussi large que son statson il était si pauvre qui n’a pas pu aller à l’université il travaillait dans son garage la nuit jouant avec ses puces d’ordinateur qui était sa grande passion son père un personnage qu’on dirait sorti tout droit d’une peinture de Norman Rockwell descendit un jour et lui dit Steve soit tu construis quelque chose que je peux vendre soit tu te trouves un travail deux mois plus tard dans une caisse en bois que son père lui avait bricolé il montait son premier Apple et ce jeune homme qui n’avait jamais fait d’études supérieures à changer la face du monde une seule phrase est vraie celle qui concerne Paul Jobs il ressemblait effectivement à un personnage de Norman Rockwell et peut-être aussi la dernière celle où il dit que Jobs avait changé le monde sans doute croyait-il à ce qu’il racontait comme squelette il se trouvait des points communs avec le jeune homme Steve est comme moi dira-t-il un Dave dramek du Washington Post nous sommes deux animaux bizarres des frères dames et next the Getz n’était pas l’âme sœur de Jobs loin sans fallait job se laver convaincu de développer des applications pour le Macintosh et cela s’était révélé une opération juteuse pour Microsoft et gate s’était insensible à son champ de distorsion de la réalité il refusa donc d’écrire des logiciels pour la plateforme next le patron de Seattle descendit régulièrement en Californie pour suivre l’évolution du projet mais chaque fois il n’était guère convaincu le Macintosh était réellement unique mais je ne vois pas ce que le Next propose de nouveau déclaratifs dans fortune de Titans qui ne pouvait se montrer allégeance la rivalité était trop forte lorsque Gates visita le siège de Next pour la première fois à Palo Alto elle était 1987 job sous le fit attendre une demi-heure dans le hall alors que Gates par les par voie vitrée voyez bien que son hôte n’était pas occupé et bavarder tranquillement avec ses collaborateurs j’ai eu droit à un jus de carottes au Douala la marque la plus chère du marché en attendant que Steve daigne se soucier de mon sort je n’ai jamais vu des bureaux aussi luxueux l’argument de vente de Job c’était simple au dire de Gates on a fait le Mac ensemble et ça a bien marché pour Microsoft non alors maintenant faisons celui-ci ensemble et ce sera encore tout béneuf mais Gates se montra brutal avec Jobs comme ce dernier pouvait l’être avec les autres cette machine est merdique le disque optique est trop lent et le caisson est 1000 fois trop cher ce projet ne tient pas la route ce fut le même laïus lors de chaque visite du patron de Seattle il ne voulait pas consacrer du temps et de l’argent pour développer des applications sur le Next écrire des logiciels pour cette machine grotesque pas même en rêve la chatte il danse lorsqu’il se croisèrent à une conférence Jobs s’emporta reprochant à Gates de refuser de travailler pour next quand tu auras un marché pour refourguer ta Kaamelott on en reparlera réplique à Gates job se sont porta c’était à celui qui crierait le plus fort il se disputait comme des chiffonniers devant tout le monde raconte à DEL Goldberg ingénieur au Xerox Park qui avait assisté à l’altercation Jobs Hurley que le Next serait l’ordinateur de la nouvelle génération Gates comme souvent quand Jobs s’énerve trop devenait d’un calme glacial il se contenta de secouer la tête et de s’en aller derrière leur rivalité personnelle il y avait une différence fondamentale de point de vue job se croyait à l’intégration pyramidale matérielle logiciel qui imposait de construire des machines incompatibles avec les autres Gates au contraire et c’était la voix la plus rentable croyait en amont horizontal ou les ordinateurs des différents fabricants seraient tous compatibles tous tournant sur le même système d’exploitation le Windows de Microsoft et pourrais-tu utiliser n’importe quelle application tel que Excel ou heure de Microsoft encore l’ordinateur de Steve Jobs est proposé avec le label certifié incompatible rayé gate dans le Washington Post il n’accepte aucun logiciel existant c’est vraiment un ordinateur super chouette si j’avais voulu faire une machine d’autiste je ne m’y serais pas pris autrement lors d’un colloque à Cambridge dans le Massachusetts en 1989 job the gates monther tour à tour à la tribune le rapproche différente et rivale fut manifeste l’ancien patron d’Apple expliqua qu’il y a une avancée technologique en informatique tous les deux ou trois ans Macintosh était révolutionnaire par son interface graphique aujourd’hui le Next a porté une nouvelle révolution avec son programme orienté objet associé à une station de travail puissante équipée d’un disque optique dernier cri aucun grand développeur de logiciel ne veut rater ce rendez-vous avec l’Histoire seul Microsoft tergiverse quand Gates monta sur scène il évoqua à nouveau le credo de jobs la verticalité une approche qu’il jugeait vouée à l’échec comme Apple avait perdu face à Windows qui avait imposé son standard le marché des ordinateurs et des logiciels est distant réputatif lorsqu’on évoqua les chefs-d’œuvre que pouvait produire cette conception verticale gate se désigna du doigt le prototype du next qui traînait encore sur la scène et renifla avec des dents si vous le voulez d’une autre couleur je vous offre le pot de peinture IBM job s’envisagea une parade à Gates un mouvement imparable de ju-jitsu qui aurait pu renverser l’équilibre des forces de façon irrévocable mais pour cela il fallait que le patron de Next accomplisse deux actions qui étaient pour lui contre nature hein céder la licence d’utilisation de son système d’exploitation à un autre fabricant d’ordinateur 2 sa coquiner avec IBM job avait un certain sens pratique même s’il l’étouffait bien souvent et parvint donc à surmonter sa répulsion mais le cœur n’y était pas c’est pourquoi l’entente avec Big Blue ne fit pas long feu elle débuta au cours d’une fête mémorable le 70e anniversaire de Catherine Grimm la directrice du Washington Post en juin 1987 600 invités étaient conviés dont le président Ronald Reagan job the fit le déplacement de Californie et le président d’IBM Chan accuse de New York c’était la première fois que les deux hommes se rencontraient job the profita de l’occasion pour critiquer Microsoft je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire qu’il prenait un grand risque à tout miser sur Microsoft parce que ce logiciel n’était vraiment pas bon contre toute attente à cause lui répondis et vous pensez pouvoir nous aider quelques semaines plus tard Jobs s’envolait pour le siège d’IBM à un manque dans l’État de New York avec son développeur logiciel bot tribal il firent une démonstration du next qui stupéfia les ingénieurs d’IBM en particulier next step le système d’exploitation orienté objet de la machine le 12 Jobs prenait en charge pléthore de routine de programmation ce qui facilite est grandement la tâche des développeurs de logiciel expliquer un jour alors directeur du département des stations de travail chez IBM il fut tellement impressionné qu’il la place son fils Steve les négociations du rêve jusqu’en 1988 car Jobs ne cessait de pinailler sur des détails il quittait les réunions furieux parce qu’il n’était pas d’accord avec la couleur ou le design tribal ou l’OM devait à chaque fois le calmer Jobs ne savait plus qui était son pire ennemi entre Microsoft et IBM en avril décida de jouer le médiateur et convoqua les deux parties dans ses locaux de Dallas un accord fut trouvé IBM achetait la version actuelle de next step et s’il le désirait il pourrait l’utiliser sur ses propres stations de travail IBM envoyer à Palo Alto un contrat de 125 pages détaillant toutes les clauses de l’accord chops le jeta à la poubelle sans le lire vous n’avez rien compris les gars vous pouvez tout recommencer il souhaitait un document de quelques pages seulement un manque le renvoya donc un contrat simplifié dans la semaine job voulait que la corde soit tenu secret Burgate ne devait la prendre que le jour du lancement officiel du next prévu pour octobre mais IBM préférait jouer carte sur table avec son partenaire de Seattle gate fut furieux cet accord permettait à IBM de ne plus être dépendant de Microsoft mais next step n’est compatible avec rien raget-il devant les responsables de beybloux au début ce rapprochement entre IBM et next donna à Burgate des sueurs froides d’autres fabricants d’ordinateurs tels que compact qui était soumis au diktat Microsoft avec son Windows va demander à Jobs le droit de cloner le Next et d’utiliser next step ils étaient même prêt à payer une fortune si next s’engageait à ne pas fabriquer d’ordinateur ces histoires de clonage révulsaient Jobs ce fut la goutte qui fit déborder le vase il coupe à court à toutes ses discussions et pris ses distances avec IBM l’éloignement fut réciproque quand le négociateur de bigloo qui avait conclu l’accord commercial avec next quitte à ses fonctions job se se rendit à un manque pour rencontrer son remplaçant James canavina ils sortent un air à tout le monde de sortir pour parler en privé job se demanda une rallonge pour fournir des versions plus récentes next step Cannavino ne prie aucun engagement et ne répondit plus aux appels du jeune patron l’entente cordiale tombe à l’eau next gagna beaucoup d’argent en cédant les droits du premier next step mais il manque à l’occasion de changer le monde le lancement octobre 1988 Jobs avait le sens du spectacle chaque lancement de produit était un événement national et pour l’inauguration du premier ordinateur next le 12 octobre 1988 au Symphony Rand San Francisco il voulut se surpasser il avait besoin de lever tous les doutes durant les semaines précédant la cérémonie il se rendit presque tous les jours à San Francisco dans la maison victorienne de suzuker la graphiste de Next qui avait créé les polices et les icônes du Macintosh elle l’aida a préparé chaque illustration tandis que Jobs supervisait tous les détails des cartons d’invitation à la couleur du rideau de fonds de Seine j’aime bien ce vert déclarative quand il fit un essai grandeur nature avec les techniciens oui oui c’est un joli vert sans précédent job the corrigé peaufiner chaque image qui se rétrojeté avec le même soin que tu es sérieux incorporant les suggestions des Ezra Pound dans la terre veine aucun détail n’était anodin il passa en revue la liste des invités apporta sa patte au menu au minéral croissant fromage à tartiner et germe de soja il paye à 60000 dollars les services d’une société spécialisée dans les vidéos projection et il embauche à l’artiste postmoderne George coat pour mettre en scène l’événement code c’est Jobs opter comme on pouvait s’y attendre pour un décor simple et austère le cube parfait du next serait dévoilé au public sur une scène dépouillée à l’extrême avec un fond noir l’ordinateur serait posé sur une table drapée de noir et un tissu semblable recouvrirait la machine un simple bouquet de fleurs apporterait une touche de couleur à l’ensemble mais comme le Next n’était pas terminé ni sa partie matérielle ni son logiciel on conseille a fortement à Jobs de présenter une simulation enregistrée puis il refuse même si cela revenait à marcher sur une corde raide sans filet il décida de faire une démonstration en direct plus de 3000 personnes se présentèrent à la grande messe il faisait déjà la queue devant la Sainte Famille deux heures avant l’ouverture des portes ils ne furent pas déçus du moins par le spectacle job the resta 3h sur scène et encore une fois comme le dira un Joe Polak New York Times il se révélera le un jour des lancements commerciaux un mètre dans l’art du spectacle et de la mise en scène wesmets du sucre à gauche cet événement fut à l’égard de l’industrie informatique ce que Vatican II fut à l’Église romaine job j’ai reçu l’innovation décès premiers mots c’est bon d’être de retour il commença par rappeler les grandes dates de la micro-informatique et il annonça à l’assistance qu’elle allait être témoin d’un événement historique qui ne se produisait qu’une fois par décennie la naissance d’une nouvelle architecture informatique qui allait changer la face du monde le logiciel comme la machine avait été conçu après 3 années de consultation auprès des universités de tout le pays nous avons exaucé tous les souhaits des universitaires en matière de station de travail personnel comme de coutume illusa et abusa de superlatif la machine était incroyable elle concentrait le meilleur que puisse faire l’homme il vanta la beauté de ses parties cachées en faisant tourner entre ses doigts le circuit imprimé d’un pied de côté qui se logeait au millimètre près dans le cube il s’émerveillait j’espère que vous aurez la chance un jour de l’examiner de plus près c’est la plus belle carte mère que j’ai vu de toute ma vie puis job se montra comment l’ordinateur pouvait parler et lire à haute voix des discours imprimés il fit écouter un extrait de i have a dream the King et Asnath de canadi et si voir comment expédier un message audio par email il se pencha vers le microphone intégré de l’ordinateur et dit bonjour c’est Steve j’envoie un message en cette journée mémorable il demanda au public d’applaudir pour habiller le message et tout le monde joue à le jeu job se considérait qu’il était crucial de temps en temps de parier sur une nouvelle idée ou une nouvelle technologie et aller à jacta est c’était même l’un de ses grands principes d’entrepreneur lors du lancement du next il se vanta d’avoir fait le choix de la modernité un choix qui se révélera à cette fois catastrophique il avait misé sur le disque optique une unité à très grande capacité de stockage mais très lente sans prévoir de lecteurs de disquette pour les sauvegardes nous avons découvert cette technologie révolutionnaire il y a deux ans et nous avons décidé de faire le choix du futur puis c’est pas ça à une autre option technique qui elle fut plus judicieuse avec le Next nous avons créé le premier livre électronique annonça-t-il en faisant référence aux œuvres complètes de Shakespeare des éditions Oxford et aux autres ouvrages inclus dans la machine c’est la plus grande invention dans le monde du livre depuis Gutenberg parfois avec humour job se faisait preuve d’une grande lucidité sur lui-même pour montrer la facilité d’utilisation du livre électronique il se prie comme cobaye on dit souvent que j’ai un tempérament mercurien comme tout bon acteur il marque à une pause pour ménager son effet le public s’esclaffa en particulier ses collaborateurs assis au premier rang puis il entra le mot dans la fenêtre de recherche du dictionnaire et lui la définition mais sous l’influence de la planète Mercure il fit défilé le texte je crois que c’est la troisième définition qui nous intéresse se dit d’un caractère imprévisible ayant des sautes d’humeur tout le monde rit aux éclats si nous demandons à un antonyme on trouve saturnien qu’est-ce donc d’un double clic on aussitôt la définition tempérament froid déprimé l’an à réagir tu meurs sombres il esquissa un sourire tandis que les rires fusaient dans la salle finalement être mercurien ce n’est pas si mal après les applaudissements il se servit du dictionnaire des citations pour aborder un point plus délicat encore celui du champ de distorsion de la réalité il choisit un extrait de l’autre côté du miroir de Luz car le passage où Alice plein de ne pas parvenir malgré ses efforts à croire à ce qui est impossible et où la reine Blanche lui répond comme c’est bizarre moi il m’est arrivé quelquefois de croire jusqu’à 6 choses imp avant le petit-déjeuner le premier rang complice rite à gorge déployée toute cette bonne humeur permet de faire passer la mauvaise nouvelle comme le glaçage sucré d’une pilule amère le prix de vente de l’ordinateur quand vin le moment d’aborder le sujet job utilisa sa bonne vieille technique énumérer toutes les caractéristiques de la machine et décrire une à une comme autant de joyaux valant des milliers des milliers de dollars pour laisser croire au public que le produit devait être hors de prix puis il annonçait un prix qui espérait-il paraîtrait très bas nous allons céder cette merveille aux facultés et aux écoles supérieures au prix unique de 6500 dollars les dévots applaudir mais les représentants des universités avaient annoncé depuis longtemps que le prix devait se situer entre 2000 et 3000 dollars il s’attendait à ce que Jobs tiennent sa promesse certains d’entre eux étaient horrifiés en particulier lorsqu’ils découvrir que l’imprimante en option coûtait la bagatelle de 2000 dollars et que la lenteur du disque optique rendait quasiment obligatoire l’achète un disque dur magnétique externe valant 2500 dollars pièces il eut vers la fin une autre déception que Job stanta de minimiser tant bien que mal dès le début de l’année prochaine nous sortirons la version 0.9 autrement dit la version pour les développeurs et les plus impatients de nos fans il y a eu quelques rires nerveux en filigranes cela signifiait que la machine et son logiciel sa version commercialisable un point zéro n’était pas prêt Jobs n’avança d’ailleurs aucune date il laissa simplement entendre que ce serait sans doute au printemps 1989 lors du premier séminaire next à la fin de l’année 1985 job avait refusé malgré l’assistance de Johanna Hoffman de reculer la date de sortie il avait annoncé que la machine serait prête au début 1987 et maintenant tout le monde savait que la sortie aurait lieu avec plus de 2 ans de retard la cérémonie se terminea sur une note au sens propre plus joyeuse job se fait monter sur scène un violoniste de l’Orchestre symphonique de San Francisco qui interpréta le concerto pour violon en la mineur de Bach en duo avec le Next la salle applaudit à tout rompre le prix et les délais de livraison furent oublié dans la liesse quand un journaliste lui demanda juste après l’inauguration pourquoi la machine accusait un tel retard job se répondit elle n’est pas en retard elle est en avance de 5 ans sur son temps comme à son habitude job s’accorde à des interviews exclusives à divers journaux en échange de faire la couverture cette fois il poussa le concept de l’exclu multiple un peu trop loin il proposa à Kelly haveneux du Business Week d’avoir une interview spécial avant le lancement du next et pas ça le même accord avec newswick et avec fraction mais Jobs négligea un détail l’une des responsables de la rédaction de fraction sous une fracture était mariée à main Parker le rédacteur en chef de newswick lors de la conférence de rédaction à fortune quand chacun se félicitait de leur exclu avec Jobs sous une fracture pris la parole penaude et annonça qu’elle avait appris que Jobs avait promis la même chose à newswick et que l’article allait sortir quelques jours avant celui de fortune cette semaine là Jobs ne fit donc la couverture que de deux journaux sur 3 celle de news week avait pour les jambes Mr chips monsieur puce électronique et Jobs posé à côté de son beau next avec un exergue la machine la plus excitante de l’année celle du Business Week le montrer avec un sourire angélique dans un beau costume sombre le bout des doigts joints comme un professeur ou un prêtre mais Kelly haveneux faisait état de la manipulation de jobs dans son article nextas soigneusement choisi ses interviews et surveiller leurs propos avec un œil de censeur la stratégie est payante mais elle a un prix c’est précisément cette attitude qui a causé tant d’ennuis à Steve Jobs chez Apple ce besoin maladif de tout contrôler l’excitation des premiers jours retomba vite puisque l’ordinateur n’était pas prêt Bell Joy l’ingénieur de génie de Sand Michael systems la société rivale de Next appela l’ordinateur de jobs la première station de travail pour Yapi ce qui n’était pas un compliment de Guedj de son côté continuez à sa campagne de dénigrement franchement je suis très déçu déclaraté dans le Wall Street en 1981 on était tous enthousiaste quand Jobs nous a montré le Macintosh parce qu’il ne ressemblait à aucune machine existante ce n’est pas le cas d’une next la plupart des fonctionnalités qu’il apporte sont purement gadget Gates annonça que Microsoft camper sur sa position il ne développerait pas de logiciel pour le Next juste après la présentation gate envoyer un email sarcastique à son équipe il commençait par ses mots un moment de purfiction Gaëtan rit encore c’est sans doute le meilleur email que j’ai jamais écrit quand le Next fut mise en vente au milieu de l’année 1989 l’usine était conçu pour sortir 10000 unités mensuelles les commandes ne dépassèrent pas les 400 par mois les beaux robots flambant 9 dans leur jolie livret coloré connaissait le chômage technique et next perdait de l’argent à flot [Applaudissements] [Musique] chapitre 19 Pixar quand la technologie rencontre l’art le département informatique de Lucas ferme lorsque Jobs commença à perdre de son influence à Apple a été 1985 il fit une longue marche avec Haron key un ancien ducerox Park devenu depuis un pour faire l’amour pour lui parler de ses déboires avec job s’intéressait à la conjonction de la création et de la technologie il lui suggéra donc de rendre visite à Edgar un de ses amis qui travaillait dans le département informatique du studio de George Lucas il loue une limousine et gagner le compte Emmanuel jusqu’aux abords du Range skywark du cinéaste ou 4 mots et sa petite équipe d’informaticien avait leur locaux j’ai été tout de suite impressionné me raconta Jobs dès mon retour j’ai tenté de convaincre ce collègue de racheter la société pour Apple mais les gars d’Apple n’était pas intéressé et de toute façon ils étaient trop occupé à me débarquer le département informatique nous que se ferme avait deux équipes l’une développer un ordinateur qui pouvait numériser les images d’un film et y intégrer des effets spéciaux et l’autre plus petite était constitué de spécialistes de l’animation numérique et réaliser des courts-métrages tels que les aventures d’André Walibi qui avait fait la célébrité du réalisateur John Lasseter quand il l’avait montré un salon informatique en 1984 lookus qui venait de terminer la première trilogie de la Guerre des étoiles était empêtré dans un divorce compliqué il avait besoin de liquidité il avait demandé à 4 membres de vendre son département informatique après avoir rencontré quelques acheteurs potentiels à l’automne 1985 4 mots et son cofondateur Harvey reismuth décidèrent de chercher plutôt des investisseurs pour pouvoir continuer à diriger le Département ils appelèrent donc Jobs arranger une nouvelle rencontre et se rendirent à watside après avoir testé pendant un bon moment sur la perfidie et l’incompétence de squelette Jobs proposa de racheter leur unité 4 mots là il voulait un investisseur pas un nouveau propriétaire mais rapidement les deux parties trouvèrent un juste milieu job s’achèterait la majorité des parts serait le président mais laisserai 4 mots et Smith diriger la société je voulais l’acheter parce que les ordinateurs graphiques c’était mon truc mais expliqua Jobs quand j’ai vu les gars de là-bas j’ai compris qu’ils étaient en avance sur tout le monde en ce qui concernait la réunion de l’art et de la technologie et c’était précisément ce domaine qui m’intéressait prêt pour mener la danse mais Steve ne s’en est pas laissé compter 54 morts il a lancé tout de suite les négociations quand le directeur financier est venu Steve tenait déjà les rennes et l’autre n’avait plus qu’à jouer les seconds couteaux Jobs rencontrera une seule fois George Lucas celui-ci le mytho si tôt en garde les gars là-bas sont des mordus de l’animation il n’y a que ça qui compte pour eux le cinéaste racontera plus tard j’averti Steve Jobs que la fabrication d’ordinateur ce n’était pas leur truc mais je crois qu’il a acheté la société sur un coup de cœur parce que les films en numérique ça l’amusait aussi l’accord fut finalisé en janvier 1986 pour 10 millions d’investissements Jobs aurait 70% de la société et le reste des parts serait distribué à et 4 mots avis Christmas et les 38 autres employés tous actionnaire jusqu’à la standardiste le joyau de la société était le Pixar et match computer et c’est cette machine qui donna son nom à la société le dernier détail à régler c’était le lieu de la signature chops voulait que cela se fasse dans ses bureaux de Next donc se ferme orange Skywalker on trouve un compromis dans un cabinet d’avocats d’affaires de San Francisco pendant un temps Jobs laisse à 4 Maurice diriger Pixar alors guise il se réunissait une fois par mois le plus souvent au siège de Next ou job s’occupait principalement de stratégie et de finances mais chasser le naturel il revient au galop James voulu jouer un plus grand rôle en tout cas plus grand que ne le souhaitait qu’à Maurice mer il se mit à lancer des idées certaines raisonnables d’autres plus farfelues sur les voies que devrait explorer la nouvelle société au cours de ces visites occasionnelles chez Pixar il insuffler un vent de renouveau j’ai été élevé chez les baptistes dans le sud relate alvince et je retrouvais ses sermons enflammés avec des prêtres charismatiques mais corrompus Steve avait cette force le pouvoir de l’orateur et les mots qu’il fallait pour capter son auditoire nous avions conscience du danger alors nous avons mis au point un code secret on se gratte le nez ou on se tirait le lobe de l’oreille dès que quelqu’un se faisait embarquer dans le champ de distorsion de Steve pour le ramener au plus vite à la réalité Jobs croyait dans l’intrication intime du matériel et du logiciel ce que précisément Pixar avait fait avec son émeute computer et ses logiciels de rendu 3D en fait Pixar avait tissé un troisième fil au canevas il produisait des contenus tels que des films d’animation ou des graphismes ces trois éléments se trouvèrent portés harmonieusement par la double personnalité de Jobs qui était celle à la fois d’un artiste et d’un passionné d’informatique les gens de la série Candy n’avait que peu d’estime pour les créateurs d’Hollywood et Hollywood considérait les développeurs de la vallée comme des exécutants qu’on embauchait pour une tâche précise et qu’on avait pas besoin de rencontrer expliquait Jobs chez Pixar cas unique les deux cultures étaient respectées au départ les revenus étaient censés provenir du matériel le Pixar et match computer était facturé 125000 dollars les spécialistes de l’animation étaient le cœur de cible ainsi que les designers graphistes mais la machine trouva également des débouchés dans le domaine de l’imagerie médicale les images des scanners pouvaient être rendus en 3D et du renseignement pour traiter les images transmises par les satellites et les avions espions parce qu’ils vendait leur machine à la NSA le patron subite un interrogatoire en règle un responsable de Pixar raconte qu’à un moment l’agent du FBI avait demandé à Jobs s’il avait consommé des drogues et lesquelles et tout naturellement au grand étonnement de l’enquêteur il répondait tout tranquillement celle-là la dernière fois que j’en ai pris c’est ou bien non celle-là je n’ai jamais essayé Jobs incita Pixar à construire une version à bas prix de le mettre comme pure susceptible d’être vendu 30000 dollars il voulait carte mouton s’occupe du design même si 4 mots poussaient les au cri au vu de ses honoraires exorbitants le produit ressemblait beaucoup à son grand frère un cube avec une empreinte circulaire au milieu d’une défasse comme l’impact d’une balle de baseball est couvert d’un réseau de fente qui était la marque de fabrique de Ford design Jobs voulait viser le marché de masse avec les ordinateurs Pixar il fut donc ouvrir des bureaux de vente dans toutes les grandes villes selon la théorie que les gens créatifs inventeraient eux-mêmes toutes les utilisations possibles de cette machine je crois que l’homme est un créateur dans l’âme et qu’il trouve toujours de nouvelles façons d’utiliser les outils qu’on lui propose je pensais que c’est ce qui se passerait avec l’ordinateur de Pixar comme cela avait été le cas pour le Mac mais les machines ne séduisent jamais le consommateur moyen elle coûtait trop cher et il n’y avait pas beaucoup de logiciels disponibles sur le plan logiciel Pixar avait un programme de rendu appeler rise 22 everything you Everest il reproduit tout ce qu’on peut voir pour générer des graphiques ou des images en 3D sous la présidence de jobs la société développa un nouveau langage et une nouvelle interface Jobs espéré qu’il deviendrait un standard du rendu 3D comme pose Cup d’Adobe le fut pour l’impression laser chops voulu s’ouvrir le marché populaire en plus de celui très spécialisé des animations avec son logiciel de rendu 3D les petites niches ne l’avaient jamais vraiment excité il souhaitait à tout prix vendre un monsieur tout-le-monde précise pas encore la directrice marketing de Pixar il rêvait d’un rendement dans chaque foyer il arrivait aux réunion pour nous expliquer toutes les utilisations possibles pour le citoyen moyen que ce soit pour réaliser des graphiques en 3D ou des images ayant un rendu de qualité photographique l’équipe Pixar tenta de lui faire entendre raison en lui indiquant que rendement n’était pas aussi simple d’emploi que Excel ou Adobe Illustrator alors Jobs foncé au tableau et leur montrer comment rendre le programme plus convivial et accessible aux consommateurs lambda on donne Liné tous de la tête gagner par son enthousiasme oui oui c’est génial raconte et puis quand il s’en allait on se regardait tous comme au sortir d’une hallucination collective et on s’écria mais il est tombé sur la tête il avait un tel charisme qui nous fallait un temps de réinitialisation pour revenir à la réalité comme c’était prévisible le commun des mortels ne ressentit pas le besoin impérieux de dépenser une petite fortune pour faire des images ayant le réalisme d’une photo ne se vendit pas il y avait toutefois une société qui était pressée de pouvoir intégrer des animations numériques en couleur dans les photogrammes d’un film rider avait réorganisé totalement l’entreprise qu’avait créé son oncle World et avait annoncé au PDG mycose qu’il voulait faire renaître de ses cendres le vénérable département des films animés l’une de ses priorités était d’automatiser le processus d’animation et Pixar remporta l’appel d’offres Pixar créa un pack sur mesure pour Disney comprenant machine et logiciel le compteur il fut utilisé pour la première fois en 1988 dans la dernière scène de La Petite Sirène où le roi Triton dit à Dieu Ariel Disney acheta des dizaines de pections et le cap’s de 21 passage obligé dans la production de ces dessins animés l’animation le département d’animation numérique de Pixar le groupe qui réalisait des courts-métrages était une division très secondaire de la société son rôle est en de montrer les possibilités des ordinateurs et des logiciels Pixar le service était dirigé par John wasseter un homme a l’air poupon pour la bonne amie qui achète un perfectionnisme qui n’avait d’égal que celui de jobs né à Hollywood master avait grandi avec les dessins animés que diffuser la télévision le samedi matin en classe de 3e il avait écrit une synthèse sur des machines un ouvrage retraçant l’histoire des studios Disney il avait alors trouvé sa vocation après le lycée va se le avait suivi les cours d’animation au carrefour fondé par Walt Disney durant les vacances scolaires il faisait des recherches dans les archives de décennie et travailler comme guide à Disneyland sur l’attraction de Django Cruz cette dernière expérience lui a pris les vertus du rythme dans une histoire un concept difficile à maîtriser quand on dessine une scène images par image il remporta le Stone de carmio World avec son film de 3e année qui était à la fois un vibrant hommage à La Belle et le Clochard et par l’animation d’une lampe ayant des sentiments humains un avant-goût de ce qui allait faire sa renommée à sa sortie du Car Wash il fut embauché pour le travail auquel il avait été formé animateur chez Disney mais l’expérience fut décevante les jeunes comme moi voulu en faire des films d’animation de la qualité de la Guerre des étoiles mais les anciens réfrénés nos ardeurs racontent la seule j’étais très frustré un jour j’ai été pris dans une lutte intestine entre deux responsables le chef du service animation m’a mis à la porte alors en 1984 edgaris le recruteur pour travailler là où justement la qualité garde tes étoiles était la seule norme connue chez nous que se ferme comme Church lookus qui s’inquiétait déjà du coup exorbitant de son département images de synthèse risquait de refuser qu’on embauche un animateur à plein-temps ma seule fut engagé comme concepteur d’interface lorsque Jobs rentrer en scène les deux hommes partagèrent leur passion pour le design j’étais le seul gars Pixar qui était un artiste dans l’âme alors l’intérêt de Steve pour le design nous a rapproché va se le était quelqu’un de sociable et jovial il portait des chemises hawaïenne son bureau était encombré de jouets anciens et il était un grand amateur de cheeseburgers job c’était sec et désagréable végétarien convaincu aimer l’austérité les espaces vides mais le courant passa entre les deux job se rangea l’un seul dans sa case artiste ce qui le mettait du bon côté de sa partition binaire du genre humain job se lui reconnaissait du talent et donc lui témoignait du respect la seule à juste titre considérait que le patron pouvait être apprécié l’art et savait le mêler à la technologie et au commerce top des camions pour révéler les possibilités de leur machine confirment la réalisation d’un autre court-métrage en 1986 pour le sexe graff le salon annuel de l’image de synthèse où les aventures d’André et de Walibi avait fait sensation 2 ans plus tôt à l’époque va se servait de sa lampe de bureau Luxo comme modèle de rendu numérique il décida donc de transformer cette lampe en un véritable personnage le fils d’un ami lui donna l’idée d’ajouter au casting un Luxo junior il montra des bouts d’essai à un autre animateur qui lui conseillère d’avoir une vraie histoire la seule lui répondit qu’il ne faisait qu’un petit court-métrage mais l’animateur lui rappela qu’on pouvait raconter une histoire même en 15 secondes la seule rotin la leçon Luxo junior durait 2 minutes il n’avait l’histoire d’un papa lampe jouant à la balle avec son fils jusqu’à ce que la balle crève au grand désarroi de l’enfant job c’était tellement enthousiasmé par le film qui décida de se soustraire aux pression de Next pour accompagner l’un seul graphe qui avait lieu à Dallas en août le temps était si chaud que chaque fois qu’on mettait le nez dehors on avait l’impression de recevoir une claque raconte la seule il y avait 10000 personnes au salon Jobs adorait cette agitation l’art l’électrisait en particulier lorsqu’il était lié à la technologie il y avait une file interminable pour entrer dans l’auditorium ou les films étaient projetés alors Jobs qui n’était pas du genre à attendre son tour se frayant un chemin pour passer avant tout le monde Luxo junior eu droit à une standing ovation et reçu le prix du meilleur film mais oui sexe à ma job à la fin c’est évident je sais ce qu’il faut faire il me dira 25 ans plus tard notre film était notre seul produit où il y avait de l’art et pas seulement de la technologie Pixar allait réussir cette association miraculeuse comme l’avait fait le Macintosh Luxo junior fut nommé aux Oscars et Jobs se rendit à la cérémonie à Los Angeles le film ne remporta pas le prix mais le patron décida de sortir un film par an même si l’intérêt commercial était discutable et quand la situation financière devint préoccupante chez picsart et qu’il fallait faire des économies sévères Jobs continua à financer des projets du réalisateur toutes les relations entre Jobs et Pixar n’était pas aussi idyllique entre job c’est alvince le cofondateur de Pixar avec 4 mots il lui est une altercation mémorable élevée chez les baptistes du Texas mais c’était devenu un graphiste avec l’esprit contestataire d’un hippie un grand gaillard doté d’un rire tonitruant d’une forte personnalité et de temps en temps d’un ego tout aussi surdimensionné Alvi était la vedette un personnage haut en couleur truculent et il avait son fan club en réunion explique à Pam Karen cela l’est forcément faire des étincelles avec Jobs c’était tous deux des visionnaires des personnes ayant une grande énergie et une autre opinion de même Alvin ne risque pas de se montrer diplomate et de prendre les choses avec distance pour avivisme Jobs individu à fort charisme fort ego abusé de son autorité il était comme c’était l’évangéliste répéter ce meuf il voulait dominer tout le monde mais je ne comptais pas être son esclave c’est pour cela qu’il y a eu des frictions et d’été bien plus souple que moi parfois jobs pour asseoir son pouvoir ouvrez les réunions en tenant des propos insultant ou en accusant tel ou tel de faute qui n’avait pas commises s’amusait beaucoup à lui casser ses effets en éclatant de rire avec sarcasme Jobs ne le portait donc pas dans son cœur un jour à une réunion de direction Jobs se mit à reprocher vertement à SMEF et à d’autres chefs de service le retard de fabrication des circuits imprimés pour la nouvelle version du pics à l’époque next était aussi très en retard avec ses propres ordinateurs et le cofondateur de Pixar ne se gêne pas pour le préciser et toi aussi tu es à la bourre alors ne passe pas tes nerfs sur nous job c’est devenu fou furieux ou pour reprendre les termes exactes de Smet totalement non linéaire lorsque Smet était attaqué son accent texan avait tendance à revenir job se sont pressa de limiter pour le ridiculiser c’était un procédé indigne j’étais hors de moi ni une ni deux je me suis retrouvé à un centimètre de son visage en train de lui hurler au nez le tableau était la chasse carrée du nouveau patron alors un jour Smith par bravade écarte à jobs pour écrire dessus je t’interdis de faire ça quoi on ne peut pas écrire sur un tableau blanc autre chose Jobs sorti de la pièce en claquant la porte Aviva Smith finalement démissionna pour fonder une nouvelle société afin de développer des logiciels de montage et de dessin Jobs lui refusa l’autorisation d’utiliser les programmes qu’il avait mis au point à Pixar ce qui ne fit à croître leur inimitié avis a finalement Eugène cause explicata mais cette histoire l’a tellement stressé qu’il en a fait une infection pulmonaire mais tout se termine à bien pour lui Microsoft racheta la société De Smet faisant de lui l’une des rares personnes à avoir vendu une société aux deux frères ennemis de la micro-informatique déjà désagréable quand tout allait bien job c’est devint particulièrement colérique quand il a paru que les trois piliers porteurs de Pixar les ordinateurs les logiciels et les animations perdait de l’argent je ne cessé de devoir renflouer les caisses il pestait mais continuer à signer l’échec après avoir été éjecté d’Apple et connu des déboires avec next Jobs ne pouvait se permettre un troisième échec pour minimiser les pertes il procéda à un dégraissage massif qui l’effectuait avec sa brutalité coutumière comme le dit compassion ni compensation financière pour rendre moins douloureux le limogeage de ces gens licenciements prennent des faits sur le champ et sans indemnités de départ pain en a Jobs faire un tour sur le parking et le supplia d’accorder aux salariés au moins 2 semaines de préavis d’accord mais le préavis est rétroactif et il a pris effet il y a 15 jours 4 mots se trouvaient à Moscou et la jeune femme la plat affolé à son retour il réussit à négocier une indemnité de misère et apaiser un peu les tensions un moment l’équipe d’animation tenta de convaincre une telle de leur confier la réalisation de leur publicité Intel tergiverser et Jobs s’impatientait au cours d’une réunion agacée par les demandes du directeur du marketing d’Intel job se décrocha son téléphone et appeler un dragon le PDG pour négocier directement avec lui Cove décida de donner à Jobs une leçon d’humilité je lui ai dit que mon employé avait tout autorité pour conclure l’affaire quand il avec amusement Steve détestait être traité comme un simple fournisseur Pixar parfum tu as développé des logiciels puissants pour le citoyen moyen du moins pour ceux qui partagaient la même passion que Jobs pour le design et le graphisme il croyait encore que concevoir des images 3D hyper réalistes chez soi deviendrait un masque pour tous ceux qui faisaient de la PAO le showters de Pixar par exemple permettait de changer l’ombrage sur un objet en relief en variant l’angle et la nature de l’éclairage Jobs adorait ce logiciel mais les consommateurs ne ressentir pas le besoin d’acheter cette merveille de technologie c’était dans ce genre de situation que son caractère passionné lui jouait des tours et lui faisait oublier ses fondamentaux l’application malgré ses fonctionnalités prodigieuses manquait cruellement de simplicité d’emploi Pixar ne pouvait rivaliser avec Adobe qui développait des programmes moins puissants mais également moins compliqué et moins cher même lorsque le département logiciels et ordinateur se révélèrent des pertes abyssales job veut continuer à protéger le service d’animation de la sœur c’était pour le jeune patron un îlot de création artistique et de magie qui lui donnait du bonheur il ne voulait pas l’abandonner il est projeté tous ses espoirs au printemps 1988 l’état financier de la société était devenu si critique que Jobs organisa une réunion extraordinaire avec les chefs de département pour procéder à des coupes drastiques à la fin lorsque les réductions de budget furent décidées un seul et son équipe se voyait mal solliciter une rallonge pour la réalisation d’un nouveau film mais s’il trouvèrent quand même le courage d’aborder le sujet il fallait que le patron sorte 300000 dollars de sa poche job je l’ai regarda d’un air froid et dubitatif le moment s’éternise à puis après un long silence il demanda s’il y avait un storyboard l’entraîne alors dans les locaux de l’équipe ou un seul commence à son chaud il présenta la succession de dessin je vois les personnages montrant un tel enthousiasme pour ce nouveau projet que Jobs fut conquis l’histoire portée sur l’amour des vieux jouets la passion de la sœur le récit était raconté du point de vue d’un jouet un petit homme orchestre nommé tennis qu’un bambin s’amuse à tourmenter terrorisé il se cache sous le canapé où se sont déjà réfugiés toutes sortes de jouets mais quand le petit se cogne la tête tennis sort de sa cachette pour venir le consoler Jobs accepta encore une fois de payer je croyais en ce que faisait John dirait-il plus tard c’était de l’art c’était important pour lui et ça l’était pour moi je lui ai toujours dit oui son seul commentaire à la fin de la présentation de Lancelot ce fut tout ce que je te demande John c’est de faire un grand film tu es une tort et gagner à l’Oscar en 1988 pour le meilleur court-métrage d’animation c’était la première fois qu’un film entièrement conçu par ordinateur décrocher cette récompense pour fêter l’événement Jobs emmener à l’un seul et son équipe dîner au greens un restaurant végétarien de San Francisco la seule saisie l’Oscar qui traînait au milieu de la table le sous le va et porta un taux sta Jobs en disant tout ce que tu as exigé c’était qu’on fasse un grand film la nouvelle équipe chez Disney avec pour PDG Michael du département Cinéma comment ça à faire les yeux doux avant il voulait le faire revenir dans leur giron ils avaient aimé tenter et il pensait qu’on pouvait aller plus loin encore avec une histoire de jouer animé ayant des sentiments humains mais l’un seul parce que Jobs lui faisait confiance considéré que Pixar était le seul endroit où il pouvait avoir une liberté de création totale il confie à 4 mots je peux aller chez Disney et être un réalisateur parmi d’autres ou je peux rester ici et écrire l’histoire alors désigné changea son fusil d’épaule et proposa une coproduction avec Pixar les films de Jean de La seleu était vraiment étonnant tant par l’histoire que par leur maîtrise technique raconte catsburg j’ai tout fait pour le débaucher mais s’il est resté fidèle à Pixar et à Steve alors comme on dit si tu ne peux vaincre fait alliance on a cherché le moyen de s’associer à Pixar pour qu’il réalise un film pour nous un long métrage avec une histoire de jouet à cette époque job avait déjà injecté 50 millions de dollars dans Pixar soit plus de la moitié de la somme qu’il avait empoché en vendant ses actions Apple il perdait toujours de l’argent avec next il fait preuve de pragmatisme il acceptait de remettre encore de l’argent sur ses fonds propres à condition que tout le personnel cette sépare mais Jobs étaient aussi un romantique du moins en ce qui concernait la fusion de l’art et de la technologie il avait cru à tort que le consommateur aurait envie de s’amuser avec les logiciels 3D mais une autre fois naquée en lui et celle-ci se révéla prémonitoire l’association du talent artistique et de la technologie numérique pouvait dans le domaine du film d’animation être une révolution un pas déterminant comme on en avait pas vu depuis 1937 date à laquelle worldenis avait réalisé Blanche-Neige avec le recul jobsconfia que s’il l’avait compris plus tôt il aurait concentré ses efforts dès le début sur les films d’animation au lieu de s’égarer dans le développement d’ordinateur et de logiciel mais d’un autre côté s’il avait su que les ordinateurs et logiciels Pixar n’aurait jamais été rentable aurait-il acheté cette société la vie m’a piégée mais c’était finalement pour mon bien [Musique] chapitre 20 un homme comme les autres love the followers John Baez en 1982 quand il travaillait encore sur le Macintosh jobsfit la connaissance de la célèbre chanteuse par l’intermédiaire de sa sœur mimi farinha qui s’occupait d’une association caritative collectant des ordinateurs pour des détenus quelques semaines plus tard Steve Jobs et John Baez déjeuner ensemble à coup petit non je n’attendais rien de spécial mais elle était drôle et intelligente racontative à l’époque sa relation avec Barbara assassinski tirait à sa fin Barbara était une jolie métisse polynésienne qui avait travaillé pour Régis McKenna le couple partait en vacances à Hawaii habitait une maison dans les hauteurs de Santa Cruz ils avaient même assisté ensemble un concert de John Baez lorsque la flamme avec Barbara s’était mis job fréquenta de plus en plus la chanteuse il avait 27 ans elle en avait 41 mais pendant quelques années ils eurent une liaison c’est devenu sérieux comme deux amis qui sans l’avoir décidé serait devenu amant me confier job c’est un temps chargé de regret pour Elisabelle 11 l’ami de Steve Jobs depuis les années 8 la principale raison de son intérêt pour John hormis le fait qu’elle était belle drôle et talentueuse c’était qu’elle avait eu une liaison avec Bob Dylan Steve adorait ce lien subliminal avec Dylan base et Dylan avait été amant au début des années 1960 et ils ont continué à faire détourner ensemble en ami comme lors de la Rolling Stones de review en 1975 ton job avait les enregistrements pirates quand John Baez rencontrera Jobs elle avait un fils de 14 ans Gabriel fruit de son mariage avec l’activiste pacifiste au déjeuner elle raconta aux jeunes patrons qu’elle essayait d’apprendre à GAB à taper à la machine à la machine à écrire et la qui est ça mais c’est une antiquité ce truc c’est que ma Jobs si c’est une antiquité qu’est-ce que je suis moi il lui a un silence gêné dès que j’ai dit ça me confirme la chanteuse je me suis aperçu que la réponse n’était que trop évidente Steve ne savait pas quoi répondre et moi plus où me mettre grand étonnement de l’équipe Macintosh Jobs arrive un jour au bureau avec la jeune femme et lui montrera le prototype du Macintosh il n’en revenait pas que le patron ose ainsi dévoiler un produit classé secret défense à une étrangère connaissance a peur des fuites mais ils étaient surtout impressionnés de se trouver à côté de la grande John Baez je vous offrir un Apple 2 et plus tard il donna la chanteuse à Macintosh il le rendait régulièrement visite pour leur détailler les possibilités de l’ordinateur Steve était gentil et patient mais j’étais une telle bille en informatique qui ne savait pas trop par où commencer le jeune homme était devenu millionnaire du jour au lendemain John Baez était une icône planétaire mais elle avait les pieds sur terre et était loin d’être riche elle ne savait trop à quoi s’en tenir avec lui 30 ans plus tard elle continuait à le trouver troublant lors d’un dîner au début de leur relation Jobs parla de Ralph Lauren et de sa boutique select où elle n’avait jamais mis les pieds il y a là-bas une jolie robe rouge qui tirait à ravir et sans attendre il emmena à la boutique sur le Stanford mort je me suis dit génial je suis avec l’un des hommes les plus riches de la planète et il m’emmène essayer une robe une fois arrivé au magasin job hashtag quelques polos pour lui et lui désigne à la robe en lui disant qu’elle serait parfaite dedans tu devrais l’acheter Jones fut un peu surprise et lui répondit qu’elle n’en n’avait pas les moyens job ne réagis pas et il quittèrent le magasin quand quelqu’un vous parle d’une robe toute la soirée et qu’il vous emmène l’essayer à point d’heure on s’attend à autre chose non des années plus tard elle n’en revenait toujours pas à vous de résoudre le mystère de la robe rouge me dit-elle moi je n’ai toujours pas compris Jobs pouvait lui offrir des ordinateurs mais pas une robe et quand il lui a porté des fleurs il s’empressait de dire qu’ils avaient récupéré au bureau il était à la fois romantique et terrifié de l’être un jour il se rendit chez John avec un exte sous le bras pour lui montrer qu’il pouvait faire de la musique il lui a fait lire la partition d’un quatuor de Brahms il m’a dit qu’un jour les ordinateurs joueraient mieux que les humains avec toutes les nuances et les intonations il s’extasie à cette idée tandis que moi je comptais ma colère comment pouvait-il réduire la musique à ça Jobs parla souvent à Dabi Coleman et adjohanna Hoffman de sa relation avec la chanteuse était-il raisonnable d’épouser une femme qui avait un fils adolescent et qui sans doute ne voulait plus d’enfants parfois il lui reprochait d’être une chanteuse engagée raconte Johanna Hoffman et non une véritable artiste ayant un point de vue général sur le monde comme Bob Dylan j’en étais une femme de caractère et Steve loin d’être docile et puis il tenait vraiment à fonder une famille et avec elle cela paraissait compromis et donc après trois années leur liaison pris fin il demeure de simples amis je pensais être amoureux d’elle mais en fait c’était davantage de l’estime beaucoup d’estime dire à Jobs plus tard nous n’étions pas fait l’un pour l’autre je voulais des enfants elle n’en voulait plus dans ses mémoires en 1989 John Baez parle de sa rupture avec son mari explique pourquoi elle ne souhaitait plus jamais se marier depuis j’ai vécu seul avec quelques interruptions occasionnelles comme autant de déjeuner sur l’herbe écrivait-elle à la fin du livre dans les remerciements elle fait ce gentil commentaire à Steve Jobs qui m’a forcé à utiliser un traitement de texte parce qu’il en a mis un dans ma cuisine recherche Johan et Mona désespérément quand job suit 31 ans un an après avoir été chassé d’Apple sa mère Clara qui était fumeuse Hutin cancer du poumon il passa beaucoup de temps au chevet de la mourante jamais mère et fils n’avaient conversé de façon aussi intime il lui posa toutes les questions qu’il avait refoulé jusqu’à présent quand toi et papa vous vous êtes marié tu étais vierge elle avait du mal à parler mais lui répondait de bonne grâce elle lui expliqua qu’avant de rencontrer son père elle avait déjà été mariée un homme qui n’était pas revenu de la guerre elle lui donna aussi quelques détails sur la façon dont elle et Paul Jobs l’avait adopté à peu près à la même époque Jobs parvint a retrouvé sa mère biologique son enquête discrète avait commencé au début des années 1980 il avait engagé un détective privé mais celui-ci avait fait chou blanc puis Jobs remarqua le nom d’un médecin de San Francisco sur son acte de naissance il était dans l’annuaire alors je lui ai passé un coup de fil me raconte à Jobs le médecin ne lui fut d’aucune aide il prétendit que ces dossiers avaient été détruits dans un incendie en réalité juste après l’appel du jeune homme le médecin écrivit une lettre l’a mis dans une enveloppe et inscrivit dessus à remettre à Steve Jobs après ma mort quand le médecin mourut quelques temps plus tard ça veuve respecter ses dernières volonté dans son courrier le médecin précisait que sa mère était une jeune étudiante du Wisconsin nommé Johan chibel il fallut encore quelques mois et le concours d’un autre détective pour repérer sa trace après avoir abandonné Steve Johann avait épousé son père biologique Abdul Fatah John John Dali ils avaient tué un autre enfant Mona jeandali avait quitté la mère et la fille 5 ans plus tard et Johan avait épousé un moniteur de patin à glace George Simpson le mariage ne durera pas longtemps non plus et en 1970 débuta une longue errance qui emmena la mer et l’enfant qui avait gardé le patronyme Simpson jusqu’à Los Angeles Jobs ne voulait pas dire à Paul et Clara qu’il recherchait sa mère biologique craignant de leur faire de la peine une délicatesse qui ne lui était guère coutumière et qui prouvais la grande affection qu’il avait pour eux ils ne contacta donc jamais de joindre Simpson jusqu’à la mort de sa mère en 1986 je ne voulais pas qu’il pense que je ne les considérais pas comme mes vrais parents parce que c’était eux mes parents à 100 % , je les aimais tellement que je ne voulais pas qu’il soit au courant je demandais même au journaliste de ne rien dire quand l’un d’entre eux avait vend de mon enquête lorsque Clara morue il se décida à parler à Paul Jobs de ses recherches cela ne posait aucun problème à son père adoptif alors Jobs un jour à plat Johan Simpson il lui expliqua qu’il était et 20 à Los Angeles pour la rencontrer il dira plus tard que c’était par pure curiosité je crois que l’environnement plus que les gènes forgent votre personnalité mais j’avais envie de connaître mes racines biologiques je voulais aussi rencontrer cette femme pour lui dire qu’elle avait eu du courage pour la remercier parce que j’étais bien content qu’elle ne se soit pas fait avorter elle avait 23 ans et elle avait vécu un calvaire pour ma voir Johan fut submergé par l’émotion quand son fils va l’avoir chez elle elle avait appris qu’il était riche et célèbre mais elle ne savait pas trop ce qu’il faisait tout de suite elle lui raconta qu’on avait fait pression sur elle pour qu’elle abandonne son bébé il n’avait accepté de signer qu’après s’être assuré qu’il était heureux chez ses parents adoptifs jamais elle ne l’avait oublié et tout au long de sa vie elle avait vécu dans le remord et n’arrêtait pas de se fustiger d’implorer son pardon même lorsque Jobs l’a rassuré et lui disait que tout s’était bien passé pour lui une fois calmé elle lui annonça qu’il avait une sœur Mona Simpson qui tentait sa chance comme je n’écrivaine à Manhattan Johan n’avait jamais dit à sa fille qu’elle avait un frère et elle lui annonça la nouvelle le jour même au téléphone ma chérie tu as un frère il est génial magnifique et célèbre et je vais venir à New York le présenter mon interminait un roman sur sa mère et leur pérégrination du Wisconsin jusqu’à la côte ouest n’importe où sauf ici ceux qui ont lu le livre ne seront guère surpris par la façon inattendue dont la mère a pris la nouvelle à sa fille elle refusa de lui dire de qu’il s’agissait sinon qu’il avait été pauvre et qu’il avait fait fortune qu’il était beau et célèbre qu’il avait de longs cheveux et qu’il habitait la Californie Mona travaillait à l’époque a le père with you une revue littéraire dont les locaux se trouvaient à Manhattan au rez-de-chaussée de la maison de son fondateur George primton avec ses collègues elle tenta de deviner l’identité de ce frère mystérieux John Travolta c’était leur choix numéro 1 on envisagea également d’autres acteurs un moment quelqu’un avança c’est peut-être l’un des gars qui ont lancé Apple mais personne ne se souvenait des noms la rencontre lieu dans le hall du sandwichter Johanna Simpson fille et présentation c’était bien l’un des fondateurs d’Apple il était direct et charmant un gars normal et sympa à se souvient Mona il s’assire et par l’air quelques minutes puis Jobs emmena sa sœur faire une longue marche juste tous les deux le jeune homme était tout excité de découvrir qu’il avait une sœur qui lui ressemblait tant ils étaient tous les deux passionnés par la création attentif à la marche du monde sensible et en même temps doté d’une volonté de faire quand il dit merde ensemble leur similitude fut frappante temps par leur apparence que par leur goûts à son retour il exultait de joie ma sœur est écrivain dans sa t-il tout fier à ses collègues d’Apple quand TomTom organisa une fête pour la sortie de n’importe où Sophie à la fin de l’année 1986 jobsfit le voyage jusqu’à New York pour être aux côtés de Mona il devint très proche même si leur amitié avait cette complexité prévisible du fait de leur parcours séparé et de le retrouver tardif au début Mona n’était pas si content de me voir débarqué dans sa vie d’autant plus que sa mère me manifestait une affection débordante mais explicative avec le temps nous sommes devenus vraiment bons amis pour moi elle fait partie de ma famille je ne sais pas ce que je ferais sans elle je ne pourrais rêver d’une meilleure sœur avec ma sœur Patty adoptée par mes parents on n’a jamais été aussi proche Mona finalement eu beaucoup d’affection pour son frère et parfois ce mantra très protectrice même si elle écrivit plus tard un roman sarcastique à son sujet un homme comme les autres qui décrivait sans concession son comportement à l’égard de sa propre fille un des rares reproches que Jobs faisait à sa sœur portait sur ses goûts vestimentaires elle s’habillait comme un écrivain sans le sou et il ne cessait de lui dire de choisir des habits plus saignants ces commentaires finir par l’agacer à tel point qu’elle lui envoya une lettre je suis une jeune écrivaine fauchée c’est ma vie et je ne cherche pas jouer les top model il ne répondit pas mais quelques jours plus tard on livra chez la jeune femme un colis de la boutique d’isamiyake chops apprécié ce couturier parce qu’il retrouverait chez lui le même souci de l’épure et une forte influence de l’univers de la technologie il était allé m’acheter des vêtements et il avait choisi ce qu’il y avait de plus beau avec des couleurs exquises et tout était exactement à ma taille il y avait un tailleur pantalon que Job aimait particulièrement il y en avait trois dans le colis tous identique je me souviens des premiers ensemble que j’ai envoyé à mon amour incantatile il y avait un pantalon en lin et un haut d’un verpal cela lui allait si bien avec ses cheveux roux à l’ombre du Père monaception de son côté avait tenté de retrouver son père qui était parti quand elle avait 5 ans qu’elle était deux écrivains célèbres de Manhattan lui présentèrent un policier à la retraite qui avait créé son agence de détective privé je lui ai donné le peu d’argent que j’avais raconte Mona mais s’il n’a rien trouvé je me suis ensuite adressé à un autre détective en Californie et lui a été capable de dénicher l’adresse de Abdul Fatah Jandali grâce au service d’immatriculation des voitures mon assume sonne avertit son frère de sa découverte et pris l’avion pour se rendre à Sacramento et voir l’homme qui était peut-être son père Jobs n’a fait pas envie de le rencontrer il ne s’était pas bien comporté avec moi m’explicative mais je ne lui en veux pas j’ai eu une belle vie ce qui m’embêtait vraiment c’était qu’il avait fait du mal à Mona il l’avait abandonné Steve Jobs lui aussi avait abandonné sa propre fille Lisa et à cette époque il tentait de renouer une relation avec elle la conscience de ses failles personnelles toutefois l’adoucissait en rien son jugement envers Jean d’aller mon assume song se rendit donc seul à Sacramento ce fut intense me confirmera son père travaillait dans un petit restaurant il semblait heureux de l’avoir mais rester étrangement détaché il parle l’air une heure ou deux il lui raconta qu’après avoir quitté le Wisconsin il avait cessé l’enseignement et s’était lancé dans la restauration il s’était marié une seconde fois une union qui n’avait pas duré avec une femme riche plus âgée que lui mais il n’avait pas eu d’autres enfants job avait demandé à Mona de ne pas parler de lui elle teint son engagement mais à un moment son père annonça à Mona qu’il avait tué avec sa mère un autre enfant un garçon avant sa naissance que lui est-il arrivé de mandataire on n’a jamais revu le petit jamais mon adresseai mais reste à silencieuse il y a eu une révélation plus déstabilisante encore Jean d’aller lui décrivait les autres restaurants qu’il avait dirigé durant sa carrière il y en avait tu des prestigieux insistait-il bien plus haut de gamme que l’établissement miteux où il se trouvait il lui raconta avec un trémolo dans la voix qu’il aurait aimé pouvoir lui montrer le maire dont il avait eu la direction au nord de San José c’était un endroit merveilleux toutes les huiles de la Silicon Valley venait-il dîner même Steve Jobs bonne Simpson Paris oui oui il venait souvent c’était un type sympa et il essaie toujours de gros pourboire un supplice de Tantale mon a brûlé de lâcher Steve Jobs et ton fils après sa visite elle a place son frère de la cabine téléphonique du restaurant et convaincre de le retrouver à l’expression Roma à Berkeley amplifiant encore la tension émotionnelle de la rencontre Jobs va avec sa fille Lisa qui était alors en classe de 4e et qui vivait chez sa mère grisane quand ils arrivèrent au café il était près de 22h et Mona Nara l’entrevue elle lui parla du restaurant chic près de San José job se souvenait très bien de l’endroit c’était incroyable me confiait-il je suis allé dîner dans ce restaurant plusieurs fois et je me rappelle très bien le propriétaire ainsi rien il venait régulièrement me saluer Jobs néanmoins n’avait toujours aucune envie de se rapprocher de lui j’étais riche à l’époque et je me méfiais de lui je le voyais bien tenter de m’extorquer de l’argent ou de vendre notre histoire à la presse j’ai donc demandé à Mona de ne pas lui parler de moi mon assume ce n’est pas paroles mais des années plus tard Jean Dali découvrit sur internet qu’il était le père de jobs un blogueur avait remarqué dans un annuaire des auteurs que dans la biographie de Mona Simpson il était écrit que Jean Dali était son père et en avait donc conclu qu’il était également le géniteur de Steve Jobs à l’époque Jean Dali en était à son quatrième mariage et dirigé le service par et restauration de Wizard que sinon de buntown à l’ouest de Rhino dans le Nevada quand il va présenter aussi sa nouvelle épouse mon nom Simpson en 2006 il aborda le sujet c’est vrai ce qu’on raconte sur Steve Jobs elle confirme les faits mais ajouta que son fils ne voulait pas le voir Jean Dali accepta sans faire de commentaire mon père est quelqu’un de réfléchi un compteur hors pair mais il est très très passif explique-moi la Simpson il n’a plus jamais parlé de cette histoire il n’a jamais tenté de contacter Steve cette recherche du père fut le sujet de son deuxième roman à l’ombre du père publié en 1992 Jobs convaincue Paul wrend le designer du logo next de concevoir la couverture mais elle ne pue pas à Mona c’était horrible on ne l’a jamais utilisé elle chercha également la trace de la famille de Jandali à Home en Syrie ainsi qu’aux États-Unis et en 2011 elle écrivait un roman sur ses origines orientales l’ambassadeur de Syrie à Washington organise un dîner en son honneur au furent invité un cousin et son épouse qui vivait en Floride Mona pensa que son frère finirait par rencontrer son père mais avec le temps il se désintéressa de cette question en 2010 quand Jobs et son fils read va fêter l’anniversaire de Mona dans sa maison à Los Angeles oui pas ça du temps à observer les photos de son grand-père biologique mais Jobs ni accorda pas un regard il semblait se contreficier de ses racines syriennes quand le Moyen-Orient venait dans la conversation il restait en retrait ou proféré des jugements à l’emporte-pièce même lorsque le peuple syrien se révolta lors du printemps arabe de 2011 personne ne sait ce qu’on doit faire répondit-il quand on lui demandait si l’administration Obama devait intervenir si on bouge on est dans la merde et si on ne bouge pas on l’est aussi en revanche Jobs conserva une relation très amicale avec sa mère biologique elle venait souvent avec sa fille passer Noël chez Jobs c’est visite était à la fois agréable et éprouvante Johan fondait souvent en larmes lui répétant à quel point elle l’aimait et comme elle regrettait de l’avoir abandonné il tentait encore et encore de la rassurer ne t’inquiète pas j’ai une enfant heureuse tout a été pour le mieux pour moi Lisa Lisa Brennan elle n’est pas une enfance heureuse quand elle était petite son père n’allait quasiment jamais la voir je ne voulais pas être père alors je n’en ai pas été un explicative parfois toutefois le remord les traîné un jour quand Lisa avait 3 ans Jobs qui passait à proximité de la maison qu’il avait acheté pour grisane et Lisa décida de s’arrêter lisa ne savait pas de qui il s’agissait il s’assit sur les marches du perron sans s’aventurer à l’intérieur et par la grisane cette scène se reproduisait une ou deux fois par an il débarquait à l’improviste discuter avec la mère de la scolarité de Lisa puis repartait dans sa Mercedes argentée lorsque Lisa a eu 8 ans en 1986 les visites se firent plus fréquentes job s’était sorti du tourbillon du Macintosh et des luttes de pouvoir avec squelette il avait lancé next ou l’ambiance était plus calme plus chaleureuse et le siège social à Palo Alto se trouvait à deux pas de la maison de Chris Anne et Lisa en outre dès que Lisa fut en CE2 il devint évident que la fillette était une enfant éveillée avec des talents artistiques ces instituteurs remarquèrent très vite qu’elle avait un vrai don d’écriture elle était volontaire drôle et comme son père toujours prête à défier son entourage physiquement elle lui ressemblait beaucoup aussi avec ses sourcils en arc de cercle et sa mâchoire carrée à l’orientale un jour à la surprise de ses collègues il a fait venir au bureau elle faisait la roue dans le couloir en criant regarde-moi regarde-moi avis tes vanium un ingénieur de Next un gars déglingandé au caractère jovial qui était devenu ami avec Jobs raconte que de temps en temps quand les deux hommes allaient dîner il s’arrêtaient chez Chris and pour prendre Lisa il était très gentil avec elle Steve était végétarien crisane aussi mais pas la petite cela ne l’embêtait pas quand elle voulait de la viande il lui laissait en commander le poulet devint le péché mignon de la fillette prise qu’elle était entre ses deux parents végétariens pour qu’il mangeait des produits naturels tenait de la quête spirituelle on allait tout le temps faire nos courses chicorée quinoa céleri graine de caroube dans des épiceries bio ou les femmes ne se teignaient pas les cheveux écrit-elle plus tard mais parfois on craquait avec ma mère on a acheté un poulet rôti chez un boucher avec ses rangées de rôtissoire fumante on mangeait ça à même le sac avec nos doigts son père qui suivait parfois des régimes drastiques avec une obsession maladive ne tolérer aucun écart elle l’avait vu un jour recracher sa cuir et de soupe dans son assiette quand on lui avait dit qu’il y avait du beurre dedans après avoir lâché un peu de l’Est du temps où il travaillait à Paul il était revenu à son régime végétalien radical toute jeune Lisa compris que cette alimentation contrôlée était un choix de vie la séthysme et le minimalisme permettait d’intensifier les sensations papa croyait que les meilleures récoltes se font sur des soldes arides que le plaisir venait forcément de la privation il connaissait une équation ignorée du plus grand nombre toute chose conduite à son contraire de la même manière la froideur et l’absence de son père rendait ses marques d’affection plus précieuses de véritables dons du ciel je ne vivais pas avec lui mais il passait parfois à la maison il arrivait comme Dieu sur Terre apportant la joie et le bonheur pendant quelques instants miraculeux Lisa en grandissant de vin de plus en plus digne d’intérêt pour Jobs il emmenait en promenade faisait du roller avec elle dans les rues tranquilles du vieux Palo Alto il passait souvent avec sa fille chez Johanna Hoffman et un drzfeld la première fois qu’il leur présente à Lisa il toque à la porte et annonça simplement voici Lisa Johanna s’en serait douté il était évident que c’était sa fille me dit-elle personne n’a cette mâchoire c’est la marque de fabrique de la famille Johanna Hoffman qui n’avait pas vu son propre père avant ses 10 ans suite à un divorce douloureux encourage à Job ça être un bon papa il subit son conseil et plus tard lui on sera reconnaissant un jour il en a Lisa en voyage d’affaires à Tokyo il descendira locura hôtel un établissement luxueux il y avait un bar à sushi au sous-sol Jobs commandant un grand plateau de Nagui il adorait tellement ses sushis à l’anguille qui se convainquait que cela n’allait pas à l’encontre de son régime végétalien les morceaux de poisson étaient délicatement nappés d’une sauce sucrée Lisa se rappelle encore la sensation exquise lorsqu’ils fondaient dans sa bouche comme fondait la distance entre eux ainsi qu’à l’écrivit plus tard c’était la première fois qu’on sa présence j’étais aussi détendu et heureuse cette nourriture chaude revigorante délicieuse après les froides salade macrobiotiques ouvrez un espace de complicité entre nous qui jusqu’à lors m’avait pas eu inaccessible soudain il était moins strict avec lui-même plus humain sous ses grands plafonds moulurés ainsi que nous étions sur nos petites chaises avec ce poisson dans son assiette et moi à ses côtés mais tout n’était pas toujours aussi rose job c’était mercurien avec Lisa comme avec les autres les cycles de connivence et d’abandon se succédaient un jour il était d’humeur taquine un autre il était distant au totalement absent et ne savait jamais sur quel pied danser avec lui raconteras un jour alors que j’étais venu assister à l’anniversaire de la petite job s’était en retard très en retard Lisa était toute triste et déçu plus rien de la musait mais quand il est enfin arrivé la petite a retrouvé aussitôt le sourire tout était oublié Lisa avec le temps se montra aussi lunatique et emporter que son père le relation fut en montagne russe avec des passages en creux qui pouvaient s’éterniser en raison de leur entêtement mutuel après une dispute il restait des mois sans se parler aucun des deux n’était très doué pour les excuses ou les réconciliations pas même lorsque les problèmes de santé de jobs commencèrent un jour à l’automne 2010 il fouillait dans un carton de photo avec moi quand il tomba sur un fichier où on le voyait rendre visite à Lisa quand elle était petite je n’ai sans doute pas été assez présent puisqu’il ne lui avait pas parlé depuis un an je lui ai demandé s’il allait l’appeler ou lui envoyer un email il me regarda un moment et recommença sans autre commentaire à fouiner dans son carton le romantique avec les femmes Jobs pouvaient être un grand romantique il était souvent fou amoureux il racontait à ses amis Léo et les bas de ces histoires d’amour et cela m’empêche chaque fois que ça dulciné du moment était loin de lui à l’été 1983 il se rendit à un dîner à la cire avec Joan Baez il se retrouve ainsi à côté d’une étudiante de l’Université de Pennsylvanie elle s’appelait Jennifer il ne savait pas trop qui était Jobs à l’époque sa relation avec la chanteuse battait de l’aile et job se laisse a charmer par la jeune femme elle avait trouvé un travail d’été dans un hebdomadaire de San Francisco il retrouve à sa trace la plat et l’invita apprendre un verre au café Jacqueline un bistrot spécialisé dans les soufflets végétariens usure d’une liaison pendant un an et Jobs prenait souvent l’avion pour lui rendre visite sur la côte Est lors de la marque word expo de Boston il raconta à la cantonnade à quel point il était amoureux et qu’il devait se presser pour attraper un avion et rejoindre sa belle son auditoire était tout ému quand il était à New York tu ne fais rien prenez le train pour le retrouver au travail ou dans l’appartement de Jay chide dans la police side il mangeait au café Luxembourg surveillait l’avancée des travaux dans l’appartement du San Remo que Jobs faisait rénover elle est au cinéma une fois il a l’air même à l’Opéra la nuit il se parlait pendant des heures au téléphone un sujet était récurrent dans leur conversation Jobs influencé par le bouddhisme prétendait qu’il ne fallait pas accorder d’importance au bien matériel notre soif de consommation était malsaine et pour atteindre l’illumination intérieure il fallait mener une vie d’Asset détaché du matérialisme de cette civilisation il envoya même à la jeune femme un enregistrement de kobuncino son maître de Zen où il expliquait les problèmes que posait le désir de possession ne s’en laissait pas compter la suivait-il lui cette philosophie en fabriquant des ordinateurs et autres produits pour le plus grand nombre cet argument l’agacée raconte la jeune femme Steve n’aimait pas qu’on mette le doigt sur sa dichotomie et nous avions des discussions houleuses à ce sujet la fierté que Jobs éprouvait pour ses produits était plus fort que son désir d’apprendre au Mas les vertus de l’ascétisme lorsque le Macintosh fut lancé en janvier 1984 je ne veux Hagen passer les vacances de Noël chez sa mère à San Francisco un soir Jobs qui était devenu célèbre arriva à l’improviste avec un max sous le bras et monta dans la chambre de la jeune fille pour l’installer à elle aussi il convient qu’il craignait de mourir jeune il y avait une urgence chez lui comme s’il était persuadé qu’il n’aurait pas le temps de tout faire raconte-t-elle leur relation pris fin à l’automne 1984 quand Jennifer lui annonça qu’elle était trop jeune pour se marier peu de temps après au moment où les problèmes avec squelette commençait début 1985 alors qu’il traversait les couloirs pour se rendre à une réunion il aperçut dans le bureau de la Fondation Apple une jeune femme blonde elle combinait la pureté d’une hippie avec la sophistication d’une consultante en informatique elle s’appelait Tina Reds et elle travaillait pour la piposcopieusco jamais je n’avais vu une femme aussi jolie me dit-il il appela le lendemain et l’invita à dîner elle refusa prétextant qu’elle avait un petit ami quelques jours plus tard il en a faire une promenade dans un parc il fit à nouveau sa demande et cette fois elle annonça à son fiancé qu’elle voulait le quitter Tina était très franche et honnête après le premier dîner avec Jobs elle se mit à pleurer parce qu’elle savait que sa vie allait être bouleversée et ce fut effectivement le cas au bout d’un mois elle emménagé dans la sienne David de watside elle était la première femme dont j’étais vraiment amoureux m’expliqua job nous avions une connexion très profonde je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui me comprenne aussi bien l’enfance de la jeune femme avait été compliqué elle partait avec lui la souffrance d’avoir été abandonné nous étions tous les deux des oisillons blessés Steve disait que nous n’étions ni lui ni moi à notre place en ce monde et c’est ce qui nous rapprochait en ce fut l’amour fou entre deux et les tourtereaux ne se privaient pas de le montrer les employés de Next se souviennent encore de leurs effusions dans le hall comme de leur dispute qui pouvaient avoir lieu en pleine séance de cinéma ou devant des invités à votre site mais Jobs louer la pureté dame de sa compagne il lui attribuait aussi toutes sortes de vertus spirituelles Johanna Hoffman enfin ayant les pieds sur terre ne partage pas cette analyse Steve avait tendance à interpréter les névroses et les failles de Tina comme des manifestations de Don surnaturelles lorsque job avait été chassé d’Apple en 1985 Tina voyage avec lui en Europe le temps qu’il pense c’est plein sur un pont enjambant la Seine un soir il caressèrent l’idée de rester en France de s’y installer peut-être définitivement Tina était sérieuse mais pas Jobs l’ambition le consumait encore ce sont mes actes qui font ce que je suis des karaté à la jeune femme elle évoqua à ce moment à Paris dans un email poignant qu’elle lui a envoyé à 25 ans plus tard ils avaient repris chacun le fil de leur vie mais s’il avait gardé leur lien spirituel nous étions sur ce pont à Paris durant l’été 1985 le temps était nuageux on était à côté au parapet fait de cette pierre si douce au toucher et nous regardions l’eau verte couler sous nos pieds ton monde s’était fracturé et arrêté de tourner en attendant qu’avec un nouveau projet tu remets tout en branle je ne voulais pas revivre ça j’ai tenté de te convaincre de commencer une nouvelle vie ici à Paris avec moi de nous construire un nid à Havre qui nous aurait ressemblé et nous aurait laissé une chance d’être traversé par d’autres ondes je voulais nous extirper du chaos noir de ton monde brisé nous faire émerger à la lumière anonyme et pure et vivre une vie pleine et entière où j’aurais cuisiné pour toi ou nous aurions été ensemble tout le temps comme deux enfants jouant pour le simple plaisir du jeu dans l’innocence sans calcul j’aurais aimé que tu réfléchisses à cette option avant d’en rire et de me répliquer qu’est-ce que je ferais je suis devenu un intouchable voilà quel était mon souhait le plus ardent à cet instant ou le cours de nos vies hésitait durant ce moment de flottement miraculeux avant que le temps nous reprenne dans son flow vivre ensemble cette vie simple jusqu’à nos vieux jours avec une ribambelle de petits-enfants autour de nous dans une bastide du sud de la France une existence paisible douce et bonne comme du bon pain beignets du parfum de la patience et de la complicité leur union fut en dent de si pendant 5 ans Tina détestait son ancienda déserte job avait embauché un couple distingué qui travaillait autrefois dans le Grand Restaurant Chez Panis pour s’occuper de la maison et faire la cuisine et Tina Reds se sentait étrangère dans cette immense demeure de temps en temps elle retournait vivre dans son appartement de Palo Alto en l’occurrence après chacune de leurs dispute négliger l’autre est une forme de torture avec elle écrit sur le mur du couloir menant à leur chambre elle était sous son charme mais aussi révolté par son manque d’attention il était très douloureux d’aimer quelqu’un d’aussi centré sur lui-même confira-t-elle aimé quelqu’un incapable de donner c’était vivre un enfer qu’elle ne souhaitait à personne ils étaient différents à bien des égards sur le spectre allant de la cruauté à la gentillesse ils étaient chacun un extrême explicatefeld la gentillesse de Tina était manifeste au quotidien elle donnait de l’argent aux mendiant travailler comme bénévole pour des associations d’aide aux malades mentaux comme l’été son père elle se démenait pour que Lisa et même grisane se sentent bien en sa compagnie c’est elle plus que quiconque qui pousse à Jobs à passer plus de temps avec sa fille mais elle n’avait pas la volonté l’énergie de son compagnon son tempérament lunaire qui aux yeux de jobs lui donner une aura de spiritualité était également une barrière entre eux cela faisait beaucoup d’étincelles racontèrent Feld tu fais que leur personnalité diamétralement opposées c’était des disputes à répétition isabelle est en outre un point de vue radicalement différent sur le monde pour elle l’égo esthétique appartenait à l’individu il devait rester l’émanation de son libre arbitre pour Jobs il fallait éduquer les masses car il existait une esthétique universelle elle lui reprochait d’être trop influencé par le mouvement du bar house Steve considérait que notre rôle était d’éveiller le peuple à l’art d’enseigner aux gens ce qui était beau je n’étais pas de cet avis quand on écoute attentivement à la fois en soi-même et à travers les autres on est alors en mesure de faire émerger ce qui est inné est vrai chez l’être quand ils étaient ensemble pendant longtemps cela ne se passait pas bien mais quand ils étaient séparés job se se languissait d’elle finalement elle était 1989 il la demande en mariage elle refuse c’était au-dessus de ses forces cette idée la terrifié elle avait grandi dans le bruit et la fureur et sa relation avec Jobs ressemblait trop à ce qu’elle avait connu enfant les opposés s’attirent disaient-elles mais le mélange était trop étonnant je n’aurais pas été une bonne épouse pour Steve Jobs l’icône de la série cône Valley j’aurais été nul dans ce rôle et dans notre relation je n’arrivais pas à m’habituer à son manque de gentillesse je ne voulais pas le blesser mais je ne voulais pas être là à le regarder faire du mal aux autres c’était insupportable et épuisant après leur rupture Tina Reds participa à la création en Californie de open mind une fondation venant en aide aux personnes atteintes de maladies mentales un jour elle avait découvert dans un manuel de psychiatrie une pathologie nommée trouble de la personnalité narcissique et les symptômes correspondaient parfaitement à ceux de jobs cela décrivait tellement bien son comportement et les souffrances qu’imposaient cette maladie à l’entourage que je me suis rendu compte que demander à Steve d’être plus attentionné ou moins égoïste c’était comme demander un aveugle de voir cela éclairait sous un nouveau jour son attitude avec sa fille je pense que le cœur du problème c’est l’empathie elle lui fait totalement défaut teen Wade se marier à plus tard eu deux enfants puis divorc ça de temps à autre Jobs la regretter même après son propre mariage comment ça son combat contre le cancer et le contact a pour lui apporter son soutien parler de sa relation avec Steve Jobs les mauvaises encore malgré nos différences et nos disputes qui rendaient tout projet de vie commune impossible l’affection que j’avais pour lui est toujours vivante 20 ans plus tard l’émotion était la même chez Jobs elle est la personne la plus pure que j’ai rencontrée me confie-t-il les larmes aux yeux il y avait quelque chose de transcendant en elle et aussi dans notre connexion l’un à l’autre il regrettait que cela n’est pas pu marcher entre eux ils savaient que les regrets du côté de Tina étaient partagés mais le rêve était impossible là-dessus tous les deux aussi étaient d’accord .

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Déroulement de la vidéo:

0 [Musique]
0 seul ceux qui sont assez fous pour
0 penser qu&;ils peuvent changer le monde y
0 parviennent
0 publicité Apple 5t font 1997
0 introduction
0 la genèse de ce livre
0 tout a commencé au début de l&;été 2004
0 par un appel téléphonique de Steve Jobs
0 il m&;avait toujours de loin en loin
0 témoigner une certaine amitié avec des
0 rapprochements soudains quand il lançait
0 un nouveau produit et qu&;il voulait la
0 couverture médiatique du temps ou de CNN
0 puisqu&;à l&;époque je travaillais pour
0 ces deux sociétés mais en 2004 ce
0 n&;était plus le cas et cela faisait bien
0 longtemps que je n&;avais pas eu de
0 nouvelles de Steve Jobs
0 on a évoqué un peu l&;Institut Aspen que
0 j&;avais rejoint dernièrement et je lui
0 ai proposé de venir donner une
0 conférence lors de notre université
0 d&;été dans le Colorado il m&;a répondu
0 qu&;il serait ravi de venir mais qu&;il ne
0 montrait pas sur scène il voulait en
0 réalité se promener avec moi et me
0 parler
0 cela m&;a paru quelque peu curieux
0 j&;ignorais à l&;époque que c&;était son
0 modus operandy quand il avait une
0 affaire délicate à régler j&;appris donc
0 au cours de cette marche qu&;il
0 souhaitait que j&;écrive une biographie
0 sur lui j&;avais récemment publié celle
0 de Benjamin Franklin et travailler sur
0 celle d&;Albert Einstein je me suis
0 demandé avec amusement si Steve Jobs
0 avait la faculté de se placer dans la
0 suite logique des deux précédents
0 jugeant qu&;il était au milieu de sa
0 carrière et que la vie lui réservait
0 encore bien des rebondissements j&;ai
0 décliné l&;offre dans 10 ou 20 ans
0 peut-être lui ai-je répliqué quand vous
0 aurez pris votre retraite
0 j&;avais rencontré Steve Jobs la première
0 fois en 1984 parce qu&;il était venu au
0 siège de Time life à Manhattan pour
0 déjeuner avec l&;équipe de rédaction et
0 faire l&;article pour son nouveau
0 Macintosh
0 il était déjà vif à l&;époque et avait
0 fustigé un correspondant du Time qui
0 avait eu le malheur d&;écrire sur lui un
0 article un peu trop indiscret
0 mais en conversant avec lui après la
0 réunion j&;ai été comme tant d&;autres
0 personnes avant moi fascinés par le
0 personnage par sa passion et son
0 intensité
0 on est resté en contact même après son
0 éviction d&;Apple
0 quand il avait quelque chose à présenter
0 par exemple l&;ordinateur de Next ou un
0 film Pixar son œil irrésistible se
0 braquer sur moi il m&;emmenait alors
0 manger des sushis dans un restaurant de
0 Manhattan pour me dire qu&;il venait de
0 réaliser le chef-d&;œuvre de sa vie
0 j&;aimais bien l&;homme
0 quand il eût retrouvé son trône à Apple
0 on lui a consacré la une du Time peu
0 après sachant que nous préparions une
0 série sur les grandes figures du siècle
0 il m&;avait suggéré quelques idées
0 il avait lancé sa campagne
0 où il présentait sa propre collection
0 d&;icônes et dans certains cas nos choix
0 se recoupaient
0 il était fasciné par ces gens qui
0 avaient laissé leur marque dans
0 l&;histoire de l&;humanité
0 après que j&;ai refusé sa proposition
0 d&;écrire sa biographie Il m&;a appelé de
0 temps en temps un jour je lui ai envoyé
0 un email pour lui demander si c&;était
0 vrai comme le prétendait ma fille que le
0 logo d&;Apple était un hommage aux
0 mathématicien Alan Turing qui après
0 avoir percé les codes de la machine et
0 digma était le pionnier de
0 l&;informatique moderne c&;était suicidé
0 en croquant une pomme trempée dans du
0 cyanure
0 Jobs Marie torqué qu&;il aurait bien aimé
0 avoir eu cette idée mais que ce n&;était
0 pas là l&;origine du logo
0 ce fut alors le point de départ d&;une
0 discussion sur les débuts d&;Apple et
0 malgré moi j&;ai commencé à me documenter
0 sur le sujet au cas où un jour je
0 déciderai d&;écrire cette biographie
0 quand mon travail sur Einstein est sorti
0 job est venu me trouver à une séance de
0 dédicace que je tenais à Palo Alto et
0 m&;a entraîné à l&;écart pour me
0 convaincre encore une fois d&;écrire ce
0 livre
0 son insistance me surprenait il
0 protégeait d&;ordinaire farouchement sa
0 vie privée il n&;avait sans doute jamais
0 lu l&;un de mes ouvrages
0 un jour peut-être j&;ai répondu mais en
0 2009 sa femme Lauren m&;a appelé
0 si vous voulez faire ce livre c&;est
0 maintenant
0 Jobs venait à nouveau de s&;absenter
0 d&;Apple pour raison médicale lorsqu&;il
0 m&;avait proposé pour la première fois de
0 faire sa biographie j&;ignorais qu&;il
0 était malade quasiment personne ne le
0 savait son mari m&;avait appelé juste
0 avant de se faire opérer d&;un cancer
0 a-t-elle expliqué et cela demeurait
0 aujourd&;hui encore un secret
0 j&;ai décidé alors d&;écrire cet ouvrage à
0 ma grande surprise Steve Jobs était
0 d&;accord pour n&;exercer aucun contrôle
0 sur le texte
0 il n&;exigea même pas d&;avoir les
0 épreuves avant sa sortie c&;est votre
0 livre je ne le lirai pas
0 mais plus tard à l&;automne n&;ayant plus
0 aucune nouvelle de lui j&;ai cru qu&;il
0 avait abandonné ce projet
0 j&;ignorais alors qu&;il avait fait une
0 rechute
0 voyant qu&;il ne répondait plus à mes
0 appels j&;avais mis le livre de côté puis
0 il m&;a téléphoné en fin d&;après-midi le
0 31 décembre 2009 il était chez lui à
0 Palo Alto avec sa sœur l&;écrivaine Mona
0 Simpson sa femme et ses trois enfants
0 étaient partis en vacances à la montagne
0 mais job c&;était trop faible pour les
0 rejoindre
0 il était d&;humeur nostalgie il m&;a parlé
0 pendant une heure il m&;a raconté comment
0 à l&;âge de 12 ans il avait construit un
0 fréquence maître et comment tout jeune
0 il avait trouvé Bill fullet dans
0 l&;annuaire et l&;avait t&;appeler pour le
0 convaincre de lui donner des composants
0 électroniques
0 cette dernière décennie après son retour
0 chez Apple avait été la période la plus
0 créative de sa vie en terme de nouveaux
0 produits
0 mais le plus important insistait-il
0 c&;était d&;avoir suivi l&;exemple de Bill
0 violette et de son ami David pacar créer
0 une société si innovante si dynamique
0 qu&;elle survivrait à ses créateurs
0 j&;ai toujours cru que je ferai des
0 études dans les sciences humaines mais
0 j&;étais vraiment fan d&;électronique puis
0 j&;ai lu ce que disait Edwin Land de
0 Polaroid l&;un de mes héros à propos du
0 carrefour entre l&;homme et la
0 technologie et j&;ai compris que c&;était
0 précisément à cette conjonction que je
0 voulais travailler
0 soudain Steve Jobs me soufflait le thème
0 de sa biographie mes livres sur Franklin
0 et Einstein explorer cette même voix
0 comment la convergence de l&;humain et de
0 la science pouvait être source de
0 créativité du moins pour les hommes
0 d&;exception
0 cette synergie serait également la clé
0 de voûte de la nouvelle économie du 21e
0 siècle
0 mais pourquoi Jobs m&;avait-il choisi
0 pour écrire sa biographie
0 je crois que vous savez faire parler les
0 gens c&;était une réponse inattendue
0 j&;allais devoir interviewer nombre de
0 personnes qu&;il avait mis à la porte
0 trompé ou abandonné et cela risque de
0 lui déplaire au début cela était le cas
0 mais deux mois après il a encouragé tout
0 le monde à se confier des ennemis jurés
0 aux anciennes compagnes
0 il a mis son veto sur aucun sujet j&;ai
0 fait des choses dans ma vie dont je ne
0 suis pas fier comme d&;avoir mis enceinte
0 ma petite amie à 23 ans et la façon
0 lamentable dont j&;ai géré tout ça mais
0 je n&;ai pas de cadavre caché dans mes
0 placards
0 j&;ai effectué une quarantaine
0 d&;entretien avec lui certains en bonne
0 et due forme dans son salon de Palo Alto
0 d&;autres moins conventionnel durant de
0 longues promenades d&;autres encore au
0 téléphone
0 au fil de mes visites qui se sont
0 étalées sur un an et demi le patron
0 d&;Apple s&;est confié de plus en plus
0 même s&;il a usé de ce que ces anciens
0 collègues appelaient son champ de
0 distorsion de la réalité parfois c&;était
0 simplement sa mémoire qui lui jouait des
0 tours parfois il déformait
0 volontairement la réalité m&;entend à moi
0 comme à lui-même
0 pour rétablir les faits j&;ai recouper
0 ses dires avec plus de 100 personnes
0 amis famille concurrent adversaire et
0 collègue
0 sa femme Lorraine qui m&;a été d&;un grand
0 soutien dans cette entreprise n&;a posé
0 aucune limite à mes recherches et n&;a
0 pas demandé non plus à avoir une copie
0 du livre avant sa publication au
0 contraire elle m&;encourager à me montrer
0 honnête dans la description des failles
0 comme des qualités de son mari
0 l&;épouse de Steve Jobs est l&;une des
0 personnes les plus intelligentes et
0 pleine de bon sens qu&;il m&;ait été donné
0 de rencontrer il y a des parties de sa
0 vie et des facettes de sa personnalité
0 qui sont critiquables mais c&;est ainsi
0 m&;a-t-elle dit au tout début de mon
0 enquête
0 l&;édulcorez rien Steve est un grand
0 manipulateur mais il a un parcours hors
0 du commun je veux que tout soit décrit
0 de façon impartiale le bon comme le
0 mauvais
0 le lecteur jugera si j&;ai réussi cette
0 mission je suis sûr qu&;il y a des
0 protagonistes dans cette histoire qui ne
0 seront pas d&;accord avec certains faits
0 qui diront que je me suis fait prendre
0 dans son champ de distorsion nombre de
0 gens des opinions si tranchées sur Jobs
0 en bien ou en mal qu&;on peut subodorer
0 l&;existence d&;un effet Rochemont
0 j&;avais rencontré ce même phénomène
0 quand j&;avais entrepris d&;écrire la
0 biographie d&;Henri Kessinger un travail
0 qui d&;une certaine manière a été un bon
0 entraînement pour la rédaction de cet
0 ouvrage mais j&;ai fait mon possible pour
0 rétablir une forme d&;impartialité et à
0 cet égard j&;ai veillé à citer toutes mes
0 sources
0 ce livre retrace le parcours chaotique
0 et intense d&;une personnalité hors norme
0 d&;un entrepreneur de génie dans le goût
0 de la perfection et la volonté de faire
0 en révolutionné 6 pans entiers de
0 l&;économie moderne les micro-ordinateurs
0 le film d&;animation la musique les
0 téléphones les tablettes graphiques et
0 la publication numérique
0 on pourrait même en ajouter un 7e celui
0 de la vente au détail avec ses Apple
0 Store Jobs n&;a pas bouleversé le concept
0 des magasins mais la totalement
0 réinventé de plus il a ouvert la foi des
0 applications en multimédia pour diffuser
0 des contenus numériques sans passer par
0 des sites internet
0 non seulement il a mis sur le marché des
0 produits novateurs mais il a aussi créé
0 à son second essai une société pérenne
0 qui lui survivra une entreprise à son
0 image attirant dans son giron des
0 designers audacieux et des magiciens de
0 l&;électronique qui poursuivront son
0 œuvre
0 c&;est également un livre sur le génie
0 inventif humain une époque où les
0 États-Unis cherchent leur second souffle
0 ou les sociétés à travers le monde tant
0 d&;établir une nouvelle ère numérique
0 Steve Jobs se dresse comme l&;icône de
0 l&;invention de l&;imagination et de
0 l&;audace
0 il avait compris que le défi économique
0 pour le 21e siècle serait de lier
0 créativité et technologie alors il a
0 édifié une multinationale ou
0 l&;imagination va de pair avec les
0 progrès technologiques avec ses
0 collaborateurs à Apple ils ont pensé
0 différemment ils ne se sont pas
0 contentés de développer des produits
0 doter des dernières innovations
0 techniques ils ont inventé de A à Z des
0 machines et des fonctionnalités pour des
0 consommateurs qui à l&;époque
0 ignoraient encore qu&;elles allaient leur
0 devenir indispensable
0 Steve Jobs n&;a pas été un patron modèle
0 ni un être humain irréprochable il était
0 trop rugueux pour être l&;exemple à
0 suivre
0 hanté par ses démons il pouvait semer
0 colère et désespoir autour de lui mais
0 sa personnalité sa passion et ses
0 produits sont intimement liés à l&;image
0 des ordinateurs Apple qui demeure
0 indissociable de leur logiciel
0 l&;ensemble forme un tout cohérent son
0 histoire est à la fois instructive et
0 une mise en garde on y apprend de
0 grandes leçons sur l&;innovation la
0 relation à autrui le pouvoir et les
0 valeurs humaines
0 Henri V de Shakespeare l&;histoire d&;un
0 prince immature qui devint un monarque à
0 la fois passionné et sensible arrogant
0 et sentimental inspiré et faible
0 commence par cette déclaration
0 si j&;avais une muse de feu qui peut
0 s&;élever jusqu&;au ciel le plus brillant
0 de l&;invention
0 pour le jeune roi le problème était
0 simple il avait à gérer le lait d&;un
0 seul Père
0 pour Steve Jobs l&;histoire de cette
0 ascension dans le ciel de l&;invention
0 débute avec deux paires de parents et
0 par une enfance passée dans une vallée
0 qui venait tout juste d&;apprendre à
0 transformer le silicium en or d&;où le
0 nom silicon Valle littéralement la
0 vallée du silicium
0 [Applaudissements]
0 [Musique]
0 chapitre 1 l&;enfance
0 abandonné puis choisis
0 l&;adoption
0 Paul Jobs avait servi dans les
0 garde-côtes pendant la Seconde Guerre
0 mondiale lorsqu&;il accosta à San
0 Francisco pour être démobilisé il fit un
0 pari avec ses coéquipiers il trouvera
0 une femme dans les 15 jours
0 il était mécanicien grand tatoué et
0 ressemblait un peu à James Dean mais ce
0 n&;est pas sans physique de beau gosse
0 qui lui permet d&;avoir rendez-vous avec
0 Clara Agopian une douce et jolie fille
0 d&;immigrants arménien
0 Paul Jobs et ses amis avaient réussi à
0 avoir une voiture à l&;inverse du groupe
0 avec lequel elle avait prévu
0 originellement de sortir ce soir là
0 10 jours plus tard en mars 1946 Paul
0 déclara sa flamme et remporta son pari
0 ce serait un mariage heureux de ceux qui
0 durent jusqu&;à la mort pendant près d&;un
0 demi-siècle
0 Paul reynoldstobs grandit dans une ferme
0 de Truman Town dans le Wisconsin malgré
0 un père alcoolique qui parfois frappait
0 un peu trop fort Paul demeurant un être
0 doux et tranquille derrière sa carapace
0 après avoir abandonné le lycée il avait
0 travaillé dessus de là dans le mail
0 ouest comme mécanicien
0 à l&;âge de 19 ans il fut enrôlé dans les
0 garde-côtes bien qu&;il ne sache pas
0 nager
0 affecté à l&; USS M6 mai il transporta
0 durant la majeure partie de la guerre
0 des troupes en Italie pour le général
0 Patton
0 ses talents de mécaniciens et de
0 machinistes lui valure plusieurs
0 distinctions malheureusement il se
0 retrouva de temps en temps mêlé à des
0 incidents mineurs durant son service et
0 ne dépassa jamais le grade de matelot
0 Clara naquit dans le New Jersey ou ses
0 parents avaient atterri après avoir fui
0 la répression des Turcs en Arménie toute
0 la famille était ensuite partie à San
0 Francisco dans le méchant quand elle
0 était enfant
0 Clara avait un secret qu&;elle avait
0 confié à très peu de personnes elle
0 était déjà mariée mais son mari avait
0 été tué pendant la guerre alors
0 lorsqu&;elle avait rencontré Paul Jobs il
0 y avait vu l&;espoir d&;un nouveau départ
0 comme nombre de gens qui ont connu le
0 tumulte de la guerre les jobs une fois
0 la paix signée n&;avait d&;autres souhaits
0 que de s&;installer quelque part fonder
0 une famille et mener une vie tranquille
0 le jeune couple n&;avait pas beaucoup
0 d&;argent il partira dans le Wisconsin
0 vivre quelques années chez les parents
0 de Paul puis emménagère dans l&;Indiana
0 ou Paul Jobs décrocha un emploi de
0 mécanicien pour l&;intonation
0 il avait la passion des vieilles
0 voitures et arrondissaient les fins de
0 mois en restaurant sur son temps libre
0 des autos qui revendaient finalement il
0 quitta son emploi de jour pour devenir
0 vendeur de voiture à plein temps
0 Clara toutefois aimé San Francisco et en
0 1952 elle convaincu son mari de
0 retourner vivre là-bas ils prirent un
0 appartement dans le 27 Destruct face à
0 l&;océan Pacifique juste à côté du Golden
0 Gate Park il trouve un emploi dans une
0 société de crédit en tant que
0 récupérateur il forçait les serrures des
0 voitures des personnes qui n&;avaient pas
0 payé leur retraite et confisquer les
0 véhicules
0 il achetait réparer et revendez lui-même
0 certaines de ses autos gagnant ainsi de
0 Coquelles extra
0 néanmoins le couple n&;était pas
0 entièrement comblé il voulait un enfant
0 mais Clara avait dû une grossesse
0 extra-utérine l&;un des ovules fécondées
0 c&;était niché dans la trompe de Fallope
0 et non dans l&;utérus et ne pouvait plus
0 avoir de bébé alors en 1955 après 9 ans
0 de mariage il se tournèrent vers
0 l&;adoption
0 comme Paul Jobs Joan chibel venait d&;une
0 famille rurale du Wisconsin d&;origine
0 allemande son père Arthur chibel avait
0 émigré dans les faubourg de grimbay avec
0 sa femme ils eurent un élevage de visons
0 et menèrent avec succès d&;autres
0 activités allant de l&;immobilier à la
0 photogravure Arthur chibel était très
0 stricte en particulier au sujet des
0 fréquentations de sa fille il s&;était
0 fortement opposé à son premier amour un
0 artiste qui n&;était pas catholique
0 il était donc prévisible qu&;il menace de
0 couper les vivres à Johan lorsqu&;il a
0 pris alors qu&;elle était étudiante à
0 l&;université du Wisconsin qu&;elle était
0 amoureuse d&;un certain Abdoul Fatah John
0 John Dali un maître assistant musulman
0 originaire de Syrie
0 Jean Dali était le benjamin d&;une riche
0 famille syrienne de 9 enfants le père
0 possédait des raffineries d&;huile
0 d&;olive une armada d&;entreprise ayant de
0 grandes propriétés à Damas et à 11 qui
0 décidait quasiment du cours du blé dans
0 la région comme les chibulles les
0 Jandali accordaient une importance
0 cruciale à l&;éducation depuis des
0 générations les jandis envoyaient leurs
0 progéniture étudier à Istanbul ou à la
0 Sorbonne Abdul Fatah partis dans un
0 internat jésuite bien qu&;il soit
0 musulman décrocha un diplôme à
0 l&;université américaine de Beyrouth
0 avant de venir à la faculté de sciences
0 politiques du Wisconsin en tant que
0 doctorant
0 en 1954 Joan se rendit en Syrie avec
0 Abdul Fatah
0 il passait en deux mois à 11 où elle a
0 pris avec les femmes de la famille à
0 préparer des plats syriens
0 parce qu&;il revint aux États-Unis
0 Johanne su qu&;elle était enceinte ils
0 avaient tous les deux 23 ans mais il
0 décidèrent de ne pas se marier le père
0 de Johan se mourait à l&;époque il avait
0 menacé de déshériter sa fille si elle
0 épousait Abdul Fatah l&;avortement était
0 une solution compliquée dans une petite
0 communauté catholique alors au début de
0 l&;année 1955 Johan fit le voyage jusqu&;à
0 San Francisco pour consulter un médecin
0 magnanime qui s&;occupait des filles
0 mères mettez leur enfant au monde et
0 trouver discrètement des familles
0 adoptives pour leur bébé
0 Johan ne pose à qu&;une seule condition
0 son enfant devait être adopté par des
0 gens ayant fait des études supérieures
0 le médecin des nicha donc pour famille
0 d&;accueil un avocat et son épouse mais à
0 la naissance du bébé le 24 février 1955
0 le couple décida qu&;il voulait une fille
0 et se désiste c&;est ainsi que le garçon
0 devint le fils nom d&;un avocat mais d&;un
0 mécanicien et d&;une comptable Paul et
0 Clara appelèrent leur bébé Steven Paul
0 jobs
0 il demeurait néanmoins la condition de
0 Johan quand elle découvrit que son
0 enfant avait été placé chez des gens qui
0 n&;avaient même pas terminé leurs études
0 secondaires elle refusa de signer les
0 papiers d&;adoption
0 la situation reste à bloquer pendant des
0 semaines longtemps après que le petit
0 Steve fut installé chez les jobs
0 finalement Johan revite à la baisse ses
0 exigences et demande à simplement que le
0 couple promette et signe cet engagement
0 noir sur blanc de créer un fond de
0 financement pour pouvoir envoyer le
0 garçon à l&;université
0 une autre raison expliquer les
0 réticences de Johan a signé les papiers
0 de l&;adoption son père allait mourir
0 elle comptait épouser Jean Dali aussitôt
0 après le décès
0 elle avait le secret espoir comme elle
0 le confira plus tard à son fils en
0 éclatant en sanglot qu&;une fois marié
0 elle pourrait récupérer son enfant
0 Arthur cible mourut en août 1955
0 quelques semaines après l&;adoption
0 officielle de l&;enfant juste après Noël
0 la même année Johan et Abdul Fatah
0 Jandali se marier à l&;Église catholique
0 apostolique de 5 feux à Green Day Abdul
0 Fatah eu son doctorat en sciences
0 politiques l&;année suivante
0 il vint un autre enfant une fille nommée
0 Mona
0 après leur divorce en 1962 Johan Ségara
0 dans une vie nomade que sa fille qui
0 devint la grande écrivaine Mona Simpson
0 Nara dans son poignant roman n&;importe
0 où sauf ici mais comme le placement de
0 Steve avait été consenti sous X il
0 faudra 20 ans pour que mère et fils se
0 retrouve
0 Steve Jobs su depuis son plus jeune âge
0 qu&;il avait été adopté mes parents ont
0 été très francs avec ça
0 ils se revoyait assis sous sept ans
0 assis dans l&;herbe devant la maison
0 raconter ça à une fille qui habitait de
0 l&;autre côté de la rue
0 tes vrais parents ne voulaient donc pas
0 de toi réplique alors la fille ça a été
0 comme un coup de tonnerre dans ma tête
0 me confie à Jobs je me souviens avoir
0 couru dans la maison en pleurs et mes
0 parents m&;ont dit non tu n&;as pas
0 compris ils avaient ta mère solennel il
0 me regardait droit dans les yeux nous
0 t&;avons choisi toi
0 l&;un après l&;autre ils m&;ont répété ça
0 lentement en insistance sur chaque mot
0 abandonné choisi c&;est deux notions de
0 verres intimement liées à la
0 personnalité de Jobs et à la façon dont
0 il considérait sa place dans le monde
0 ses amis les plus proches pensent
0 qu&;avoir appris si jeune qu&;il avait été
0 abandonné à la naissance avait laissé
0 des cicatrices indélébiles son besoin
0 d&;avoir la maîtrise totale dans tout ce
0 qu&;il entreprend vient de cette blessure
0 analyse d&;héliocom un ancien collègue
0 d&;Apple
0 il veut désormais contrôler son
0 environnement pour Steve le produit est
0 une extension de lui-même Greg kaloun
0 qui deviendra ami avec Jobs juste après
0 sa sortie du collège ride il voit un
0 autre effet
0 Steve m&;a souvent parlé de cette
0 souffrance de l&;abandon c&;est ça qui le
0 rendait si indépendant il suivait un
0 autre rythme que nous parce qu&;il venait
0 d&;un monde différent d&;une autre
0 plus tard dans la vie quand il lui
0 précisément l&;âge auquel son père
0 biologique l&;avait abandonné 23 ans
0 Steve Jobs qui de même avec son propre
0 enfant même si après quelques années il
0 en assumera la paternité
0 pour Chris and Brennan la mère de
0 l&;enfant en question ce traumatisme
0 personnel avait laissé chez Jobs plein
0 d&;éclats de verre et expliquer une
0 grande part de son comportement il a
0 reproduit le schéma paternel disait-elle
0 Andy Hertzfeld qui travaille à
0 étroitement avec jobs dans les années
0 1980 fut l&;un des rares à être resté
0 proche à la fois de Chris and Brennan et
0 de Steve Jobs le plus étonnant chez
0 Steve c&;est qu&;il ne peut s&;empêcher
0 d&;être cruel envers certaines personnes
0 une sorte de réflexe pavlovien la clé du
0 mystère c&;est le fait d&;avoir été
0 abandonné à la naissance cette déchirure
0 a laissé une marque indélébile c&;est là
0 tout le problème
0 job srefud cette hypothèse certains
0 disent que c&;est pour ça que j&;ai
0 travaillé très dur pour que mes parents
0 biologiques regrette de m&;avoir laissé
0 en chemin ou je ne sais quel autre
0 explication fumeuse c&;est ridicule
0 savoir que j&;ai été adopté m&;a peut-être
0 rendu plus indépendant mais je ne me
0 suis jamais senti abandonné juste
0 différent ce sont mes parents qui m&;ont
0 donné cette force ce sont eux qui m&;ont
0 convaincu que j&;étais quelqu&;un de
0 spécial plus tard il se hérissera chaque
0 fois que quelqu&;un fera référence à
0 Clara et Paul comme à ses parents
0 adoptifs ou laissera entendre que ce
0 n&;était pas assez vrai parents
0 c&;était mes parents à 1000 % dit-il et
0 quand il évoquait ses géniteurs il
0 pouvait être cinglant ils ont été ma
0 banque de sperme et d&;ovule cela n&;a
0 rien de méchant c&;est juste la vérité
0 des donateurs de gamètes c&;est tout ce
0 qu&;ils sont rien de plus
0 la Silicon Valley
0 la vie que Paul et Clara offrir à leur
0 fils fut à bien des égards un stéréotype
0 de la fin des années 1950
0 quand Steve a 2 ans il adoptèrent une
0 petite fille nommépatie et 3 ans plus
0 tard ils emménagèrent dans un
0 lotissement en banlieue la société de
0 crédit pour laquelle Paul travaillait
0 comme récupérateur la CIT la vérité dans
0 ses bureaux de Palo Aldo mais il n&;avait
0 pas les moyens de vivre là-bas alors les
0 jobs s&;installèrent à Martin vieux une
0 bourgade bien moins cher plus au sud
0 podjob stanta de transmettre à son fils
0 sa passion pour les voitures et la
0 mécanique Steve c&;est ton établi à
0 présent avait-il dit après avoir marqué
0 une portion de la table dans leur garage
0 le garçon était impressionné par les
0 dons de bricolage de son père il avait
0 un sens de la conception hors pair et de
0 l&;or dans les mains si on avait besoin
0 d&;une armoire il l&;a construisait quand
0 il a monté notre barrière il m&;a donné
0 un marteau pour que je puisse l&;aider
0 50 ans plus tard la barrière est
0 toujours là autour de la maison à Martin
0 lorsqu&;il me montrera cette palissade il
0 caressa les planches et se remémora une
0 leçon de son père qui était resté gravé
0 en lui à jamais
0 il était crucial d&;apporter un grand
0 soin au panneau arrière qu&;il s&;agisse
0 d&;une barrière ou d&;une armoire même si
0 personne ne le voyait
0 il aimait les choses bien faites il
0 était minutieux même pour ce qui était
0 invisible
0 Paul Jobs continua à réparer à revendre
0 des voitures il décorait son garage de
0 poster de ses autos favorites il
0 détaillait pour son fils chaque
0 particularité du modèle les courbes de
0 la carrosserie les prises d&;air les
0 chromes la sellerie des sièges chaque
0 jour après son travail le père enfilait
0 son bleu et partait dans son antre
0 souvent avec son garçon sur les talons
0 espérer qu&;avec le temps le petit s&;y
0 mettrait mais Steve n&;aimait pas ce
0 salir les mains il n&;a jamais été
0 intéressé par la mécanique
0 mettre les mains dans un moteur n&;avait
0 effectivement jamais attiré Jobs réparer
0 des voitures ce n&;était pas mon truc
0 mais j&;aimais bien être avec mon père
0 même après qu&;il suit qu&;il avait été
0 adopté il se rapprocha encore de son
0 père un jour alors qu&;il avait 8 ans le
0 garçon découvrait une photo de Paul Jobs
0 du temps où il était garde-côte il est
0 dans la salle des machines il a retiré
0 sa chemise et il ressemble à James Dean
0 c&;est toujours un grand choc pour un
0 enfant waouh mes parents ont été
0 autrefois jeunes et en plus ils étaient
0 beaux par l&;intermédiaire des voitures
0 son père lui donna ses premiers cours
0 d&;électronique
0 il n&;avait pas une compréhension
0 exhaustive de cette technologie mais pas
0 mal de circuit lui était passé dans les
0 mains avec ses autos et il savait les
0 réparer il m&;a appris les rudiments et
0 ça m&;intéressait beaucoup mais le plus
0 mémorable c&;était leurs excursions pour
0 trouver des pièces tous les weekends on
0 allait dans une casse on cherchait un
0 alternateur un carburateur et toutes
0 sortes de choses le fils regardait le
0 père négocier le prix au comptoir il se
0 débrouillait pas mal en marchandage
0 parce qu&;il savait mieux que les
0 vendeurs la valeur réelle des pièces
0 tout ça est assez parent à tenir leur
0 engagement mon fond d&;étude grandissait
0 parce que mon père achetait 50 dollars
0 une Ford Falcon ou une autre épave
0 travailler dessus plusieurs semaines et
0 la revendait 250 mais un pot
0 la maison des jobs 286 Diablo comme ses
0 homologues du lotissement avaient été
0 construite par le promoteur Joseph
0 Hechler dans la société SMA 11000
0 habitations dans toute la Californie
0 entre 1950 et 1974
0 s&;inspirant des maisons simples et
0 fonctionnelles pour Monsieur
0 Tout-le-Monde imaginé par Franck Lloyd
0 Wright Eschler vendait des constructions
0 bon marché ayant de grands espaces
0 ouverts des poutres et des piliers
0 apparents les soldes ciment et une
0 débauche de baie vitrée et de porte
0 coulissante ce que faisait Hechler était
0 remarquable l&;explication au cours d&;une
0 de nos promenades dans le lotissement
0 ces maisons étaient bien conçues pas
0 cher et de bonne qualité
0 il a donné aux gens à pas revenu le goût
0 de l&;épur et de la simplicité il y avait
0 une multitude d&;équipements incroyable
0 comme le chauffage par le sol il
0 suffisait de mettre de la moquette
0 dessus c&;était vraiment agréable quand
0 on est gosse
0 Jobs disait que c&;est grâce à echler que
0 lui était venu cette envie de faire des
0 produits de pointe pour le plus grand
0 nombre
0 j&;aime quand on peut proposer quelque
0 chose de beau et d&;utile pour un coup
0 maudite disait-il en désignant les
0 maisons Deschler aux lignes épurées
0 cela a été ma vision originale pour
0 Apple c&;est cela qu&;on a tenté de faire
0 avec le premier Mac et c&;est ce qu&;on a
0 fait pour l&;iPod
0 en face de la maison des jobs habitait
0 un agent immobilier prospère il n&;était
0 pas particulièrement brillant se
0 souvenait Jobs mais il semblait gagner
0 des fortunes alors mon père s&;est dit si
0 lui peut le faire pourquoi pas moi il a
0 travaillé dur il a suivi des cours du
0 soir à passer son diplôme d&;agent
0 immobilier et s&;est lancé vaillamment
0 dans le secteur mais le marché juste à
0 ce moment-là s&;est effondré la famille
0 se retrouve apprise à la gorge pendant
0 plus d&;un an à l&;époque où Steve était à
0 l&;école élémentaire sa mère entra comme
0 comptable chez variant de la société une
0 société qui fabriquait des appareils
0 scientifiques et les jobs contracter un
0 nouveau prêt
0 un jour son instituteur de CM1 lui
0 demanda qu&;est-ce que tu ne comprends
0 pas dans l&;univers Steve Jobs répondit
0 je ne comprends pas pourquoi mon père
0 tout à coup n&;a plus d&;argent
0 en même temps il était très fier de voir
0 que son père n&;avait jamais eu une
0 attitude servile ou mielleuse qui aurait
0 fait lui un meilleur vendeur il faut
0 lécher les bottes des gens pour réussir
0 dans l&;immobilier et ça il ne savait pas
0 faire ce n&;était pas dans sa nature
0 j&;admirai ça chez lui Paul Jobs revint
0 donc à la mécanique
0 son père était d&;un tempérament doux et
0 gentil des qualités que son fils
0 appréciait même si elle lui faisait
0 défaut mais derrière ces manières
0 placides il avait une détermination des
0 reins comme l&;illustre cette anecdote
0 que me raconter un jobs
0 on avait un voisin ingénieur qui
0 travaillait chez Westinghouse un
0 célibataire un peu hippie sur les bords
0 il avait une petite amie elle me gardait
0 quelquefois comme mes parents
0 travaillaient j&;allais chez eux après
0 l&;école pendant 2h il buvait deux fois
0 je l&;ai vu la frapper
0 elle est venue une nuit terrifiée se
0 réfugier chez nous l&;autre est arrivé
0 seulement éméché et mon père a fait
0 barrage en disant oui elle est là mais
0 tu ne rentres pas et papa n&;a pas bougé
0 on aime se dire que tout était
0 merveilleux dans les années 1950 mais
0 c&;est ingénieur avait foutu sa vie en
0 l&;air et ils étaient nombreux dans son
0 cas
0 dans la Silicon Valley même les brebis
0 galeuses étaient ingénieur quand on est
0 arrivé ici il y avait des abricotiers et
0 des pruniers à tous les coins de rue
0 mais cela s&;est développé très vite avec
0 les recherches militaires
0 le jeune Steve Jobs grandit avec la
0 vallée et eu rapidement envie d&;y jouer
0 un rôle plus tard Edwin Land le
0 fondateur de Polaroid puis racontera
0 qu&;à la demande d&;Eisenhower il avait
0 mis au point des appareils photos pour
0 des avions espion U2 afin de voir ce que
0 préparer les Soviétiques
0 les pellicules étaient livrées dans des
0 caisses de métal et après développement
0 retourner sous bonne garde à la base de
0 la NASA qui se trouvait à saint-nivert
0 pas très loin de là où habitait jobs
0 c&;est au cours d&;une visite à cette base
0 que j&;ai vu mon premier ordinateur cela
0 a été un grand choc
0 une multitude de sociétés travaillant
0 pour la défense se développèrent durant
0 les années 1950 la lokid missile et
0 space Campanile qui construisait des
0 missiles balistiques pour sous-marin fut
0 créé en 1956 juste à côté du centre de
0 recherche de la NASA
0 4 ans plus tard à l&;arrivée des jobs la
0 société employée déjà 20 000 personnes
0 quelques centaines de mètres plus loin
0 Westinghouse construisait des tubes de
0 lancement et des pièces pour les
0 systèmes de guidage il y avait des
0 sociétés sous contrat avec l&;armée à
0 tous les coins de rue se rappeler Jobs
0 il planait dans l&;air un parfum de
0 mystère et de haute technologie c&;était
0 très excitant
0 dans le siège des entreprises
0 œuvrant pour les militaires le secteur
0 des industries de pointe se développa à
0 vitesse grand V tout commençant en 1938
0 Candé pacar et sa femme emménagèrent
0 dans un appartement au rez-de-chaussée
0 d&;une villa à Palo Alto il y avait à
0 l&;arrière de la maison une remise
0 qu&;occupe pas bientôt au billiulette
0 l&;ami de Pacard
0 dans un garage une construction qui se
0 révéla à la fois
0 utile et emblématique de la vallée les
0 deux hommes allaient bricoler leur
0 premier appareil un oscillateur audio à
0 la fin des années 1950
0 ulet pacar était devenu une grande
0 société qui fabriquait des instruments
0 de mesures électroniques
0 heureusement un lieu fut mise à la
0 disposition des entrepreneurs qui
0 trouvaient leur garage trop exigu
0 Frédéric thermale le directeur de la
0 faculté d&;ingénierie de l&;Université de
0 Stanford créa une zone industrielle de
0 300 hectares sur le campus de
0 l&;université pour que des sociétés
0 privées puissent développer et
0 commercialiser les idées des étudiants
0 la première entreprise a profité de
0 l&;aubaine fut variane associ là où Clara
0 Jobs travaillait avec cette idée de
0 génie thermale fille de la vallée le
0 berceau de la haute technologie explica
0 Jobs lorsqu&;il lui disant HP compter
0 9000 employés et était l&;entreprise
0 high-tech ou tout ingénieur souhaitant
0 une stabilité financière rêvait de
0 travailler
0 le grand pôle de développement de la
0 Silicon Valley fut comme tout le monde
0 le sait l&;industrie du semi-conducteur
0 William choquelet l&;inventeur du
0 transistor chez bernabs dans le New
0 Jersey s&;installe à Manon View et créé
0 en 1956 une fabrique de transistor aux
0 silicium et non plus aux germanium très
0 coûteux qui était jusqu&;à leur employé
0 mes choquer de vin de plus en plus
0 versatile et abandonna le projet de
0 transistor aux silicium 8 ces ingénieurs
0 dont Robert Nice et Gordon Moore
0 quittèrent la société pour fonder
0 firstar c&;est Michael
0 cette entreprise compta jusqu&;à 12000
0 employés mais éclata en 1968 lorsque
0 Noyce après une lutte de pouvoir acharné
0 n&;obtint pas la présidence de la Société
0 il débaucha Gordon Moore et crée une
0 autre entreprise
0 qui devint mondialement connu sous son
0 abréviation Intel
0 leur troisième employé fut un jour grave
0 qui développa la société dans les années
0 1980 en accent la fabrication non plus
0 sur les mémoires mais sur les
0 microprocesseurs en quelques années plus
0 de 50 entreprises s&;installeront dans la
0 vallée pour fabriquer des
0 semi-conducteurs
0 les sorts exponentielles de ce secteur
0 suivait la célèbre loi découverte par
0 Moore qui dès 1965 avait tracé la courbe
0 de vitesse de calcul des circuits
0 intégrés suivant le nombre de
0 transistors que l&;on pouvait placer sur
0 une puce il avait démontré que ce
0 chiffre doublé tous les deux ans et
0 qu&;il n&;y avait aucune raison que cette
0 progression diminue ce principe fut
0 vérifié en 1971 quand Intel par 20 à
0 graver une unité de traitement complète
0 sur une seule puce Lindel katni 4 le
0 micro-processeur était né la loi de
0 Moore est restée vraie jusqu&;à nos jours
0 et c&;est grâce à la fiabilité de ses
0 prévisions en termes de prix de revient
0 que deux générations de jeunes
0 entrepreneurs dont Steve Jobs et Bill
0 Gates ont pu estimer les coûts de
0 production de leur futur inventions
0 l&;industrie de la puce électronique
0 donna à la région son nom quand dans nos
0 fleurs un journaliste d&;un hebdomadaire
0 économique news écrivit une série
0 d&;articles intitulés Silicon Valley USA
0 les 60 km de la vallée Santa Clara qui
0 s&;étend du sud de San Francisco jusqu&;à
0 San José en passant par Palo Alto avait
0 déjà leur artère économique el camino
0 Rio la voie royale qui autrefois reliait
0 les 21 missions de la Californie et qui
0 aujourd&;hui est une avenue grouillante
0 ou se presse société high-tech et
0 startup concentrant chaque année le
0 tiers des investissements à risque des
0 États-Unis
0 en grandissant j&;étais imprégné par
0 l&;histoire du lieu me raconta Steve Jobs
0 j&;avais moi aussi l&;envie d&;y laisser ma
0 marque
0 la plupart des paires dans mon quartier
0 travaillait dans des secteurs de pointe
0 tel que les cellules photovoltaïques les
0 batteries les radars j&;ai grandi dans
0 l&;émerveillement pour ces choses et
0 j&;étais très curieux je posais à mes
0 voisins des tas de questions le plus
0 important d&;entre eux larylong qui
0 habitait cette maison plus loin c&;était
0 à mes yeux l&;ingénieur typique de chez
0 HP un grand radioamateur et une pointure
0 en électronique il m&;a porté des tas de
0 trucs pour que je puisse m&;amuser avec
0 en passant devant l&;ancienne maison de
0 langue il me désigne à l&;aller il a pris
0 un microphone à charbon une batterie et
0 un haut-parleur et installer tout ça
0 dans cette allée il m&;a dit de parler
0 dans le micro et le son est sorti tout
0 seul par le haut-parleur le père de
0 Steve Jobs lui avait appris que le
0 signal d&;un microphone devait être
0 amplifié pour être audible alors j&;ai
0 couru à la maison pour dire à mon père
0 qu&;il avait tort
0 si il y a besoin d&;un amplificateur
0 répéta à son père et quand Steve lui
0 expliqua le fonctionnement de ce type de
0 micro son père ne voulut pas le croire
0 c&;est impossible il y a une supercherie
0 comme je ne voulais pas en démande il a
0 fini par venir avec moi il a bien fallu
0 qu&;il se rende à l&;évidence le pauvre
0 n&;en revenait pas il était dépassé
0 Steve Jobs se souvenait très bien de cet
0 événement parce que pour la première
0 fois y compris que son père ne savait
0 pas tout mais une prise de conscience
0 plus troublante encore se figure en lui
0 il avait toujours admiré les compétences
0 techniques et la sagacité de son père il
0 n&;avait pas fait d&;étude mais il était
0 très futé il ne lisait pas beaucoup mais
0 travaillait de ses mains n&;importe quel
0 système mécanique il pouvait en
0 comprendre le fonctionnement mais devant
0 l&;incrédulité de son père ce jour-là le
0 jeune Steve su qu&;il était plus vif
0 d&;esprit que ses parents ce fut un
0 moment clé pour moi quand j&;ai réalisé
0 ça j&;ai été rempli de honte je
0 n&;oublierai jamais cet épisode
0 cette découverte racontera t-il plus
0 tard à ses amis associés au fait de
0 savoir qu&;il avait été adopté lui donna
0 le sentiment d&;être un enfant à part
0 différent étranger à la fois au regard
0 de sa famille comme à celui du monde
0 extérieur
0 une autre révélation sur vint quelques
0 temps plus tard non seulement il avait
0 découvert qu&;il avait un QI plus élevé
0 que ses parents mais que ces derniers le
0 savaient Paul et Clara Jobs étaient des
0 parents aimants et ils voulurent
0 s&;adapter au fait avoir un enfant plus
0 éveillé que la moyenne et animée d&;une
0 volonté de faire il se pliait en quatre
0 pour lui le traité comme un être à part
0 et bientôt le jeune Steve s&;en aperçu
0 ils se sont sentis investis d&;une
0 nouvelle responsabilité il n&;arrêtait
0 pas de me nourrir intellectuellement et
0 n&;avait de cesse que de me trouver les
0 meilleures écoles possibles il voulait
0 devancer tous mes besoins
0 si job c&;est ainsi grandit non seulement
0 avec le sentiment d&;avoir été abandonné
0 mais aussi avec la certitude d&;être
0 quelqu&;un d&;atypique c&;est ce qui a
0 forgé toute sa personnalité
0 l&;école
0 avant même d&;entrer à l&;école primaire
0 sa mère lui avait appris à lire mais
0 cette précocité ne fut pas sans poser
0 quelques problèmes
0 je me suis beaucoup ennuyé les premières
0 années alors pour m&;occuper je chahutais
0 il devint évident que le petit Steve à
0 la fois par nature et par culture
0 n&;était pas prêt à entrer dans le moule
0 je n&;aimais pas cette nouvelle autorité
0 aveugle et scolaire et ils ont été à
0 deux doigts de réussir à me briser pour
0 un peu ils auraient tué toute curiosité
0 en moi
0 son école primaire la Mona Lisa elle est
0 interrie était une succession de petits
0 bâtiments construit dans les années 1950
0 à 500 mètres de leur maison
0 l&;élève jobs sont bâti l&;ennui en
0 faisant des blagues j&;avais un bon
0 copain richarentino tous les deux on a
0 fait les 400 coups comme le jour où on
0 avait posé des affichettes disant
0 apporter demain votre animal de
0 compagnie à l&;école c&;était à mourir de
0 rire tous ces chiens cours sans les
0 chats à travers la cour et les profs qui
0 ne savaient plus aux données de la tête
0 l&;autre fois il savait convaincu leur
0 camarades de leur donner le code de leur
0 antivol de vélo on est allé changer
0 toutes les combinaisons et personne n&;a
0 pu récupérer sa bicyclette cela leur a
0 pris jusque tard dans la nuit pour
0 régler le problème quand il était en CE2
0 les canulars devaient plus dangereux un
0 jour on a fait sauter un pétard sous la
0 chaise de notre site mais c&;est sterman
0 depuis elle a gardé un petit nerveux
0 rien d&;étonnant donc à ce qu&;il fut
0 exclu de l&;école deux ou trois fois dans
0 l&;année son père toutefois qui s&;était
0 rendu compte de la précocité de son fils
0 avait rétorqué avec son calme et sa
0 fermeté coutumier qu&;il attendait la
0 même prise de conscience de la part de
0 l&;établissement
0 ce n&;est pas de sa faute explicative aux
0 enseignants c&;est à vous de trouver le
0 moyen de l&;intéresser Steve Jobs n&;avait
0 pas le souvenir que ses parents les puni
0 pour ses bêtises à l&;école le père de
0 mon père était alcoolique et le frappait
0 à coup de ceinturon moi autant que je me
0 rappelle je n&;ai pas reçu une seule
0 gifle de toute ma vie mon père comme ma
0 mère reprochait à l&;école de vouloir
0 m&;inculquer des imbécillités plutôt que
0 de stimuler mon intellect Steve Jobs
0 montrait tout jeune déjà un mélange de
0 sensibilité et de dureté de rébellion et
0 de détachement
0 pour la rentrée en CM1 l&;école jugea
0 préférable de mettre Steve Jobs et Rick
0 Fiorentino dans deux classes différentes
0 institutrice pour la classe des bons
0 était une matrone volontaire nommée
0 homogène surnommé Teddy et cette femme
0 de 20 pour Jobs l&;une de ses bonnes fées
0 après deux semaines d&;observation elle
0 jugea que le meilleur moyen d&;amadouer
0 Steve était de l&;acheter un jour après
0 l&;école elle m&;a donné un carnet rempli
0 d&;exercices de maths elle voulait que je
0 l&;emporte à la maison et que je résolve
0 les problèmes j&;ai pensé très fort tu
0 peux courir ensuite elle a sorti l&;une
0 de ses sucettes géantes tellement grande
0 qu&;on en voit pas le bout et elle a dit
0 quand tu auras terminé et si tu as une
0 majorité de bonnes réponses je te
0 donnerai cette sucette plus 5 dollars
0 2 jours plus tard je l&;ai rendu son
0 carnet après quelques mois et n&;ai plus
0 besoin de soudoyer son élève j&;étais
0 heureux d&;apprendre et heureux de lui
0 faire plaisir
0 elle lui rendit cette affection en lui
0 offrant des kits de bricolage où il
0 s&;agissait par exemple de fabriquer
0 soi-même une lentille et de construire
0 un appareil photo
0 j&;en ai plus appris avec Teddy qu&;avec
0 n&;importe quel autre professeur
0 si elle n&;avait pas été là j&;aurais fini
0 en prison
0 cet épisode une fois encore renforçage
0 chez le garçon l&;idée qu&;il était
0 différent des autres dans la classe
0 j&;étais son chouchou elle voyait quelque
0 chose de particulier en moi
0 ce n&;était pas seulement son
0 intelligence qu&;elle avait remarqué des
0 années plus tard elle aimait montrer une
0 photo de cette année-là prise lors d&;une
0 fête le thème était Hawaii Steve Jobs
0 était venu sans la chemise bariolet
0 réglementaire mais sur le cliché il
0 posait au milieu au premier rang en
0 arborant une magnifique chemise il était
0 parvenu à convaincre l&;un de ses
0 camarades de lui donner la sienne
0 faire la fin du CM1 mais c&;est avait
0 fait passer à Steve déteste
0 mes notes étaient du niveau d&;une classe
0 de 5e il était désormais battant non
0 seulement pour ses parents et lui-même
0 mais également pour le corps enseignant
0 qu&;il était intellectuellement précoce
0 l&;école proposa donc qu&;il saute deux
0 classes cela le stimulerait et ce serait
0 plus facile de l&;intéresser ses parents
0 jugèrent plus sage de ne le faire passer
0 qu&;en 6e
0 la transition fut néanmoins douloureuse
0 socialement il était un enfant solitaire
0 il se retrouvait avec des garçons ayant
0 un an de plus que lui Pise encore il
0 avait changé d&;école il était désormais
0 Laquitaine de melon secours le collège
0 ne se trouvait qu&;à un kilomètre de
0 l&;école élémentaire Mona Lisa mais à
0 bien des égards c&;était là-bas une toute
0 autre planète un quartier miné par les
0 guerres ethniques entre Gang
0 il y avait tous les jours des bagarres
0 et du racket dans les toilettes écrivait
0 le journaliste Michael
0 originaire de la Silicon Valley les
0 enfants à porter des couteaux en classe
0 pour impressionner leurs camarades à
0 l&;arrivée de Steve Jobs un groupe de
0 collégiens était en prison pour violent
0 réunion et le quart de ramassage
0 scolaire d&;un collège voisin avait été
0 détruit parce que l&;équipe de lutte
0 contre
0 celle de l&;établissement en question
0 le jeune Steve était souvent molesté et
0 au milieu de l&;année il posa un
0 ultimatum à ses parents
0 je voulais qu&;il me change d&;école
0 financièrement c&;était difficile ses
0 parents avaient déjà du mal à joindre
0 les deux bouts mais l&;adolescence avait
0 leur maître la pression
0 voyant qu&;ils hésitaient je leur ai dit
0 que j&;arrêtais l&;école s&;il me laissait
0 à côté alors il cherchait où se trouvait
0 les meilleurs établissements ils ont
0 vidé tout leur compte jusqu&;au dernier
0 dollar pour acheter une maison à 21000
0 dollars dans un secteur moins mal fermé
0 il déménageèrent à 5 km seulement au sud
0 dans une ancienne plantation
0 d&;abricotier à sa Flo saltos transformé
0 en lotissement leur maison au 2066
0 questdrive était une Baptiste plain-pied
0 avec trois chambres et un garage élément
0 indispensable équipé d&;une porte
0 roulante donnant sur la rue
0 Paul Jobs pourrait tiré par ses voitures
0 et son fils bricoler ses circuits
0 électroniques entre autres à tout la
0 maison se trouvait juste à la lisière de
0 la circonscription de la cappotino
0 salivaires secours l&;une des écoles les
0 plus sûrs de la vallée quand on a
0 emménagé la il y avait encore des arbres
0 fruitiers mais précise à Jobs alors que
0 nous nous approchons de son ancienne
0 maison le gars qui vivait juste à côté
0 mais expliquer comment être un bon
0 jardinier respectueux de la nature et
0 faire du compost avec lui tout poussait
0 je n&;ai jamais mangé plus sain de toute
0 ma vie c&;est à cette époque que j&;ai
0 commencé à m&;intéresser à l&;agriculture
0 biologique
0 même s&;il n&;était pas de grand croyant
0 Paul et Clara Jobs voulaient que leur
0 fils est une éducation religieuse il
0 emmenait donc à l&;église luthérienne
0 presque tous les dimanches
0 ce rituel prit fin quand il eut 13 ans
0 la famille était abonné à Life et en
0 juillet 1968 le magazine publié en
0 couverture la photo d&;enfants du Biafra
0 mourant de faim
0 job son portable magazine à l&;église le
0 dimanche et apostrophe le pasteur
0 si je lève mon doigt Dieu sait avant moi
0 qu&;elle doit je vais lever oui Dieu
0 c&;est tout je ne suis vu montera la
0 couverture de Life Dieu est donc au
0 courant pour ça et pour ce qui arrive à
0 ses enfants Steve je sais que c&;est
0 difficile à comprendre mais oui il sait
0 le garçon déclara alors qu&;il ne voulait
0 plus rien savoir d&;un tel Dieu il ne
0 remise jamais les pieds dans une église
0 il passa toutefois plusieurs années à
0 étudier et à pratiquer le bouddhisme zen
0 pour lui le christianisme était à son
0 apogée quand il prenait la quête
0 spirituelle plutôt que d&;enseigner le
0 dogme cette religion s&;est perdue elle
0 sait trop soucier de la foi et non plus
0 d&;apprendre au fidèle à vivre comme
0 Jésus et avoir le monde avec ses yeux je
0 crois que les religions sont autant de
0 portes d&;entrée de la même maison
0 parfois je pense que cette maison existe
0 réellement parfois j&;en doute cela
0 demeure un grand mystère
0 Paul Jobs travaillait alors un spectra
0 physique une société à côté de Santa
0 Clara qui fabriquait des lasers pour la
0 recherche et le domaine médical en tant
0 que mécanicien il construisait les
0 prototypes en suivant scrupuleusement
0 les plans des ingénieurs
0 Steve Jobs était fasciné par ce besoin
0 absolu de perfection
0 les lasers nécessitent un alignement
0 parfait des pièces peut raconter à Steve
0 Jobs pour des applications en médecine
0 ou dans l&;aéronautique le montage devait
0 être d&;une précision micrométrique il
0 disait mon père des trucs comme voilà ce
0 que nous voulons et nous le voulons dans
0 un seul bloc de métal pour que les
0 coefficients de dilatation soit par tous
0 les mêmes
0 et papa devait trouver le moyen de le
0 faire il fallait fabriquer quasiment
0 toutes les pièces ce qui signifiait que
0 Paul Jobs devait inventer les outils et
0 les matrices spécifiques pour les usinés
0 son fils était fasciné mais il passait
0 rarement à l&;atelier ça aurait été sympa
0 qu&;il m&;apprenne à manipuler un tour et
0 une fraiseuse malheureusement je n&;ai
0 jamais pris le temps de le faire parce
0 que j&;étais davantage intéressé par
0 l&;électronique
0 un été Paul Jobs en Monastir dans le
0 Wisconsin rendre visite à sa famille à
0 la ferme la vie rurale ne l&;attirait pas
0 mais une image le fera pas il assiste à
0 la naissance d&;un veau et il fut étonné
0 de voir le petit animal se mettre debout
0 au bout de quelques minutes et commencer
0 à marcher
0 personne ne le lui avait appris c&;était
0 déjà accablé en lui un bébé humain ne
0 peut faire ça
0 j&;ai trouvé ça stupéfiant même si pour
0 tous les autres ça paraissait normal
0 il avait écrit cette scène avec des
0 termes d&;électronique c&;est comme si le
0 corps de cette bête et son cerveau était
0 programmé pour fonctionner ensemble dès
0 la mise sous tension sans apprentissage
0 pour la classe de 3e Steve Jobs à la au
0 lycée homster high un grand campus avec
0 des bâtiments de ciment de deux étages à
0 l&;époque pas en rose qui abritait 2000
0 élèves l&;établissement avait été conçu
0 par un célèbre architecte de prison il
0 voulait ses constructions
0 indestructibles Steve met la marche il
0 faisait chaque jour aller et retour les
0 2 km à pied qui séparait sa maison de
0 l&;école il avait quelques amis de son
0 âge mais il fréquentait surtout des
0 élèves de terminale qui baignaient dans
0 le mouvement contestataire de la fin des
0 années 1960
0 c&;était le temps où l&;on commençait à
0 parler de geek et de hippie c&;était
0 vraiment des gabrillants moi je
0 m&;intéressais au maths et à
0 l&;électronique eux aussi mais également
0 au LSD au paradis artificiel en vogue
0 dans la contre-culture de l&;époque c&;est
0 plaisanterie désormais avaient pour
0 dénominateur commun l&;informatique une
0 fois il installe un réseau de
0 haut-parleur dans toute la maison mais
0 puisque les haut-parleurs pouvaient
0 faire office de microphone il avait
0 construit une station d&;écoute dans un
0 placard grâce à laquelle il pouvait
0 savoir ce qui s&;est déroulait dans
0 toutes les pièces une nuit alors qu&;il
0 espionnait avec des écouteurs sur la
0 tête la chambre de ses parents son père
0 le prix sur le fait et exigea qu&;il
0 démonte son installation
0 le garçon passait de nombreuses soirées
0 dans le garage de larrylong l&;ingénieur
0 qui habitait à 100 mètres de leur
0 ancienne maison langue offrit finalement
0 à Steve le microphone à charbon qu&;il
0 avait tant fasciné et lui fait découvrir
0 les produits kiskats des appareils
0 électroniques à assemblés soi-même tel
0 que des postes de radioamateur
0 les kit été livrés avec le châssis le
0 boîtier les plaques et toutes les pièces
0 avec un codage de couleur et le manuel
0 de montage donnait également la théorie
0 et expliquer comment fonctionnait
0 l&;appareil
0 on avait alors l&;impression de pouvoir
0 comprendre et construire tout ce qu&;on
0 voulait une fois qu&;on a monté une ou
0 deux radios quand on voit une télévision
0 dans un catalogue on est persuadé qu&;on
0 peut en construire une pareille même si
0 ce n&;est pas le cas j&;ai eu beaucoup de
0 chance parce que quand j&;étais gosse mon
0 père il est fait croire que je pouvais
0 tout faire de mes mains l&;angle fut
0 entré également au club des explorateurs
0 de yullet pacar une quinzaine d&;élèves
0 se réunissait tous les mardis soirs dans
0 la cafétéria de l&;entreprise il faisait
0 venir un ingénieur de la société pour
0 nous parler de ses travaux mon père m&;a
0 emmené là-bas toutes les semaines
0 j&;étais aux anges HP était un pionnier
0 des LED on parlait donc des diverses
0 utilisations possibles de ces diodes
0 électroluminescentes comme Paul Jobs
0 travailler pour une société qui
0 fabriquait des lasers ce sujet
0 n&;intéressa particulièrement
0 un soir après une conférence il
0 convaincu un ingénieur HP travaillant
0 sur les lasers de lui faire visiter le
0 laboratoire d&;holography
0 mais l&;apothéose pour moi ce fut quand
0 j&;ai vu le premier ordinateur de bureau
0 que HP développé son petit nom était le
0 9100a ce n&;était jamais qu&;une
0 calculatrice mais en même temps c&;était
0 le premier véritable micro-ordinateur un
0 monstre de 20 kg et à mes yeux il était
0 la beauté incarnée
0 on incitait les gosses du club des
0 explorateurs a mené des projets
0 personnels et Steve Jobs décida de
0 construire un fréquencemètre capable de
0 compter le nombre de pulsations par
0 seconde d&;un signal pour ce faire il
0 avait besoin de certains composants que
0 HP fabriqué il décrocha donc son
0 téléphone et appela le PDG à l&;époque il
0 n&;existait pas de liste rouge alors j&;ai
0 cherché dans le bottin Bill violette
0 appallo Aldo et je l&;ai appelé chez lui
0 c&;est lui qui a décroché et nous avons
0 bavardé pendant 20 minutes il m&;a donné
0 les pièces mais également un emploi à
0 l&;usine où il fabriquait des fréquences
0 mètres
0 Steve Jobs il travaille à pendant tout
0 l&;été après sa première année à
0 Amsterdam ont permis déposer le matin et
0 venez me rechercher le soir
0 son travail consistait principalement à
0 visser des écrous et des boulons sur une
0 chaîne d&;assemblage les ouvriers de la
0 chaîne ne voyaient pas d&;un très bon œil
0 qu&;un gamin est décrocher ce job en
0 appelant le PDG je me souviens avoir dit
0 à l&;un des contremaître j&;adore ce
0 boulot et quand je lui ai demandé ce
0 qu&;il aimait le plus il m&;a répondu moi
0 c&;est baiser
0 Steve Jobs s&;était mis dans la poche les
0 ingénieurs à l&;état au-dessus il y avait
0 des beignets et du café tous les matins
0 là-haut alors je monte à l&;étage et je
0 traînais avec eux
0 Steve Jobs aimé travailler il
0 distribuait également les journaux son
0 père le conduisait en voiture quand il
0 pleuvait
0 et durant sa première année au lycée il
0 travaillait les weekends et pendant les
0 vacances comme manutentionnaire dans un
0 grand magasin d&;électronique Altec
0 cet endroit était à l&;électronique ce
0 qu&;une casse auto était en voiture un
0 paradis pour les chineurs sur près d&;un
0 hectare des composants neufs ou usagés
0 parfois classés sur des rayonnages
0 parfois jetés en vrac dans des packs ou
0 laisser en ta à l&;extérieur au bout du
0 complexe du côté de la baisse se souvint
0 Jobs il y avait une partie grillagée
0 abritant des restes de sous-marins du
0 projet Polaris qui avait été démonté et
0 vendu pour être recyclé tous les boutons
0 et manettes de contrôle étaient encore
0 là
0 les couleurs étaient le gris et le vert
0 militaire mais il y avait ces
0 commutateurs et ses voyants rouges et
0 ambres et ces gros leviers énormes pour
0 un peu on se disait que si on en a
0 baissé un on risque de faire sauter tout
0 Chicago
0 au comptoir du magasin croulant sous les
0 catalogues ou couverture déchiqueté les
0 clients se pressaient pour marchander
0 des contacteurs des résistances des
0 condensateurs et parfois une puce
0 mémoire dernier cri
0 dans le domaine des pièces automobiles
0 son père négocié d&;une main de maître
0 car il connaissait mieux que les
0 vendeurs la valeur de chaque article
0 Steve Jobs fille de même grâce à sa
0 connaissance des composants et son goût
0 pour le marchandage il part 20 à gagner
0 de l&;argent il se rendait dans les
0 marchés aux puces spécialisés dans
0 l&;électronique tel que celui de San José
0 acheter à bas prix un circuit usagé qui
0 contenait quelques composants de valeur
0 et les revendait à son chef à Altec
0 l&;adolescent peut avoir à 15 ans et avec
0 l&;aide de son père sa première voiture
0 c&;était une nage mais tu parles que Paul
0 Jobs avait restauré et équipé d&;un
0 moteur mg
0 Steve Jobs ne l&;aimait pas mais s&;il
0 n&;avait pas osé le dire à son père
0 l&;idée d&;avoir sa propre voiture était
0 trop tentante aujourd&;hui la nage mettre
0 pas tu ne peux pas être une superbe
0 voiture mais à l&;époque c&;était la
0 voiture la plus ringarde qui soit mais
0 bon c&;était une voiture donc j&;étais
0 très content
0 au bout d&;un an le garçon avait mis
0 suffisamment d&;argent de côté avec ses
0 divers petits boulots pour s&;acheter une
0 Fiat 850 rouge avec un moteur Abarth
0 mon père est venu avec moi pour
0 l&;inspecter le fait de gagner de
0 l&;argent et de pouvoir m&;offrir quelque
0 chose c&;était vraiment très excitant
0 ce même été entre la seconde et la
0 première Steve Jobs commencé à fumer de
0 la marijuana j&;ai goûté pour la première
0 fois cet été-là à 15 ans et je me suis
0 mis à fumer régulièrement un jour son
0 père trouva de l&;herbe dans la Fiat
0 c&;est quoi ça de la marijuana répondit
0 tranquillement le garçon c&;est l&;une des
0 rares fois où j&;ai vu mon père en colère
0 contre moi
0 mais encore une fois Paul job se plie à
0 la volonté de son fils
0 il voulait que je lui promette de ne
0 plus jamais fumer de l&;herbe mais j&;ai
0 refusé
0 en terminale Steve Jobs touchera aussi
0 au LSD au haschich explorera les effets
0 hallucinogènes liés à la privation de
0 sommeil
0 j&;étais quasiment tout le temps entre
0 deux joints on prenait parfois de
0 l&;acide le plus souvent dans les champs
0 ou dans les voitures
0 l&;adolescence était également épanouie
0 intellectuellement au cours de ces deux
0 dernières années au lycée il se trouvait
0 à la croisée des chemins d&;un côté il y
0 avait les passionnés d&;électronique de
0 l&;autre les passionnés de littérature et
0 de création artistique
0 j&;écoutais alors beaucoup de musique je
0 lisais et autre chose que des revues
0 scientifiques Shakespeare Platon
0 j&;adorais le Roi Lion
0 ces autres livres de chevet étaient Moby
0 Dick les poèmes de Dylan Thomas celui
0 alors demandé pourquoi elle se sentait
0 un lien particulier avec le Roi Lion et
0 le capitaine nakabe deux personnages
0 parmi les plus déterminés de toute la
0 littérature mais il a élu dès ma
0 question alors je n&;ai pas insisté
0 quand j&;étais en dernière année au lycée
0 continue a-t-il en changeant de sujet
0 j&;avais un professeur incroyable en
0 littérature il ressemblait à Hemingway
0 et nous a emmené faire un raid en
0 raquette dans le Yosemite
0 si Jobs suivait un cours qui devint
0 légendaire dans la Silicon Valley le
0 cours d&;électronique de John McCallum un
0 ancien pilote de l&;US Navy qui n&;avait
0 pas son pareil pour intéresser ses
0 élèves en hésitant pas par exemple à
0 monter une bobine de Tesla pour créer de
0 redoutable SARC électrique sa petite
0 réserve dont il prêtait la clé à ses
0 meilleurs élèves croulaient sous les
0 transistors et autres composants
0 électroniques il avait l&;aisance d&;un
0 monsieur chips pour expliquer la théorie
0 et en déduire aussitôt des applications
0 pratiques telles que le montage en série
0 ou en parallèle de résistance et de
0 condensateur pour construire des
0 amplificateurs ou des postes récepteurs
0 de radio
0 la classe de ma colum se trouvait dans
0 un bâtiment annexe aux allures de remise
0 au fin fond du campus à côté du parking
0 Steve Jobs voulu me le montrer c&;est là
0 que ça se passait m&;expliquait-il en
0 regardant l&;atelier par la fenêtre du
0 bâtiment et à l&;autre porte là-bas
0 c&;était la salle de mécanique automobile
0 cette juxtaposition était à l&;image des
0 patients respectives du Père et du Fils
0 ma colombe croyait dans la discipline
0 militaire et au respect de l&;autorité
0 pas Steve Jobs
0 le garçon ne tentait plus de cacher son
0 aversion à l&;égard de toute forme
0 d&;autorité et son attitude était un
0 mélange déroutant d&;assiduité et de
0 rébellion
0 son ancien professeur dira plus tard il
0 était souvent dans un coin à faire son
0 truc et éviter tout contact avec moi
0 comme avec le reste de sa classe ma
0 colombe se méfie à toujours de Steve
0 Jobs jamais ne lui donna une clé de sa
0 caverne d&;Ali Baba
0 un jour le garçon a besoin d&;une pièce
0 que le lycée n&;avait pas il aplat donc
0 le fabricant PCV la société Brooks à T3
0 et le raconta qu&;il concevait un nouvel
0 appareil et qu&;il voulait tester leurs
0 composants
0 la société le lui envoyer par avion
0 quelques jours plus tard quand ma
0 colombe lui demanda comment il s&;était
0 procuré cette pièce Jobs lui dévoile
0 avec un mélange de défi et de fierté les
0 dessous de l&;affaire l&;appel en PCV
0 l&;histoire qu&;il avait inventé
0 j&;étais furieux explique à ma colombe ce
0 n&;était pas le comportement que
0 j&;attendais de mes élèves la réponse de
0 Steve Jobs fut sans équivoque je n&;avais
0 pas d&;argent pour l&;appel et eux ils ont
0 plein de fric
0 Steve Jobs suivi le cours de ma colombe
0 une seule année au lieu des trois
0 proposés pour l&;un de ses projets il
0 construisit un circuit pourvu d&;une
0 cellule photoélectrique qui fait ses
0 office d&;interrupteur quand celle-ci
0 recevait de la lumière un montage du
0 niveau de n&;importe quel lycée il
0 préférait de loin jouer avec des lasers
0 grâce à ce que lui avait appris son père
0 avec quelques amis il créa des jeux de
0 lumière pour des fêtes avec des
0 faisceaux laser animés par des miroirs
0 placés sur les membranes des
0 haut-parleurs
0 [Musique]
0 chapitre 2 un couple improbable les deux
0 Steve
0 Vosges
0 pendant qu&;il suivait les cours de ma
0 colombe Steve Jobs se lit à d&;amitié
0 avec un ancien de l&;école qui était le
0 chouchou de l&;ex militaire toute
0 promotion confondue et une légende
0 vivante à Roomster high pour ses
0 prouesses en électronique si vous ne
0 bosniaque dont le frère cadet faisait
0 partie de l&;équipe de natation de Steve
0 Jobs était de 5 ans son aînés et on
0 savait beaucoup plus long que lui en
0 électronique mais socialement et
0 psychologiquement il était encore un
0 lycéen à tarder
0 comme Steve Jobs Steven Wozniak avait
0 beaucoup appris de son père mais le
0 renseignement avait été différent Paul
0 Jobs avait abandonné ses études au lycée
0 il réparer des voitures et faisait des
0 coquets profits en achetant au meilleur
0 prix ses pièces Francis vosniaque
0 surnommé Jerry était un ancien étudiant
0 et mérite de quinté et ancien bac de
0 l&;équipe l&;école avait en haute estime
0 les inventeurs et les concepteurs
0 qu&;elle formait et mépriser les
0 commerciaux et ce en général qui
0 faisaient des affaires Francis vosniak
0 devint un spécialiste des fusées chez
0 lockid où il concevait des systèmes de
0 guidage pour missile mon père disait
0 qu&;il n&;y avait rien de plus noble sur
0 terre que l&;ingénierie me confie à Steve
0 Wozniak
0 selon lui ce sont les ingénieurs qui
0 tirent la société vers le haut
0 vosniaque se revoyait tout petit dans le
0 bureau de son père avec toutes sortes de
0 composants électroniques devant lui
0 c&;était l&;un de ses premiers souvenirs
0 papa les avait étalés sur une table pour
0 que je puisse jouer avec il regardait
0 fasciné son père sur un écran vidéo
0 transformer une sinusoïde en une ligne
0 droite parfaite pour lui montrer qu&;un
0 de ses circuits fonctionnaient
0 convenablement je ne comprenais pas trop
0 à l&;époque ce qu&;il faisait mais à mes
0 yeux c&;était forcément quelque chose
0 d&;important et de très utile
0 Bose comme on l&;appelait possède une
0 foule de question sur les éléments de
0 circuit qui traînait partout dans la
0 maison et son père sortait un tableau
0 pour lui donner un petit cours
0 d&;électronique
0 m&;expliquer le fonctionnement d&;un
0 transistor en remontant jusqu&;à la
0 théorie des atomes et des électrons au
0 CE1 je connaissais l&;effet d&;une
0 résistance non pas par des équations
0 mais grâce au schéma qui m&;avait dessiné
0 Francis VOST donna un autre enseignement
0 à son fils un précepte qui demeura ancré
0 dans l&;esprit de vosse jusqu&;à l&;âge
0 adulte et qui mot de la sans doute sa
0 personnalité atypique et juvénile ne
0 ment jamais mon père croyait en
0 l&;honnêteté en l&;honnêteté absolue c&;est
0 la chose la plus importante qu&;il m&;est
0 apprise je ne sais pas mentir et c&;est
0 le cas aujourd&;hui encore
0 la seule exception qu&;il fait à ce
0 principe c&;est quand il s&;agit de faire
0 une plaisanterie
0 il inculqua également à son fils une
0 aversion pour tout ambition excessive
0 c&;est là tout ce qui sépare votre Jobs
0 40 ans après leur rencontre alors que
0 vos assistés à l&;inauguration d&;un
0 nouveau produit Apple en 2010 il me
0 parle de leurs différences mon père me
0 disait tu dois être au milieu et c&;est
0 vrai que je ne voulais pas être au
0 sommet de l&;échelle comme Steve papa
0 était ingénieur et c&;est ce que je
0 voulais être j&;étais bien trop timide
0 pour être un homme d&;affaires
0 en CM1 vosniaque était déjà pour
0 reprendre son expression un arrêt
0 il était plus facile de faire les yeux
0 doux à un transistor qu&;à une fille il a
0 toujours eu cet aspect voter hirsute du
0 garçon toujours penché sur ses circuits
0 à l&;âge de Steve Jobs des couvrait le
0 fonctionnement atypique d&;un microphone
0 à charbon va se servait de transistor
0 pour construire un système d&;interphone
0 avec amplificateur relais voyant
0 lumineux et sonnerie reliant les
0 chambres de ses camarades dans 6 maisons
0 différentes
0 à la joue Steve Jobs montélims vos
0 assemblées un émetteur récepteur Harley
0 crafters la radio la plus perfectionnée
0 du moment et obtenez sa licence de
0 radioamateur
0 va se passer le plus clair de son temps
0 chez lui à lire les revues
0 d&;électronique de son père il se
0 passionne pour les articles sur les
0 nouveaux ordinateurs tel que le puissant
0 éniaque
0 l&;algèbre de boules lui venant
0 naturellement il s&;émerveillait de sa
0 simplicité d&;emploi en classe de 4e il
0 construisit un calculateur utilisant les
0 nombres binaires regroupant sans
0 transistor 200 diodes et autant de
0 résistance sur 10 plaques de circuit il
0 gagne à le concours régional de l&;USA
0 bien qu&;il y a eu des élèves de
0 terminale parmi les compétiteurs
0 vos devint plus solitaire encore quand
0 ses camarades commencèrent à sortir avec
0 des filles aller à des fêtes autant de
0 défis qui lui paraissaient bien plus
0 complexe que celui de concevoir des
0 cartes électroniques alors qu&;autrefois
0 j&;ai été apprécié j&;avais des amis je
0 faisais du vélo avec eux et tout le
0 reste je me suis retrouvé seul comme une
0 pierre pendant un temps qui m&;a paru
0 durée éternité personne ne m&;a plus
0 adressé la parole
0 il trouva une échappatoire en faisant
0 des plaques en terminale il construisit
0 un métronome électronique comme ceux
0 qu&;on emploie en cours de musique et lu
0 l&;impression d&;entendre le tic-tac une
0 bombe à retardement alors il retira les
0 étiquettes de grosse pile les scotchés
0 ensemble les branchages à son circuit et
0 plaça le tout dans l&;un des casiers de
0 l&;école il régla son appareil pour que
0 le tic-tac s&;accélère quand on ouvrait
0 la serrure
0 plus tard ce même jour vos fut convoqué
0 dans le bureau du proviseur il pensait
0 que c&;était pour lui annoncer qu&;il
0 avait gagné une fois encore le concours
0 de mathématiques mais au lieu de ça il
0 tombe amené à nez avec la police le
0 proviseur Mr avait été prévenu quand on
0 avait découvert l&;engin il l&;avait
0 attrapé courageusement l&;avait emporté
0 jusqu&;à l&;extrémité du terrain de
0 football pour arracher les fils
0 vosse ne plus s&;empêcher d&;éclater de
0 rire il fut envoyé en maison de
0 redressement où il passe à la nuit ce
0 fut pour lui une expérience mémorable
0 il a pris aux autres détenus comment
0 retirer les fils des ventilateurs pour
0 les brancher au barreau afin que les
0 geôliers reçoivent une décharge
0 électrique quand il est toucherait
0 prendre un coup de jus était un insigne
0 honneur pour Voice qui se voyait déjà
0 ingénieur en électronique c&;était le
0 métier qui rentrait il avait un jour
0 fabriqué une roulette de casino d&;un
0 genre un peu particulier la partie se
0 jouer avec quatre personnes ayant
0 chacune un pouce dans une fente suivant
0 la case ou s&;arrêter la boule l&;un des
0 quatre joueurs recevait une décharge
0 nous autres les gars de l&;électronique
0 on jouait tous à ce jeu mais c&;est
0 poules mouillées de programmeur avec
0 trop les jetons
0 en terminale il travaille à mi-temps
0 chez Sylvania et une opportunité de
0 manipuler pour la première fois un
0 ordinateur il a pris le Ford rang et
0 éplucha les manuel de la quasi totalité
0 des mini-ordinateurs de l&;époque en
0 commençant par le PDP 8 de Pokémon puis
0 il étudie les caractéristiques
0 techniques des dernières puces
0 électroniques et tentat d&;imaginer ce
0 que pourrait être un ordinateur qui
0 utiliserait ses dernières innovations
0 technologiques il se lance un défi
0 concevoir un circuit aussi efficace mais
0 qui se servirait du moins de puces
0 possible je l&;ai fait tout seul enfermé
0 dans ma chambre se souvient-il
0 tous les soirs il tentait d&;affiner ses
0 schémas de la veille à la fin de sa
0 terminale il était devenu un expert en
0 la matière je concevais des ordinateurs
0 deux fois moins cher à réaliser que ceux
0 des sociétés existantes mais ce n&;était
0 que sur le papier
0 il ne parle jamais de ses recherches à
0 ses amis de toute façon la plupart des
0 jeunes de 17 ans avaient d&;autres chats
0 à fouetter
0 lors du weekend de funksgiving wozniaque
0 se rendit à l&;Université du Colorado
0 elle était fermée pour les vacances mais
0 il trouva un étudiant en informatique
0 pour lui faire visiter les laboratoires
0 le jeune homme supplie à son père de le
0 laisser aller étudier là-bas même si les
0 coups de scolarité dépassaient de loin
0 les moyens de la famille
0 Francis vosniaque conclut un accord avec
0 son fils il pourrait y aller pendant un
0 an puis il reviendrait poursuivre ses
0 études au collège des Anza
0 l&;établissement de la région les
0 événements finalement le contraignent à
0 respecter la seconde partie du contrat
0 car après son arrivée dans le Colorado à
0 l&;automne 1969 il se consacra tellement
0 à faire des blagues comme par exemple de
0 faire imprimer des milliers de flyers
0 disant fatnaction qu&;il rata deux UV et
0 passa en conseil de discipline
0 en outre il crée un programme pour
0 calculer les nombres de la suite de
0 Fibonacci qui coûte assez cher en temps
0 d&;utilisation d&;ordinateur que
0 l&;université menaça de lui faire payer
0 la facture plutôt que d&;avouer ses
0 fautes à ses parents il demande à son
0 transfert à des Hamza
0 Bose pendant ses loisirs entrepris de
0 gagner un peu d&;argent il trouva un
0 emploi dans une société qui fabriquait
0 des ordinateurs pour le ministère des
0 Transports routiers
0 un collègue lui fit alors une offre
0 miraculeuse il lui proposa de lui donner
0 quelques puces qu&;il avait en trop pour
0 qu&;il puisse construire l&;ordinateur
0 dont il avait fait les plans
0 vosniaque décida d&;utiliser le moins de
0 composants possible à la fois par défi
0 personnel et parce qu&;il ne voulait pas
0 abuser de la gentillesse de son collègue
0 le gros du travail fut réalisé dans le
0 garage d&;un ami de Fernandez qui
0 habitait au coin de sa rue et qui était
0 encore au lycée de randstader pour se
0 donner du cœur à l&;ouvrage les deux
0 garçons engloutissaient des quantités
0 astronomiques de Crimson
0 ils allaient au supermarché de
0 saint-nivert à vélo rapporter leur
0 bouteille consignées pour pouvoir en
0 racheter d&;autres c&;est ainsi que l&;on a
0 baptisé notre ordinateur le crime soda
0 compil
0 sur le principe c&;était un calculateur
0 capable de multiplier des nombres qu&;on
0 entrait grâce à un ensemble de
0 commutateurs et le résultat était donné
0 en binaire sur un ensemble de l&;aide
0 quand l&;appareil fut terminé Fernandez
0 décida de présenter à wozniaque un
0 camarade de amster il s&;appelle Steve il
0 fait des farces comme toi il construit
0 aussi des trucs électroniques ce fut
0 peut-être la Réunion la plus importante
0 dans un garage de la Silicon Valley
0 depuis celle de youzet et pacar 32 ans
0 plus tôt Steve et moi nous nous sommes
0 assis sur le trottoir en face de la
0 maison de Bo et nous avons parlé à non
0 plus finir on s&;est raconté des
0 anecdotes les canulars que nous avions
0 fait les appareils que nous avions
0 construit nous avions tant de points
0 communs
0 ordinaire les gens avaient du mal à
0 comprendre ce sur quoi je travaillais
0 mais Steve saisissait tout de suite et
0 il m&;était sympathique il était sec
0 comme un clou et plein d&;énergie
0 Steve Jobs aussi était impressionné vous
0 été la première personne que je
0 rencontrais qui en savait plus que moi
0 en électronique disait-il en exagérant
0 son expertise en la matière tout de
0 suite je l&;ai bien aimé j&;étais un peu
0 plus mûr que mon âge et lui un peu moins
0 que le sien alors ça c&;est égalisait vos
0 étaient très brillant mais
0 émotionnellement c&;était un vrai gamin
0 en plus de leur intérêt commun pour les
0 ordinateurs ils avaient tous les deux
0 une autre passion la musique c&;était une
0 période formidablement riche de ce point
0 de vue comme si on vivait à l&;époque de
0 Beethoven Mozart vraiment c&;est ce que
0 retiendra l&;Histoire posez-moi on était
0 en plein dedans on a cherché un gars à
0 Santa Cruz un dénommé Stephen picking
0 qui publie une chronique sur Bob Dylan
0 Dylan enregistrer tous ses concerts et
0 certaines personnes de son entourage en
0 ont profité rapidement des bandes se
0 sont vendues sous le manteau et ce gars
0 les avait toutes
0 dénicher ses enregistrements devint leur
0 quête on arpentait tous les deux sans
0 José et Berkeley pour trouver ses
0 enregistrements pirates confit vozniak
0 Jobs me parle à longuement de cette
0 période on a acheté les livrets des
0 chansons et ont passé la nuit à les
0 chanter les paroles de Dylan nourrissait
0 l&;imagination développer notre sens
0 créatif à la fin j&;avais plus de 100
0 heures de chansons y compris
0 l&;intégralité de ces concerts de la
0 tournée 65 et 66 le moment charnière ou
0 Dylan choisit la guitare électrique les
0 deux garçons s&;achetèrent chacun un
0 magnétophone à bantèques faut se dire
0 qu&;utiliser le sien à basse vitesse pour
0 pouvoir enregistrer un maximum de
0 morceaux sur une seule bande
0 job c&;était tout aussi passionné au lieu
0 de gros enceintes je me suis offert un
0 casque dernier cri et j&;écoutais Dylan
0 pendant des heures allongé sur mon lit
0 je vous avais fondé un club à amster
0 high qui crée des jeux de lumière
0 psychédélique pour des soirées et
0 faisait des farces à ses temps perdu ils
0 avaient un jour placé un siège de
0 toilette pas en doré au milieu du campus
0 leur organisation s&;appelait le Back
0 fright club en l&;honneur du nom du
0 proviseur de l&;époque bien qu&;ils ont
0 quitté le lycée wozniaque et son ami à
0 handball venez prêter main forte groupe
0 qui a la fin de l&;année voulait préparer
0 une banderole d&;adieu pour leurs
0 camarades de terminale qui quittaient le
0 lycée
0 alors que je traversais avec Jobs le
0 campus 40 ans plus tard il s&;arrêta et
0 tendit le doigt tu vois ce balcon c&;est
0 là que nous avions installé la bannière
0 ce fut un haut fait d&;armes qui sert à
0 jamais notre amitié entre vos et moi
0 ils prirent chez Alban un grand drap il
0 avait éteint aux couleurs de l&;école et
0 avait peint une grande main faisant un
0 doigt d&;honneur la merde les avait même
0 aidé à la dessiner et leur avait montré
0 comment mettre un ombrage pour lui
0 donner plus de réalisme
0 j&;étais jeune moi aussi à pété le dit en
0 pouf en
0 il myrte au point un système de corps
0 des de poulie pour que l&;étendard puisse
0 être déployés au moment précis où le
0 groupe de diplômés passerait devant le
0 balcon et ils avaient signé leur œuvre
0 soit jab allusion argotique pour
0 fellation les initiales de vosniak et
0 baume combiné avec quelques lettres du
0 nom de jobs c&;est ainsi que le jeune
0 Steve se fie renvoyer une fois encore du
0 lycée
0 pour une autre plaisanterie vosniaque
0 avait construit un petit appareil qui
0 brouillait la réception des téléviseurs
0 il arrivait dans une pièce où des gens
0 regardaient la télévision appuyez
0 discrètement sur le bouton et l&;écran se
0 couvrait de neige dans l&;instant quand
0 quelqu&;un se levait pour taper sur le
0 poste wozniaque lâcher le bouton et
0 l&;image revenait une fois qu&;il se fut
0 lassé de faire bondir ses victimes de
0 leur siège à volonté il pousse à
0 l&;expérience un peu plus loin il
0 parasite à l&;image jusqu&;à ce que
0 quelqu&;un touche l&;antenne et par de sa
0 vente manipulation il parvint à
0 convaincre l&;infortunité qu&;il fallait
0 tenir le râteau d&;une main tout enlevant
0 un pied pour rétablir l&;image des années
0 plus tard lorsque Jobs au cours d&;une
0 présentation eu des difficultés à lancer
0 une vidéo il posa ses papiers et raconta
0 son auditoire l&;histoire du boîtier
0 brouilleur
0 va se laver dans sa poche et on arrivait
0 dans le foyer des étudiants où toute une
0 bande regardée un feuilleton genre Star
0 Trek et il brouillait l&;image quelqu&;un
0 se levait pour intervenir et au moment
0 où il devait un pied il faisait revenir
0 l&;image dès que malheureux le reposer au
0 sol il brouillait de nouveau l&;écran et
0 en 5 minutes ajoute à Jobs en prenant
0 une posture grotesque le gars se
0 retrouvait comme ça et la salle rit aux
0 éclats
0 la Blue bac
0 leur dernier canular high-tech qui
0 allait être l&;élément déclencheur de la
0 jeunesse d&;Apple fut conçu un dimanche
0 après-midi lorsque vozniaque lutte un
0 article dans le magazine escouade que sa
0 mère avait laissé pour lui sur la table
0 de la cuisine on était en septembre 1971
0 il devait partir le lendemain à Berkeley
0 sa 3e université en 3 ans l&;article de
0 Ron Rosenbaum intitulé Les secrets de la
0 petite bluebacks décrivait comment des
0 pirates du téléphone avaient trouvé le
0 moyen de passer des appels longue
0 distance gratuitement en reproduisant
0 les tonalités qui routait les signaux du
0 réseau it
0 arrivée à la moitié de l&;article raconte
0 vosniaque je n&;ai plus m&;empêcher
0 d&;appeler mon meilleur ami Steve Jobs
0 pour lui dire des passages
0 il savait que Jobs qui entamait sa
0 dernière année au lycée serait l&;une des
0 rares personnes à partager son
0 excitation
0 le héros de l&;histoire était gentleiper
0 un pirate surnommé Captain Crunch parce
0 qu&;il avait découvert que le sifflement
0 émis par ses céréales éponymes du matin
0 était du 2600 Hertz la fréquence
0 utilisée par les routeurs du réseau
0 téléphonique il pouvait ainsi tromper
0 les systèmes et téléphoner à
0 l&;international pour le prix d&;un appel
0 local
0 l&;article révélé que les autres
0 tonalités à fréquence unique pilotant
0 les routeurs étaient listés dans un
0 numéro du Bel sestomac
0 des rayons
0 dès que Steve Jobs reçu l&;appel de
0 wazniak il suit qu&;il devait à tout prix
0 se procurer un exemplaire de cette revue
0 technique vous est passé me prendre 5
0 minutes plus tard et on a foncé à la
0 bibliothèque du slack de starford
0 c&;était un dimanche et la bibliothèque
0 était fermée mais il savait qu&;une porte
0 demeurait souvent ouverte je nous
0 renvoie en train de fouiller fébrilement
0 les piles de magazine c&;est Voice qui
0 dénicha le numéro avec toute la liste
0 des fréquences c&;était comme si on avait
0 trouvé le Graal on l&;a ouvert et miracle
0 on en revenait pas tout était là les
0 tonalités les fréquences tout
0 juste avant la fermeture ce soir-là et #
0 de quoi assembler un générateur de
0 fréquence Jobs avait déjà construit un
0 fréquencemètre quand il était au club
0 des explorateurs il l&;employeur donc
0 pour calibrer les tonalités à l&;aide
0 d&;un cadran il pouvait générer les sons
0 spécifiés dans l&;article et les
0 enregistrer à minuit il était prêt à
0 tester leur appareil malheureusement les
0 oscillateurs qu&;ils utilisaient manquer
0 de stabilité pour reproduire à
0 l&;identique le tri Haddock pour tromper
0 la compagnie du téléphone
0 ça se voyait bien avec le fréquencemètre
0 de Steve explique à Wozniak ça ne
0 pouvait pas fonctionner comme je partais
0 à Berkeley le lendemain matin on a
0 décidé que je pencherai sur une version
0 numérique lorsque je serai là-bas
0 personne n&;avait jamais construit une
0 blueback numérique mais vous êtes prêt à
0 relever le défi avec des diodes et des
0 transistors acheter au rayure chaque et
0 avec l&;aide d&;un camarade musicien ayant
0 l&;oreille absolue il réussit à la
0 finaliser juste avant
0 jamais je n&;avais été aussi fier de ma
0 vie confiserie aujourd&;hui encore je
0 n&;en reviens pas d&;être parvenu à
0 concevoir un tel circuit
0 une nuit le jeune homme qui t&;a Berkeley
0 et se rendit chez Steve Jobs pour
0 essayer son invention il tentèrent
0 d&;appeler l&;oncle de vosniaque à Los
0 Angeles mais ils firent un faux numéro
0 cela n&;avait aucune importance leur
0 appareil fonctionnait bonjour nous vous
0 appelons gratuitement on vous téléphone
0 gratis s&;écrier vosniaque la personne à
0 l&;autre bout du fil était aussi perplexe
0 qu&;à gacée et Steve Jobs ajouter on vous
0 appelle de Californie de Californie avec
0 une bluebacks vous vous rendez compte
0 l&;homme ne pouvait comprendre ce qu&;il y
0 avait d&;extraordinaire puisqu&;il
0 habitait lui aussi cet état
0 au début il se servir de leur appareil
0 pour faire des canulars téléphoniques
0 celui qui resta dans les annales ce fut
0 lorsque vozniak appela le Vatican en se
0 faisant passer pour Enrique Kissinger et
0 demanda à parler au pape avec un fort
0 accent allemand nous être à le sommet de
0 Moscou et nous voulons parler à le pape
0 imite encore vozniaque on lui répondit
0 qu&;il était 5h30 du matin et que le pape
0 dormait
0 il lutte en ligne un évêque censé faire
0 office d&;interprète mais il dure jamais
0 le pape au téléphone il avait compris
0 que Voice n&;était pas Kissinger raconte
0 Jobs nous téléphonions d&;une cabine
0 public
0 c&;est alors qu&;il franchir un cap qui
0 scellerait à jamais le mode de
0 fonctionnement du duo vostfr
0 que la bluebacks pourrait être autre
0 chose qu&;un amusant passe-temps il
0 pourrait en construire plusieurs et les
0 vendre je me suis procuré le reste des
0 pièces le boîtier l&;alimentation le
0 clavier et j&;ai évalué le prix auquel on
0 pouvait la vendre m&;expliquer Jobs ce
0 qui préfigurait le rôle respectif quand
0 ils fonderait Apple le produit fini
0 avait l&;épaisseur de deux jeux de cartes
0 le prix de revient était de 40 dollars
0 Jobs décida de fixer le prix à 150
0 dollars
0 suivant l&;exemple d&;autres pirates tel
0 que Captain Crunch il se donnèrent des
0 pseudos
0 Jobs of torbach il faisait la tournée
0 des dortoirs et jouer les VRP pour
0 tenter de placer leur petite boîte
0 magique
0 devant leurs clients potentiels il
0 s&;appelait le rides à Londres ou une
0 boîte vocale en Australie tenant la
0 blague du jour Jobs me préciser avec
0 fierté on a construit une centaine de
0 Blue bacs on les a quasiment toutes
0 vendus
0 la bonne rigolade s&;arrêtait dans une
0 pizzeria de saint-nivert les deux
0 compères s&;apprêtaient à descendre à
0 Berkeley dans l&;espoir de fourguet
0 blueback ce qu&;il venait d&;assembler job
0 avait besoin d&;argent était pressé de
0 vendre alors il fit son boniment au
0 groupe de la table d&;à côté comme il
0 paraissait intéressé il leur fait une
0 démonstration dans une cabine
0 téléphonique et un plat à Chicago les
0 types leur demandèrent alors de les
0 accompagner jusqu&;à leur voiture où se
0 trouvait leur argent on les a donc suivi
0 os et moi j&;avais la blueback dans la
0 main et le gars s&;est penché dans
0 l&;habitacle à fouiller sous le siège et
0 a sorti un flingue je n&;avais jamais vu
0 un pistolet de cyprès j&;étais terrorisé
0 il a plaqué l&;arme contre mon estomac et
0 m&;a dit donne-moi ton machin Brother
0 j&;étais en proie à la panique il y avait
0 la portière de la voiture juste devant
0 moi
0 peut-être que si je la claqué sur cette
0 ibia on pourrait s&;enfuir et s&;il y
0 avait aussi de fortes chances qu&;il me
0 tire dans le ventre alors je lui ai
0 donné le boîtier bien gentiment ce fut
0 un vol étrange le type qui emporta la
0 bluebacks laissé à Steve Jobs son numéro
0 de téléphone en lui disant qu&;il le
0 paierait plus tard si l&;appareil
0 marchait Jobs donc rapla et eu le gars
0 en ligne il ne savait pas utiliser
0 l&;appareil alors Steve Jobs ne manquant
0 jamais d&;un propos lui fixe un
0 rendez-vous dans un lieu public mais vos
0 jobs finalement du repas le cran de se
0 retrouver à nouveau face-à-face avec son
0 pistolet même s&;il y avait peut-être 150
0 dollars à gagner
0 cette expérience ouvrit la voie vers la
0 plus grande aventure de leur vie sans la
0 Blue bac jamais Apple n&;aurait vu le
0 jour m&;expliquera Jobs j&;en suis sûr à
0 100 % voz et moi à cette occasion avons
0 appris à travailler ensemble nous avons
0 acquis la certitude que nous pouvions
0 résoudre tous les problèmes techniques
0 et lancer un produit ils avaient mis au
0 point un appareil avec un petit circuit
0 qui pouvait faire la nique à des
0 multinationales pesant plusieurs
0 milliards de dollars
0 cela nous a procuré une confiance en
0 nous extraordinaire conclut également
0 vos c&;était sûrement une erreur de les
0 vendre mais cela nous a offert un aperçu
0 de ce que l&;on pouvait faire moi avec
0 mes talents en électronique et Steve
0 avec sa vision à grande échelle la
0 bluebacks poussant entre les bases du
0 partenariat à venir
0 vozniaque serait le gentil magicien qui
0 viendrait avec ses inventions de génie
0 et Jobs imaginerait comment les
0 présenter les rendre conviviales et les
0 lancerait sur le marché pour gagner de
0 l&;argent
0 [Musique]
0 [Applaudissements]
0 chapitre 3 tout lâcher harmonie
0 ouverture détachement
0 Chris and Brenan
0 vers la fin de sa terminale à romstellar
0 au printemps 1972 Steve Jobs fréquenta
0 une hippie nommé prison Brennan qui
0 avait son âge mais était encore en
0 première
0 avec ses cheveux châtain clair ses yeux
0 verts c&;est haute pommettes et son
0 allure délicate elle avait le charme
0 d&;une princesse Elfe ses parents étaient
0 en pleine rupture ce qui la rendait plus
0 attachante encore
0 on travaillait tous les deux sur un film
0 d&;animation on est sorti ensemble elle
0 est devenue ma première véritable petite
0 amie l&;explication
0 dira plus tard Steve était un peu fou
0 c&;est pourquoi il m&;a tirait
0 la folie de Steve Jobs était une folie
0 travaillée il avait commencé depuis
0 longtemps ses régimes drastiques
0 uniquement des fruits et des légumes il
0 était donc fin et musclé comme un
0 lévrier il avait appris à regarder les
0 gens en fixement sans battre des
0 paupières et il cultivait les longs
0 silence émaillés de staccato de parole
0 c&;est étrange mélange d&;intensité et de
0 détachement associé à des cheveux longs
0 une barbe hirsute lui donnait des aires
0 de chaman parfois il passait pour un
0 être charismatique parfois il faisait
0 carrément peur il tournait en rond dans
0 les pièces comme un aliéné se souvenait
0 crisane il avait beaucoup d&;angoisse il
0 y avait comme une grande obscurité
0 autour de lui
0 Jobs prenait de l&;acide et il entraîne à
0 crisane dans ses paradis artificiels
0 cela se passait souvent dans un champ de
0 blé dans les environs de saint-nivert
0 c&;était génial racontait-il j&;écoutais
0 du bac et soudain tous les blés jouaient
0 du bac je n&;avais jamais rien connu
0 d&;aussi beau et merveilleux j&;avais
0 l&;impression d&;être le chef d&;orchestre
0 et que l&;âme du compositeur venait me
0 rejoindre en traversant les blés
0 l&;été 1972 après sa sortie du lycée Jobs
0 s&;installe avec Rizan dans une cabane
0 dans les collines de Los Santos
0 quand il annonça son projet à ses
0 parents son père pique à une colère ta
0 question moins vivant tu ne feras pas ça
0 il s&;était déjà récemment disputé à
0 propos de la marijuana et une fois
0 encore le jeune Steve Jobs se montrant
0 un flexible il leur dit au revoir et
0 s&;en alla dans sa cabane
0 krisanne passa beaucoup de temps cet été
0 là à peindre elle avait du talent elle
0 pénitent un clown pour Steve qu&;il garde
0 à accroché au mur job écrivait de la
0 poésie et jouait de la guitare il se
0 montrait parfois très froid avec elle
0 mais il était également captivant et
0 irrésistible et imposé facilement sa
0 volonté c&;était un être éclairé cruel à
0 la fois disait-elle un curieux mélange
0 au milieu de l&;été Jobs a failli mourir
0 brûler vif dans sa Fiat rouge il roulait
0 sur Skyland Beauval dans les monts Santa
0 Cruz avec un ami du lycée Tim Brown
0 quand celui-ci en regardant derrière lui
0 vit que des flammes sortaient du moteur
0 d&;un ton détaché il dit gare-toi Steve
0 ta voiture est en feu
0 son père malgré leur dispute va dans les
0 montagnes chercher la Fiat
0 pour gagner de quoi s&;acheter une
0 nouvelle voiture Jobs demanda à
0 wozniaque de l&;emmener au collège de
0 Ransart pour jeter un coup d&;œil sur les
0 petites annonces le centre commercial
0 westate à San José chercher des
0 étudiants pour se déguiser et amuser les
0 enfants
0 pour 3 dollars de l&;heure Jobs Wozniak
0 et crisane enfilé de gros costumes et
0 des masques et jouer Alice au pays des
0 merveilles le Chapelier Fou et le lapin
0 blanc vosniak avec sa personnalité douce
0 et appliquée trouve à l&;exercice amusant
0 je me disais c&;est super j&;adore les
0 enfants ça me changeait de mon emploi
0 chez HP Steve je crois trouver ce boulot
0 totalement crétin mais moi je voyais ça
0 comme une expérience insolite pour Jobs
0 en effet ce fut un calvaire j&;ai tout
0 fait je crevé de chaud les costumes
0 étaient horriblement lourd je n&;en
0 pouvais plus à la fin j&;avais envie de
0 frapper les gosses
0 la patience n&;avait jamais été l&;une de
0 ses vertus
0 collège oui
0 17 ans plus tôt ses parents avaient
0 ouvert un fond de financement quand ils
0 avaient adopté Steve il ferait des
0 études supérieures alors il travaille
0 dur et mirent de l&;argent de côté pour
0 que leur fils puisse aller à
0 l&;université et Jobs devenant de plus en
0 plus têtu compliquer la situation
0 ils sont j&;ai arrêté ses études j&;avais
0 envie de partir à New York me dit-il en
0 mesurant à quel point sa vie et
0 peut-être celle de nous tous aurait été
0 différente
0 plus ses parents insistés plus il se
0 braquait il ne souhaitait pas aller dans
0 une université d&;État comme Berkeley où
0 était vosniaque même si ces
0 établissements étaient bien plus
0 abordables et il ne voulait pas
0 davantage entendre parler de Stanford
0 qui se trouvait à deux pas et tu lui
0 accorderait sans doute une bourse
0 les gars qui allait là-bas avaient déjà
0 un plan de carrière il n&;avait pas la
0 fibre artistique moi je désirais un
0 supplément d&;âme faire quelque chose de
0 différent et d&;intéressant
0 il ne voyait donc qu&;une seule option
0 collège vide un établissement privé dont
0 le programme porté sur les 7 arts
0 libéraux il se situait à Portland dans
0 l&;Oregon et c&;était l&;un des collèges
0 d&;enseignement supérieur les plus chers
0 du pays le jeune homme se trouvait avec
0 vosse à Berkeley quand son père la
0 plaque pour lui annoncer qu&;il était
0 reçu à ride il tenta encore de le
0 dissuader de partir là-bas sa mère aussi
0 c&;était bien trop cher pour eux mais
0 leur fils leur poser un ultimatum soit
0 il allait à ride soit il n&;allait nulle
0 part Paul et Clara CDR comme toujours
0 oui ne comptait que 1000 étudiants
0 c&;était un établissement deux fois plus
0 petit que ramstead il était réputé pour
0 la liberté de parole qui régnait et son
0 mode de VIP ce qui contrastait
0 curieusement avec son enseignement
0 classique et dogmatique 5 ans auparavant
0 tu me fais rire le gourou de
0 l&;illumination psychédélique était venu
0 au campus de ride lors de sa campagne
0 pro LSD ligue for Spears Discovery
0 League pour la découverte spirituelle
0 assis en tailleur il avait prêché comme
0 toutes les grandes religions du passé
0 nous cherchons le divin en nous cette
0 quête ancienne s&;inscrit dans notre
0 mantra contemporain harmonie ouverture
0 détachement
0 nombre d&;étudiants de read avait pris
0 cette injonction au pied de la lettre
0 plus d&;un tiers des jeunes soucieux de
0 se détacher des contingences matérielles
0 abandonner leurs études durant les
0 années 1970
0 à l&;automne 1972 quand vint le moment
0 désinscriptions ses parents emmenaient à
0 Job jusqu&;à Portland mais dans un nouvel
0 accès de rébellion il leur interdit de
0 pénétrer sur le campus
0 il ne leur dit ni au revoir ni merci il
0 me narra cet épisode avec une contrition
0 qui ne lui était guère coutumière
0 c&;est l&;un des moments de ma vie dont
0 j&;ai le plus honte
0 je ne leur ai montré aucune gratitude et
0 je les ai blessés je n&;aurais pas dû ils
0 avaient tout fait pour que je puisse
0 aller là-bas mais je ne voulais pas les
0 avoir dans mes pattes je voulais que
0 personne ne sache que j&;avais des
0 parents je voulais être l&;orphelin qui
0 avait traversé tout le pays en train et
0 qui débarquait de nulle part un être
0 vierge sans racine sans relation ni
0 passer
0 à l&;arrivée de jobs aride la vie au
0 campus avait connu une mutation profonde
0 l&;implication du pays dans la guerre du
0 Vietnam avait reculé et avec lui le
0 mouvement de contestation
0 l&;engagement politique avec quasiment
0 disparu la nuit dans les dortoirs on
0 parle moins de changer le monde que de
0 quête individuel
0 Steve Jobs fut grandement influencé par
0 la littérature traitant de spiritualité
0 et d&;éveil personnel en particulier le
0 célèbre lui-même ici et maintenant un
0 guide prenant la méditation et
0 l&;exploration des merveilles coffret les
0 substances psychédéliques écrits par
0 Rome das anciennement Richard Albert
0 c&;était si profond ce texte m&;a
0 totalement métamorphosé comme nombre de
0 mes camarades son ami le plus proche
0 était Daniel coq un autre barbu hirsute
0 dont il avait fait la connaissance une
0 semaine après son arrivée
0 il partageait le même intérêt pour le
0 Zen Dylan et l&;acide code que fenêtre
0 d&;une banlieue pays de New York il était
0 intelligent mais marcher au ralenti son
0 indolence hippie rendue plus mollassone
0 encore par la pratique du bouddhisme
0 cette quête spirituelle l&;avait inciter
0 à se défaire de tout bien matériel mais
0 il était néanmoins impressionné par le
0 magnétophone de jobs
0 Steve a débarqué avec un tec à bande et
0 avec tous les enregistrements pirates de
0 Dylan c&;était un mec à la fois baba cool
0 et high-tech Steve Jobs passa beaucoup
0 de temps avec code que et sa petite amie
0 Elisabeth 11 même si c&;était montré
0 grossier envers elle lors de leur
0 première rencontre quand il lui avait
0 demandé combien il fallait lui donner
0 d&;argent pour qu&;elle accepte de coucher
0 avec un autre garçon
0 il partait sur la côte en auto-stop
0 discuter un an plus finir sur le sens de
0 la vie assister aux célébrations dans le
0 temple des HARRY Krishna allait au
0 centre zen pour avoir un repas
0 végétarien gratuit on s&;amusait beaucoup
0 d&;ici 4 que maison n&;en apprenait aussi
0 beaucoup philosophiquement pour nous le
0 Zen c&;était très sérieux
0 Steve Jobs se mit à fréquenter la
0 bibliothèque et lisait comme code que de
0 plus en plus d&;ouvrages sur la
0 spiritualité orientale tel que esprit
0 zen esprit neuf de chenilles au Suzuki
0 autobiographie d&;un yogi de paramar
0 Hansa yoga Nanda la conscience cosmique
0 de Richard Maurice Bucker et pratique de
0 la voie tibétaine au-delà du
0 matérialisme spirituel de chez Guillaume
0 trompe pas ils avaient installé une
0 chambre de méditation dans le grenier
0 au-dessus de la chambre d&;Élisabeth 11
0 l&;avait décoré avec des dessins indiens
0 un tapis en durée des bougies et des
0 coussins
0 on y accéder par une trappe me raconta
0 Jobs c&;était un immense espace on
0 prenait parfois la haut des produits
0 psychédéliques mais le plus souvent on
0 méditait
0 l&;engagement de Steve Jobs dans la
0 spiritualité orientale et le bouddhisme
0 ne fut pas une passade de jeunesse ici à
0 Donna totalement avec sa détermination
0 coutumière
0 Steve était à fond dans Lausanne me
0 confie à code que ça a été d&;une grande
0 influence chez lui ça se voit encore
0 aujourd&;hui dans son approche globale
0 des choses son goût de l&;épure sa
0 capacité de concentration
0 Steve Jobs fut aussi très sensible à la
0 place que le bouddhisme laissait est à
0 l&;intuition je me suis rendu compte que
0 la compréhension intuitive et la
0 conscience était plus importante que la
0 pensée abstraite et la logique
0 son caractère passionné l&;empêchait
0 toutefois d&;atteindre le véritable
0 Nirvana son esprit zen n&;était pas
0 accompagné d&;une paix intérieure de
0 calme et de sérénité il était loin de
0 l&;harmonie dans ses rapports avec les
0 autres job c&;est code que aimer jouer à
0 une variante allemande des échecs datant
0 du 19e siècle appelé le crickspir ou les
0 joueurs sont dos à dos avec chacun son
0 échiquier et ses propres pièces et sans
0 voir le jeu de l&;adversaire un arbitre
0 les informe si le coup qu&;ils veulent
0 jouer est possible ou non et ils doivent
0 imaginer où sont les pièces ennemies la
0 partie la plus folle que j&;ai jouée avec
0 eux eu lieu pendant un orage se rappelle
0 Elisabeth qui faisait office d&;arbitre
0 on était installé devant la cheminée les
0 garçons étaient tous les deux sous acide
0 il jouait si vite que j&;avais du mal à
0 suivre
0 un autre ouvrage est une grande
0 influence sur Steve Jobs durant cette
0 première année à weed une influence
0 peut-être trop grande sans viande et
0 sans regret de Francesco la paix qui
0 vantait les bienfaits du régime
0 végétarien pour les hommes comme pour la
0 planète
0 c&;est à cette époque que j&;ai tiré un
0 trait sur la viande me dit-il mais le
0 livre renforça également son inclination
0 pour les régimes extrêmes imposant des
0 purges des jeunes ou de ne manger
0 uniquement qu&;un aux deux aliments par
0 exemple des carottes et des pommes
0 pendant plusieurs semaines d&;affilée
0 Jobs et crotte que de 20 et végétariens
0 radicaux dès leur première année à ride
0 Steve est allé encore plus loin que moi
0 relatcote que à un moment il ne se
0 nourrissait plus que de bouillie de
0 céréales
0 Jobs allait dans une coopérative
0 agricole pour trouver ses produits aux
0 vertus miraculeuses date amende carotte
0 en pagaille il s&;était acheté un robot
0 mixeur et il se faisait des jus ou des
0 salades
0 on raconte que Steve est devenu tout
0 orange à force d&;ingurgiter autant de
0 carottes et ce n&;est pas qu&;une
0 invention nombre de ses amis se
0 souviennent encore de son teint parfois
0 couché de soleil
0 les régimes de Steve Jobs de 20
0 obsessionnel quand il eut santé et
0 guérison par le jeune de Arnold eret un
0 nutritionniste radical d&;originalement
0 du début du 20e siècle il pensait qu&;en
0 ne mangeant que des fruits et des
0 légumes sans amidon il empêchait le
0 corps de sécréter du mucus néfaste pour
0 la santé
0 il préconisait des cures organiques par
0 des jeunes prolongés cela signifie est
0 donc l&;arrêt des céréales du riz du pain
0 ou du lait Steve Jobs avertit ses amis
0 des dangers du mucus qui se trouvaient
0 tapis dans leur begos
0 j&;ai entraîné tout le monde et comme à
0 mon habitude je n&;ai pas fait dans la
0 demi-mesure par moment code que Jobs ne
0 mangez plus que des pommes pendant toute
0 une semaine mais job stanta les
0 véritables jaunes il débuta par des
0 périodes de 2 jours et finalement les
0 figurés une semaine voire davantage les
0 entrecoupant de prise de grande quantité
0 d&;eau et de jus de légumes verts
0 après une semaine on commence à se
0 sentir en pleine forme explicative on
0 tire une énorme vitalité à ne pas
0 ingérer toute cette nourriture je
0 débordais d&;énergie tous les matins
0 j&;avais l&;impression que j&;aurais pu
0 aller à San Francisco à pied
0 Éric morue à l&;âge de 56 ans il marchait
0 dans la rue quand il a glissé sur une
0 flaque et a fait une chute fatale
0 régime végétarien et bouddhisme zen
0 méditation et spiritualité acide et rock
0 n&; roll Steve Jobs venait tout de front
0 à 1000 % comme le voulait l&;époque et la
0 quête de l&;illumination qui animait les
0 campus même s&;il ne touche pas à un
0 transistor durant son séjour à weed la
0 corde de l&;électronique continuait de
0 vibrer dans son esprit et un jour cette
0 vibration entra en résonance avec toutes
0 les autres
0 Robert Friedland
0 pour trouver de l&;argent Steve Jobs
0 décida un jour de vendre sa machine à
0 écrire
0 IBM électrique
0 il entra dans la chambre de l&;étudiant
0 qui s&;était proposé de l&;acheter et
0 tomba au milieu d&;un ébat amoureux Jobs
0 s&;apprêtait à rebrousser chemin mais
0 l&;étudiant l&;invita à prendre une chaise
0 et attendre qu&;ils aient fini je me suis
0 dit en voilà qui ne manque pas d&;aplomb
0 c&;est ainsi que débutant son amitié avec
0 Robert Friedland l&;une des rares
0 personnes capables de surprendre Steve
0 Jobs
0 il suffit l&;exemple de Freeland et
0 pendant quelques années le prix pour un
0 gourou jusqu&;à ce qu&;il le considère
0 comme un imposteur et un maître
0 arnaqueur Friedland avait 4 ans de plus
0 que Jobs mais n&;avait toujours pas
0 décroché son diplôme
0 fistin rescapé d&;Auschwitz devenu un
0 architecte prospère de Chicago Robert
0 Friedland avait commencé ses études dans
0 le Maine mais en deuxième année il fut
0 arrêté en possession de 24000 pilules de
0 LSD pour un montant de 125000 dollars
0 les journaux locaux avaient publié sa
0 photo où on le voyait emmené par les
0 policiers souriant devant l&;objectif le
0 visage auréolé de ses longs cheveux
0 blonds il avait été condamné à 2 ans de
0 réclusion à la prison fédérale de
0 Virginie d&;où il avait été libéré sur
0 parole en 1972 il était arrivé à weed
0 cet automne là et il fit immédiatement
0 campagne pour être élu représentant des
0 étudiants prétextant qu&;il avait besoin
0 de laver son nom suite à cette erreur
0 judiciaire et il fut élu Friedland avait
0 entendu les prêches de Ramdas l&;auteur
0 de Remember ici et maintenant lors d&;une
0 conférence à Boston et comme Jobs et
0 code que il était un adepte de la
0 spiritualité orientale
0 durant l&;été 1973 Friedland était parti
0 en Inde rencontrer le gourou de Ramdas
0 Nîmes carolibaba baptisé par ses fidèles
0 Maradji
0 quand il rentra de ce séjour Friedland
0 avait pris un nouveau nom et déambuler
0 dans le campus en sandales et sari il
0 louait une chambre à l&;extérieur du
0 campus au-dessus d&;un garage
0 Jobs lui rendait visite là-bas très
0 souvent il aimait la force apparente des
0 convictions de Friedland qui soutenaient
0 qu&;un État d&;illumination existait et
0 pouvait être atteint il me fit découvrir
0 divers niveaux de conscience me confie à
0 jobs
0 la fascination était réciproque Steve se
0 promenait toujours pieds nus c&;est son
0 intensité qui me saisissait le plus quoi
0 qu&;il entreprenne il s&;y lancer sans
0 retenue tout entier
0 Friedland avait vite remarqué que Jobs
0 manier à merveille silence et paroles
0 pour manipuler les autres personnes
0 l&;une de ces tactiques préférées c&;était
0 de fixer dans les yeux la personne à qui
0 il parlait
0 il vrillait ses prunelles dans celle de
0 son interlocuteur possède une question
0 et ne le lâchez plus du regard jusqu&;à
0 ce qu&;il ait sa réponse selon code que
0 certaines manières de jobs ton bon
0 nombre lui restèrent toute sa vie furent
0 empruntés à Friedland c&;est Robert qui a
0 appris à Steve comment créer un champ de
0 distorsion de la réalité il était
0 charismatique rusé et tournait toutes
0 les situations à son avantage il était
0 sûr de lui tyrannique Steve admirait ça
0 et le devin à son tour à son contact
0 Jobs assimila également la façon dont
0 Friedland parvenait à être le centre
0 d&;attention
0 on aurait dit un commercial en
0 représentation un bonimenteur de foire à
0 Pentecôte que quand à Steve c&;était à
0 l&;origine un gars effacé timide très
0 discret je crois que Robert lui a pris
0 l&;art du commerce à sortir de sa
0 coquille il lui a montré comment
0 s&;ouvrir et prendre les commandes en
0 toute circonstances
0 Freedent diffusé autour de lui une aura
0 à haute tension quand il entrait dans
0 une pièce on le remarquait aussitôt
0 Steve était l&;exact opposée à son
0 arrivée à vide mais après avoir passé du
0 temps avec Robert il commença à
0 s&;imposer en public
0 les dimanches soirs Jobs et Friedland se
0 rendaient au temple d&;Harry Krishna à la
0 sortie ouest de Portland souvent code
0 que Élisabeth 11 était du voyage
0 il dansait il chantait à plein poumons
0 on entrait en transe se souvient
0 Élisabeth Robert était à fond dedans et
0 gesticuler comme un fou Steve montrait
0 plus de retenue comme s&;il n&;osait pas
0 se lâcher puis on leur offrait un repas
0 végétarien en récompense de leurs
0 efforts
0 Friedland avait dirigé une plantation de
0 pommes de 100 ha 60 km au sud-ouest de
0 Portland qui appartenait à un oncle
0 Suisse Marcel Müller un millionnaire
0 excentrique qui avait fait fortune dans
0 l&;ancienne rodésie pétri désormais de
0 spiritualité orientale Friedland avait
0 transformé l&;exploitation en ferme
0 communautaire baptisé La hand one for
0 job se passe à plusieurs weekends de
0 là-bas avec hotte que Élisabeth et
0 d&;autres personnes en quête de
0 l&;illumination intérieure il y avait un
0 bâtiment principal une grande grange et
0 un abri de jardin ou code que Élisabeth
0 dormet job eu la charge des pommiers
0 Gravenstein avec un résident de la
0 communauté Greg colonne nous vendions du
0 cidre bio Mexica Friedland Jobs devait
0 avec une équipe de hippie tailler les
0 arbres et leur redonner une nouvelle
0 jeunesse
0 des moines et des disciples du temple
0 avec Krishna venait préparer des festins
0 végétariens qui feraient bon le cumin la
0 coriandre et le safran
0 Steve moured fin quand il est arrivé il
0 se gavait comme une oie se souvient
0 Élisabeth puis il allait se faire vomir
0 pendant des années j&;ai cru qu&;il était
0 boulimique c&;était très troublant parce
0 qu&;on se donnait beaucoup de mal pour
0 cuisiner ses repas et il allait tout
0 rendre dans les buissons
0 job s&;en est assez de voir fridland se
0 prendre pour un demi-dieu que la
0 communauté devait révérer peut-être
0 avait-il vu enfin clair en repère
0 suppose un code que bien que la ferme
0 fut un refuge contre le matérialisme
0 Friedland commença à la diriger comme
0 une entreprise il demandait à ses
0 fidèles de couper du bois de chauffage
0 et de le vendre de construire des
0 pressoires à pommes et des poêles à bois
0 et autres tâches pour lesquelles il
0 n&;était évidemment pas payé une nuit job
0 se dormit sous la table de la cuisine et
0 assista au balai des résidents qui
0 venaient se voler mutuellement leur
0 nourriture dans le réfrigérateur la
0 communauté n&;était pas à ses yeux un
0 modèle économique cela devenait
0 paradoxalement
0 ultra matérialiste tout le monde avait
0 l&;impression de travailler trop dur pour
0 la ferme de Robert et tous les uns après
0 les autres s&;en allaient j&;en avais
0 marre moi aussi
0 des années plus tard freedland de 20
0 milliardaires avec ses mines de cuivre
0 et d&;or avec des bureaux avant couvert
0 Singapour et en Mongolie pour la
0 préparation de ce livre j&;ai un
0 entretien avec lui lorsqu&;il fut de
0 passage à New York le soir même
0 j&;envoyais un email à Steve Jobs pour
0 lui parler de mon rendez-vous il me
0 téléphona de Californie dans l&;heure qui
0 suivit pour me dire de me méfier il m&;a
0 pris que lorsque Robert Friedland
0 avait-il des problèmes de pollution dans
0 certaines de ces mines il l&;avait
0 contacté pour lui demander de faire
0 intervenir Bill Clinton en sa faveur
0 mais Jobs n&;avait pas donné suite Robert
0 s&;est toujours dépeint comme quelqu&;un
0 pétri de spiritualité m&;explicative mais
0 si la franchi un point de non-retour son
0 charisme ne lui sert plus qu&;à manipuler
0 les gens ça fait un drôle d&;effet
0 d&;avoir connu dans sa jeunesse un apôtre
0 du détachement matériel et de retrouver
0 plus tard au propre comme au figuré un
0 chercheur d&;or
0 exit 8
0 Jobs s&;ennuie rapidement à vide il
0 aimait vivre dans ce campus mais pas
0 pour y suivre les cours il tomba de haut
0 lorsqu&;il découvrit que malgré son
0 oreille l&;enseignement était très
0 coercitif il était censé lire l&;Iliade
0 étudier la guerre du Péloponnèse lorsque
0 woznia grandit visite à Jobs il lui
0 agita son emploi du temps sous le nez en
0 se lamentant ils m&;ont obligé à prendre
0 tous ses cours
0 c&;est un peu comme ça dans tout les
0 facultés il y a un cursus imposé
0 Jobs ne consenti pas à se rendre à ses
0 cours obligatoires et en suivi d&;autres
0 de son choix tel que la classe de danse
0 où il pouvait à la fois laisser
0 s&;exprimer sa créativité et rencontrer
0 de jolies filles
0 moi je n&;aurais jamais eu culot de faire
0 ça confie vosniaque c&;est là toute la
0 différence entre Steve et moi mais dans
0 le même temps Jobs se sentait coupable
0 toutes les économies de mes parents sont
0 passés dans les frais de scolarité
0 dira-t-il plus tard en introduction à sa
0 fameuse conférence à Stanford je n&;avais
0 pas la moindre idée de ce que je voulais
0 faire de ma vie et encore moins comment
0 read allait pouvoir m&;aider à choisir et
0 j&;avais gaspillé tout l&;argent que mes
0 parents avaient économisé taulard après
0 dollar durant toute leur vie
0 alors j&;ai tout lâché j&;ai abandonné mes
0 études et croiser les doigts très fort
0 pour que tout aille pour le mieux
0 Jobs ne voulait pas vraiment quitter oui
0 il voulait simplement arrêter de payer
0 et de suivre des cours qui ne
0 l&;intéressait pas
0 curieusement l&;établissement accepta ces
0 conditions Steve Jobs avait un esprit
0 très critique une personnalité très
0 attachante racontait Jack Daneman le
0 directeur de la vie étudiante à weed il
0 refusait d&;accepter des vérités toutes
0 faites il voulait tout vérifier par
0 lui-même
0 tatman autorise à Jobs à suivre certains
0 cours en auditeur libre et à rester avec
0 ses amis dans les dortoirs même s&;ils ne
0 payait plus ses frais de scolarité
0 dès que j&;ai quitté officiellement rides
0 j&;ai pu me consacrer aux matières qui
0 m&;intéressait vraiment il y avait en
0 particulier la calligraphie sa curiosité
0 avait été piqué au vif quand il avait
0 remarqué que la plupart des affiches sur
0 le campus étaient magnifiquement réalisé
0 c&;est ainsi que j&;ai découvert les
0 polices avec ou sans empattement qu&;on
0 pouvait jouer sur l&;espace entre les
0 caractères et plein d&;autres astuces
0 typographiques c&;était beau ancestral
0 artistique il y avait ce petit
0 supplément d&;âme qui échappe à la
0 science je trouvais ça réellement
0 passionnant
0 c&;est encore un exemple où l&;on voit
0 Steve Jobs se placer consciemment à
0 l&;intersection de l&;art et de la
0 technologie
0 dans tous ces produits la technologie
0 ira de pair avec la beauté l&;élégance la
0 fluidité on y sentira la main de l&;homme
0 et pourquoi pas de l&;amour c&;est lui qui
0 voudra des interfaces graphiques
0 agréables et convivial pour
0 l&;utilisateur le cours de calligraphie
0 en ce sens est emblématique si je
0 n&;avais pas suivi ce cours à weed le Mac
0 n&;aurait jamais proposé autant de types
0 de caractères et encore moins des
0 polices proportionnelles et puisque
0 Windows a simplement copié le Mac il est
0 vraisemblable qu&;aucun micro-ordinateur
0 n&;en aurait dû
0 pour l&;heure Jobs menait une vie de
0 bohème en marge de weed il a les pieds
0 nus la plupart du temps nos chaussons
0 des sandales que lorsqu&;il neigeait
0 Elisabeth rose lui préparer à manger
0 faisant son possible pour suivre ses
0 régimes drastiques il rapportait des
0 bouteilles de soda à la consigne pour
0 récupérer quelques dollars se rendait le
0 dimanche au temple d&;Ari Krishna pour
0 avoir un dîner gratuit il louait 20
0 dollars par mois un petit appartement
0 sans chauffage aménagé au-dessus d&;un
0 garage quand le manque d&;argent se fit
0 ressentir il proposa ses services au
0 laboratoire du département psychologie
0 pour réparer les appareils électroniques
0 qu&;ils utilisaient pour leurs
0 expériences sur les animaux
0 de temps en temps Chris and Brennan
0 venait lui rendre visite leur relation
0 s&;est tirée en pointillé mais le plus
0 clair de son temps le jeune homme
0 suivait les mouvements de son âme et les
0 impératifs de sa quête de l&;illumination
0 je suis né à une époque magique me
0 dira-t-il notre conscience était éveillé
0 par le zen et aussi par le LSD
0 même adulte il continuait de vanter les
0 vertus des produits psychédéliques
0 prendre du LSD était une expérience
0 profonde ce fut l&;un des moments les
0 plus importants de ma vie le LSD montre
0 l&;autre facette des choses on ne s&;en
0 souvient plus quand les faits se dissipe
0 mais on sait qu&;on l&;a vu cela a
0 renforcé mes perceptions a permis de
0 savoir ce qui était essentiel créé
0 plutôt que gagner de l&;argent mettra
0 flot le plus de choses possible dans le
0 fleuve de l&;histoire et de la conscience
0 humaine
0 [Applaudissements]
0 [Musique]
0 chapitre 4 Atari est l&;Inde du zen et de
0 l&;art de concevoir des jeux
0 Atari
0 en février 1974 après avoir traîné 18
0 mois read job the décida de rentrer chez
0 ses parents à l&;os altos et de se
0 trouver un emploi
0 ce n&;était pas à mission impossible à
0 l&;époque dans les années 1970 le San
0 José Marcory compter 60 pages de petites
0 annonces rien que pour le secteur
0 technologie
0 l&;une d&;entre elles attira son attention
0 amusez-vous en gagnant de l&;argent
0 proposait-elle ce jour-là job se pousse
0 à la porte du fabricant de jeux vidéo
0 Atari et dites au directeur du personnel
0 qui était quelque peu surpris par la
0 mise négligée du jeune homme qui ne
0 quitterait pas le bâtiment tant qu&;il
0 n&;aurait pas décroché un emploi
0 Atari était alors l&;endroit où tout le
0 monde voulait travailler son fondateur
0 était un grand costaud nommé Nolan
0 büchnel un visionnaire charismatique
0 avec un talent d&;homme de spectacle en
0 d&;autres termes un futur modèle pour
0 Jobs lorsqu&;il devint célèbre Bushnell
0 roulette en Rolls fumer de l&;herbe et
0 tenez ces réunions de travail dans un
0 jacuzzi
0 il avait le don comme Freeland et comme
0 Jobs plus tard de transformer son charme
0 en force de persuasion de cajoler
0 d&;intimider et de distandre la réalité
0 par la puissance de sa personnalité son
0 ingénieur en chef était encore un homme
0 jovial taillé aussi comme une armoire à
0 glace mais un petit peu moins
0 excentrique que le patron
0 à mesure que la société prenait son
0 essor il s&;est virtué à concrétiser les
0 idées de génie de Bushnell et à tempérer
0 ses coups de folie
0 en 1972 Bushnell demande à alcool de
0 créer une version arcade d&;un jeu vidéo
0 appelé pong ou deux joueurs tentaient
0 sur un écran de se renvoyer un carré
0 blanc à l&;aide de barres verticales que
0 l&;on pouvait déplacer de haut en bas si
0 vous avez moins de 40 ans demandez à vos
0 parents ils connaissent avec 500 dollars
0 l&;ingénieur consulte un appareil et le
0 fit installer dans un bar sûr que minori
0 à saint-nivore
0 quelques jours plus tard le gérant du
0 bar téléphonael pour lui annoncer que la
0 machine ne fonctionnait plus il envoya à
0 Cogne régler le problème
0 celui-ci découvrit qu&;il y avait tant de
0 pièces dans le monnayeur que cela avait
0 tout bloqué c&;était le jackpot
0 quand Jobs camper dans le hall d&; Atari
0 avec ses sandales au pied puis savoir
0 qu&;il exigeait un emploi ce fut encore
0 le premier averti on m&;a dit on a un
0 hippie à l&;accueil il dit qu&;il ne
0 partira pas tant qu&;on ne l&;aura pas
0 embauché je dois appeler la police ou le
0 laisser monter et j&;irai torqué amener
0 le moins vite
0 Jobs fut l&;un des premiers employés chez
0 Atari il y en avait une cinquantaine à
0 l&;époque il travaillait comme technicien
0 pour 5 dollars de l&;heure avec le recul
0 je me rends compte que c&;était plutôt
0 saugrenu d&;embaucher un gars qui sortait
0 de ride sans même avoir fini ses études
0 concède encore mais j&;ai vu quelque
0 chose chez ce garçon il était très
0 intelligent enthousiaste et fou de
0 technologie
0 encore une la placer avec download un
0 ingénieur très collé monté le lendemain
0 langue est venu se plaindre ce type est
0 un hippie crasseux qui pue à 10 pas
0 qu&;est-ce que j&;ai fait pour mériter ça
0 en plus il est rétif comme une vieille
0 carne
0 Jobs croyait dur comme faire que son
0 régime ultra végétarien évitez la
0 production non seulement de mucus mais
0 également de toute odeur corporelle ce
0 qui lui permettait de faire l&;impasse
0 sur les déodorants et les douches cette
0 théorie était fausse
0 langue et les autres voulaient qu&;on met
0 Jobs à la porte mais Bushnell trouve à
0 une solution
0 l&;odeur et le comportement ne me posait
0 pas de problème raconte-t-il Steve
0 n&;était pas commode mais je l&;aimais
0 bien alors je lui ai demandé de
0 travailler pendant le service de nuit je
0 ne voyais que ça pour lui sauver la mise
0 Jobs de cette manière arriverait au
0 bureau après le départ de l&;Inde et de
0 ses collègues mais m&;isoler ainsi son
0 arrogance devint légendaire
0 les rares fois où il devait collaborer
0 avec d&;autres il ne se gênait pas pour
0 les traités de crétin fini même avec les
0 années Steve Jobs n&;a pas changé d&;avis
0 j&;ai brillé pour une seule raison c&;est
0 parce que les autres étaient des nuls
0 malgré cette arrogance ou grâce à elle
0 il gagne à la sympathie du patron
0 d&;Atari à l&;inverse de mes
0 collaborateurs il avait un réel
0 questionnement philosophique on avait
0 des discussions telles que libre arbitre
0 ou déterminisme j&;avais tendance à me
0 dire que notre vie était plutôt écrite
0 que nous étions programmés avec la bonne
0 information nous pourrions prévoir la
0 réaction de toutes les personnes
0 Steve était convaincu du contraire ce
0 point de vue s&;accordait avec sa
0 croyance que la volonté pouvait déformer
0 la réalité
0 Jobs a pris beaucoup lors de son séjour
0 chez Atari il améliorera certains jeux
0 en mettant au point des circuits qui
0 produisaient des dessins plus amusants
0 et piloter des interfaces plus
0 conviviales
0 l&;exemple de Busnel qui par la force de
0 sa volonté imposer ses propres règles
0 fut une source d&;inspiration pour Jobs
0 de plus le jeune homme appréciait la
0 simplicité des jeux Atari ils étaient
0 livrés sans manuel et devait être
0 suffisamment accessible pour qu&;un
0 lycéen défoncé
0 ivre mort puis sans comprendre les
0 règles les seules instructions données
0 avec le Star Trek datari était un
0 insérez une pièce de éviter les crayons
0 tous les employés d&;Atari n&;exécuraient
0 pas Jobs il devint ami avec quelques uns
0 d&;entre eux tel run Wayne un dessinateur
0 industriel qui avait lancé un peu plus
0 tôt une fabrique de machines à sous il
0 avait fait faillite mais Jobs fut
0 fasciné par l&;idée qu&;on puisse créer sa
0 propre société
0 Rome était un type étonnant raconter
0 Jobs il n&;arrêtait pas de lancer des
0 entreprises je n&;avais jamais rencontré
0 quelqu&;un comme lui il proposa à Wayne
0 de faire des affaires ensemble
0 Jobs annonça qu&;il pouvait emprunter
0 50000 dollars et qu&;il pourrait
0 concevoir tous les deux une nouvelle
0 machine à sous et la commercialiser mais
0 Wayne s&;était déjà brûlé les doigts je
0 lui ai dit que c&;était le meilleur moyen
0 de perdre 50000 dollars se rappelle
0 moins une mais j&;admirais sa fougue
0 Steve avait le feu sacré
0 les weekends Jobs aller chez Wayne et
0 parler philosophie avec lui un jour
0 Wayne lui dit qu&;il avait un secret à
0 lui confier
0 je crois savoir ce que c&;est réplique à
0 Jobs tu aimes les hommes c&;est ça ouais
0 il n&;a que ça c&;était la première fois
0 que je rencontrais un homo je l&;ai
0 essayé de questions qu&;est-ce que ça te
0 fait quand tu regardes une jolie fille
0 et il m&;a donné une image parlante c&;est
0 comme regarder un magnifique cheval tu
0 apprécies sa beauté ses lignes mais tu
0 n&;as pas envie de coucher avec tu
0 regardes juste quelque chose de beau oui
0 non revenez pas d&;avoir révélé à Jobs
0 son secret personne n&;était au courant
0 Atari et je pouvais compter sur les
0 doigts de ma main le nombre de gens à
0 qui je l&;avais dit dans ma vie mais sur
0 le coup ça m&;a paru nécessaire je savais
0 qu&;il comprendrait et cela n&;a rien
0 changé à nos rapports
0 l&;Inde
0 job c&;était impatient de gagner de
0 l&;argent en 1974 parce que Robert
0 Friedland qui était parti en Inde l&;été
0 précédent le pressé de faire son voyage
0 initiatique
0 Friedland avait suivi la balle les
0 enseignements de Nîmes carolibaba
0 Maharaji le kangourou des hippies des
0 années 1960
0 Jobs décida d&;imiter son mentor et
0 convaincu Daniel coquet de venir avec
0 lui ce n&;était pas simplement l&;aventure
0 qui le tentait pour moi il s&;agissait
0 d&;une véritable quête je cherchais
0 l&;illumination intérieure je voulais
0 savoir qui j&;étais et comment être en
0 harmonie avec le monde pourquoi que
0 cette quête était liée au fait qu&;il ne
0 connaissait pas ses parents biologiques
0 il y avait un vide en lui un vide béant
0 qu&;il essayait de combler
0 quand Jobs annonça aux gens d&;Atari
0 qu&;il allait partir pour chercher un
0 gourou en Inde le jovial a encore une de
0 cacha pas son amusement
0 Steve débarque dans mon bureau me
0 regarde droit dans les yeux et déclare
0 je pars à la recherche de mon gourou et
0 je réponds c&;est vrai génial envoie-moi
0 une carte postale
0 c&;est alors qu&;il me dit qu&;il veut que
0 je participe au frais évidemment je lui
0 rétorque pas même en rêve mais encore
0 une idée Atari avait envoyé à Munich des
0 machines en kit pour être assemblé
0 là-bas et distribuer ensuite par un
0 grossiste à Turin mais s&;il y avait un
0 problème les jeux étaient conçus pour le
0 marché américain ou la fréquence du
0 secteur est de 60 hertz il ne
0 fonctionnait donc pas avec les tubes
0 cathodiques européens qu&;à danser à 50
0 Hertz a encore une conçu avec Jobs un
0 dispositif pour résoudre
0 l&;incompatibilité et lui proposa de le
0 payer pour qu&;il se rende en Europe et
0 lance les modifications
0 ce sera moins cher d&;aller en Inde de
0 là-bas lui explicative job s&;accepte et
0 tu salueras ton gourou de ma part
0 job se passe à quelques jours à Munich
0 où il régla le problème technique mais
0 en se mettant à dos les cadres allemands
0 ceci se plaignait à encore une en disant
0 qu&;il puait était habillé comme l&;as de
0 pique et se comportait de façon
0 grossière avec eux
0 est-ce qu&;il a trouvé une solution au
0 problème questionnaire encore oui alors
0 si vous avez encore d&;autres problèmes
0 appelez-moi je vous enverrai d&;autres
0 gars comme lui non non on réglera ça
0 nous-même la prochaine fois
0 répondirent-ils tous en cœur
0 pour sa part Jobs n&;en pouvait plus que
0 les Allemands tentent de le gaver de
0 charcuterie et de pommes de terre
0 ils n&;ont même pas un mot pour dire
0 végétarien cela mentative quand il lui a
0 encore un autre téléphone
0 la situation s&;améliorera quand le jeune
0 homme prit le train pour aller voir le
0 distributeur à Turin les pâtes
0 italiennes et la chaleur latine de son
0 hôte était davantage sa tasse de thé
0 j&;ai passé 2 semaines de rêve à Turin
0 qui est pourtant une ville industrielle
0 me raconte-t-il le grossiste était un
0 type étonnant il m&;emmenait tous les
0 soirs dîner dans un restaurant
0 improbable où il n&;y a que 8 tables et
0 pas de carte on dit au mètre de tel ce
0 qu&;on veut et il vous le fait sur place
0 l&;une des tables était réservée aux
0 présidents de Fiat c&;était vraiment
0 super
0 Jobs se rendit ensuite à Lugano en
0 Suisse où il séjourna chez l&;oncle de
0 Friedland ces deux-là qu&;il s&;envola
0 pour l&;Inde
0 quand il atterrit à New Delhi il fut
0 frappé par les ondes de chaleur qui
0 montaient du tarmac et on était
0 seulement en avril on lui avait donné le
0 nom d&;un hôtel mais il était plein le
0 chauffeur de taxi lui en conseille à un
0 autre qui était très bien disait-il
0 évidemment le chauffeur touchait une
0 comme parce que l&;hôtel en question
0 était un bouge un femme
0 Jobs demanda si l&;eau du robinet était
0 filtrée il commit l&;erreur de le croire
0 j&;ai eu la tourista très vite j&;étais
0 malade comme un chien avec une fièvre
0 carabine j&;ai perdu 20 kilos en une
0 semaine
0 une fois suffisamment rétabli pour se
0 déplacer il décida de quitter des lits
0 il mis le cap sur aridoir à l&;ouest à
0 proximité des sources du Gange ou tous
0 les 3 ans se tenait une grande fête
0 religieuse appelée une Mela
0 1974 marquait la fin d&;un cycle de 12
0 ans à l&;issue duquel les festivités
0 étaient gigantesques la Coumba Mella
0 plus de 10 millions de personnes
0 affluaient dans une ville de la taille
0 de Palo Alto qui d&;ordinaire comptait
0 100000 habitants il y avait des hommes
0 saints partout détente ou tenez audience
0 des sages illustres des gens sur des
0 éléphants c&;était dantesque j&;étais là
0 pour quelques jours mais j&;ai préféré
0 m&;enfuir
0 il se rendit en train plus en bus dans
0 une communauté près de Nine Ital au pied
0 de l&;Himalaya c&;est là que vivait le
0 gourou Nîmes carolibaba du moins où il
0 avait vécu car lorsque job arrive à
0 destination le gourou n&;était plus de ce
0 monde du moins pas dans la même
0 réincarnation le jeune homme loue à une
0 chambre avec un matelas au sol chez une
0 famille qui lui fit recouvrer la santé
0 en le nourrissant de plats végétarien il
0 y avait chez eux un exemplaire de
0 l&;autobiographie d&;un yogi en anglais
0 que le précédent voyageur avait laissé
0 je le lu plusieurs fois parce que je
0 n&;avais pas grand-chose d&;autre à faire
0 je me promenais de village en village
0 pendant ma convalescence parmi ceux qui
0 vivaient encore dans la communauté il y
0 avait Larry brillant un épidémiologiste
0 qui cherchait à éradiquer la variole et
0 qui plus tard dirigera le département
0 caritatif de Google et la Fondation
0 school
0 il devint l&;ami fidèle de jobs un jour
0 on parle à Jobs d&;un jeune hindou un
0 homme saint qui a l&;air rassemblé ses
0 fidèles dans la propriété d&;un riche
0 homme d&;affaires
0 c&;était l&;occasion de rencontrer un sage
0 de faire la connaissance de ses fidèles
0 et aussi d&;avoir un bon repas je sentis
0 de très loin l&;odeur de nourriture
0 j&;avais tellement faim pendant que Jobs
0 manger l&;homme sain qui avait l&;âge de
0 Jobs le désigna parmi la foule est
0 partie d&;un rire hystérique il s&;est
0 précipité vers moi en courant m&;a
0 attrapé en poussant un ululement et a
0 dit tu es comme un bébé je n&;aimais pas
0 être assis le centre d&;attention il prit
0 la main de Jobs et l&;emmena en haut
0 d&;une colline où il y avait un puits et
0 un petit étang on s&;est assis et il a
0 sorti un rasoir en acier
0 je pensais qu&;il avait un grain et je
0 n&;en menais pas l&;âge puis il a pris un
0 morceau de savon j&;avais les cheveux
0 longs à l&;époque il m&;a fait un
0 shampoing et m&;a rasé le crâne il m&;a
0 dit qu&;il me sauver la vie
0 Daniel coq arrive en Inde au début de
0 l&;été et Jobs revint à Delhi le
0 récupérer à l&;aéroport
0 ici on est le pays le plus souvent en
0 car à ce moment-là Jobs avait abandonné
0 sa quête d&;un gourou susceptible de lui
0 insuffler une nouvelle sagesse il
0 cherchait davantage l&;illumination par
0 une vie d&;Asset par la privation et le
0 dénuement malheureusement il ne
0 parvenait pas à trouver la paix
0 intérieure
0 code que m&;a raconté une dispute
0 mémorable entre job c&;est une indienne
0 sur un marché qui l&;accusait d&;avoir
0 coupé son lait avec de l&;eau
0 toutefois Jobs pouvait se montrer
0 généreux quand ils arrivèrent à Manali
0 une ville à la frontière tibétaine quote
0 que Sophie voler son sac couchage avec
0 ses travers chèque à l&;intérieur
0 Steve Manoury et m&;a acheté un billet
0 pour que je puisse retourner à Delhi il
0 lui remis aussi tout l&;argent qu&;il lui
0 restait une centaine de dollars pour
0 parer aux imprévus
0 sur le chemin du retour à l&;automne
0 après avoir passé 7 mois en Inde Jobs
0 fit une alt à Londres pour rendre visite
0 à une femme qu&;il avait rencontré en
0 Inde de là il avait un vol charter pour
0 Auckland il avait très peu donné de
0 nouvelles à ses parents il essaie de
0 temps en temps une lettre à l&;Agence
0 mère connexpress New Delhi quand il y
0 passait c&;est donc avec surprise qu&;il
0 reçut de leur fils un appel téléphonique
0 de l&;aéroport d&;Auckland leur demandant
0 de venir le chercher il quittèrent
0 immédiatement Los Altos j&;avais le crâne
0 rasé des vêtements indiens et ma peau
0 avait viré au bras à cause du soleil
0 j&;étais assis là et mes parents sont
0 passés 5 fois devant moi sans me
0 reconnaître finalement c&;est ma mère qui
0 m&;a remarqué Steve j&;ai dit SALUT MAMAN
0 il ramenait à Los Altos il fallut du
0 temps à leur fils pour se retrouver il y
0 avait tant de voix explorer pour
0 découvrir l&;illumination le matin et le
0 soir il méditait et étudier le zen et
0 durant son temps libre il allait à
0 Stanford suivre quelques cours sur la
0 physique et l&;électronique
0 la quête
0 l&;intérêt de Steve Jobs pour la
0 spiritualité orientale l&;hindouisme le
0 bouddhisme zen et la recherche de
0 l&;illumination intérieure n&;était pas
0 une lubie de jeunesse durant toute sa
0 vie il cherchera à suivre le précepte
0 fondamentaux des religions orientales
0 telles que le chemin expérientiel de la
0 pragena une perception aiguë que l&;on
0 atteint intuitivement par la
0 concentration des années plus tard assis
0 dans son jardin de Palo Alto il me
0 parlera des enseignements de son voyage
0 en Inde
0 revenir en Amérique fut pour moi un choc
0 culturel plus violent que d&;aller en
0 Inde les gens dans la campagne indienne
0 n&;utilisent pas leur intellect de la
0 même façon que nous il suffit davantage
0 à l&;intuition et là-bas elle est bien
0 plus développée que partout ailleurs
0 dans le monde
0 l&;intuition est très puissante bien plus
0 puissante que l&;intellect à mon sens et
0 elle a une grande influence sur mon
0 travail
0 la pensée rationnelle occidentale n&;est
0 pas une caractéristique humaine innée
0 elle est acquise et c&;est le grand œuvre
0 de la civilisation occidentale dans les
0 villages d&;Inde ils n&;ont jamais appris
0 une telle pensée ils ont acquis une
0 autre façon de penser qui a certains
0 égards est aussi efficace que la nôtre
0 et à d&;autres ne l&;est pas du tout c&;est
0 le pouvoir de l&;intuition et de la
0 sagesse expérientielle
0 en revenant au pays après 7 mois passés
0 dans les villages indiens j&;ai vu toute
0 la folie de l&;Occident et l&;omniprésence
0 de sa pensée rationnelle
0 asseyez-vous et essayez d&;observer ce
0 qui se passe dans votre tête vous allez
0 vous rendre compte à quel point votre
0 esprit est agité si vous tentez de le
0 calmer cela empire mais avec du temps et
0 de la persévérance il parvient à
0 s&;apaiser et quand ce miracle se produit
0 alors il y a de la place pour entendre
0 des choses plus subtiles c&;est à ce
0 moment que notre intuition s&;ouvre et
0 que l&;on commence à discerner le monde
0 plus clairement et à être davantage dans
0 le présent
0 l&;esprit ralentit sa course et on
0 découvre le grand espace du temps le
0 regard porte alors si loin on voit
0 tellement mieux qu&;auparavant mais cela
0 exige une discipline de vie cela ne
0 vient qu&;avec la pratique
0 le Zen a eu une profonde influence dans
0 ma vie à un moment donné j&;ai songé me
0 rendre au Japon et tenter d&;entrer au
0 monastère d&;Haïti mais mon conseiller
0 spirituel m&;a demandé instamment de
0 rester ici il disait qu&;il n&;y avait
0 rien là-bas qui ne fut déjà ici et il
0 avait raison comme dit le proverbe zen
0 si tu es prêt à sillonner le monde pour
0 trouver un maître l&;un d&;eux apparaîtra
0 à ta porte
0 Jobs trouva effectivement à mettre pas à
0 sa porte mais ça deux pattes chez lui
0 dans son quartier de Los Altos Chun Rio
0 Suzuki qui avait écrit esprit zen esprit
0 neuf et dirigeait le San Francisco
0 zencenter venez tous les mercredis au
0 centre pour enseigner ses préceptes et
0 méditer avec un petit groupe de fidèles
0 au bout d&;un moment job c&;est d&;autres
0 voulu aller plus loin
0 Suzuki demande alors à son assistant
0 copine Chinon orthographe de proposer
0 une formation à plein-temps
0 Jobs de vente un élève fervent avec
0 Rizan Brandon sa petite amie
0 occasionnelle Daniel codeke Élisabeth
0 rose il se rendit également seul au
0 retraite organisé au passage à la zen
0 Center à monastère à proximité de Carmel
0 ou kobo-officier
0 code que trouver qu&;au bout d&;amusant
0 son anglais était atroce il parlait
0 constamment par haïku avec des
0 métaphores poétiques et la moitié du
0 temps on y comprenait rien pour moi tout
0 ça était une plaisante distraction sa
0 petite amie Élisabeth prenez ça plus au
0 sérieux on allait aux méditation de
0 koboon on s&;asseyait sur nos afous lui
0 sur son estrade on apprenait à se couper
0 de toute pensée parasite c&;était des
0 moments magiques un soir alors que nous
0 méditons et qu&;il pleuvait qu&;au bout
0 nous a montré comment utiliser le bruit
0 ambiant pour nous recentrer sur notre
0 méditation
0 quant à Jobs il s&;agissait d&;un
0 véritable sacerdoce il commença à se
0 prendre très au sérieux et devint
0 rapidement imbuvable explique quoi Jobs
0 voyaient qu&;au bout tous les jours et
0 tous les deux ou trois mois il partait
0 avec lui pour méditer
0 faire la connaissance de koboon a été
0 une expérience fondatrice pour moi à la
0 fin je passais tout mon temps avec lui
0 il avait une femme infirmière à Stanford
0 et deux enfants elle travaillait la nuit
0 alors je pouvais passer la soirée avec
0 lui
0 quand elle rentrait vers minuit elle me
0 mettait gentiment à la porte
0 Jobs se demandait s&;il ne devait pas se
0 consacrer entièrement à ses quêtes
0 spirituels mais qu&;au bout de lui
0 déconseillère de s&;engager sur cette
0 voie
0 il lui suggérait plutôt de rester en
0 contact avec cette facette spirituelle
0 de lui-même tout en ayant une activité
0 dans la société la relation entre les
0 deux hommes fut longue et solides 17 ans
0 plus tard kobuncino officierait au
0 mariage de jobs
0 Jobs toujours dans sa quête de
0 l&;illumination intérieure entreprise une
0 thérapie fondée sur le cri primal qui
0 venait d&;être développé à Los Angeles
0 par le psychothérapeute Genov elle
0 s&;appuyait sur la théorie freudienne
0 stipulant que le névrose provenait des
0 douleurs refoulées de l&;enfance
0 Janov prétendait qu&;on pouvait les
0 soigner en revivant ses souffrances
0 primales et en les exprimant par le cri
0 Jobs préférés ça à la thérapie par la
0 parole parce qu&;il s&;agissait
0 d&;intuition d&;action émotionnelle et non
0 de pensée rationnelle
0 il ne s&;agissait pas de réfléchir il
0 s&;agissait de faire fermer les yeux
0 prendre une inspiration plonger en soi
0 et ressortir de l&;autre côté avec une
0 nouvelle acuité
0 un groupe de disciples de Genov avait
0 ouvert l&;origan feeling Center dans les
0 séances se tenaient dans un vieil hôtel
0 de Gênes dirigé comme par hasard par
0 Robert Friedland l&;ancien gourou de jobs
0 à Reed dans la communauté en One Ford se
0 trouvait non loin de là
0 à la fin de l&;année 1974 Jobs veut
0 s&;inscrivit à 12 semaines de thérapie
0 pour un coup de 1000 dollars comme Steve
0 j&;étais intéressé par le développement
0 personnel m&;explique un code que mais je
0 n&;ai pas pu y aller avec lui faute moyen
0 Jobs disait à ses amis proches que le
0 fait d&;avoir été abandonné et d&;ignorer
0 qui était ses parents biologiques était
0 une douleur de chaque instant
0 Steve tenait à connaître ses parents
0 naturels pour mieux se connaître
0 lui-même précisé à Friedland il savait
0 par Paul et Clara Jobs que c&;est
0 géniteur avait fait des études
0 supérieures et que son père était
0 vraisemblablement aussi rien Steve Jobs
0 avait songé un moment à engager un
0 détective privé mais il avait à journée
0 ce projet je ne voulais pas faire de la
0 peine à mes parents il n&;arrivait pas à
0 accepter qu&;il ait été abandonné déclare
0 Elisabeth rooms il voulait dépasser
0 cette souffrance
0 Greg clown fait la même analyse le fait
0 d&;avoir été adopté lui torturer les
0 méninges Steve m&;en parler souvent avec
0 le cri primal et les régimes sans mucus
0 il tentait de se purger et plus il se
0 purgeait plus le problème de sa
0 naissance prenait corps il me disait
0 être plein de colère à l&;idée d&;avoir
0 été ainsi rejeté
0 John Lennon avait entrepris la même
0 thérapie primale en 1970 et en décembre
0 de la même année il composa la chanson
0 mother avec le plastique Ono band les
0 paroles racontent la souffrance de
0 Lennon causée par l&;abandon du père et
0 la mort de sa mère quand il était
0 adolescent
0 dans le refrain reviens la complainte
0 maman
0 ne t&;en vas pas papa reviens à la maison
0 Elisabeth home se rappelle que Jobs
0 écouter ce morceau en boucle
0 au bout de quelques temps job
0 s&;annonçage que sa thérapie ne marchait
0 pas bien il m&;a sorti une réponse toute
0 faite et trop simpliste pour être
0 honnête j&;ai compris qu&;il n&;y avait
0 plus rien à attendre adieu la révélation
0 intérieure mais Elisabeth dresse un
0 bilan moins négatif après ça je l&;ai
0 trouvé changé Steve était toujours
0 rugueux mais il y avait une sorte de
0 paix en lui du moins pendant un certain
0 temps sa confiance est accrue il s&;est
0 senti moins décalé
0 job the semit à croire qu&;il pouvait
0 insuffler aux autres cette nouvelle
0 confiance en soi et les